[saison 2008-2009] l'OL au quotidien

Mehamha signe un premier contrat de trois ans

Saïd Mehamha a signé son premier contrat professionnel avec l’Olympique Lyonnais. Ce milieu de terrain, qui fêtera ses 18 ans en septembre prochain, s’est engagé pour trois saisons avec les champions de France. Il est le quatrième joueur issu du centre de formation à passer professionnel cette saison après Pierrick Valdivia, Yanis Tafer et Clément Grenier.
Joueur vif et très technique, cet international d’1 mètre 65 a disputé la saison dernière sept matchs avec l’équipe de CFA inscrivant un but face à Montceau lors de la 33e journée.

CC - olweb.fr

Amical: Lyon écarte Nîmes

A l'occasion de son premier match amical sous les ordres de Claude Puel, l'OL s'est offert, difficilement, le scalp des Crocodiles nîmois. Ech Chergui a ouvert la marque pour Nîmes en début de première période mais Juninho a répliqué et Lyon a égalisé par son milieu brésilien. Sur une frappe de Kébé déviée par Cris, Nîmes a repris l'avantage mais Tafer, le jeune attaquant lyonnais, a rétabli la balance au tableau d'affichage. C'est finalement Mounier, un autre jeune joueur rhodanien, qui a offert la victoire au septuple champion de France.
Newsweb

L'entraînement de ce mercredi 16 juillet

Entraînement à huis clos ce matin pour joueurs lyonnais.

Après un échauffement physique, le groupe s’est divisé en deux : les joueurs présents à Tignes ont effectué un travail de musculation pendant que les 9 internationaux multipliaient les tours de Tola Vologe, accompagnés par Claude Puel. Avant de se rendre à Séville pour y passer la visite médicale, Sébastien Squillaci a participé à la séance.

Travail de passes ensuite pour les internationaux, puis étirements, le reste de l’effectif œuvrant devant le but : sous la conduite de Sonny Anderson pour les joueurs du secteur offensif, avec Patrick Collot pour ceux du secteur défensif.

Fabio Santos, qui souffre d'une entorse de la cheville a couru.

Comme hier, le groupe lyonnais s’entraînera deux fois aujourd'hui. Prochaine séance : cet après-midi à 17h30.

BV - olweb.fr

Le point presse de Claude Puel

Après l’entrainement du jour, Claude Puel est passé par la salle de presse. 2 groupes ont été constitués pour les 2 matchs amicaux en 24h… la majorité des internationaux rentrée le 15 juillet feront le déplacement à Belgrade…

Comment allez vous gérer ces 2 matcha amicaux en 24h ?
« Nous avons un groupe important en ce moment avec la présence de nombreux jeunes qui retrouveront ensuite le groupe CFA. Les cadres (Juninho, Vercoutre, Réveillère, Ederson, Bodmer), notamment, qui ont débuté à Bucarest joueront mercredi face à Nancy. Cela leur permettra d'avoir une bonne récupération. Les internationaux rentrés plus tard seront du voyage à Belgrade. C’est bien de les retrouver, même s’ils ont encore un déficit physique. Nous allons pouvoir retravailler tactiquement. Cela permettra d’avoir une ébauche de notre jeu et d’y apporter des corrections. Les internationaux sont revenus motivés, dans l’esprit ; ils sont consciencieux, prêts pour cette saison »

Comment se présente ce match à Belgrade ?
« C’est bien d’avoir des matchs amicaux difficiles, joués dans des contextes particuliers. Ce sera le cas à Belgrade comme ce le fut à Bucarest. Le Partizan est une équipe performante ».

Quel est le point de l’infirmerie ?
« Fred continue de soigner sa tendinite. Keita sera absent 3 semaines. Il est à l’arrêt, même s’il s’entretient. Il doit porter une résine sur son avant bras pour le solidifier. Källström a une petite élongation. Il sera prêt pour le stage de Divonne-les-Bains. Quant à Mensah, il est simplement en déficit de préparation» .

