[saison 2009/2010] L'OL au quotidien

ESPIÉ PAIE POUR LES ADDUCTEURS


L'Equipe révèle ce lundi que le préparateur physique de l'OL, Vincent Espié, a été mis à l'écart suite à l'épidémie d'adducteurs grinçants cet hiver.


Le préparateur physique de l'OL, Vincent Espié, a été mis à l'écart, rapporte L'Equipe, lundi. Le journal observe que l'échauffement avant Lyon-PSG, dimanche soir (2-1), était dirigé par Patrick Collot, l'adjoint de Claude Puel, et rappelle qu'Espié, qui avait remplacé Robert Duverne l'été dernier, n'a effectué aucun des cinq déplacements lyonnais en 2010. L'ancien préparateur physique de Lille paie visiblement pour les blessures aux adducteurs qui ont frappé le groupe lyonnais à l'automne. Dimanche, Patrick Collot a repris les exercices d'échauffement effectués avec Robert Duverne les saisons précédentes.


msn.fr

Toulalan " On est mieux "

Trois jours avant de recevoir le Real Madrid en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Jérémy Toulalan estime que son équipe se sent mieux depuis quelques matchs.
Jérémy Toulalan (Milieu de l'Olympique Lyonnais)
Actuellement, on est mieux, plus proches les uns des autres et la défense joue un peu moins bas. Il nous manque encore de la qualité technique mais elle est présente dans ce groupe. Après, ça se joue plus dans la tête qu'ailleurs.

O.V (Rédaction Football365.fr) à Lyon

Benzema present à Gerland.

Incertain en raison d'une blessure à l'adducteur gauche, Karim Benzema fait finalement bien partie du groupe madrilène pour le déplacement à Lyon pour le compte des huitièmes de finale aller de Ligue des Champions. L'ancien Lyonnais retrouvera donc le stade de Gerland, mardi soir.
Karim Benzema effectuera son grand retour au stade de Gerland, mardi soir. Longtemps incertain en raison d'une blessure à l'adducteur gauche, l'ancien Lyonnais fait finalement bien partie du groupe madrilène retenu par Manuel Pellegrini pour ce huitième de finale aller de Ligue des Champions.

XS (Rédaction Football365.fr)

MAKOUN RÊVE D'UN VRAI BLOC

Jean II Makoun nous explique que les Lyonnais doivent redoubler d'efforts et d'humilité pour inquiéter le Real. Pour enfin jouer ensemble.


Avant le huitième de finale aller de Ligue des champions contre le Real Madrid (mardi, 20h45), Jean II Makoun nous explique que les Lyonnais doivent redoubler d'efforts et d'humilité. Pour enfin jouer ensemble. C'est une constante depuis quelques mois. Lyon se présentera contre le Real Madrid sans avoir offert la moindre garantie quant à sa capacité à -enfin- hausser son niveau sur 90 minutes. Personne au sein du club ne nie le «jeu mièvre» dénoncé par Bernard Lacombe dans les colonnes du Parisien avant la réception de Lens (1-0), samedi. «On ne peut pas se cacher, approuve lucidement Jean II Makoun. Ce qu'on montre est insuffisant aussi bien individuellement que collectivement». Si l'OL encaisse peu de buts depuis le début de l'année 2010 -cinq en neuf rencontres toutes compétitions confondues-, il n'en marque pas non plus énormément : seulement trois lors de ses cinq derniers matches. Plus inquiétant, son animation offensive semble inexistante quand sa défense continue de donner des signes de fragilité. En résumé, «Lyon joue avec le frein à main». «Quand on rate un ou deux trucs, on a du mal à retenter, développe le milieu camerounais. On a tendance à jouer la sécurité et ça effrite notre jeu.» Contre Lorient en Championnat (3-1), l'OL est parvenu à rectifier le tir en seconde période, mais il court toujours après un match plein. Faut-il voir dans le double message véhiculé par Claude Puel à la trêve -se rassurer derrière et se lâcher devant- une explication à cette inconstance ? Makoun évacue. «Ne pas prendre de buts ne veut pas dire ne pas prendre de risques. Ce qui est important, c'est de jouer les coups ensemble, en bloc, de faire preuve de solidarité.» Par là, comprendre que les Lyonnais ne font peut-être pas encore tous les efforts nécessaires à leur réhabilitation. «Il faut faire plus dans les courses, dans l'agressivité et dans le dernier geste. C'est à nous de nous faire plus mal.» Pas comme à Toulouse (0-0) lorsque l'OL n'avait pas cadré un seul tir, se sent-il obligé de préciser.

