[saison 2009/2010] L'OL au quotidien

Le vilain tour de Gomis

Bafé Gomis a joué un bien vilain tour à son ancienne équipe. Il a inscrit l'unique but de Saint-Etienne-Lyon (0-1). L'OL reprend la deuxième place.

Il y a des choses qui ne changent pas. La suprématie de Lyon dans les derbies du Rhône en fait partie. L'incroyable série noire de Saint-Etienne s'est poursuivie à Geoffroy-Guichard, samedi soir. Quinze ans et vingt confrontations que le peuple vert continue d'attendre une victoire de ses protégés. Dans un Chaudron chaud bouillant, les alertes sur la cage de Lloris en première période ont dessiné l'esquisse d'un renouveau. Une énorme faute de main de Jérémie Janot à dix minutes du terme a définitivement douché les espoirs stéphanois (83e).

Ironie du sort, le coup de poignard a été porté par un ancien de la Maison Verte. Entré en jeu sous une bronca, Bafé Gomis s'est montré décisif seulement dix minutes après son entrée en jeu (73e). Son cinquième but de la saison en Championnat permet à l'OL de reprendre la deuxième place à Monaco, à deux points des Girondins. Il récompense le visage bien plus conquérant des Rhodaniens après deux sorties ratées contre Sochaux (0-2), puis Nice (1-4). A défaut de dominer totalement leur sujet, les protégés de Claude Puel ont livré une prestation solide à quatre jours de la réception de Liverpool, à Gerland. Après avoir fait le dos rond en première période, ils ont progressivement assis leur mainmise sur le match.

Saint-Etienne ne pourra pas se reprocher grand chose, sinon d'avoir baissé de pied au fil de la rencontre. Encore parfois brouillons dans la construction, ils se sont montrés les plus dangereux en première période. Tony Chapron a refusé d'entrée un penalty à Bergessio pour une faute de Cris (3e). L'Argentin a ensuite buté sur Lloris (21e), avant d'échouer sur la transversale du portier lyonnais (29e). Malheureux les Verts ? Lisandro leur a donné le change en touchant deux fois les montants de Janot (15e, 60e). Battus pour la troisième fois d'affilée, les joueurs d'Alain Perrin stagnent à une décevante seizième place. Leur dernière victoire contre Lyon remonte toujours au 6 avril 1994... Une éternité. - Emery TAISNE

msn.fr

Toulalan : son tacle à Puel

Scène insolite révéle par L'Equipe, ce lundi. Nous sommes à la mi-temps du derby entre Saint-Etienne et Lyon. L'arbitre vient de siffler. Sidney Govou retient Jérémy Toulalan par le bras. Le milieu international de l'OL est échaudé par une remarque formulée par Claude Puel. «Joue simple, arrête de dribbler», lui a lancé l'entraîneur rhodanien. L'ancien Nantais prend la mouche : «Ce n'est pas parce que tu n'a jamais su dribbler qu'on ne doit pas le faire.»

msn.fr

Kool Shen sur les maillots

Lors du choc contre l'Olympique de Marseille, dimanche prochain à 21 heures (13e journée), les joueurs de l'Olympique Lyonnais arboreront sur leur maillot une publicité pour le nouvel album du rappeur Kool Shen, intitulé «Crise de Conscience», a annoncé lundi la maison de disques de l'artiste, AZ (Universal). Proposé par la société de paris en ligne Betclic, partenaire de l'OL, ce type de promotion est une «première en Europe».

msn.fr

Puel felicite Grenoble

Tenu en échec avec Lyon à Grenoble (1-1), Claude Puel a tenu félicité la prestation des ces adversaires.
« On a eu le bonheur d'ouvrir la marque alors que notre prestation était très très moyenne. On laisse échapper ces trois points alors qu'ils nous tendaient les bras, a expliqué Claude Puel sur le site internet de l'OL. Quelque part il y a une justice dans la mesure où cette équipe de Grenoble méritait son point. Grenoble a montré du cœur en allant chercher l'égalisation en infériorité numérique. Ils ont fait un gros pressing et pour notre part nous avons eu trop de déchets dans notre jeu. C'est décevant. »

TC (Rédaction Sport365.fr)

Objectif : champion d'automne

Claude Puel, conscient que Lyon doit relancer la machine, demande à ses hommes d'atteindre la trêve hivernale en tête de la L1.

Actuellement troisième à égalité avec Bordeaux et à un point d'Auxerre Lyon, qui vient de prendre cinq points en cinq matches de Championnat, s'est fixé pour objectif de dépasser tout le mone d'ici la fin du mois de décembre. Cris et ses partenaires veulent, dimanche contre Rennes, débuter une série plus reluisante, dont Claude Puel espère qu'elle aboutira par le titre de champion d'automne. Répondant, vendredi, à une question sur sa rivalité avec Bordeaux, l'entraîneur lyonnais a répondu : «Si on doit terminer en tête le 23 décembre (NDLR : au soir du dernier match en 2009, 19e journée), ce serait bien. Cela aurait un côté sympa et voudrait dire quelque chose sur la première moitié de saison. Maintenant que vous m'y faîtes penser, on va définir un bon challenge.»
Quelques minutes plus tard, Puel est revenu spontanément sur le sujet. « On se doit d'être présent jusqu'à Noël parce qu'on a un bon coup à jouer, tout simplement. On va disputer pas mal de matches à domicile, on reçoit Bordeaux (le 13 décembre), il y a vraiment quelque chose d'intéressant à faire jusqu'à la trêve.» Les futurs vsiteirs de Lyon seront Rennes, Bordeaux, Boulogne et Montpellier. Par le jeu des matches en retard, l'OL n'aura que deux déplacements : Lille et Monaco.
Impossible, en revanche, de faire dire au technicien que le choc Lyon-Bordeaux du 13 décembre a déjà commencé à travers les performances des deux clubs en Ligue des champions... «Y penser déjà, ce serait la meilleure façon d'occulter les autres matches et de ne pas être présent, insiste-t-il. Il faut rester bien concentrés. Ça fait souvent sourire mais c'est toujours le même truc : match après match». Et donc d'abord Rennes dimanche. «Quand on est pros, on n'anticipe pas les objectifs. On les affronte les uns après les autres». - S. L. (à Lyon)

msn.sport.