Quand constituerez-vous votre groupe pour le stage ?
« Après les 2 matchs amicaux de cette semaine ».

R.B - olweb.fr

Puel a retenu 26 joueurs

Claude Puel a annoncé les noms des 26 joueurs retenus pour le stage de préparation à Divonne-les-Bains du 27 juillet au 1er août. Fred, Fabio Santos et Kader Keita ne figurent pas dans le groupe, blessés, tout comme les jeunes Valdivia, Grenier, Beynié, Fontaine et Paillot. Le groupe lyonnais: Baros, Benzema, Bodmer, Boumsong, Clerc, Cris, Delgado, Ederson, Faure, Gassama, Govou, Grosso, Hartock, Juninho, Källström, Lloris, Makoun, Mehamha, Mensah, Mounier, Pied, Pjanic, Réveillère, Tafer, Toulalan, Vercoutre.
Newsweb

LdC: Une saison à près de 28 M d'euros pour l'OL

La campagne 2007-2008 de l'Olympique Lyonnais en Ligue des Champions a rapporté aux Rhodaniens la bagatelle de 27,29 millions d'euros, selon les chiffres de l'UEFA. Une somme qui place l'OL au cinquième rang des gains pour la saison écoulée devant notamment l'OM qui, avec 20,68 millions d'euros, émarge au 13e rang. Mais le jackpot revient bien sûr au lauréat de cette édition, Manchester United, qui récolte 43 millions d'euros.

orange.fr

Lyon veut son grand huit

Alors qu'il vise cette saison la conquête d'une huitième couronne nationale consécutive, l'Olympique Lyonnais a pourtant largement revu sa copie avec l'arrivée de Claude Puel sur le banc et le départ de plusieurs joueurs importants (Coupet, Ben Arfa, Squillaci). Face à une concurrence qui semble réduire l'écart saison après saison, l'OL entend faire face. Comme toujours.

La saison dernière
Tout en paradoxe, la dernière saison des Lyonnais, si elle a permis au club du président Aulas de signer un inédit doublé Championnat-Coupe de France (la première depuis 1973 face au PSG battu 1-0 en finale, ndlr), aura sans doute aussi été la plus éprouvante depuis longtemps. Débutée dans la douleur sur le front de l'Europe, même si l'OL sera malgré tout au rendez-vous des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, où le futur champion d'Europe, Manchester United, aura raison de Benzema et consorts (1-1, 0-1), la saison des Rhodaniens, marquée également par une élimination prématurée dès janvier en quarts de finale de la Coupe de la Ligue face au Mans (0-1), n'atteindra jamais la plénitude des précédentes. A la fois dans l'expression de son jeu, plus poussif et moins efficace, mais aussi et surtout dans le contexte d'un vestiaire proche en permanence de l'implosion. La greffe Perrin ne fut jamais totale auprès d'un effectif qui n'aura jamais, lui non plus, totalement adhéré au discours de l'ancien entraîneur sochalien qu'Aulas, en dépit de son bilan, n'hésitera pas à écarter à l'issue de la saison pour mieux faire de Claude Puel le grand patron du secteur sportif. Cris, qui dresse déjà les louanges de l'ancien entraîneur lillois ("Il montre une telle rigueur qu'on ne peut pas lâcher"), n'est pas le dernier à l'heure de dénoncer l'ère Perrin, même s'il ne le nomme pas: "L'an passé, on a réalisé le doublé parce que nous, les joueurs, on a joué ensemble. Mais on a eu tellement de problèmes... Cette année, il y a du respect, de la communication, de la discipline. L'an passé, c'était plus dur..."

