[Ex-Président] Pape Diouf

vous me faite rire, quand Plessis parle sur Aulas, il a raison mais s'il touche à l'OM c'est autre chose!!

Pape Diouf évoque l’avenir


Invité de la chaîne Infosport, Pape Diouf a fait le point sur l’avenir de trois Olympiens.

Un "bon de sortie" pour Franck Ribéry, mais pas "mécaniquement un départ"
«Au jour d’aujourd’hui je ne sais pas (s’il va rester). La seule chose qui est vraie c’est que l’an dernier j’avais prise une position très nette : il ne partirait pas. Et il n’est pas parti. Cette saison, il y a ce que l’on peut appeler communément un bon de sortie. Mais cela ne veut pas dire mécaniquement un départ. D’abord cela suppose qu’un club se porte acquéreur de Franck Ribéry, qu’il veuille aller dans ce club-là et que nous nous entendions avec ce club. Donc, à partir de là, on est encore loin de la coupe aux lèvres. Il faut attendre. Pour le moment, il y a une possibilité. Il y a moins d’intransigeance quant à un éventuel départ de Franck que la saison dernière.
Est-ce que ce serait très difficile de le conserver ? Si nous sommes qualifiés en Champions League, rien ne dit non plus que Franck ne voudra pas rester avec nous. Et dans le cas contraire, il faudrait que les conditions que j’ai évoquées soient réunies».

L’option d’achat de Djibril Cissé
«J’ai lu dans la presse que nous avions l’intention de ne pas le garder. Je m’inscris en faux. Aucune décision de notre part n’a encore été prise. La tendance aujourd’hui est neutre. Il a vécu des moments assez compliqués dernièrement pour qu’il ait lui aussi un avis à exprimer et il est bienvenu de l’écouter aussi».

Samir Nasri « avenir de l’OM »
«C’est un joueur issu du centre, qui a beaucoup de talent. C’est l’avenir de l’OM. C ’est un garçon qui poursuit son apprentissage. Je pense que vu son état d’esprit, ses qualités, son humilité, il franchira les paliers.
C’est une bonne chose si nos joueurs sont sollicités, cela montre que nous en avons de très bons».

OM.net

Pape Diouf : "La cerise est tombée par terre"


Le président olympien est revenu sur la finale de la coupe de France et sur la fin du championnat. Il a répété ce qu'il a dit aux joueurs : l'objectif principal de l'OM c'est la champion's league !


Pape, votre présence à l'entraînement de ce mardi montre que cette semaine est importante ?
Pape Diouf : "Il ne faut pas y voir autre chose que le fait que je viennes un petit peu m'assurer moi même de l'état des troupes. Après cette défaite subie en finale, ce n'était pas facile pour le staff, les joueurs. Cela fait partie des attributions du président que d'essayer de remettre un peu les choses en place. Même si on ne me voit pas tous les jours à l'entraînement, de mon bureau j'ai la chance de pouvoir y assister !"

Vous avez longuement parlé avec Albert...
P.D. : "C'est un échange classique entre un président et son entraîneur. On a évoqué un peu la finale pour nous plonger dans le futur immédiat et le match à St Etienne où il nous faut obtenir un résultat positif. Il nous faut au minimum quatre points pour prétendre à cette qualification en champion's league qui reste notre objectif majeur et qui était de toute façon l'objectif initial en début de saison. Je dirais que la coupe était un peu la cerise sur le gâteau. La cerise est partie par terre mais on va quand même essayer de bien terminer le gâteau. Avec Albert on a fait le point sur la situation. Cela arrive très souvent avec lui. C'est parfois dans mon bureau, parfois au téléphone. Aujourd'hui j'avais envie de venir auprès des joueurs pour leur montrer que les aléas du sport et du football ont fait que cette coupe nous a échappé mais qu'il reste un objectif massif et qu'il faudra tout mettre en oeuvre pour l'atteindre."