Gomis incertain (béquille)
Un doute plane encore sur la présence de Bafétimibi Gomis dans les rangs de Lyon, dimanche contre Rennes, pour le match de clôture de la 15e journée. Claude Puel a indiqué vendredi que son attaquant avait reçu une béquille à Florence, mardi, où il était titulaire (défaite 1-0). Il ne s'est pas entraîné et s'est contenté d'un footing à 48 heures du match.Par ailleurs Jérémy Toulalan, qui n'a plus joué depuis le match contre Marseille (5-5) à cause de ses adducteurs, reprendra le vélo la semaine prochaine. - Avec S. L. (à Lyon

msn.sport

Lloris : « Trop de suffisance »
Hugo Lloris constate que Lyon a un bilan « catastrophique » en novembre et en cherche les explications. Après Rennes (1-1), le discret gardien a des mots qui claquent.

« Hugo Lloris, comment réagissez-vous à cette nouvelle contre-performance ?
Il y a trop de suffisance, on se doit de faire beaucoup mieux, beaucoup plus. Le bilan du mois de novembre est catastrophique. Ça peut arriver une fois, deux fois, mais quand c'est trop souvent, ce n'est pas normal. Il va falloir prendre les points nécessaires. Il y a une prise de conscience à prendre. Il va falloir se remettre en question. On va essayer de faire le nécessaire.

Par quoi passe un rebond ?
Il faut réaliser qu'on est à Lyon et que malheureusement on ne peut pas se contenter de suffisances. Il faut élever notre degré d'agressivité, notre niveau d'exigence, collectivement ou individuellement. Il faut se transcender, tout simplement. Si on veut s'en sortir, c'est vraiment par le jeu. On est une équipe, un collectif et si on veut vraiment avancer, ce sera tous ensemble. Sinon, ce sera compliqué.
Pas de victoire à Gerland depuis quatre matches, déjà sept points de perdus à domicile. Lyon retombe-t-il dans les travers de la saison dernière ?
Je n'espère pas. L'an dernier, c'était beaucoup plus compliqué car c'est arrivé durant la deuxième partie de saison. Cette année, on est avertis. Ça arrive en novembre, il faut tout faire pour ne pas revoir ce genre de résultat. Il va falloir se replonger dans le travail. On a une semaine pour préparer le déplacement à Lille, qui s'annonce compliqué.

La situation est-elle grave ?
Non, ce n'est pas grave. On est à deux longueurs de Bordeaux. Il faut prendre les points. On ne peut pas avoir des regrets à chaque match. On est tombés sur une bonne équipe de Rennes mais, dans le Championnat, il y en a beaucoup, des bonnes équipes. Il y a eu de bonnes choses, mais on ne peut pas se contenter de ce genre de performance. C'est à nous de prendre les devants, de nous imposer, tout simplement. On a les qualités nécessaires, il y a vraiment la place de rebondir. »

Recueilli à Lyon par Sylvain LARTAUD
SFR"Sport"

Quand les Lyonnais débriefent

La reprise de l'entraînement était prévue ce mercredi matin à Tola-Vologe à 9h45, mais les joueurs ne sont apparus qu'à 11h15 sur le terrain. Pendant une heure et demie, le staff lyonnais a organisé un long débriefing qui fait suite aux derniers résultats médiocres de l'équipe. Trois jours après le nouveau match nul contre Rennes (1-1), coaches et joueurs ont semble-t-il mis les choses à plat et beaucoup échangé. « Tout le monde est conscient de ce qu'on a fait durant ce mois de novembre catastrophique », a expliqué Jean II Makoun, lors du point presse.

Le Camerounais s'est dit « tout à fait d'accord » avec Hugo Lloris qui, dimanche, avait déclaré qu'il y avait eu « trop de suffisance » et que ce n'était « pas normal ». « Il ne faut pas se voiler la face », poursuit Makoun, affirmant que l'OL a failli « collectivement et individuellement car certains ont montré pas mal de visages (NDLR : trop disparates entre les matches) ». « On n'a pas le droit, enchaîne le milieu lyonnais. On se pose des questions mais on ne doit pas se désunir. Au contraire, il faut retrouver notre collectif. »


A la suite de ce débriefing, les Lyonnais ont effectué un entraînement intense, auquel ont participé normalement François Clerc et Mathieu Bodmer. Claude Puel a d'ailleurs décidé d'annuler la séance de mercredi après-midi. A noter que Jérémy Toulalan, absent depuis plus de trois semaines en raison de soucis aux adducteurs, a recommencé à trottiner.


S.L., à Lyon - msn.fr

Groupe face a Lille

Claude Puel, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais, a communiqué une liste de 19 joueurs pour le déplacement à Lille. A noter le retour inattendu de François Clerc, absent depuis le match face à Grenoble (1-1) le 21 novembre.
Le groupe lyonnais :
Lloris, Vercoutre - Cris, Boumsong, Réveillère, Clerc, Gassama, Cissokho, Seguin - Gonalons, Makoun, Källström, Pjanic, Delgado, Ederson, Govou - B.Gomis, Tafer, Lisandro.

