[saison 2009/2010] Lyon et la LDC

Lyon jouera Anderlecht

L'Olympique Lyonnais a hérité du club belge d'Anderlecht pour les barrages de la Ligue des champions, vendredi lors du tirage au sort. Le match aller aura lieu à Gerland le 18 ou 19 août avant le retour en Belgique une semaine plus tard. L'OL aurait pu tomber plus mal, il a surtout évité l'Atletico Madrid, la Fiorentina et le Celtic Glasgow. Habitué de la Coupe d'Europe, Anderlecht a fini la saisopn dernière à la deuxième place de son championnat. Il y a deux ans, le club de Bruxelles avait éliminé Bordeaux (2-1, 1-1) en 16es de finale de la Coupe de l'UEFA.


msn.fr

Lyon tombe dans le chapeau 2

La qualification d'Arsenal pour la Ligue des champions aux dépens du Celtic Glasgow (3-1, 2-0 à l'aller), repousse Lyon dans le deuxième chapeau pour le tirage au sort, qui a lieu jeudi. Huitième club à l'indice UEFA avant les matches de mercredi, l'OL devient 9e et quitte de ce fait le chapeau des têtes de série. Les Lyonnais, tout comme d'ailleurs les Bordelais et les Marseillais, n'échapperont pas à un des huit "monstres" du premier chapeau : le FC Barcelone, l'AC Milan, le Bayern Munich, le FC Séville ou les membres du big four anglais, Liverpool, Chelsea, Manchester United et Arsenal. A ce jeu, le FC Séville ou le Bayern, qui a raté son début de saison, feraient presque figure de bonne pioche...

Marseille et Bordeaux figurent eux dans le troisième chapeau et devront affronter un second gros lors de la phase de poules (15 septembre-9 décembre), mais pas Lyon, puisque les clubs d'un même pays ne peuvent pas s'affronter. Dans ce deuxième chapeau figurent des terreurs comme l'Inter Milan et surtout le Real Madrid de Cristiano Ronaldo, Kaka et Benzema. L'OM et les Girondins peuvent toujours espérer tomber sur un adversaire moins redoutable : le champion des Pays-Bas, l'AZ Alkmaar, ou le FC Porto dépouillé de ses meilleurs éléments par Lyon (Lisandro Lopez) et Marseille (Lucho Gonzalez), justement.


Dans le chapeau 3, l'OL pourrait retrouver, comme l'an dernier, la Fiorentina, qui s'est difficilement débarrassée du Sporting Portugal. La nouvelle formule mise en place par Michel Platini, le président de l'UEFA, permet à des clubs plus modestes de découvrir la reine des compétitions européennes. Ils se retrouvent dans le quatrième chapeau, celui des modestes, avec les champions de Hongrie (Debrecen) ou de Roumanie (Unirea Urziceni). Gare tout de même au surprenant champion d'Allemagne, Wolfsburg, plus solide que son modeste indice ne le laisse présager. L'exotisme pourrait venir de Chypre, comme l'an dernier avec Famagouste, l'Apoel Nicosie ayant remonté sa défaite 1-0 de l'aller contre le FC Copenhague en s'imposant 3-1. (avec AFP)

Chapeau 1 : FC Barcelone (ESP), Liverpool (ANG), Chelsea (ANG), Manchester United (ANG), AC Milan (ITA), Arsenal (ANG), FC Séville (ESP), Bayern Munich (ALL)

Chapeau 2 : Lyon (FRA), Inter Milan (ITA), Real Madrid (ESP), CSKA Moscou (RUS), FC Porto (POR), AZ Alkmaar (HOL), Juventus Turin (ITA), Glasgow Rangers (ECO)

Chapeau 3 : Olympiakos Le Pirée (GRE), Olympique de Marseille (FRA), Dynamo Kiev (UKR), VfB Stuttgart (ALL), Fiorentina (ITA), Atletico Madrid (ESP), Bordeaux (FRA), Besiktas (TUR)

Chapeau 4 : VfL Wolfsburg (ALL), Standard de Liège (BEL), Maccabi Haifa FC (ISR), FC Zürich (SUI), Rubin Kazan (RUS), Unirea Urziceni (ROU), APOEL Nicosie (CHY), Debrecen (HON)



msn.fr

Liverpool, Fiorentina et Debrecen pour l’OL

L’Olympique Lyonnais affrontera le Liverpool FC (ANG), la Fiorentina (ITA), et Debrecen (HON) dans le groupe E de la phase de poules de Ligue des Champions.

L’Olympique Lyonnais affrontera le Liverpool FC (ANG), la Fiorentina (ITA), et Debrecen (HON) dans le groupe E de la phase de poules de Ligue des Champions.


Olweb.fr

Outils L’OL reçoit la Viola pour l’ouverture de la phase de poule de l’édition 2009-2010. C’est 7ème fois que le septuple champion de France reçoit pour débuter…

En jouant le premier match à Gerland, l’OL n’a jamais perdu : 4 succès (Heerenven 3 à 1 en 2000-2001, Anderlecht 1 à 0 en 2003-2004, Real Madrid 3 à 0 et 2 à 0 en 2005-2006 et 2006-2007) et 2 nuls (Manchester United 2 à 2 en 2004-2005, Fiorentina 2 à 2 en 2008-2009).