Même si l'élimination des deux coupes nationales a fait tache, le niveau de jeu ''faiblard'' des Lyonnais ne s'est pas révélé rédhibitoire en Championnat (4e à cinq ou huit points de Bordeaux) et en Ligue des champions. La saison dernière, le rendez-vous manqué contre Barcelone (1-1, 2-5) au même stade de l'épreuve avait marqué l'effondrement de l'empire lyonnais. «Inconsciemment, ça nous avait plombés», consent Makoun. Cette fois, la double confrontation contre le Real pourrait produire l'effet inverse, espère-t-il. Contrairement aux dernières éditions et «parce qu'avec nos soucis en L1, on ne pouvait pas», Lyon a mis en sourdine son ambition de remporter un jour cette compétition. Délesté de cette pression, il veut tirer profit de la C1 pour (re)trouver «le grand niveau de jeu qui (lui) fait défaut depuis le début de la saison». «Mais si on y arrive, le plus dur sera de le garder, anticipe Makoun. Jusqu'ici, on n'a pas réussi à se remettre assez en question.» C'est le moment ou jamais... -

Emery TAISNE - msn.fr

Le Lyon nouveau est arrivé ?

L'Olympique Lyonnais a répondu de la meilleure des manières, mardi soir, aux critiques dont le club rhodanien fait l'objet depuis ses piètres prestations en championnat. La victoire contre le grand Real Madrid (1-0) a sans doute ouvert de nouvelles perspectives pour les Gones.


L'OL a su trouver la potion contre le Real (Reuters). Le club de la capitale des Gaules a une potion magique: la coupe d'Europe. Habitué à voir les siens peiner en championnat, bien qu'auteurs d'un début d'année des plus remarquables avec 13 points sur 15 possibles, le public de Gerland n'a pas reconnu ses préférés mardi soir contre le Real Madrid. A croire que la plus prestigieuse des compétitions de clubs européennes a réveillé d'un coup tout le potentiel du groupe de Claude Puel. Une thèse qui allait bien à un Jérémy Toulalan pas si étonné que cela à l'issue de la rencontre: "Depuis le début de la compétition, on a toujours été performants en Ligue des champions, on a toujours réussi à élever notre niveau de jeu. Et quand les équipes sont plus joueuses qu'en championnat de France, c'est peut-être plus facile aussi", expliquait le ratisseur de l'entre-jeu lyonnais.

Anthony Réveillère, lui, abondait dans le sens de son coéquipier tout en avançant une autre raison: "La coupe d'Europe, ça nous transcende, c'est sûr, mais il y a aussi le public derrière nous, ce n'est pas le même qu'en championnat. Dès qu'on rate une passe, on est en délicatesse avec le public car il a été habitué à beaucoup mieux dans le passé. C'est parfois difficile mais comme on dit, on fait le métier et on gagne. C'est ce qui s'est passé contre Lens (1-0, 24e journée, ndlr). Les supporters de Gerland deviendraient ainsi plus conciliants à l'égard des Lyonnais lorsque ces derniers évoluent sur la scène européenne. Peut-être. Toujours est-il que l'excellente prestation des Gones, de la première à la dernière minute de jeu, a facilité la communion entre l'enceinte lyonnaise et ses joueurs. On était loin en effet de ce que l'on a vu samedi contre les Sang et Or.

"On a apporté des réponses ce soir"

Certains joueurs choisiraient-ils alors leurs matches ? Révéillère préfère expliquer ce changement brutal d'attitude par une prise de conscience générale et peut-être la fin d'une période délicate: "On a fait un super début de saison (six victoires et deux nuls en deux journées, ndlr) et on disait alors que ce serait une belle saison pour nous. Et puis il y a eu une période de creux, comme la connaît actuellement Bordeaux. Je pense que c'est dû aux enchaînements des matches, le tour préliminaire de la Ligue des champions, etc... J'espère que ce creux est derrière nous même si on a toujours des difficultés dans le jeu en championnat. Mais bon, on gagne. Je préfère ne pas être bon et gagner le week-end et puis faire des bons matches en coupe d'Europe."