Blessés : Cleber Anderson (reprise), Toulalan (adducteurs), Bodmer (ischio-jambiers)
Suspendu : Bastos
Choix de l'entraineur : Abenzoar, Hartock, Beynie, Mehamha, Lacazette, Faure, Fontaine

Football.365

Puel : «Une gifle»

«Il n'y a pas grand-chose à dire, ou tout à dire», a constaté Claude Puel dimanche après la défaite de Lyon à Lille (3-4). Visiblement pressé d'en finir avec les obligations médiatiques, l'ancien entraîneur du LOSC a avoué être «colère». «On fait une entame correcte. On a le bonheur de mener 2-0 puis 3-1, avec des balles de 4-1. C'est un match qu'on doit plier et, à l'arrivée, on le perd, a-t-il énuméré. On l'a très mal géré alors qu'il s'offrait à nous. On l'a galvaudé. On prend une gifle alors que nous avions tout pour remporter la victoire. On n'a pas su garder le ballon et nos nerfs alors que la situation était favorable. On n'a pas le droit de laisser échapper un tel match et ça fait mal.»

Interrogé sur le cas Aly Cissokho, resté en tribunes après ses déclarations sur la vie du groupe, Puel, qui avait aligné en défense Reveillère à gauche et Gassama à droite, s'est montré agacé : «Cissokho a un problème d'adducteurs. Je ne sais pas si on le récupérera mercredi (à Gerland, face à Debrecen). Il est monté avec le groupe pour faire des soins toute la journée. Il n'y a aucun problème avec lui. Il est inutile d'en rajouter.»

Aulas : «L'affaire Cissokho n'est pas une affaire»
Jean-Michel Aulas a tenu à défendre son club tout en regrettant, comme souvent, les interprétations médiatiques. La défaite ? «On va préserver ce qui va bien, que les gens n'imaginent pas des choses horribles. On a souvent perdu à Lille par le passé sans que cela porte préjudice à l'arrivée.» L'"affaire" Cissokho ? «Les médias ont quelque peu mis en cause le fonctionnement du club. L'affaire Cissokho n'est pas une affaire. Il a ressenti une blessure hier et on a regardé si on pouvait le récupérer pour le match d'aujourd'hui.» Et d'ajouter : «Il n'y a pas d'inquiétude, de fissure, ni de choses extraordinaires. Il s'est passé cette semaine des choses comme il s'en passe dans tous les grands clubs français.» Faut-il s'inquiéter de la persistante méforme rhodanienne ? «Ce n'est pas cela qui nous fera varier dans l'organisation. Le club marche bien. On ne va pas écouter les oiseaux de mauvaise augure.» Ni les adducteurs qui sifflent. - Olivier MAILLARD, à Villeneuve d'Ascq

SFR.Rubrique sport.

«Deux matches, deux défis»

Lyon regarde vers l'avant au moment de recevoir Debrecen, mercredi, puis Bordeaux, samedi. La débâcle à Lille (3-4), dimanche, est oubliée, assurent Puel et Réveillère.

Trois jours après le naufrage lillois (3-4), Lyon enchaîne par la réception de Debrecen mercredi soir, lors de la dernière journée de Ligue des champions. Dans quel état physique et psychologique ? « On a récupéré sur tous les plans », affirme Claude Puel Pour le technicien lyonnais, « ça ne sert à rien de ressasser ce qui a été fait ou en l'occurrence ce qui n'a pas été fait ». Il ne reste «rien» du match de Lille, complète Réveillère. « C'est derrière nous. Même si on est déçus, c'est oublié. On va mettre le championnat entre parenthèses et se concentrer sur la Ligue des champions. »

Les Lyonnais voient d'un bon oeil ce rendez-vous rapide pour rebondir. « En trois jours, on n'a pas le temps de corriger les erreurs, mais le plus important, c'est d'en prendre conscience et de repartir de l'avant, souligne le latéral de l'OL. Pour cela, le match contre Debrecen tombe à point nommé. » Le Lyonnais ne trouve pas d'explications à la mauvaise passe actuelle : « Même les saisons où on a bénéficié de huit ou dix points d'avance au classement, on a connu des creux. Avec l'expérience qu'a acquise le club, on sait gérer ce type de période. » Dans ce genre de situation, la méthode Coué est de mise. « Par rapport à ce qu'on a réalisé en août et septembre, on sait ce qu'on vaut, poursuit Réveillère. Il faut retrouver l'esprit de gagne. On espère que la série noire va se terminer contre Debrecen. »


L'OL n'a plus gagné depuis six matches et n'a plus connu le succès à domicile depuis le 26 septembre (contre Toulouse 2-1), mais Puel estime « que ce n'est pas une question de pardon » vis-à-vis du public de Gerland. « Les différentes réponses, on les donnera sur le terrain, lâche-t-il. L'important, c'est de bien jouer les matches pour les gagner. » En trois jours, depuis la débâcle lilloise, la coulisse lyonnaise a été agitée entre « l'affaire Cissokho » et les interventions de Jean-Michel Aulas. Pas de quoi a priori donner des sueurs à Puel. « Il y a du vrai, du faux dans tout cela. Il faut rester concentré et avancer, insiste le coach lyonnais. La carrière de tout joueur, de tout entraîneur et de manière générale de tout sportif de haut niveau est jalonnée de hauts et de bas. Il y a toujours des défis. Là, les deux prochains matches (Debrecen et Bordeaux) sont deux défis. » Pas les moins importants à relever. - S. L, à Lyon

MSN Sport

Govou touché.

Le Lyonnais Sidney Govou est sorti lors d'OL-Debrecen mercredi en Ligue des Champions, apparemment touché au genou droit. Mais finalement c'est sa cuisse qui aurait été plus sévèrement touchée.
Sur l'ouverture du score lyonnaise face à Debrecen mercredi, Sidney Govou s'est blessé en frappant le sol. Son genou droit avait semble-t-il souffert. Claude Puel a remplacé l'international français par Miralem Pjanic (25eme).