L’OL a joué 8 fois à domicile contre une équipe italienne. 2 succès (Lazio 2 à 1 en 95-96 et Bologne 2 à 0 en 98-99), 4 nuls (Inter 1 à 1 en 59-60, Inter 3 à 3 en 2002-2003, Milan AC 0 à 0 en 2005-2006, Fiorentina 2 à 2 en 2008-2009), 2 défaites (Inter 3 à 1 en 97-98 et AS Rome 2 à 0 en 2006-2007).

L’OL avait marqué 4 buts la saison dernière à la Fiorentina. Parmi les buteurs, il ne reste plus que Makoun (1 but) ; Benzema (2 buts) et Piquionne (1) sont partis. A la Fiorentina, Gilardino avait inscrit les 3 buts… et il est toujours là.

L’OL, 7 matchs, et la Fiorentina 5 matchs sont toujours invaincus en ce début de saison. L’OL compte 6 succès et 1 nuls (5 victoires en championnat ; 10 buts inscrits et 3 encaissés ; 2 succès en barrage ; 8 buts marqués et 2 encaissés)et la « Fio » totalise 2 victoires et 3 nuls (2 succès en championnat ; 3 buts inscrits et 1 encaissé) ; 2 nuls en barrage ; 3 buts marqués et encaissés).

R.B - Olweb.fr

Pjanic plutôt que Gomis ?

Les vingt Lyonnais retenus par Claude Puel pour OL-Fiorentina à Gerland (20h45), ont effectué un dernier entraînement mardi en fin de journée. L'Equipe indique que selon toute vraisemblance, Lisandro sera titularisé à la pointe de l'attaque dans un système en 4-3-3. Qui jouera derrière lui ? Selon les infos du journal, l'hypothèse d'une titularisation de Pjanic, de préférence à Gomis, aurait la corde.

Miralem Pjanic a un très bon souvenir de la Coupe d'Europe. Arrivé à Lyon en juin 2008, il a inscrit son premier but pour ses nouvelles couleurs lors du match de barrage de la Ligue des Champions face au RSC Anderlecht, sur un magnifique coup franc dès la 10e minute du match (victoire 5-1 le 19 août dernier).

La Fiorentina peut de son côté compter sur le retour d'Adrian Mutu, l'international roumain absent contre la France en qualifications de la Coupe du monde le 5 septembre. L'attaquant, tout juste remis d'une blessure à la cuisse droite, devrait toutefois débuter sur le banc. Sur le côté droit, précise L'Equipe, Marchionni devrait être préféré à Santana, tandis que Jovetic, le buteur ébouriffé, évouera derrière Gilardino, la pointe.

LYON : Lloris - Réveillère, Cris, Bodmer, A. Cissokho - Pjanic, Toulalan, Källström - Govou, Lisandro, Bastos.

FIORENTINA : Frey - Comotto, Gamberini, Dainelli, Gobbi - Donadel, Montolivo - Marchionni, Jovetic, Vargas - Gilardino


msn.fr

LdC: Lyon ne rate pas son entrée

Si le combat a été féroce et parfois au delà de la limite réglementaire, Gilardino étant expulsé en fin de première période pour un coup de coude sur Toulalan, l'Olympique Lyonnais a remporté mercredi contre la Fiorentina son premier match de la saison en Ligue des Champions (1-0). Pjanic a libéré les Gones à un quart d'heure du coup de sifflet final et permis à son équipe de s'installer d'entrée en tête du groupe E.
Newsweb

Sans Bodmer ni Lisandro ni Bastos

Pas de miracle pour Mathieu Bodmer. Touché aux adducteurs contre Toulouse (2-1), samedi, le défenseur manquera le déplacement de Lyon à Debrecen, mardi, en Ligue des champions. Son indisponibilité s'ajoute à celles de Lisandro (adducteurs) et Bastos (cheville), déjà forfait, samedi, en Championnat. Delgado (cuisse), C.Anderson (épaule), et Boumong (adducteurs) sont également absents, tandis qu'Ederson (cheville) effectue son retour dans le groupe des 19 joueurs retenus par Claude Puel.

Le groupe lyonnais : Lloris, Vercoutre - Réveillère, Clerc, Cris, Toulalan, Cissokho, Kolodzieczak, Makoun, Källström, Pjanic, Govou, Ederson, Tafer, Grenier, Gomis, Seguin, Gonalons, Belfodil.

msn.fr

Avantage Lyon

Debrecen - Lyon, mardi, sera la première rencontre de l'histoire à opposer un club hongrois et un club français en phase de poules d'une compétition européenne. Jusqu'ici, les affrontements France - Hongrie en C1, C2 ou C3 avaient eu pour cadre exclusif des matches à élimination directe, dans les tout premiers tours, avec une nette domination des clubs d'ici : deux qualifications hongroises contre neuf françaises ; quinze victoires tricolores pour deux nuls et cinq défaites. Lyon n'a jamais été concerné par ces duels. Debrecen, lui, a connu une expérience malheureuse contre Bordeaux au 1er tour de la Coupe de l'UEFA en 2001 (1-5, 3-1). Le dernier affrontement franco-hongrois remonte à 2002, quand le Paris-SG n'avait laissé aucune chance à l'Ujpest Budapest (3-0, 1-0) au premier tour de la C3.

Il avait déjà donné, le PSG, avec son élimination au 2e tour de cette même Coupe en 1984 par Videoton, l'une des déceptions les plus marquantes de son histoire européenne. Le ballon perdu par Susic au Parc pour entamer la déferlante, le doublé de Rocheteau pour rien à l'aller (2-4), le brouillard qui interrompt le match à la 67e minute au retour, à 2-0 pour Videoton, match rejoué et 1-0 malgré tout pour les Hongrois... Drôle d'histoire. Le PSG fut victime cette année là du futur finaliste. Strasbourg, laminé par le MTK Budapest au premier tour en 1961 (1-3, 2-10), ne peut même pas en dire autant : le MTK perdrait en demi contre Valence.