Comme la martelé Claude Puel après ce huitième de finale aller, le plus dur va maintenant commencer: "On a apporté des réponses ce soir (mardi, ndlr) mais maintenant c'est ce qui est à venir qui est très important. On ne doit pas descendre en dessous d'un certain niveau car la suite va être intéressante". Il serait dommageable que l'OL ne puisse pas reproduire la même performance dans trois semaines à Bernabeu, et rate ainsi une qualification pour les quarts de finale qui le fuit depuis trois ans.

Avant ce grand rendez-vous, les supporters lyonnais attendent désormais de voir cette embellie en championnat. Et pas plus tard que dimanche à Sochaux. L'occasion également de prendre une revanche sur une équipe qui avait battu l'OL à Gerland le 17 octobre (2-0, 9e journée). Une défaite qui coïncida avec le début des ennuis de Lyon en championnat.


orange.fr


et vous, vous en pensez quoi?

Déjà 0-1 pour l'OL face à Sochaux.
But de Bastos à la 5ème minute.

Puel : «On peut savourer»

Cinq jours après le succès contre le Real (1-0) en huitième de finale aller de la Ligue des champions, Claude Puel a jugé «intéressant» que ses joueurs soient parvenus à «rester avec le même état d'esprit» à l'occasion de leur déplacement à Sochaux (4-0), dimanche. L'entraîneur de l'Olympique Lyonnais a salué la «belle première période» de son équipe matérialisée par un triplé de Michel Bastos.

«Il y a eu beaucoup d'envie, beaucoup de sérieux, a-t-il souligné. On a été très efficaces. Cela nous a permis de gérer en deuxième période, ce qui ne nous était pas souvent arrivé depuis le début de saison. On peut savourer. Je pense que Sochaux n'a pas pu trouver de solutions et ne nous a pas poussés dans nos retranchements. On a bien quadrillé le terrain. C'est un tout. Plus on obtient des résultats, plus on arrive à se lâcher et chaque joueur arrive à retrouver son meilleur niveau».

Par rapport au onze vainqueur des Merengue, Puel avait procédé à quatre changements dont Bastos, buteur, et Ederson passeur décisif. «Il a apporté la réponse sur le terrain, estime le technicien à propos du premier cité. Il a été agressif dans le bon sens du terme. Ensuite, on sait qu'il a le potentiel. Il a fait une très bonne première période. On a un effectif. Il n'est pas pléthorique. On n'a pas une équipe mais un groupe. Je n'ai pas onze titulaires. Je ne les aurai jamais». (Avec AFP)

Football.365.

Lyon sur sa lancée

Lyon a enregistré un troisième succès d'affilée en L1 contre Nice (2-0), samedi. Il est assuré de rester sur le podium jusqu'à dimanche.
Lyon a confirmé son retour aux affaires. Dans la lignée de leurs deux dernières sorties contre le Real (1-0), puis Sochaux (4-0), les joueurs de Claude Puel ont signé un succès convaincant contre une formation de Nice (2-0) toujours convalescente. Si Lyon non plus n'est pas totalement guéri de tous ses maux, sa quatrième victoire d'affilée, la troisième en Championnat, lui permet de mettre la pression sur le LOSC. Revenus provisoirement à deux points des Girondins qui comptent deux matches en moins, les Lyonnais sont assurés de rester sur le podium jusqu'à dimanche et la prestation des Nordistes contre Auxerre.

Lyon a réalisé deux périodes sensiblement différentes. Une première à sens unique, dominée de la tête et des épaules. Une seconde plus laborieuse où sa solidité défensive a compensé une maîtrise qui s'est progressivement étiolée. Contrairement à leur déplacement dans le Doubs, la semaine passée, Bastos et ses équipiers ont péché dans l'efficacité, ce qui les a laissés à la merci d'un possible retour des Aiglons. Comme souvent cette saison, ils ont pu compter sur un Lloris impérial devant Rémy (46e), puis Ben Saada (76e) pour préserver l'avantage acquis très tôt grâce au onzième but de la saison de Lisandro sur un service parfait de Pjanic (9e).