Après les premiers examens il semble que c'est la cuisse droite du joueur qui a le plus souffert. Une échographie est prévue jeudi. Govou est incertain pour Lyon-Bordeaux.

ODLB (Rédaction Football365.fr)

Lisandro incertain

Lisandro Lopez fait partie des dix-neuf joueurs retenus par Claude Puel pour le match contre Boulogne-sur-Mer, mercredi (11e journée), mais il est incertain en raison d'un coup reçu sur la hanche, indique l'Olympique Lyonnais. Claude Puel doit à nouveau composer avec pas mal d'absences pour cette rencontre capitale pour le neuvième de la L1. Cris (suspendu), Clerc (genou), Bodmer (reprise), Toulalan (reprise), Govou (adducteurs) sont indisponibles, ainsi que Cleber Anderson (reprise) et Grenier (suspendu). Gonalons devrait reculer en défense centrale aux côtés de Boumsong pour corriger l'absence de Cris.

Le groupe : Lloris, Vercoutre - Boumsong, Réveillère, Gassama, Cissokho, Seguin, Gonalons - Makoun, Källström, Pjanic, Bastos, Delgado, Réale, Ederson - Gomis, Tafer, Belfodil, Lisandro.


msn.fr

Lyon allège sa galère

Vainqueur de Boulogne (2-0) en fin de match, Lyon reprend un peu d'air. Mais la soirée fut encore très difficile, devant un public frondeur.

En battant Boulogne-sur-Mer (2-0), mercredi, match comptant pour la 11e journée, Lyon a évité que la crise qu'il nie depuis quelques jours deviennent insoutenable à une semaine de la trêve hivernale. L'ouverture du score de Pjanic à la 70e minute d'un plat du pied précis, à la reprise d'un tir contré de Bastos, a provoqué chez Claude Puel les traditionnelles scènes de soulagement enragé, poings serrés, gorge déployée, qui trahissent chaque semaine la haine de la défaite du manager de l'OL. Face au spectacle d'une équipe certes dominatrice contre le 5-4-1 prudentissime de Laurent Guyot, mais gangrénée par le doute dans tous les recoins, son visage avait été, jusqu'ici, presque aussi sombre que celui de Jean-Michel Aulas en tribune. Le spectacle ne méritait rien d'autre.

Appels à la démission et sifflets
Ce qui restera de cette soirée, c'est surtout la sensation que la confiance est brisée entre le public de Gerland et un club qui nie l'importance du malaise. Copieusement sifflés dès le début du match, les joueurs ont vu deux banderoles déployées après un quart d'heure de jeu : «Bougez vous, respectez nous», et «Ce soir, on se met à votre niveau». Les virages ont ensuite entonné le refrain suivant : «Gérard Houllier, Gérard Houllier...», et demandé à de multiples reprises la démission de Claude Puel. Après avoir marqué son but, Pjanic a invité le public, regard incrédule et agacé, à faire enfin corps avec son équipe. A sa sortie, Bafé Gomis a été invectivé. Son remplaçant, Tafer, a fini par clore la marque (90e). Puel, après le match, a expliqué la mauvaise première période de l'équipe par une ambiance «pratiquement à huis clos».


Boulogne devait mener 1-0
La seconde période de l'OL ne suffit pas encore à faire de l'ancien champion de France un favori pour le titre. Quatrième à huit points de Bordeaux, il a encore eu besoin d'un grand Hugo Lloris, décisif lors d'un face à face avec Karuru (84e). Et il ne pourra pas occulter que Boulogne aurait dû ouvrir la marque. A l'heure de jeu, Perinnelle, parti à la limité du hors-jeu, avait bien trompé le gardien des Bleus, mais avait été signalé à tort. Lyon prend cette première victoire à domicile depuis le 26 septembre pour ce qu'elle est : un grand bol d'air. - Cé. Ro.

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Le retour des patrons ?

Lyon, qui se cherche des leaders, pourrait aligner pour la première fois ensemble, cette saison, Lloris, Boumsong, Toulalan et Lisandro contre Monaco (21h00). Quatre joueurs symboliques des forces et des faiblesses de l'OL cette saison.

A travers la constance de ses performances cette saison, il est devenu le véritable patron de l'OL sur le terrain. Multipliant les arrêts décisifs, il a permis, quand c'était encore possible, de maintenir son équipe à flot. Puel l'a nommé capitaine mercredi devant Boulogne (2-0), en l'absence de Cris. «Une façon de montrer qu'il a une place importante dans le vestiaire, indique le coach. Hugo a acquis une légitimité en même temps qu'une justesse d'analyse et d'une sagesse par rapport aux événements.» Le brassard lui est promis dans un avenir proche.

Star de l'équipe et seule recrue qui justifie pleinement l'investissement consenti (24 millions d'euros et plus gros salaire de France), l'Argentin est trop souvent l'arbre qui cache la forêt. Auteur de huit buts en 12 matches de L1, cinq en 7 rencontres de C1, Lisandro a déjà compensé le départ de Karim Benzema. Même s'il gère mieux ses efforts, il adopte toujours un comportement sur le terrain qui plaît au public, lui qui est si discret en dehors. Absent contre Boulogne (hanche), Lisandro devrait effectuer son retour dimanche.