La déception n'est-elle pas trop forte ?
P.D. : "Je pense que le football a ceci de particulier que les déceptions y sont brutales et on pense ne jamais s'en relever. Mais en même temps, avec les jours qui passent on s'aperçoit que les choses peuvent prendre une autre tournure. En nous projetant tous vers l'objectif de la qualification directe en champion's league, on ressent un regain, une envie de ne pas faire choux blanc, cette volonté d'aller chercher ce qui justifierait les objectifs que nous avions fixé en début de saison et qui surtout donnerait tout compte fait à notre saison des allures de réussite."

Robert Louis Dreyfus a passé un coup de gueule dans les vestiaires...
P.D. : "Le coup de gueule de Robert Louis Dreyfus, je l'ai trouvé légitime, approprié. Je pense en outre qu'il peut être salutaire. Moins que l'actionnaire ou celui qui met l'argent pour faire fonctionner le club, j'ai simplement entendu le cri du coeur du premier supporter. Il n'a été, dans le vestiaire, que le porte parole de tous ces milliers de Marseillais et de ce qu'ils ont ressenti sur le coup. Il a l'avantage d'avoir l'accès au vestiaire. Il a éprouvé comme nous tous une telle déception si vive, si cruelle. Remettons les choses en place, je pense que cette coupe nous ne l'avons pas perdue, elle nous tendait les bras et c'est nous qui l'avons refusée. Robert a eu le même sentiment que moi. Je pense que son coup de gueule a été perçu et compris de cette manière là par ceux qui ont un minimum de compréhension."

Qu'est ce qui s'est dit exactement ?
P.D. : "Je ne vais pas redire les mots exacts qu'a prononcé RLD. Il n'y a pas besoin. Il a manifesté sa déception, pas sa colère. Il avait ce droit légitime. Ce droit qu'ont également les supporters mais avec pour eux l'impossibilité d'avoir accès au vestiaire."

Y a-t-il une cassure dans le groupe ?
P.D. : "Non. Souvenez-vous l'année dernière. Nous avions perdu la finale de la coupe de France, cela ne nous a pas empêché de nous redresser aussitôt en championnat à Auxerre. Il y a évidemment le moment naturel de déception qu'il faudra digérer et que nous sommes tous en passe de digérer. Ensuite je pense que les choses vont reprendre."

Qu'est ce qui vous faire croire à ce rebond ?
P.D. : "L'espoir naturel qui est en moi et qui ne me quitte jamais ! Je pars du principe que dans ce club et parmi les joueurs, tout le monde est instruit de ce qu'est l'objectif du club, la qualification en ligue des champions. Et tout le monde à cette prise de conscience qui m'amène à penser que nous allons tout faire pour effacer ce qui restera quand même comme une tâche, cette finale perdue. C'est ce que je ressens en étant proches des joueurs."

Vous allez avoir des apartés avec certains joueurs ?
P.D. : "C'est de toute façon une pratique courante que j'applique. Dès notre retour à Marseille il y a eu une rapide réunion au cours de laquelle on a rappelé ce qu'était le football, les aléas de ce sport. Je ne vais pas changer ma manière de faire. On continuera à bavarder avec les uns et les autres car ce ne sont pas tous les joueurs qui ont besoin d'un soutien. Il y en a peut-être parmi eux certains chez qui on peu sentir une certaine vulnérabilité et c'est dans cette optique là qu'on fait parfois des dialogues en aparté ou en collectif."

4 finales de perdues depuis 1999, comment vous l'expliquez ?
P.D. : "Je pense qu'il faut mettre ça sur le compte de l'improbabilité des résultats sportifs. Je vous rappellerais que ce club a le record des victoires en coupe de France, qu'il est le seul en France à avoir gagné la champion's league..."

lephocéen.fr

LE BILAN

Marseille termine deuxième du championnat. Quel est votre sentiment sur la place de l’OM ?
J’éprouve beaucoup de soulagement et de satisfaction dans la mesure où, en début de saison, l’objectif fixé était effectivement la qualification direct en Ligue des Champions. Nous y sommes arrivés même si c’est au terme d’une saison qui a connu des hauts et des bas. C’est un résultat en conformité avec son ambition.