Au rang des duels franco-hongrois remarquables, il y a le plus ancien d'entre tous, le quart de finale de C1 entre Reims et le même club de Budapest. Prolifique (4-2, 4-4 pour les Français), il appartient à l'histoire en tant qu'étape qui mènerait l'équipe d'Albert Batteux en finale. Le deuxième et dernier duel de C1 à ce jour remonte au tour préliminaire de 1994, quand le PSG a dominé VAC sans souci (3-0, 2-1) avant d'aller jusqu'en demi-finale, éliminant au passage le FC Barcelone (1-1, 2-1). Un an plus tard, Nîmes réalisait une forme d'exploit en éliminant le Honved sous les yeux de Ferenc Puskas en personne, au 1er tour de la Coupe des Coupes. Les Crocodiles, alors membres du National, avaient gagné les deux rencontres (3-1, 2-1). - Cé. Ro

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Debrecen va jouer «plus défensif»

Le capitaine de Debrecen, Zoltan Kiss, est convaincu que son équipe peut faire un résultat, mardi contre Lyon. Pour appuyer ses dires, il évoque le premier match joué par son équipe, et perdu d'un rien à Anfield lors de la première journée. «Une défaite 1-0 à Liverpool était un bon résultat pour nous car beaucoup de personnes disaient qu'on allait perdre largement, explique-t-il sur le site de l'UEFA. Maintenant, pour avoir une chance contre Lyon, l'équipe doit être soudée. La défense doit être solide et on peut être dangereux en contre-attaque. On sera plus défensifs que d'habitude car Lyon va sûrement nous dominer dans le jeu. Donc la vitesse de Coulibaly sera très importante», ajoute l'attaquant hongrois.

Conscient tout de même qu'il y a une classe d'écart entre les deux formations, Kiss estime la rencontre «sera difficile», car Lyon est «l'une des meilleures équipes d'Europe», selon lui. «On devra être au meilleur de notre forme pour gagner, prévient-il, avant d'annoncer les points forts de sa formation. «Les tirs de l'extérieur de la surface de réparation sont l'une de nos spécialités, dit-il, en guise d'avertissement aux Lyonnais. Trois ou quatre joueurs sont capables de tirer de loin et j'espère qu'une ou deux frappes iront dedans.»

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Debrecen - Lyon : 0-4
Impressionnant, Lyon confirme sa forme actuelle en s'imposant largement chez le champion de Hongrie. Une entame de match parfaite a permis de contrôler le match face à une équipe de Debrecen inférieure. Les Gones prennent la tête du groupe E.

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Lyon, une soirée parfaite

Lyon prend seul la tête de son groupe après son large succès en Hongrie, contre Debrecen (4-0). Défaite de Liverpool à Florence (0-2).

Sur le papier, un gouffre séparait Lyon de Debrecen. Cela s'est vu mardi soir sur la pelouse de Budapest. Comme il savait si bien le faire à ses grandes heures, l'OL a parfaitement évité le traquenard contre une formation hongroise dont il ne savait pas grand chose au coup d'envoi. Son grand mérite a été de se rendre la tâche facile en tuant toute forme de suspense avant même la demi-heure de jeu. Le premier but est intervenu dès la troisième minute par Källström. Les deux suivants inscrits par Pjanic (13e) et Govou (24e) ont définitivement assuré sa mainmise sur le match, malgré quelques tentatives de révolte avortées par un Lloris toujours aussi impérial. Ce deuxième succès en autant de rencontres ouvre un boulevard aux Rhodaniens dans l'optique de la qualification. Ils comptent trois points d'avance sur la Fiorentina et Liverpool, battu (2-0) en terre italienne.

Lyon a réussi là où il avait échoué lors de ses quatre dernières sorties : en réalisant une entame canon. Plus dans l'action que dans la réaction, il a surtout montré qu'il n'était pas simplement tributaire de ses seules recrues estivales. Sans Lisandro ni Bastos, blessés, l'OL s'en est principalement remis aux coups de patte de Miralem Pjanic pour faire exploser la défense hongroise. Trois de ses coups de pied arrêtés ont confirmé que le numéro 8 n'est pas le seul point commun entre l'ancien Messin et Juninho. Son association avec Källström au milieu s'est révélée précieuse tant à la récupération que par leur disponibilité. Ils possèdent tous les deux cette faculté à éliminer quatre ou cinq joueurs d'une simple passe. En jouant vers l'avant, toujours.

Le manque de maîtrise de la formation dirigée par Andras Herczeg ne doit pas atténuer la prestation livrée par les joueurs de Claude Puel. L'application et la rigueur avec lesquelles ils sont entrés dans la rencontre est à souligner. Lyon a montré qu'il dispose dans son effectif de joueurs suffisamment techniques pour jouer dans les petits périmètres. C'est pourtant sur de longues ouvertures qu'ils se sont procurés leurs plus belles occasions dans le jeu. Gomis a profité d'un service de Källström pour enfoncer le clou juste après la pause (51e). Govou, lancé par Clerc, n'a pas été loin de l'imiter (64e). L'essentiel était déjà fait et Puel s'est même permis le luxe d'économiser Gomis, Pjanic et Cissokho en faisant tourner dès l'heure de jeu. Une soirée parfaite. - Emery TAISNE

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Puel : «Un peu de réussite»

Claude Puel estime que Lyon «s'est rendu le match facile» contre Debrecen en marquant à trois reprises dans la première demi-heure. Malgré le large succès (4-0) de ses joueurs et la maîtrise avec laquelle ils ont dominé leur sujet, l'entraîneur de Lyon a tenu à rendre hommage à cette formation hongroise qu'il continue de qualifier de «bonne équipe».