Et pourtant, le groupe lui-même portait sans doute en lui déjà les germes de la discorde là où, auparavant, la force collective des Lyonnais, sur le terrain comme en dehors, passait pour une marque de fabrique. La gestion du cas Ben Arfa sera de ce point de vue édifiante, le jeune international, malgré son immense talent, ne trouvant pas sa place aux yeux des tauliers du vestiaire. "C'est vrai, à la fin, il avait des rapports un peu difficiles avec certains", n'a pas hésité récemment à apprécier encore Cris. Avant de rejoindre Marseille, Ben Arfa n'en a pas moins pris part à la conquête d'un septième titre de champion de l'OL, décroché lors de l'ultime journée devant des Bordelais plus menaçants que jamais et relégués à seulement quatre points au classement final. Là, où un an plus tôt, Lyon repoussait l'OM à... 17 points!

L'effectif
Le paysage du vestiaire lyonnais a profondément évolué cet été, à commencer donc par l'arrivée d'un nouveau chef d'orchestre en la personne de Claude Puel dans les petits papiers de Jean-Michel Aulas depuis plusieurs saisons et enfin arraché à Lille pour endosser ces quatre prochaines saisons la fonction d'entraîneur général. Alors que l'OL a perdu des joueurs importants (Coupet, Ben Arfa ou Squillaci pour ne citer que ceux-là), le recrutement s'est porté résolument sur la jeunesse avec les arrivées de joueurs en devenir tels que Lloris, Pjanic, Ederson, Mensah et à un degré moindre Makoun. De quoi satisfaire Puel plutôt comblé à l'heure de commenter sur le site du club son nouvel outil de travail: "L'effectif est bien. Par essence, on voudrait toujours avoir mieux mais l'effectif est déjà compétitif. Par la suite, il faut avoir une vraie équipe et développer une vraie force collective. On n'est pas très loin de disposer de l'effectif qui sera le nôtre au 31 août."

L'objectif
Reste que les grands noms ne font pas tout et Puel, qui depuis six ans réalisaient des prouesses au Losc, ne le sait que trop bien. Le nouveau boss lyonnais entend bien refaire de l'OL une machine à jouer et à gagner ensemble: "Pour moi l'objectif est de donner une identité de jeu, pour que l'on ait des repères et des réponses collectives", souligne-t-il, toujours sur le site du club. "Et il y a du travail! J'aimerais que l'on ait une meilleure maitrise collective, plus de lien dans le jeu. Une équipe qui se veut dominatrice doit dominer dans tous les paramètres du jeu: elle doit savoir évoluer contre un bloc bien en place, jouer des contres de qualité, bien défendre... Tout cela, tout ce qui peut mettre du liant, c'est une âme ; cela ne se décrète pas, cela se voit dans la difficulté. Il faut avoir faim, faim de titres, de jeu. On en est aux balbutiements." Devenir octuple champion de France a un prix et Puel mesure le chemin parcouru par les concurrents: "Ce sera un championnat encore plus disputé que les saisons précédentes parce que tout le monde progresse, que la marge que pouvait avoir l'Olympique Lyonnais se réduit constamment. (...) Il y a Lyon mais également d'autres équipes ; Bordeaux va être très costaud. Ce n'est pas « Lyon et les autres » mais c'est « Lyon et pas mal d'autres équipes qui vont lui disputer le championnat »". Et de conclure: "Par essence, ce qu'a fait Lyon ces dernières années - se remettre en question après les titres et avoir toujours faim - est déjà quelque chose d'extraordinaire." Le reproduire encore et toujours...


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L'OL démarre fort

L’Olympique Lyonnais n’a pas tardé à retrouver son fauteuil de leader de la Ligue 1. Grâce à un succès face à Toulouse (3 – 0), les coéquipiers de Juninho occupent, au terme de la 1ère journée, la tête du classement ; avec deux réalisations, Karim Benzema est déjà devant tous les autres buteurs ; et Juninho, dans tous les bons coups ce soir, déjà décisif. Jusque là, c’est du classique. Ce qui l'est moins, en revanche, c’est que l’OL a su, durant 90 minutes, demeurer particulièrement hermétique, ne concédant qu’un minimum d’occasions, que l’on aurait bien du mal à compter sur les doigts d’une main.