L’OM a connu deux baisses de régime au cours de l’année. Comment les expliquez-vous ?
J’ai essayé de comprendre même s’il est très compliqué de disséquer l’alchimie qu’est le football. Il est difficile de comprendre pourquoi, à un moment donné, tout marche et pourquoi, à un autre moment donné, cela marche moins bien avec le même entraîneur, les mêmes joueurs dans le même dispositif. En analysant notre parcours, j’en suis arrivé à dire que c’est dans la constance que nous avons manqué d’atouts. Nous n’avons pas été constants. L’équipe, à certains moments, était dans sa plénitude et à d’autres moments, elle était complètement arrêtée. Dans ces moments, elle a produit des prestations indignes de l’OM.
D’où peut venir ce manque de constance ? Selon mon analyse, cela est du à l’inexpérience de l’équipe. Elle est très jeune. Ce sont presque des gamins qui composent la défense, au milieu également. Samir Nasri illustre parfaitement la jeunesse et la manque d’expérience dont je parle. C’est un point sur lequel nous avons mis le doigt et qui doit nous aider dans l’idée que nous avons d’améliorer cette formation en sachant que tous ces jeunes auront gagné une saison l’année prochaine.

Etes-vous surpris par l’éclosion de Samir Nasri ?
Il ne faut pas considérer en partie la saison. Samir Nasri a connu à l’image de l’équipe une première partie de saison assez contrastée. La tournée à Dubaï a marqué le vrai départ de Samir Nasri. C’est au cours de cette tournée qu'il a pris conscience de ses possibilités. Dès cette date, on a vu un Nasri plus constant et décisif, ce qu’il n’était pas encore auparavant. Avant on voyait très nettement les qualités qui étaient les siennes mais il avait du mal à assurer les dernières passes ou à marquer des buts. Samir Nasri incarne notre deuxième partie de saison mais au début, comme tout le monde, il a connu des hauts et des bas. Il n’a été constant qu’en seconde partie de saison. Désormais, on attend qu’il ait cette constance sur toute une saison. L’occasion lui en sera donnée l’année prochaine.

Certains affirment que le déclic s’est produit à Lyon où l’OM a fait match nul lors de la 28e journée ?
Effectivement ce soir-là, on a obtenu un résultat significatif et important. Il a pu être considéré comme un déclic. J’entendais avant ce match des commentaires dire qu’à Lyon, l’OM n’a pas grand-chose à perdre. Je m’étais opposé à cela en affirmant que justement nous avions beaucoup à perdre en cas de défaite à Gerland. Nous avons réussi à avoir un sursaut salutaire car il faut se souvenir que Lyon menait au score. C’était aussi une manière de tordre le cou à une manie préjudiciable qui était de perdre notamment à l’extérieur, à chaque fois que nous avions pris un but. Cette rencontre a permis aux uns et aux autres de prendre conscience des potentiels de l’équipe mais aussi individuels. Oui, c’est une date importante dans notre course à la Ligue des Champions.

Avez-vous douté, au cours de la saison, sur votre choix de faire venir Djibril Cissé ?
Je ne pouvais pas douter car Djibril Cissé n’était pas un inconnu aux yeux du public. Lorsque nous sommes allées le chercher, c’était sous les encouragements très vifs des supporters marseillais. Malheureusement, il s’est blessé à un moment où on ne s’y attendait pas puisque je me souviens que le jour de sa blessure, j’étais à Liverpool et je venais de terminer des discussions avec les dirigeants. J’ai préféré tenir nos engagements vis-à-vis du joueur répondant à sa correction puisque pendant les discussions avant sa blessure, un club comme Lyon s’était adressé à lui. Il avait très clairement répondu que c’était Marseille ou rien. Il faut méconnaître le football pour penser qu’après six mois d’immobilisation, Djibril Cissé allait subitement redevenir lui-même. Il était cliniquement guéri, il a commencé avec l’OM de manière tonitruante mais j’expliquerai cela plus par l’envie et l’aspect psychologique que par quelque chose de cohérent ou rationnel. Il a vécu un moment où il avait besoin de retrouver le rythme. C’est là qu’il a connu des difficultés. Le public a été très sévère avec lui. Il a fait preuve d’abnégation pour revenir. Son retour en forme est naturel et il ne pouvait pas intervenir avant. Six mois d’immobilisation suppose autant de temps pour retrouver tous ces reflexes. Aujourd’hui, le Djibril que nous voyons est exactement le Djibril que nous étions allés chercher en début de saison.