«Nous avons eu un peu de réussite et de qualité pour ouvrir la marque assez vite sur phases arrêtées car dans le jeu, ce sont nos adversaires qui ont été les premiers dangereux, a-t-il expliqué. Debrecen aurait mérité de marquer car cette formation n'a jamais refusé le jeu mais nous avons pris ce match par le bon bout». En s'en remettant à trois coups de pied arrêtés de Pjanic, lui glisse-t-on. «Mais ça ne me surprend pas, coupe-t-il. La saison dernière, Juninho focalisait beaucoup sur ces actions mais d'autres sont efficaces également dans ce registre et nous les voyions moins quand Juninho était là». «Cela faisait quelque temps que nous n'avions pas été performants sur ce type d'actions. Les grands matches, de Ligue des champions notamment, se jouent souvent là-dessus», complète Toulalan.

Avec trois points d'avance sur la Fiorentina et Liverpool, Lyon a fait un pas vers les huitièmes de finale. La défaite concédée pas les Reds en terre italienne (02) ne semble pourtant pas arranger Claude Puel. «J'aurais préféré que la Fiorentina laisse des points à domicile mais cela démontre la qualité de cette équipe alors que Gilardino est suspendu, a-t-il indiqué. Cela démontre aussi que ce groupe sera très disputé jusqu'au bout et le moindre point sera important». Pour Govou, qui a vécu «une très, très bonne soirée», la suite des phases de poules devraient se résumer à «une lutte à trois». «On va essayer d'aller chercher quelque chose à Liverpool et finir une nouvelle fois en tête». (Avec AFP)

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Cissokho heureux.

Malgré la victoire florentine à Liverpool qui prive de justesse Lyon de la première place de sa poule de Ligue des Champions, Aly Cissokho ne faisait pas la fine bouche après le succès 4-0 de Lyon face à Debrecen mercredi.
Même si la première place du groupe échappe de justesse à Lyon, Aly Cissokho avait le sourire au micro de Canal + après la victoire 4-0 de l'OL contre Debrecen : « Dans cette compétition, la qualification c'est le principal. Il n'y a que des grosses équipes. Ça sera un désavantage de jouer le match retour des 8emes à l'extérieur, mais on est content de la qualification pour les supporters et pour le groupe. On voulait gagner devant notre public. Ça faisait un moment qu'on n'avait pas gagné. Ce soir on a fait le spectacle, on en a mis quatre et on n'en a pas encaissé. Ça nous prépare pour le match de dimanche (contre Bordeaux). Ça redonne de la confiance en groupe. »

Le latéral gauche était également satisfait d'avoir inscrit son « premier but en professionnel, je ne vais pas l'oublier. A l'hôtel j'avais vu une vidéo de défenseurs latéraux qui montaient, ça m'a inspiré. Je suis content d'avoir marqué. Daniel Alves du Barça m'a inspiré.»

ODLB (Rédaction Football365.fr)

Lyon - Debrecen VSC : 4-0

Lyon s'impose sans trembler et avec une belle marge mais doit se contenter de la deuxième place du groupe après le succès de la Fiorentina à Anfield. Le tirage au sort du 18 décembre prochain décidera de l'adversaire des Rhodaniens en huitièmes de finale.

Lyon, le pire scénario

Lyon a battu mercredi Debrecen pour son dernier match de poules (4-0). Un résultat insuffisant pour l'OL, qui finit deuxième du groupe E, derrière la Fiorentina.

L'hémorragie est stoppée mais la poisse, ça colle aux jambes. Déjà battu à Lille (3-4), au terme d'un match à rebondissements, Lyon a rempli sa part du contrat, mercredi contre Debrecen (4-0). Une victoire qui redonne le sourire, après six matches sans succès toutes compétitions confondues. Mais pas tant que ça puisque l'OL ne termine pas premier de son groupe, la faute à la Fiorentina, victorieuse de Liverpool (2-1). Dans le temps additionnel, à Anfield, la Viola est allée arracher cet avantage si précieux de recevoir en huitièmes au match retour, grâce à un but ultra-important de Gilardino (90e+2). A deux minutes près, les Lyonnais auraient levé les bras au ciel. Au lieu ça, ils ont quitté la pelouse les yeux rivés sur le tableau d'affichage, projetant un classement qu'ils auraient souhaité autre.

Sans Lisandro Lopez, laissé sur le banc, Lyon s'est efforcé de trouver d'autres solutions en attaque. Opposé à la plus mauvaise défense de la compétition (15 buts encaissés en cinq journées), le club rhodanien n'a toutefois pas trop peiné. Organisé en 4-2-3-1, avec Gomis seul en pointe, il a mis une petite demi-heure à se régler. Juste le temps pour l'ancien Stéphanois d'ajuster la mire, et pour ses partenaires d'étirer un bloc adverse bien regroupé. Contrairement au match aller, le champion de Hongrie a cette fois fait le maximum pour retarder l'échéance et s'est même assez bien débrouillé. Il aurait pu ouvrir le score, si Hugo Lloris n'avait pas détourné une frappe vicieuse de Czvitkovics (15e). Après cette frayeur, tout est rentré dans l'ordre. Gomis (24e), Bastos (44e) avant la pause, puis Pjanic (59e) et Cissokho (76e) en seconde période ont assuré le spectacle, jusqu'au coup de massue venu d'Angleterre.