Son retour (dans un groupe élargi...) est la nouvelle du jour. Son absence, depuis mi-novembre, pour cause d'adducteurs trop sollicités, a été fortement préjudiciable. Sans son métronome et homme à tout bien faire, l'OL n'a gagné que deux matches (Debrecen et Boulogne) mais surtout perdu la première place de son groupe en C1 et été distancé au classement de L1. Au vu de la fragilité du milieu de terrain, Toulalan a de grandes chances de revenir à son poste de prédilection, devant la défense, lui qui a joué les pompiers en charnière centrale

La défense centrale, c'est l'autre gros chantier de l'OL. Associées à celles de Cris - suspendu contre Boulogne, le capitaine lyonnais est lui aussi de retour - les inconstances de Boumsong symbolisent les énormes problèmes de l'arrière-garde lyonnaise, la treizième de L1 avant cette 18e journée. Depuis son retour (à Grenoble fin novembre), l'international français peine à trouver ses marques et à justifier ses espoirs de Coupe du monde. Mercredi avec Gonalons à ses côtés, il n'a pas encaissé de but. Et avec Cris à Monaco ?


Sylvain LARTAUD, à Lyon - msn.fr

Lyon souffre à Monaco
Lyon n'a pas maîtrisé grand-chose à Monaco, et repart de Louis-II avec un nul sans relief (1-1). L'OL reste derrière Marseille et Lille.

Il faut un certain talent pour survivre à une série aussi désagréable que celle de Lyon, en ce moment (sept points en sept journées), et se retrouver quatrième à deux points du deuxième, Marseille, même si celui-ci possède un match en retard. L'OL, auteur d'un résultat nul à Monaco (1-1), dimanche en clôture de la 18e journée, est encore loin d'un niveau qui corresponde vaguement à ses moyens et ses ambitions. A Louis-II, il n'a maîtrisé qu'un tiers du match, le premier, au cours duquel son agressivité à la récupération a fait merveille contre une AS Monaco désespérante d'immobilisme. Cela a suffi pour mener 1-0 (superbe coup franc de Bastos, 22e). L'heure suivante fut beaucoup plus difficile pour l'équipe de Claude Puel, qu'a retrouvée le revenant Jérémy Toulalan à la 74e minute.

La principale faiblesse de Lyon depuis deux mois est sa fragilité défensive et cela s'est confirmé dès la 35e minute où, sur sa première occasion, Monaco, jusqu'ici fantomatique, a réussi à égaliser. Une fois n'est pas coutume, la responsabilité d'Hugo Lloris est engagée sur le but de Park, consécutif à une sortie latérale assez hasardeuse de l'international, qui a vu Djimi Traoré centrer sous son nez. La suite de la partie fut beaucoup plus difficile pour Lyon qui, malgré quelques incursions, a souffert devant l'engagement retrouvé de l'équipe de Guy Lacombe, passée à deux doigts du deuxième but par Alonso (40e), Mollo (65e) ou Nênê (90e+2). L'équipe princière se contente de piquer la douzième place à Toulouse alors que la première moitié du classement était à sa portée. Après Marseille et Montpellier, Lyon, autre rival de Bordeaux, a perdu du terrain. Certes, l'OL n'est pas loin de la C1. Mais il a dix points de retard sur le champion d'automne, et bien plus encore sur le plan de l'expression collective. - Cé. Ro

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Lloris : «J'assume mon erreur»

Mis en cause sur le but encaissé par son équipe à Monaco (1-1), dimanche soir, le gardien lyonnais Hugo Lloris est revenu sur son erreur devant les médias. Lucide, le portier international sait qu'il n'a pas eu la juste appréciation sur cette action.
«Ça fait partie du jeu. J'ai fait une erreur. Je l'assume et j'ai pris mes responsabilités à chaud, a expliqué le dernier rempart des Gones en conférence de presse. En fait, tout le monde a été surpris sur le geste de Traoré, qui a très bien joué le coup. Moi, beaucoup moins bien, c'est vrai. Ce sont des choses qui arrivent. Même s'il vaut donc mieux éviter que ça arrive... »
« La victoire est indispensable »
Pas le temps de cogiter pour Lloris. Montpellier arrive mercredi à Gerland (19h00) pour le dernier match de l'année et l'OL a des choses à prouver. « On sait que c'est nous, joueurs, qui, sur le terrain, avons les clés. Bref, on sait ce qu'on doit faire. On sait aussi que la victoire est indispensable. » En résumé, les Lyonnais savent tout. Il leur reste désormais à joindre les actes à la parole.

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Puel : «Je ne l'accepte pas»
laude Puel est apparu touché après la défaite contre Montpellier (1-2). Pesant chacun de ses mots avant de les prononcer, l'entraîneur lyonnais affirme que l'OL «n'a pas le droit de prendre des buts comme ça».
« Claude Puel, que vous dîtes-vous après cette défaite ?
On aurait aimé conserver le match nul. C'est très cruel. Face à cette équipe, il aurait fallu gagner des duels, notamment sur les phases de deuxième ballon, pour lui mettre la pression et la faire douter. On n'a pas été assez présent et constant. On sent les joueurs fatigués et usés. Il n'y a pas eu les ressorts nécessaires pour aller chercher la victoire. On a été sur le reculoir un peu trop souvent.
Que se passe-t-il sur le deuxième but encaissé, selon vous ?
C'est de l'apathie. C'est vrai que tous les buts sont évitables mais on n'a pas le droit de prendre des buts "casquette" comme ce fut le cas ces derniers temps.
Cette défaite juste avant la trêve est-elle particulièrement dure à encaisser ?
Ça fait mal évidemment, surtout avant les vacances. C'est quelque chose de difficile à accepter mais il va falloir évacuer tout ça. Il faut que les joueurs récupèrent bien, qu'ils se reposent en famille et refassent le plein d'énergie. On a une deuxième moitié de saison très importante avec beaucoup d'objectifs importants.
Quid justement de ces objectifs ?
Le principal objectif, avant de nous projeter et de regarder en haut, ce sera de reprendre le fil, de réapprendre à gagner et de retrouver du jeu. On doit tendre vers plus de consistance et de solidité et se sentir forts. Après, on verra match après match, on ne peut plus se permettre de regarder très haut.