Avec 19 points pris sur 21 possibles en 2010, Lyon confirme son statut de meilleure équipe du Championnat depuis la reprise. Sa victoire a pris un peu plus d'ampleur en fin de match lorsque Apam, à la lutte avec Gomis, a catapulté un centre du revenant Bodmer dans sa propre cage (90e+1). Une semaine après avoir renoué avec le succès contre Lorient (1-0), Nice retombe dans ses travers. Il reste 17e, six points devant Le Mans, dont le match contre Bordeaux a été reporté. Sa seule consolation vient de la deuxième défaite en trois matches de Saint-Etienne (0-1). Venus à Valenciennes pour décrocher le nul, les Verts ont été punis en fin de match sur un but d'Audel (77e). Ils restent bloqués à 26 unités. Comme les Niçois. - E. T.


Club internet "sport"

LYON N'EN A PAS PROFITÉ

Alors que Bordeaux et Montpellier s'affrontent dimanche, Lyon a manqué l'occasion de prendre la tête en ne prenant qu'un point à Boulogne (0-0).


Alors que Bordeaux et Montpellier s'affrontent dimanche, Lyon a manqué l'occasion de prendre la tête en ne prenant qu'un point à Boulogne (0-0). A quatre jours de défier le Real Madrid à Santiago-Bernabeu en huitième de finale retour de la Ligue des champions, Lyon pourra toujours se dire qu'il est encore invaincu en 2010 et qu'il n'a pas pris de but depuis sept matches. Claude Puel a le choix du verre à moitié plein, ou à moitié vide. Car samedi soir à Boulogne-sur-Mer (0-0), son équipe, qui avait peut-être déjà la tête en Espagne, est doublement passée à côté de son sujet. D'un point de vue comptable, les Lyonnais avaient l'occasion de s'emparer provisoirement de la tête du classement en attendant le choc entre les deux premiers, Bordeaux et Montpellier. Avec un match en plus, l'OL reste à une longueur du club héraultais, dauphin des Girondins, qui ne peuvent, eux, que se frotter les mains... Mais le plus inquiétant pour Puel est sans conteste la prestation de ses joueurs. Certes, le technicien n'avait pas aligné son équipe type mais quand même. Lisandro, Delgado et Toulalan ont débuté sur le banc. Leurs remplaçants Gomis, Michel Bastos et Bodmer n'ont pas forcément gagné des points. Sur la pelouse de la Libération, l'OL aurait pu repartir avec un zéro pointé tant ce sont les Boulonnais qui se sont décarcassés. Malgré son statut de relégable voué à un retour illico en L2, l'équipe de Laurent Guyot a montré du coeur, du courage et de l'envie comme en atteste les bonnes prestations de Bédenik, Kapo, Cuvilier et Marcq notamment. Ce dernier aurait pu donner la victoire à son équipe s'il n'avait pas manqué de sang froid lors du temps additionnel. Il avait la balle de match au bout du pied (94e).

Lyon est passé près du camouflet même s'il a bien eu quelques occasions de faire basculer le tableau d'affichage, désespérément vierge, en sa faveur. On oublie la première période, d'un ennui mortel. Après la pause, Bedenik a gagné son duel devant Bodmer (54e) avant de sortir un joli réflexe sur un coup franc de Bastos (64e). Tout juste entrée en jeu, Pjanic a vu son tir sauvé sur sa ligne par Agouazi (85e). Mercredi, ce ne sera pas Boulogne mais le Grand Real en face. Autant dire qu'il faudra montrer un tout autre visage. - D. Mi.


msn.fr

Affaire Bernard: Lyon sera indemnisé

La Cour européenne de justice (CEJ) a estimé mardi que Lyon devrait être indemnisé en tant que club formateur dans l'affaire du Français Olivier Bernard, parti à Newcastle à la fin de sa formation à Lyon.

La CEJ a estimé que le versement d'une indemnité au club formateur était "justifié" mais qu'elle devait être "proportionnelle aux frais (de formation) engagés".

En 1997, le joueur a signé un contrat de trois ans avec l'OL en tant que "joueur espoir". Au terme de cette période, il a décliné un contrat professionnel avec Lyon pour signer avec le club anglais de Newcastle.

Les règlements en France obligent un jeune joueur à signer son premier contrat pro en faveur de son club formateur. L'OL a alors attaqué en justice Olivier Bernard et son nouveau club, réclamant un peu plus de 53.000 euros de dommages et intérêt.