Comme lors des deux dernières années, l'OL sera donc dangereusement exposé aux plus redoutables des adversaires au prochain tour : le Real, le Barça, Manchester United ou encore Arsenal, tous candidats potentiels au titre. Une position peu confortable d'autant qu'elle ne lui a jamais réussie. Décidément, rien ne tourne rond en ce moment à Lyon, qui s'apprête à recevoir Bordeaux, dimanche en Championnat. Jean-Michel Aulas doit se demander quand la roue va enfin tourner, lui qui avait de grosses ambitions cette saison en Ligue des champions. Il va devoir se faire une raison. - H.S.



Msn.fr

Puel : «Une petite déception»

Claude Puel n'a pas caché «une petite déception» de ne pas finir premier du groupe E, après la victoire de Lyon, mercredi face à Debrecen (4-0), un succès insuffisant puisque la Fiorentina a battu Liverpool (1-2). «Nous avons livré un match très appliqué, sérieux, avec de la qualité, a estimé le coach lyonnais après la rencontre. Nous nous étions donné les moyens de jouer la première place. Il ne faut pas avoir de regrets. Nous n'avons pas pris de but et nous en avons marqué de jolis. Il ne manque que la cerise sur le gâteau.» Bien que deuxième de sa poule, l'OL a bien l'intention de vendre chèrement sa peau en huitièmes de finale, face à un gros client. «Le tirage, c'est comme cela, a-t-il constaté. Nous jouerons un match. Nous sommes bien allés gagner à Liverpool. Nous ferons ce qu'il faut pour nous qualifier. Nous ne serons pas pris à la légère par l'équipe que nous affronterons».

Satisfait du contenu produit par son équipe, Puel était avant tout content de mettre fin à une série de six matches sans victoire toutes compétitions confondues. «Ce n'est pas une question de soulagement ou de s'être rassuré ou je ne sais quoi encore, a-t-il expliqué. Les matches précédents, nous les évacuons et nous nous concentrons sur les rencontres à venir. Nous l'avons bien préparé. Nous avons mis ce qu'il fallait dans le sérieux et la qualité. C'était très bien. Maintenant, avec Bordeaux, nous changeons de registre et de compétition. Il faut bien récupérer pour le match de dimanche.» (Avec AFP)


msn.fr

Kanouté veut jouer Lyon

Premier de son groupe et qualifié pour les huitièmes de finale de la C1, Séville peut affronter Lyon, l'Inter, l'Olympiakos, le Bayern, le CSKA, le Milan ou Porto. Mais Frédéric Kanouté adorerait tomber sur l'OL. «J'aimerais bien tomber contre Lyon. Ce serait un retour à la maison, là où tout a commencé», a avoué l'attaquant malien du club andalou après la qualification des siens.

msn.fr

Lyon tire le Real Madrid

Lyon jouera contre le Real Madrid en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Un adversaire contre lequel l'OL est invaincu en quatre confrontations en C1.

Karim Benzema va retrouver la pelouse de Gerland le 16 février. L'Olympique lyonnais a hérité du Real Madrid en huitièmes de finale de la Ligue des champions, selon le tirage effectué ce vendredi à Nyon, au siège de l'UEFA. En terminant deuxième de sa poule, l'OL aura un handicap supplémentaire avec un retour à Santiago Bernabeu, le 10 mars.

C'est la deuxième année de suite que les hommes de Jean-Michel Aulas héritent d'un représentant espagnol en huitièmes. Pas forcément un bon souvenir pour eux, puisqu'ils avaient été étrillés au Camp Nou la saison dernière (2-5), et avaient concédé le nul sur leur pelouse (1-1). De son côté, le Real peut y voir un signe : les deux derniers adversaires de l'OL en huitièmes ont soulevé la Coupe aux grandes oreilles en mai : Barcelone l'an dernier et le Manchester United il y a deux ans. De bon augure pour les Madrilènes, sachant que la finale de la prochaine édition se jouera à Santiago Bernabeu. Il faudra toutefois qu'ils se méfient des Lyonnais, puisqu'en quatre confrontations en phase de poule de la Ligue des champions ils ne se sont jamais imposés, perdant deux fois à Gerland (3-0 en 2005-06 et 2-0 en 2006-07) et concédant le nul à domicile (1-1 puis 2-2).

Dans les autres matches, il y aura deux chocs italo-anglais : Inter Milan - Chelsea, ou le retour de Jose Mourinho en Angleterre et celui de Carlo Ancelotti en Italie ; AC Milan - Manchester United est également alléchant. Le tenant du titre, le Barça, est épargné avec Stuttgart, comme l'autre représentant français, Bordeaux, qui a tiré l'Olympiakos. Le Bayern Munich de Franck Ribéry sera confronté à la Fiorentina, le FC Porto à Arsenal et le CSKA Moscou jouera contre le FC Séville. - A.D.


msn.fr

Cris : «Un bon tirage»

Passé le premier choc du tirage (le Real !), les Lyonnais ont estimé vendredi que leur expérience pourrait faire la différence en février.