Dans quelques semaines, lorsque Mensah, qui continue sa préparation, et Cris, qui remuscle sa cuisse droite, seront opérationnels, la défense centrale sera peut-être intégralement changée. En attendant, face à Toulouse le duo Boumsong – Bodmer fut rarement pris en défaut : une seule fois, le premier oublia Gignac dans son dos ; la frappe de l’ancien Lorientais fut écartée par Lloris (30e). En fin de match, Réveillère fut devancé sans conséquences de la tête par Bonnet (68e). Pour le reste, le bloc défensif lyonnais auquel tient tant Claude Puel a méticuleusement annihilé le pouvoir offensif du « Téfécé », certes amputé à l’intersaison de Johan Elmander, s’évertuant avec succès à ne laisser à Capoue, Mathieu, Ebondo et Sirieix que des positions de tir lointaines (37e, 44e, 57e et 80e).

Une rigueur défensive qui sembla durant une heure de jeu se substituer à l’inspiration offensive, même si les Lyonnais surent se faciliter la tâche en ouvrant le score rapidement. Face à Bordeaux lors du Trophée des Champions, l’absence de Juninho s’était cruellement fait sentir sur le plan offensif. Une nouvelle fois, la lumière vint d’un coup franc excentré que le capitaine lyonnais déposa sur la tête de Jean II Makoun (12e).

Dans le jeu également, le Brésilien créa souvent les décalages, ouvrant des brèches et trouvant des espaces dans le dos des milieux garonnais. C’est de l’une de ses accélérations au milieu du terrain que vint le second but lyonnais. Au bout, Govou trouva Benzema dans la surface dont l’enchainement amorti de la poitrine – frappe enterra les derniers espoirs de bien pâles Toulousains (57e).

L’affaire était alors entendue. D’autant que Juninho ne s’arrêta là, tirant un corner sur la tête de Boumsong ; après un rebond sur la barre transversale, le cuir échoua sur le crâne de Karim Benzema (67e). L'addition aurait même pu être plus lourde pour les Toulousains si Govou, idéalement lancé en profondeur par Benzema, avait cadré (52e), si Carrasso n'avait pas boxé un nouveau coup franc de Juninho (54e), ou si Ederson avait ajusté sa frappe (92e).

Consciencieux et bien en place, les Lyonnais s’appliquèrent durant l'essentiel de la dernière demi-heure à endiguer les rares velléités de révolte des joueurs d’Alain Casanova. La saison commence idéalement pour Claude Puel et ses joueurs.

BV - olweb.fr

Beau résultat, mais n'oublions pas la très faible qualité de Toulouse sur ce match.

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OL-Ederson: "Tenter de l'emporter"

Dimanche, Ederson connaîtra son premier Saint-Etienne-Lyon en tant que Lyonnais, à l'occasion de la 4e journée de L1. Un derby qui ne l'effraye pas pour autant, comme il l'affirme sur le site officiel de l'OL: "Ce sont toujours des matchs agréables à disputer. Il y a une préparation un peu spéciale. J'espère que tout se passera bien sur la pelouse et en tribunes. Nous irons à St-Etienne pour faire du jeu et tenter de l'emporter."
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Gassama passe pro

A défaut d'avoir recruté un défenseur d'expérience pour pallier l'absence de François Clerc, l'Olympique Lyonnais a profité du dernier jour du mercato pour faire signer un premier contrat professionnel à Lamine Gassama. Le jeune défenseur latéral, qui aura 19 ans le 20 octobre prochain, s'est engagé ce lundi pour 3 ans, selon le site internet de l'OL. Né à Marseille et formé à Aubagne, Gassama, qui peut aussi bien évoluer côté gauche que côté droit, est arrivé à Lyon il y a deux ans. Avant d'être convoqué à trois reprises dans le groupe par Claude Puel, il avait participé aux deux stages de pré-saison et à plusieurs rencontres de préparation.