En première instance, la justice française a donné raison à Lyon, mais réduit de moitié les dommages. En appel, Newcastle a gagné, obtenant de n'avoir rien à payer. La Cour de cassation a demandé un avis à la justice européenne.

La CEJ a d'abord estimé qu'une règle selon laquelle un joueur espoir quittant prématurément son club formateur pouvait être condamné à payer des dommages constituait "une restriction à la libre circulation des travailleurs".

Mais, reconnaissant "l'importance sociale du football" et de la formation, la Cour a ajouté que ce principe de libre circulation ne s'opposait pas à un système garantissant l'indemnisation du club formateur. Il doit cependant s'agir d'une "indemnisation en tenant compte des frais supportés" et non "de dommages et intérêts".

La CEJ en déduit que "les clubs de football peuvent demander une indemnité de formation pour les jeunes joueurs qu'ils ont formés lorsque ces joueurs souhaitent conclure leur premier contrat professionnel avec un club d'un autre Etat membre".

sport.fr

OM 0 - 0 OL à la mi-temps

Dominateurs en début de rencontre, les Lyonnais ont finalement laissé l'avantage du jeu aux Marseillais dans une fin de première période plutôt terne. Malgré tout, ce sont les Rhodaniens qui se sont clairement procurés les meilleures occasions.

msn.fr

Affaire OL-Betclic : Le parquet saisi

Lyon, dont les joueurs sont apparus dimanche sur le terrain en L1 contre Lille avec la mention Betclic sur leur maillot, devrait être sanctionné financièrement mercredi par la Ligue de football professionnel, qui transmettra ensuite le dossier au parquet de Lyon, a-t-on appris auprès de la LFP.

De son côté, le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, a réagi, s'en prenant de nouveau à Frédéric Thiriez, coupable selon lui de ne pas défendre les intérêts des clubs français.

L'échelle des sanctions au sein des instances sportives peut aller jusqu'à 15.000 euros d'amende, qui peut être infligée par la commission des compétitions (COC).

"Par ailleurs, conformément à l'article 40 du code de procédure pénale, qui lui en fait obligation en tant qu'+autorité constituée+, la Ligue transmettra au parquet pour suite éventuelle", a précisé la LFP. Le parquet sera celui de Lyon, lieu de l'infraction, lors du match Lyon-Lille (1-1) à Gerland.

La présence de Betclic, société de paris en ligne, sur les maillots rhodaniens n'est pas autorisée par la Ligue.

La commission des compétitions de la LFP n'a pas enregistré ce jeu de maillots lyonnais, dont un exemplaire a été saisi dimanche après le match, et la commission d'appel de la Ligue avait déjà rejeté en début de saison l'appel de Lyon et Betclic.

"C'est une histoire fantaisiste", a estimé M. Aulas. "La promulgation de la loi votée le 6 n'est pour l'heure pas intervenue et il n'y a pas de recours déposés. Nous avons demandé à la COC de pouvoir utiliser ce maillot mais elle nous a répondu qu'il lui fallait dix jours pour statuer. C'est une hérésie et une obstruction", a déclaré le président de l'OL.

"Pour utiliser ce maillot en demi-finale de Ligue des Champions contre le Bayern, il faut l'avoir utilisé avant en championnat. J'avais appelé samedi soir le président de la Ligue qui m'a indiqué par SMS de ne pas me faire de soucis et que les choses allaient s'arranger, en fait de quoi le délégué de la LFP est venu saisir le maillot à la fin du match et on me déclare qu'une plainte pénale a été déposée", a-t-il fustigé évoquant "une escroquerie intellectuelle scandaleuse".

"C'est une déception sur ce que propose la Ligue pour défendre les clubs. Nous ferons appel. La France a été mise en demeure d'ouvrir ses règlements sur les paris en ligne au plus tard le 1er janvier et nous sommes début avril. Il ne faut pas charrier", a insisté Jean-Michel Aulas.

"Quelles sont les intentions de la Ligue?" s'est-il interrogé. "En rugby, Biarritz a pu jouer avec un maillot siglé Betclic dans un match à domicile de coupe d'Europe (joué à San Sebastian en Espagne) sans reproche de la Ligue de rugby", a-t-il conclu.



sport.fr

Lyon n'est pas mort

Lyon ne s'est pas laissé abattre par son élimination de la Ligue des champions. Son succès à Montpellier (1-0) le laisse maître de son destin.