«On savait que ce serait un tirage difficile, ça l'est», ont résumé tour à tour les Lyonnais Cris, Miralem Pjanic et Claude Puel après le tirage au sort de Nyons qui leur a réservé le Real Madrid comme adversaire en huitièmes de finale. Ça, c'est pour la première réaction. Avec un peu de recul, ce coup du sort suscite cependant pas mal d'espoirs chez eux. «Le Real, ce n'est pas la meilleure équipe en ce moment, souligne ainsi Pjanic. Même s'il va se passer du temps d'ici à février.» «Les plus belles équipes, ce sont Barcelone et Chelsea, complète Cris. Le Real est une équipe qui sait jouer au ballon avec un style qui peut nous convenir. C'est un bon tirage.»

Le Brésilien sait de quoi il parle, le Real évoquant surtout pour lui «de bons souvenirs». «On l'a affronté quatre fois ces dernières années (NDLR : en 2005-06 et en 2006-07) avec au final deux victoires et deux nuls. Mais c'était en phase de poules, là, c'est en huitièmes de finale.» «Le Real est en train de progresser et de devenir une vraie équipe, nuance d'ailleurs Puel. Nous, on jouera notre va-tout. En février, on sera à notre vrai niveau et on aura tout à gagner.»


Dans l'ensemble, les Lyonnais laissent entendre que c'est jouable. Plus que l'an dernier contre Barcelone (1-1, 2-5) ? «C'était jouable l'an dernier, insiste Puel. Après un très bon match aller, on a très mal géré l'entre-deux matches avec notamment deux défaites contre Lille (en championnat et en Coupe de France) et des pépins physiques. Ça nous a fragilisés. Cela servira de leçon.» «Tous les matches sont jouables, ça dépend de nous maintenant», affirme de son côté Cris.

Qui dit OL-Real Madrid, dit évidemment retour de Karim Benzema à Gerland. Pour Puel, ces retrouvailles auront «un côté sympa, mais pas plus que ça». «Ça va faire drôle de le retrouver, confirme Pjanic, mais le Real ce n'est pas seulement Karim, c'est aussi Kaka, Cristiano Ronaldo ou Xabi Alonso.» «A qui sait ça ne ferait pas plaisir ?, interroge le jeune milieu bosniaque. Jouer contre le Real, tout le monde en rêve.»

Enfin, les Lyonnais n'oublient pas que Santiago Bernabeu sera le théâtre en mai de la finale de la Ligue des champions. «On sait que les Madrilènes sont très motivés cette saison par rapport à ça. A nous de casser cette volonté», affiche Pjanic, relayé par son coach : «Je vais peut-être dire une bêtise, mais ce serait bien d'y revenir (en finale) !», conclut Puel. - S.L., à Lyon

msn.fr

La tête au Real ?

Mardi, l'Olympique Lyonnais recevra le Real Madrid pour le huitième de finale de la Ligue des champions. Mais il y a le championnat à gérer auparavant avec le match face à Lens. Pour l'OL, il s'agira de se montrer autrement plus convaincant que le week-end dernier à Toulouse (0-0), où les joueurs de Claude Puel n'avaient pas réussi à se procurer la moindre occasion de but.


Lyon n'est pas crise. Avec trois victoires et un nul depuis le début de le 1er janvier (cinq points de repris sur Bordeaux en quatre matchs depuis la trêve), l'OL a même très bien démarré l'année 2010. Pourtant, la qualité de jeu affichée ne correspond plus aux standards auxquels les Lyonnais avaient habitué ses supporters depuis des années. Le dernier match contre Toulouse illustrant cette situation jusqu'à la caricature puisque les Lyonnais n'ont pas réussi à se procurer la moindre occasion de but.

A l'image de Lisandro Lopez, méconnaissable en ce moment avec un seule but inscrit lors des sept dernières journées de championnat. Claude Puel, l'entraîneur de l'OL, avec lequel l'Argentin entretiendrait des rapports de plus en plus tendus, a tenu à apaiser les choses et à démentir tout problème. "Il n'est pas spécialement contrarié. Il n'y a pas un problème Lisandro. Il y a simplement un joueur qui a été un peu moins bien, qui a connu, je pense, un petit passage à vide, mais je l'ai trouvé très bien cette semaine. Ce n'est pas un problème de place comme j'ai pu le lire ou l'entendre. Ce sont vraiment de faux problèmes: à Porto, il évoluait soit attaquant axial, soit à droite, soit à gauche, et il n'y a jamais eu de problèmes spécifiques. Il n'y a qu'en France où l'on catalogue les joueurs. Encore une fois, c'est surtout l'animation qui m'intéresse et la disponibilité des joueurs."

"L'équipe a été cyclique d'un match à l'autre, à l'intérieur des matchs, estime aussi l'entraineur de l'OL,. Si nous sommes plus constants, il y a donc une belle marge de progression quand on voit que nous avons pris 10 points sur 12 lors des 4 derniers matchs. Il y a de bonnes choses à faire. Cette semaine, on a bien travaillé, on a retrouvé du jus, ce qui devrait se traduire par du mieux pour les prochaines échéances." Claude Puel souligne aussi que "le match de Lens ne va pas préparer celui du Real". Il servira tout de même de répétition grandeur nature.

sport.fr

Pourquoi pas ?