Quel bilan tirez-vous de décembre ?
On avait dit qu'il était un mois important et qu'il pouvait nous donner la possibilité de nous emmener haut. Cela a été tout le contraire. C'est une situation difficile. Je ne l'accepte pas et les joueurs non plus. C'est dans ces moments-là qu'on doit trouver toutes les forces et le caractère nécessaire pour regarder devant nous et être capables de ne pas subir. En tout cas, on va faire le nécessaire pour ne jamais abdiquer. Ça, c'est très important.

Dans ce contexte, que peut apporter le mercato ?
Je le répète, on verra en temps voulu. Il y a quelques pistes mais des joueurs ne nous rejoindront que s'ils nous apportent un plus. On a un effectif qui va évoluer avec le retour des blessés. Ça ne sert à rien de rajouter de la concurrence.

Avez-vous encore l'impression que les joueurs adhèrent à votre discours et à vos méthodes ?
Ecoutez, ce n'est pas la question d'adhérer ou pas. On est tous dans le même bateau. On a montré beaucoup de qualité les deux-trois premiers mois de la saison et on a affiché tout le contraire durant ce mois de décembre. On va vite retrouver les vertus, c'est le plus important. Les joueurs sont des professionnels, ils doivent le montrer sur le terrain. Ils ne jouent pas spécialement pour moi, ils jouent pour le club. C'est le club qui est au-dessus de tout. »

Recueilli à Lyon par Sylvain LARTAUD

Club internet "sport"

Aulas "Des joueurs usés"

Jean-Michel Aulas, le Président de l'Olympique Lyonnais, estime que ses joueurs sont « usés mentalement et physiquement » et que « n’importe quel autre entraîneur (que Claude Puel) aurait le même type de résultats ».
Jean-Michel Aulas (Président de l'Olympique Lyonnais)
C’est un non match, une grande déception. Montpellier a été très supérieur à l’OL. Les joueurs ont fait tout ce qu’ils ont pu. Ils sont dans une lassitude physique ou morale. Après avoir fait le plus dur en revenant au score, nous n’avons pas senti de révolte après les deux buts montpelliérains. Sur le deuxième but, nous avons fait une incroyable erreur de marquage où Cris s’est retrouvé seul contre trois joueurs adverses. C’est rageant et ça fait de la peine. Claude est comme moi : il fait le maximum et prend ses responsabilités. Nous avons quinze jours pour réfléchir à la situation. Nous sommes peinés, mais je suis persuadé que n’importe quel autre entraîneur, dans ce contexte de joueurs usés mentalement et physiquement, aurait le même type de résultat. Cela ne sert à rien d’être « maso » et de se faire plus mal qu’on a mal. Ce n’est pas mon genre d’hésiter sur les solutions. Si j’avais eu la conviction que séparer de l'entraîneur était la bonne solution, cela aurait été évidemment fait depuis longtemps.

Propos recueillis par O.V. (Rédaction Football365.fr), à Lyon

Bilan chiffré à la trêve

Lloris a été le joueur le plus utilisé… Lisandro est le meilleur buteur… en 27 matchs disputés… l’OL est 6ème à la fin de la phase aller… s’est qualifié pour les 1/8èmes de finale de la Ligue des Champions où il rencontrera le Real Madrid…


27 matchs disputés : 14 succès, 7 nuls et 6 défaites dont 5 en championnat


51 buts inscrits en 421 tirs : 5 buts sur coups francs, 3 penalties, 6 buts de la tête, 16 après des centres, 4 après corners et 1 après coup franc. Lisandro 13 buts, Gomis 10, Pjanic 7, Bastos 6, Govou 3, Delgado 3, Källström 2, Gonalons 1, Cissokho 1, Boumsong 1, Makoun 1, Tafer 1, Bodmer 1, Ederson 1.

Bastos 69 tirs, Lisandro 63, Gomis 52…

Répartition par ¼ d’heures : 8, 6, 11, 4, 8, 14.


31 buts encaissés en 313 tirs adverses : 4 penalties, 3 après corners, 2 après coups francs, 5 buts de la tête, 11 après centres.

Répartition par 1/4 d’heures : 3, 6, 4, 7, 4, 7.


L’OL a été mené 12 fois au score et a mené 15 fois.


25 compositions d’équipe différentes au départ sur 27 (19 sur 19 en championnat).


Pjanic a participé aux 27 matchs.


Temps de jeu : Lloris 2 340, Cris 2 203, Cissokho 2 104, Makoun 2 047, Réveillère 1 818, Pjanic 1 782, Källström 1 645, Lisandro 1 642, Gomis 1 455, Bastos 1 423…


En championnat l’OL a pris 20 points lors des 8 premières journées… et 10 lors des 11 dernières !


Pendant la période allant de début août à la trêve d’octobre, l’OL a marqué 28 buts et encaissé 7 buts en 12 matchs. Ensuite, il a inscrit 22 buts et encaissé 24 buts en 15 rencontres ! Pendant les mêmes périodes, l’OL a comptabilisé 10 victoires et 2 nuls… puis 4 succès, 5 nuls et 6 défaites.


13 points perdus à domicile en L1 (6 la saison dernière à la même époque).


1 seul joueur est invaincu cette saison : Mathieu Bodmer qui a disputé son dernier rmatch contre Toulouse.