Lyon ne s'est pas laissé abattre par son élimination de la Ligue des champions. Son succès à Montpellier (1-0) le laisse maître de son destin.

Les deux prochaines semaines diront si la déception née de l'élimination en Ligue des champions a été totalement évacuée. Dimanche soir, sur la pelouse de Montpellier, elle n'a pas pris le dessus sur les objectifs que se sont fixés les Lyonnais. Leur premier succès en six rencontres permet aux joueurs de Claude Puel de rester maîtres de leur destin dans la course effrénée à la C1 qu'ils mènent avec le LOSC. Il a été acquis dans la douleur à la faveur d'une grosse bourde montpelliéraine dont a profité Michel Bastos (72e). Revoilà Lyon au pied du podium, à seulement deux points des Lillois avec un match en moins.

Entre la formation la plus prolifique en deuxième période et celle la plus perméable, il était écrit que l'issue de la rencontre basculerait après le repos. Pourtant, rien dans le scénario aperçu à la reprise ne prédestinait les Héraultais à concéder un sixième match sans succès. Mieux en jambes, positionnés plus haut sur le terrain, les troupes de René Girard ont porté le danger sur la cage de Lloris, à défaut de mettre le portier à contribution. Un long dégagement de l'international français sur lequel El-Kaoutari et Yanga-Mbiwa se sont télescopés leur a été fatal. A l'exception d'une tête de... Lovren (90e+2), jamais plus les Montpelliérains n'ont été en mesure de faire vaciller le bloc défensif des Lyonnais.

Lyon est plus fort dans l'adversité, paraît-il. Cela s'est vu dans sa force de caractère, pas dans sa maîtrise du jeu. S'ils se sont procurés l'essentiel des occasions franches en première période -un poteau de Lisandro, notamment (15e)-, les Rhodaniens ont éprouvé beaucoup de difficultés pour faire ressortir proprement le ballon. Leur abnégation au plus fort de la domination montpelliéraine et leur opportunisme leur permettent d'entretenir leur espoir de podium. Sans victoire depuis le 21 mars (2-1 contre Valenciennes), Montpellier s'en est, lui, encore un peu plus éloigné. Pour la première fois depuis mi-janvier, le MHSC a glissé hors des places européennes... - E. T.


msn.fr

J'étais au stade hier soir. C'était pas folichon... les ballons qui sont renvoyé n'importe comment, la passe à dix, les passe au gardien parcqu'on sait pas quoi faire du ballon,... ce n'était pas du beau jeu du côté de Lyon.

Montpellier aurait pu mettre plusieurs buts, mais ils ont manqué de réussite et le réalimse lyonnais les a achevé.

Lisandro et Hugo Lloris récompensés

Le gardien lyonnais a été élu meilleur gardien de Ligue 1 lors des trophées UNFP tandis que Licha a été élu meilleur joueur du championnat.

Lors de ces trophées UNFP, tous les joueurs de Ligue 1 ont voté.

Le portier de l'OL a rafflé la première place et devance ainsi Steve Mandanda, Stéphane Ruffier et Mickael Landreau.

Lisandro Lopez a été élu meilleur joueur de la Ligue 1 2009-2010 devant Eden Hazard, Mamadou Niang et Marouane Chamakh.


olweb.fr

«On se sent soulagés»

Lyon a assuré face à Monaco (3-0) et est 3e. Puel, Ederson, Gomis et Pjanic savourent ce succès. Ils feront tout samedi pour accrocher la C1.


C'est certainement un match que les Lyonnais auraient aimé rééditer cette saison. En s'imposant de manière probante devant une équipe de Monaco qui parut parfois démobilisée (3-0), l'OL a assuré l'essentiel : reprendre la troisième place au classement, synonyme de tour préliminaire de Ligue des champions, avant la dernière journée de L1 samedi. Mais pas seulement. «Il y a tout eu ce soir, estime même Claude Puel. De la maîtrise et des beaux buts. On a été constants durant tout le match que l'on a joué avec sérieux et que l'on a bien négocié.» Les joueurs abondaient dans le même sens que leur entraîneur. «On a pris le match par le bon bout et on a gardé cette qualité de jeu jusqu'à la fin», se réjouit Ederson, qui a remplacé au pied levé Kim Källström, sorti dès la 9e minute. «On avait à coeur de se reprendre après le match de Valenciennes, enchaîne Bafé Gomis. Il y avait pas mal d'attentes (autour de ce match). Cette saison, on a accumulé de l'expérience en Ligue des champions, ce qui nous a aidés à gérer ce rendez-vous. Aujourd'hui, on a vu un Lyon pas stressé par l'enjeu mais relâché.» Buteur avec Pjanic (auteur de son 10e but et de sa 10e passe décisive, toutes compétitions confondues) et Lisandro, l'ancien attaquant stéphanois eut cette phrase assez franche concernant sa non-sélection parmi les 30 Bleus : «Je pense sincèrement ne pas avoir mérité d'y être.»