S.L., à Lyon - msn.fr

Eh dis donc je peux meme pas m'exprimer sur le sondage de l'OL moi, tu veux que je te crée la 6eme journée ?

Oui désolé, je l'ai pas créée pour cette journée.

Manifestation contre le nouveau stade

Les opposants au projet du nouveau stade de l'Olympique lyonnais vont manifester ce samedi matin à l'appel d'une demi-douzaine d'associations de riverains. La construction de cette enceinte de 60 000 places devrait coûter entre 200 et 400 millions d'euros aux contribuables. Son inauguration est prévue au mieux en 2012. Jean-Michel Aulas et Gérard Collomb, le maire de Lyon, ont rappelé que le site de Montoud est le seul à pouvoir accueillir "OL Land".

msn.fr

La bonne santé de la Holding OL GROUPE

OL Groupe a dévoilé en fin de matinée lors d’une conférence de presse à Paris les résultats de l’exercice 2007/2008. Le résultat net est de 20,1 millions d’euros en progression de 8% par rapport à 2006/2007.

En croissance, les produits de la marque à 38,5 millions d’euros progressent de 24,1% et dépassent l’objectif annoncé de croissance de 10%. Les droits conclus avec Sportfive et Sodexo pour un montant de 10,5 millions d’euros compensent largement la baisse des ventes de produits de merchandising. Avec 21,8 millions d’euros, OL Groupe réalise la meilleure performance française en billetterie.
Jean-Michel Aulas a expliqué les raisons de cette bonne santé : « Cette année a été marquée par une performance sportive considérable : cinq titres, trois chez les hommes et deux chez les féminines du jamais vu. Les résultats financiers sont à la hauteur de leurs performances sportives. Ils sont aussi dus à la cession de joueurs, à la diversité des activités et aux supporters avec le développement de la billetterie. »

Il a profité de cette réunion pour aborder la réalisation du futur Grand Stade de l’Olympique Lyonnais avec son implantation à Décines dans l’Est lyonnais. Une intervention de Jean-Michel Aulas dans le but de faire taire les critiques.
« La France a cette caractéristique de privilégier ce qui est négatif ou les minorités dites agissantes, par rapport à l’intérêt collectif. Je tiens à rappeler que le projet ne fait pas appel à l’argent du contribuable. C’est un investissement privé. L’OL va investir entre 350 et 380 millions d’euros pour construire un stade qui sera la base de la candidature de la France à l’Euro 2016.
Les accès au stade vont servir à tout l’Est lyonnais ce qui permettra de rendre les transports plus pratiques. En revanche aux partenaires c'est-à-dire : l’Etat, le Grand Lyon et la Région Rhône-Alpes d’améliorer les infrastructures. »

Le président de l’OL est revenu aussi les rapports des commissaires enquêteurs.
« Les avis qui ont été donnés par les commissaires enquêteurs sont des avis indicatifs et non pas décisionnaires. J’ai eu l’occasion de discuter avec les élus qui sont contre le projet. Je me suis aperçu qu’ils n’avaient pas forcément tous les éléments en leur disposition. De gros efforts ont été fait pour aller dans leur sens il va falloir convaincre. La démocratie est telle qu’il faut accepter qu’il y ait des discussions qui puissent entrainer des retards mais pas de remise en cause du projet. »

OT - olweb.fr

LYON RETOURNE AU CHARBON

Exempté de Coupe de la Ligue cette semaine, Lyon a eu tout son temps pour préparer la réception de Nancy, qui pourrait lui permettre d'asseoir sa confortable première place (4 points d'avance). Car Marseille devra être costaud au Mans. Ça chauffe déjà en bas de tableau avec Sochaux - Lorient ou Auxerre - Le Havre.