Même si pour la qualification l’OL ne part pas favori face au Real, il peut chez lui faire un résultat à condition d’élever son niveau de jeu…

Décevant très souvent en championnat quant à la qualité de son jeu, le septuple champion de France a franchement répondu présent sur la scène européenne. Sorti à la deuxième place de la phase de poule, le sort lui a réservé un des favoris de la compétition. Ce Real qui veut soulever le trophée chez lui à Bernabeu en mai prochain. L’OL se trouve donc devant une montagne à franchir. Personne ne le voit passer cet obstacle. Comment battre en effet Ronaldo, Kaka, Ramos, Casillas, Higuain, Benzema et consorts ? Une équipe qui est revenu à deux points de Barcelone en Liga.

Le mythique Real impressionne, même si son jeu n’est pas toujours flamboyant. Au-delà du collectif, il possède tant de talents individuels ! Une accélération, une inspiration, une frappe du génial Ronaldo peut à tout moment changer un match. Et comme si cela ne suffisait pas, le Real jouera le match retour à domicile. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne jouera pas à Gerland. Ce n’est pas dans sa philosophie.

En jouant ce match aller chez lui, l’OL est normalement handicapé. Comment aborder la première manche entre tout tenter, se méfier, calculer ? Le but étant de ne pas perdre quasiment toutes ses chances avant le voyage en Espagne. En ne prenant pas de but, les coéquipiers de Cris feraient déjà une bonne opération. Cela promet une belle bataille collective et individuelle. Les Lyonnais devront faire face dans les duels. Restera ensuite à se montrer réaliste et profiter de la moindre occasion pour tromper l’impeccable Casillas.

Claude Puel a toujours débuté une rencontre européenne en 4-3-3. Pourquoi changer mardi soir ? Peu d’incertitudes pèsent sur le onze de départ. Un onze de départ qui fait rarement la différence, ce qui fait dire à Claude Puel qu’il n’y a pas de notion d’équipe type ou encore qu’un match ne se joue pas à 11 ! Une certitude : l’OL devra élever son niveau de jeu à l’occasion de son 163ème match européen. Et s’il veut trouver d’autres raisons d’y croire, il se souviendra qu’il a toujours battu le Real à Gerland, voire qu’il n’a jamais perdu en quatre confrontations. Franchement, nous aimerions que le passé rejoigne le présent. Alors pourquoi pas ?

R.B - olweb.fr

Le groupe lyonnais

OL - Real Madrid J-1 lundi 15 février 2010 à 19:19

Claude Puel a retenu 19 joueurs pour la réception du Real Madrid mardi à 20h45.

Le groupe
Lloris, Vercoutre, Cris, Boumsong, Réveillère, Cissokho, Gassama, Källström, Gonalons, Toulalan, Makoun, Bastos, Pjanic, Ederson, Delgado, Govou, Gomis, Tafer, Lisandro.

Blessés / Absents
Anderson, Clerc, Bodmer, Lovren (pas qualifié).

olweb.fr

Lyon a renversé la montagne

L'OL s'est imposé face au Real Madrid (1-0), mardi soir à Gerland, en 8e de finale aller de la Ligue des champions, grâce à un but de Makoun. Une performance exceptionnelle qui relance complètement le club lyonnais, mal en point depuis plusieurs semaines. Dans l'autre rencontre du jour, Manchester United s'est largement imposé sur la pelouse du Milan AC (2-3). Les Red Devils ont pris une sérieuse option sur la qualification.


Il faisait froid à Gerland, et une petite neige fondue tombait sur la pelouse. Des conditions difficiles pour un club espagnol, même quand on s'appelle le Real Madrid. Engoncés dans un jeu stéréotypé durant 90 minutes, les néo-galactiques ont buté sur une parfaite organisation défensive lyonnaise et chuté sur l'une des multiples occasions franches des Lyonnais.

Le but a été inscrit par Jean II Makoun peu après la pause (47e). Le milieu de terrain lyonnais remonte la moitié de terrain madrilène et place une frappe de près de 30 mètres de l'extérieur du pied gauche qui vient se loger sous la transversale de Casillas. Un but superbe qui couronne une période de domination lyonnaise, notamment en fin de première période, où Lisandro s'était montré dangereux à plusieurs reprises.

Ce petit but d'avance sera sans doute un peu juste avant d'affronter le stade Santiago Bernabeu au match retour. Mais les Lyonnais ont obtenu ce qu'ils espéraient depuis le début de la saison : un match-référence. Invaincu en 2010, l'OL peut désormais retourner avec sérénité au championnat. Et rêver, pourquoi pas, à une qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions.

Les quarts, Manchester United devrait les voir de près. Les Red Devils ont marqué trois fois à San Siro et se sont imposés 3-2 sur la pelouse de l'AC Milan. Pourtant, le club lombard avait ouvert très vite la marque par Ronaldinho (3e). Mais Sholes a égalisé avant la pause (36e) et Wayne Rooney a confirmé son nouveau statut de "patron" du club mancunien avec un doublé décisif (66e, 74e). Seedorf a réduit la marque en fin de match (85e). Milan doit s'imposer avec deux buts d'écarts à Old Trafford au retour pour se qualifier. Mission impossible.



LYON-REAL MADRID : DECLARATIONS

Claude Puel (entraîneur de Lyon): "C'est inattendu pour ceux qui n'y croient pas. Nous avons réalisé un très gros match, avec beaucoup de densité physique, très plein et de qualité. Il a fallu élever notre niveau de jeu individuellement et collectivement. Il est dommage de ne pas avoir inscrit ce deuxième but et il y avait la place au cours de notre période de domination en début de seconde période. Il reste le match retour après une bonne première manche qui ne sera bénéfique que si on se qualifie au bout. Est-ce que le score sera suffisant pour le retour ? Nous verrons mais il faudra encore être plus présent. C'est loin d'être fait car le retour sera très costaud également. Nous avons montré un potentiel en début de saison et encore ce soir. Cette équipe doit s'inscrire dans la durée. Jean II, c'est un grand qui a subi un traitement que l'on ne pouvait pas accepter et que ses partenaires n'acceptaient pas. Il a apporté la réponse sur le terrain après avoir livré un match très costaud. Je suis heureux pour lui".