L'euphorie des convoqués, la déception des recalés, la fatigue due à l'accumulation des matches tous les trois jours, Lyon a su passer au-dessus de tout ça pour se rapprocher de son objectif : se qualifier pour la Ligue des champions. «Le contrat est rempli ce soir (mercredi) pour des joueurs qui ont pris du plaisir», savoure Puel qui note que son équipe est revenue à un point de Lille au classement. «Il faudra que les Lillois gagnent à Lorient. S'ils y parviennent, bravo à eux. Mais tout reste jouable. Il y a un dernier coup de collier à donner samedi.» Ce sera contre Le Mans, autre adversaire dont le sort est scellé. «Maintenant cela dépend de nous et on espère en même temps un faux pas de Lille à Lorient», avance Miralem Pjanic, pour qui Lyon, «en fin de compte, réalise une très belle saison». «On a été supérieurs à Monaco, on a pris les trois points avec la manière, on se sent soulagés. Maintenant, on va tout faire pour finir deuxièmes.» «On va y croire jusqu'au bout, on va faire le boulot et après on verra», observe de son côté Ederson, qui n'a pas caché que ce match contre Le Mans pourrait être son dernier sous les couleurs lyonnaises. Ce sera aussi le cas de Sidney Govou, qui s'exprimera ce jeudi à l'issue du décrassage. A Lyon, plus qu'il n'y paraît, cette fin de saison pourrait aussi signer la fin d'une époque. - Sylvain LARTAUD, à Lyon



msn.fr

Lyon comme un dauphin dans l'eau

Conjugué à la défaite de Lille à Lorient (2-1), le dernier succès des Lyonnais leur permet de grimper à la deuxième place, synonyme de qualification directe pour la C1.


Bien sûr, ce ne fut pas le festival réalisé contre Le Mans en 2006, déjà lors de la dernière journée (8-1). Les Lyonnais se sont contentés cette fois d'un score plus étriqué (2-0) et d'un match moins survolé mais cette ultime victoire suffit largement à leur bonheur. Elle leur permet de coiffer Lille sur le poteau en s'octroyant la place de dauphin derrière Marseille. Conséquence : les joueurs de Claude Puel s'offrent un strapontin direct pour la Ligue des champions pour la onzième qualification d'affilée du club rhodanien. Cris et ses partenaires s'évitent un tour préliminaire souvent imprévisible et bouffeur d'énergie.

Il n'est pas sûr qu'ils aient envisagé une telle conclusion, le 23 décembre dernier, au soir d'une nouvelle défaite devant Montpellier (1-2). Ils pointaient alors à 13 points de Bordeaux, le leader de l'époque. Une prise de conscience collective, début janvier lors du stage en Tunisie, à défaut d'un jeu limpide et flamboyant leur a permis de réussir une bien meilleure deuxième partie de saison (42 points). Les Lyonnais ont conclu en ayant effectué le travail devant Le Mans grâce à deux réalisations de Bafé Gomis (45e) et de Miralem Pjanic (68e), passeur sur le premier but.

L'autre fait marquant de la soirée, c'est évidemment la 412e et dernière apparition de Sidney Govou sous le maillot lyonnais après dix ans au club et tous les trophées de son ère moderne en poche. Un maillot à son effigie porté par tous ses partenaires, une haie d'honneur à la fin de l'échauffement, un plateau en argent remis par Sonny Anderson, une ovation à sa sortie (remplacé par Bodmer dans le temps additionnel) et un tour d'honneur pour finir, l'international français a vécu une soirée particulière et émouvante. Avec cette deuxième place au classement en dépit d'une saison agitée, Govou part la tête haute. - Sylvain LARTAUD, à Lyon


msn.fr