R.B - olweb.fr

Lyon rejoint sur le fil

L'Olympique lyonnais a débuté 2010 par un nul (1-1) contre le Club Africain, mercredi en amical à Tunis. Après avoir mené au score pendant plus d'une heure grâce à un but de Gomis, bien servi par Ederson (29e), les joueurs de Claude Puel se sont fait rejoindre au bout du temps additionnel sur une offensive conclue par Maamri... en position de hors jeu.

Le onze de départ
En première période : Vercoutre - Gassama, Cirs, Bodmer, Cissokho - Toulalan, Källström, Ederson - Delgado, Bastos, Gomis
En deuxième période : Vercoutre - Réveillère, Boumsong, Seguin, Kolodziejczak - Gonalons, Grenier, Pjanic - Belfodil, Lisadro et Tafer

msn.fr

Aulas :«S'il y a des opportunités»

Lors de la présentation officielle de Dejan Lovren, le président lyonnais n'a pas exclu le renfort d'un autre joueur avant le 31 janvier.

«C'est un beau bébé.» Claude Puel ne peut être qu'admiratif devant le physique avantageux de son nouveau joueur. Dejan Lovren, défenseur croate de 20 ans, impressionne, perché à 1,90 m pour 85 kg. «Il a déjà beaucoup de caractère, une personnalité affirmée», décrit encore l'entraîneur lyonnais. En disant «bonjour» en français, souriant, Lovren montre qu'il n'arrive pas à Lyon à reculons. Sollicité par de nombreux clubs, dont Chelsea, il estime nécessaire cette étape dans l'évolution de sa carrière et loue les qualités de l'encadrement lyonnais, «bien meilleur que d'autres clubs qui me proposaient un salaire plus élevé». «Et puis, j'adore la nourriture française», lâche le Croate, qui a apprécié les escargots découverts la veille.

Celui qui portera le n°26 «préfère jouer axe droit». «Mais je peux évoluer à tous les postes de la défense du couloir droit jusqu'au couloir gauche, dit-il. Donc après, je ferai en fonction des choix du coach.» «D'autant qu'il n'a aucun problème avec son pied droit ou son pied gauche», conforte ce dernier. S'il a touché le ballon, ce jeudi, avec Sidney Govou et Sonny Anderson, Lovren, qui n'a plus joué depuis le 17 décembre, devra attendre un peu avant de figurer dans le groupe. «Même si on ne va pas mettre un mois pour le préparer», précise Puel à propos d'un joueur acheté 8 millions d'euros (+1,5 million de bonus).

Presque 10 millions d'euros pour un défenseur quasiment inconnu, cela fait beaucoup. Mais Jean-Michel Aulas ne veut pas parler de pari. « C'est un investissement considérable mais toute forme d'investissement est une prise de risque plus qu'un pari », affirme le boss de l'OL. Après avoir dépensé 75 millions d'euros cet été (Gomis, Lisandro, Bastos, Cissokho) et recruté Lovren, l'OL, pour actionner son redressement au classement de L1, peut encore être actif durant ce mercato. « On n'exclut pas de pouvoir continuer, indique Aulas. S'il y a des opportunités pour favoriser les ambitions du club, nous regarderons ces hypothèses. » Visiblement marqué par la difficulté des tractations avec les dirigeants du Dinamo Zagreb - mardi, alors que le joueur passait sa visite médicale avec succès, les positions des deux parties se sont sensiblement écartées, avant la conclusion d'un accord mercredi - le président lyonnais semble pourtant prêt à repartir au combat. - Sylvain LARTAUD, à Lyon

msn.fr

Puel : « On était à la rue »

Mené 1-0 à la mi-temps de son match à Lorient, Lyon n’y était pas. Pas du tout au goût de Claude Puel qui l’a indiqué dès la fin de la rencontre et la victoire des Rhodaniens (3-1).
« On a fait une première mi-temps catastrophique, apathique. On était à la rue physiquement. Ensuite, on a revu une vraie équipe. On est logiquement revenu au score. J'espère que ça sera un match fédérateur et déclencheur. On a des qualités mais il faut qu'on les exprime. Il faut arrêter de se prendre la tête. »


rmc.fr

LYON AU BORD DU VIDE

Après la Coupe de France, Lyon s'est fait sortir de la Coupe de la Ligue à Lorient (0-1). L'OL se dirige vers une deuxième saison sans trophée.


Après la Coupe de France, Lyon s'est fait sortir de la Coupe de la Ligue à Lorient (0-1). L'OL se dirige vers une deuxième saison sans trophée.

Le risque d'une deuxième saison sans trophée a pris de la consistance. Eliminé de la Coupe de France à Monaco (1-2) dimanche, l'Olympique lyonnais s'est fait sortir des quarts de finale de la Coupe de la Ligue à Lorient (0-1), mercredi. Si depuis deux rencontres les progrès affichés par les joueurs de Claude Puel dans le jeu sont indéniables, la fébrilité défensive -que l'arrivée de Lovren n'a pas encore permis de pallier- reste un handicap trop présent pour espérer s'installer durablement sur le chemin de la rédemption. Malgré quatre victoires en 2010, Lyon reste convalescent. Il devra reprendre onze points à Bordeaux en Championnat et/ou passer l'obstacle Madrid en Ligue des champions pour espérer décrocher quelque chose cette année.