Lyon ne se lasse pas de gagner : ses quatre points d'avance en six journées, record à battre, en apportent déjà une éclatante démonstration. Mais Lyon n'assume plus l'image de monstre froid qu'il laisse derrière lui à coup de victoires plus ou moins belles et de déclarations hégémoniques. Cette semaine encore, ce n'était pas une période pour se faire aduler. Comme Bordeaux, l'OL a été exempté de Coupe de la Ligue. Cela a déclenché l'ire de Guy Lacombe, à Rennes, où l'OL ira le week-end prochain. Pendant que l'élite subissait une vraie saignée (onze éliminés), que Nancy s'escrimait pour mettre Grenoble au pas en 120 minutes (3-2), le champion de France n'avait qu'à bosser son 4-4-2 et à se plaindre d'un certain manque de considération. «Ça devient malsain, éructait, jeudi, Govou dans L'Equipe. C'est incroyable, tous nos adversaires ont très bien joué contre nous, ils méritaient tous de gagner, et on a pris 16 points sur 18 !» C'est loin du rythme nancéien (7 points sur la même durée). Mais le champion de France n'a pas match gagné d'avance. L'équipe de Pablo Correa n'a pas perdu depuis le 16 août, à Nice (2-1), sa seule défaite en huit matches de compétition cette saison. Surtout, son style de jeu avec prise de risque minimale va obliger Lyon à mieux travailler ses attaques placées. Depuis la reprise, l'OL frappe à 80% du temps sur coups de pied arrêtés.


Si l'impression domine que Lyon a toutes les cartes en main pour s'envoler, c'est aussi parce que le premier poursuivant, Marseille, passe un test sérieux sur la pelouse du Mans (4e). En cas de victoire, le MUC peut carrément espérer lui ravir le rôle de dauphin, au moins provisoirement. L'OM est vulnérable, par les temps qui courent : aucune victoire en quatre matches, deux rencontres sans but marqué, et un ciment collectif qui flotte. Le club phocéen est par nature fragile sur la pelouse du Mans, où il n'a jamais marqué en quatre matches de L1. Imprévisible, le MUC a cependant perdu deux fois sur trois à domicile cette saison. Voilà qui peut aiguiser l'appétit de Nice (5e). Son match à Rennes, cependant, ne sera pas un cadeau, puisque les Bretons n'ont pas perdu en sept matches et cinq semaines. La rencontre du Paris-SG (7e), au Parc contre Grenoble (21h00), peut elle aussi faire basculer le club de la capitale sur le podium. La victoire en Coupe de la Ligue à Monaco n'a pas laissé le doute s'installer (1-0), les cadres seront frais (Giuly, Hoarau) et Grenoble, en deux matches et cinq buts encaissés à domicile, est redescendu de son petit nuage.


Si Marseille échappe au faux pas en terre sarthoise, l'odeur du souffre sera sensible dans le bas du tableau. A Nantes (19e), la terrible réalité a sauté à la figure d'Elie Baup cette semaine, le temps d'être éliminé par un club de National (Créteil, 1-0), de hurler à la crise et de faire le ménage dans l'effectif. Il faudra rebondir à Caen, une équipe tellement plus zen... Sa vivacité est un danger redoutable pour des Canaris patauds. Entre Sochaux, dernier, et Lorient (17e), plus mauvaise équipe du moment (deux buts marqués et onze encaissés en cinq matches), la rivalité sera directe. Pour les Lionceaux, les seuls à ne pas avoir encore gagné jusqu'ici, le calcul est simple : une victoire les replacerait à hauteur des Merlus. Ça sent aussi la zone rouge ente Le Havre (18e) et Auxerre (14e), peut-être les deux équipes les plus naïves depuis le début de la saison. Même schéma : le HAC reviendrait au niveau de son adversaire en cas de victoire. Dans cette L1 encore très dense au classement (4 points entre le troisième et le quinzième), il n'y a qu'une seule certitude ce matin : personne ne reviendra à hauteur de Lyon dès ce week-end.

msn.fr

Les Lyonnais en soutien

Le coprésident du syndicat des joueurs, Sylvain Kastendeuch, a assuré jeudi que les joueurs de Lyon «partageaient l'inquiétude» de l'UNFP à propos du projet de réforme du conseil d'administration de la Ligue. Accompagné de Philippe Fluckinger, délégué régional sud-est, et des représentants des joueurs lyonnais, Rémy Vercoutre et Jean-Alain Boumsong, Kastendeuch s'est entretenu une demi-heure avec Marino Faccioli et Thierry Sauvage, deux des directeurs généraux du club.