Cristiano Ronaldo (Real Madrid): "Il ne faut pas s'inquiéter, perdre, ce sont des choses qui arrivent en football. Nous restons confiants, nous pouvons gagner le match retour et nous qualifier, nous avons assez d'expérience. Le Real a été éliminé lors de ses cinq derniers 8e de finale?

Aly Cissokho (Lyon): "On a réussi un gros match, ça donne confiance à toute l'équipe pour le match retour. Il faut aborder le retour comme aujourd'hui, en jouant vers l'avant, il ne faut pas se contenter de défendre là-bas sinon ça va être difficile. Un match retour très chaud nous attend à Bernabeu, mais si on arrive à faire bloc et à marquer un but... Face à des joueurs comme Ronaldo, Kaka ou Benzema, qui couvrent tout le terrain, qui permutent, qui sont très forts techniquement, c'est intéressant de ne pas prendre de buts. On devait se racheter aux yeux de nos supporters après notre fin d'année un peu compliquée. Ca nous donne du courage pour les matches à venir."

Anthony Réveillère (défenseur de Lyon) : "C'est un bon résultat. Nous avons profité de bonnes 25 premières minutes en seconde période pour prendre l'avantage. Nous aurions pu même inscrire un second but. Nous avons tout fait pour mais l'important était aussi de ne pas concéder de but à domicile. Nous avons bien joué en équipe et avons été agressifs. Il est vrai que c'est plus délicat au niveau du jeu en championnat mais nous avons actuellement de bons résultats. Ce que l'on nous demande ce sont des résultats mais si nous pouvons y associer du jeu, c'est encore mieux pour les supporteurs. Ceux-ci ont pris une part très importante ce soir dans ce résultat. Il y avait une bonne ambiance qui est différente en Ligue des Champions par rapport au championnat. Les matches de Ligue des Champions ce sont toujours des soirs de fête".

Jérémy Toulalan (Lyon): "C'est peut-être un de nos meilleurs matches de l'année, on avait déjà fait des bons matches en début de saison mais pas contre des adversaires de ce niveau. Puis le Real est une équipe joueuse, c'était aussi un peu plus facile pour nous parce qu'on avait des espaces. Depuis début janvier, c'est vrai qu'on n'a pas toujours été bon dans le jeu mais performant sur le plan comptable (cinq victoires un nul en L1 depuis janvier, ndlr), aujourd'hui on a réussi à faire les deux. Le plus dur sera de se qualifier là-bas au retour. Si la défense est critiquée parfois, c'est toute l'équipe qui a fait l'effort. Ce soir, ce ne sont pas seulement les défenseurs et le gardiens qui ont été bons, les attaquants et les excentrés ont aussi fait un gros travail défensif. Pas grand monde croyait à la qualification, et peut-être pas grand monde encore aujourd'hui, mais nous on y croit! Une réponse aux critiques? Oui, mais c'était une bonne chose aussi, on s'est reconcentré sur nous-mêmes et ça nous a fait du bien. Les critiques font partie du jeu."

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Bravo Lyon j'ai vu la rencontre c"etait super et beau but de Makoum un vrai boulet de canon...

maintenant faut tenir le match nul à Madrid!

Le Real convaincu d'éliminer Lyon

Les joueurs du Real Madrid, euphoriques après leur victoire épique sur le FC Séville samedi soir (3-2), sont convaincus qu'ils se qualifieront pour les quarts de finale de la C1 en éliminant Lyon en huitièmes de finale retour mercredi au Bernabeu.

"Ce serait un échec de ne pas se qualifier contre Lyon" qui n'est pas "un des grands d'Europe", a affirmé dimanche le milieu espagnol Guti, un des artisans de la remontée du Real, qui a triomphé de Séville dans le temps additionnel après avoir été mené 2-0 au Bernabeu.

Le Real, qui a pris après cette victoire la tête de la Liga grâce à une meilleure différence de buts sur le FC Barcelone, compte bien profiter cet élan contre l'Olympique Lyonnais, vainqueur 1-0 à l'aller.

"Ce triomphe nous a rendu plus forts. Il vient à point pour la rencontre contre Lyon. Je suis sûr que nous gagnerons et jouerons les quarts de finale", a noté le milieu néerlandais Rafael Van der Vaart, auteur du but de la victoire après être entré en 2e mi-temps.

Les Lyonnais, malgré un match nul concédé à Boulogne-sur-Mer (0-0) en Ligue 1, n'en demeurent pas moins un dangereux adversaire pour l'équipe merengue. "Nous sommes confiants, mais ça va être compliqué, ils sont difficiles à battre. Il faudra marquer un but rapidement", a reconnu Guti, malgré l'optimisme ambiant.

Le brillant mais fantasque milieu madrilène pourrait être titularisé mercredi au sein d'une équipe très offensive, en l'absence de Xabi Alonso, suspendu.

Le Real, avec ses néo-galactiques Ronaldo ou Kaka achetés à prix d'or cet été, a pour principal objectif cette saison, après des années de frustration, la Ligue des champions, dont la finale se joue en mai au Bernabeu.

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