Dans un scénario identique à celui qui l'avait vu l'emporter au Moustoir (1-3) il y a une semaine en Championnat, Lyon a rapidement plié sous les assauts des Merlus avant de tout faire pour rattraper son retard. L'ouverture du score signée Gameiro, plus prompt que Lovren sur un centre de Sakuwaha, est intervenue dès la quatrième minute. A deux reprises, l'attaquant de poche a eu l'occasion de tuer le match, mais il s'est d'abord heurté à la transversale de Vercoutre (55e), avant de s'emmêler les pinceaux sur une remise en retrait pourtant parfaite de Diarra (80e). L'essentiel était déjà fait. A la faveur d'un jeu direct et grâce à la vivacité de ses attaquants, Lorient s'autorise à rêver d'une deuxième finale dans cette épreuve après celle perdue en 2002. Contrairement à sa dernière visite en Bretagne, Lyon n'est jamais parvenu à se relever de son entame de match ratée. Malgré quelques intentions louables, son jeu en mouvement et ses offensives se sont révélés trop stéréotypés pour espérer prendre à défaut le bloc solide des Lorientais. Lisandro a bien tenter de sonner la révolte (13e), mais la tentative de l'Argentin a été repoussée par la main ferme de Fabien Audard (13e). Lyon va désormais se replonger dans le Championnat et la réception du Paris-Saint-Germain, dimanche avec l'obligation de mieux terminer la semaine qu'il ne l'a commencée. Un nouveau revers pourait bien sceller les ambitions nationales du club de Jean-Michel Aulas... - E. T.


msn.fr

Chaudes retrouvailles avec Gerland

Après quatre déplacements d'affilée, Lyon retrouve Gerland, dimanche soir contre le Paris-SG, mais aussi ses supporters. Les Lyonnais, qui restent sur deux éliminations (Coupe de France à Monaco et Coupe de la Ligue à Lorient), devraient se voir réserver un accueil glacial. Du même acabit qu'en décembre contre Boulogne ou Montpellier ?
Les joueurs, à l'image de Lisandro, ne seraient pas étonnés. « On sait que ça ne va pas être facile. On est passés à côté de deux objectifs bien fixés en début de saison. Le public n'est pas content et c'est tout à fait logique, il a raison », estime l'attaquant argentin. Pour ce dernier, tout dépend désormais de l'équipe et de son comportement sur le terrain. « Le climat ne sera pas bon. C'est à nous de faire en sorte que ça change. Il n'y a pas d'autre alternative : jouer mieux et conquérir l'affection du public avec la victoire. »

Claude Puel a déjà eu, jeudi lors du décrassage ouvert au public, un petit aperçu de ce qui l'attend probablement dimanche. Le coach lyonnais a reçu des invectives d'un supporter qui lui demandait, en substance, de prendre son argent et de partir. Puel répond qu'il « vit ça (la situation) très bien ». Et les « Puel démission » qui devraient fleurir encore les tribunes de Gerland ? « Cela fait partie de la fonction (d'entraîneur), donc je n'y attache aucune importance ! », lâche-t-il, à la limite de l'indifférence. Il rajoute tout de même que « les joueurs ont besoin de leurs supporters ». Mais visiblement, pas le staff technique. - S. L., à Lyon

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Lyon a coulé Paris

Lyon, qui avait besoin de se rassurer, s'est imposé face au Paris-SG (2-1) lors d'une fin de match renversante. Gomis et Cris ont répliqué à Erding.
Lyon a bien failli boucler la semaine la plus noire de son ère moderne dimanche soir à Gerland. Sorti de la Coupe de France puis de la Coupe de la Ligue en quelques jours, l'OL est passé tout près d'un troisième revers en huit jours, cette fois face au PSG. Mais Lyon est redevenu Lyon en quelques minutes, et a crucifié un PSG impuissant lors d'une fin de match pour le moins renversante (2-1). Paris menait, Paris tenait mais Paris s'est écroulé devant la puissance de l'OL, revenu de l'enfer. Gomis et Cris ont répliqué à Erding, qui a vu son équipe sombrer depuis le banc et à dix contre onze. Triste destin. Lyon, qui jouait un peu sa saison à quitte ou double sur ce match, reste plus que jamais en course pour une qualification en Ligue des champions. Quatrièmes, les Gones ne sont qu'à un point du podium. La situation est beaucoup plus embarrassante pour Paris, seulement 14e avec 29 points. Et le club de la capitale n'a pris que 4 points sur 18 lors des six dernières journées.
Depuis le début de l'année, le PSG a joué trois matches de Championnat et il a perdu les trois. Lyon, lui, a fait le plein. La situation est aussi inquiétante que paradoxale. Bons contre Monaco (0-1) et à Lyon, les Parisiens n'ont pas été récompensés de leurs efforts et de leur audace. Ils sont tombés face à un Ruffier énorme au Parc et là, à Gerland, ils ont manqué d'un réalisme flagrant. Enfin associés d'entrée, Hoarau et Erding ont mis le feu dans une défense lyonnaise souvent aux abois, à l'image de Cris et Lovren, vraiment pas dans le coup. Le Réunionnais n'a pas concrétisé ses nombreuses occasions (13e et 22e) en début de match. Heureusement, Erding, qui a repris un corner de Sessegnon, avait mis Paris sur orbite (10e, 0-1).
Gomis déchaîné en fin de match
Pendant longtemps, l'ancien roi de France n'y était donc pas. Mais l'équipe de Claude Puel s'est libérée en marquant deux buts dans le dernier quart d'heure. Du Lyon pur jus. Un terrible coup de poignard pour Paris. Il faut dire que l'équipe d'Antoine Kombouaré jouait à dix quand Lyon est revenu si fort. Sakho s'est logiquement fait expulser à la 65e pour une faute sur Gomis, lequel s'est ensuite déchaîné. Une première frappe sur la barre d'Edel avant de faire mouche et d'égaliser dans la foulée à bout portant (77e). Et comme un symbole, c'est le capitaine Cris qui a remis son équipe sur les bons rails d'une tête bien sentie (81e). La détresse s'est alors emparée de Giuly et Erding, abattus sur le banc. L'addition aurait pu être plus salée puisque Gomis a de nouveau trouvé les montants parisiens (90e). Lyon a gagné sans vraiment convaincre. Tout le contraire de Paris. - David MICHEL

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