«Nous avons été bien accueillis, ce qui n'a pas été le cas partout. J'ai l'impression de les avoir convaincus du bien-fondé de notre action et qu'ils étaient plutôt d'accord avec mes propos. J'ai ensuite rencontré l'effectif à qui j'ai fait part de notre inquiétude et de la gravité de la situation, a-t-il confié. Nous espérons avoir convaincu les joueurs qui étaient tous là, de la gravité du moment et ils partagent notre inquiétude. Ils nous ont confirmé qu'ils nous faisaient confiance et il n'y a pas de raisons qu'ils ne nous suivent pas le cas échéant sur une action syndicale plus forte». Kastendeuch a cependant précisé qu'il espérait «ne pas avoir à en arriver là».


Blanc sceptique pour la grève

L'UNFP et l'Unecatef (syndicat des entraîneurs) s'opposent actuellement au projet de réforme du conseil d'administration de la Ligue. Elles se sont dites prêtes à organiser une grève, notamment des joueurs, si cette modification de la composition du CA, donnant la majorité des voix aux présidents de clubs, était validée. Selon l'entraîneur des Girondins de Bordeaux, Laurent Blanc, le risque de grève est cependant minime. Le technicien regrette, en revanche, le manque de communication envers les joueurs. «Pour les gens spécialisés, on sait ce qui se passe mais (...) il est urgent et important d'expliquer aux joueurs quelle est vraiment la cause», a-t-il indiqué à l'issue de l'entraînement et d'une visite de Philippe Piat, co-président de l'UNFP au centre du Haillan. (Avec AFP)

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L1: Orange "offre" OL-Losc à tous ses abonnés

"Il s'agit de faire connaître nos offres. Nos résultats sont satisfaisants, mais tous nos clients ne savent pas que l'option foot existe." Orange, détenteur des droits de l'affiche de Ligue 1 du samedi soir, entend bien transformer l'essai de son investissement sur le championnat de France et dans cette optique a choisi, rapporte Le Parisien d'offrir le prochain choc opposant Lyon à Lille samedi (21h), à Gerland, et comptant pour la 9e journée de L1, à l'ensemble de ses abonnés, soit environ 1,4 million de personnes, et non pas seulement les clients de son offre Orange Foot, estimés à environ 50 000 abonnés.

orange.fr

Lyon attend ses rivaux

Lyon n'est pas aussi compact qu'avant, Lyon est un conquérant contesté, mais Lyon a toujours l'air de posséder une marge d'avance sur ses concurrents en Ligue 1. Menacé, depuis deux journées, de perdre sa place de leader, le septuple champion occupe toujours le trône. Et même avec trois points d'avance sur son premier poursuivant, Bordeaux, talentueux et efficace mardi contre Le Havre (4-0). Chez une autre équipe en difficulté, Sochaux, l'OL a réalisé l'essentiel tout en mesurant, une nouvelle fois, combien Benzema était un joueur précieux (2-0). Auteur d'un tir sur la barre (32e), d'une ouverture du score splendide sur un tir de vingt-cinq mètres (66e) et d'une offrande à Delgado dans le temps additionnel (90e+2), l'attaquant a conforté au passage sa domination au classement des buteurs (sept réalisations). En l'absence de Juninho, Puel avait opté pour un 4-4-2 associant le jeune joueur à Fred, avec Réveillère milieu droit et le jeune Gassama titularisé pour la première fois derrière. L'OL a terminé le match à onze contre neuf, suite aux expulsions de Dalmat (81e) et Perquis (90e+4). Durée soirée : les Doubistes restent seuls derniers.

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1-0 pour l'OL à la mi-temps face au Mans

2-0 et rien d'extraordinaire dans le jeu. Enfin, c'est toujours 3 points de pris !

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C'est sur, c'est toujours bon à prendre à quelques jours d'un match de LDC.
Et encore 2 buts de BenZ et Juni. J'entendais à la radio hier,sur les 25 buts inscrits par l'OL, Juninho et Benzema étaient impliqués dans 22 d'entre eux... (si je ne me trompe pas dans les chiffres)

LYON S'ÉCHAPPE EN TÊTE

Lyon a repris ses distance en tête de la L1 après son succès contre Le Mans (2-0). Le leader compte désormais quatre points d'avance sur Marseille. Un peu plus tôt, Le Havre et Sochaux ont encore perdu des points dans la course au maintien. Le premier a été battu par Monaco (2-3), tandis que le second s'est incliné à Rennes (0-1).




Lyon est de retour aux affaires. Pas seulement parce qu'il a encore accentué son avance en tête du Championnat -quatre points sur Marseille- mais aussi et surtout parce qu'il a dégagé une impression de solidité qui lui faisait tant défaut depuis quelques semaine. L'OL n'est plus un leader chahuté. Il ne l'a jamais été contre une équipe du Mans (2-0) complètement dépassée par la maîtrise collective des Rhodaniens. Dans un 4-4-2 agrémenté de quelques surprises -titularisations de Gassama et Delgado- les joueurs de Claude Puel ont constamment perturbé les relances mancelles à la faveur d'un pressing très haut. Une tactique qui s'est rapidement révélée payante grâce au talent de Benzema. Sur une récupération de Jérémy Toulalan sur la ligne médiane, l'international français s'en est allé inscrire son huitième but de la saison au terme d'une chevauchée de trente mètres conclue par une frappe du droit dans un angle impossible (21e). Comme à Sochaux (2-0), mercredi, l'attaquant a servi de catalyseur. C'est encore lui qui a été à l'origine du second but lyonnais, marqué par Juninho (56e). Ce n'est pas un hasard si le public de Gerland lui a réservé une ovation lors de sa sortie une minute plus tard (57e).

En prévision de la réception du Steaua Bucarest en Ligue des champions, mercredi, Claude Puel a préféré préserver son prodige. Il en a fait de même avec Juninho, lui aussi remplacé juste avant l'heure de jeu (59e). Avec Makoun, Grosso, Källström ou encore Ederson sur le banc au coup d'envoi, le technicien s'était déjà réservé des forces vives. Il a dû particulièrement apprécier le comportement de sa défense, invaincue pour la troisième fois d'affilée. La charnière Cris-Boumsong monte incontestablement en puissance. Elle n'a jamais été prise à défaut dans le jeu. Et lorsqu'elle a semblé en difficulté sur les coups de pied arrêtés sarthois, c'est Lloris qui s'est chargé de la rassurer (1e, 78e). Lyon a enfin retrouvé le bloc qui lui avait permis de ne pas encaisser le moindre but lors des quatre premières journées. Il porte son invincibilité à domicile à dix-sept matches en Championnat. Contre une formation redescendue à la neuvième place, mais présentée comme l'une des plus dangereuses à l'extérieur, cela ne peut pas être anodin. La Ligue des champions en dira certainement plus sur ses réels progrès dans son expression collective.


msn.fr

Laita a écrit:

...
Et encore 2 buts de BenZ et Juni. J'entendais à la radio hier,sur les 25 buts inscrits par l'OL, Juninho et Benzema étaient impliqués dans 22 d'entre eux... (si je ne me trompe pas dans les chiffres)

C'est pas très bon ça... Ca veut dire qu'en cas de blessure de l'un des deux, c'est un gros handicap ! Comme Marseille avec Niang !

@+

je en peux que te suivre sur ce point! c'est hallucinant qu'une équipe dépende autant de 2 joueurs