Durant le match à Saint-Etienne, vous étiez en compagnie de Robert Louis-Dreyfus, l’actionnaire principal de l’OM. Comment avez-vous vécu ce match décisif ?
Il fallait du courage pour l’actionnaire pour venir à Saint-Etienne, une semaine après la finale de Coupe de France. On a vécu cette rencontre avec beaucoup de détermination et de conviction. Avant un match, surtout à l’extérieur, on a toujours une certaine dose de stress et de pression. Mais, j’avais en moi de la confiance, j’avais ressenti quelque chose d’assez irrationnel. Je ne nous voyais pas sortir de Geoffroy-Guichard avec la défaite et je misais également sur une double contre-performance de Bordeaux et Lens. C’est ce qui s’est passé. Ce match a été le couronnement de notre saison et je l’avais bien senti.


LE MERCATO

Qu’en est-il de l’avenir de Djibril Cissé à l’OM ?
Je pense, en dépit du creux que Djibril Cissé a connu, que beaucoup de gens seraient heureux qu’il reste avec nous et je pense qu’il serait heureux de rester avec nous. Il a souhaité venir ici et nulle part ailleurs. Je pense deviner en lui qu’il continuerait avec nous si les conditions étaient réunies. Nous ne pouvons pas encore donner de réponse car nous avions une saison à terminer. Liverpool avait une finale de Ligue des Champions à jouer. A partir de ces deux échéances, nous avons souhaité ne pas entamer des discussions qui n’auraient pas pu aboutir avant le terme de ces échéances. Nous y sommes arrivés. Plus rien, aujourd’hui, ne s’oppose à l’engagement des discussions avec Liverpool. Mais il est nécessaire, avant, de parler avec le joueur. C’est que l’on devrait faire dans les prochaines heures.

Et par rapport à Franck Ribéry ?
Il faut apporter quelques précisions à ce sujet. La saison dernière, de manière ferme, j’avais dit que Franck Ribéry ne partirait pas. Pour cette saison, j’ai simplement dit qu’il avait, ce que l’on appelle, un bon de sortie, c’est-à-dire la possibilité pour lui de partir. Mais cela ne signifie pas qu’il va partir. Pour que Franck Ribéry puisse partir, il faut trois conditions : qu’un club qui veuille l’enrôler, que Franck veuille aller dans le club en question et que le club et l’OM trouvent un terrain d’entente. On est loin actuellement de ces conditions. Anticiper sur le départ de Franck Ribéry est imprudent. La qualification en Ligue des Champions na pas été assurée pour faciliter l’idée de garder Franck Ribéry. C’est un garçon de grand talent qui a apporté sa patte dans l’édification de cette qualification mais il n’est pas le seul, il y avait d’autres joueurs à côté de lui.

En janvier 2008, se déroula la Coupe d’Afrique des Nations. Sera-ce un frein au recrutement de joueurs africains à l’OM ?
Gouverner c’est prévoir. L’an passé, si notre saison a connu cette fin douloureuse, c’était probablement à cause de l’absence conjuguée de certains de nos joueurs qui avaient disputé la CAN. Donc on essaiera de tenir compte de cet élément dans notre recrutement. On essaiera de prendre, aux postes où nous souhaitons amener de la qualité, des garçons qui pourraient ne pas nous faire défaut pendant la période de la CAN. Pour cela, il faudra manœuvrer serrer.

Toujours à propos du mercato, quels postes allez-vous renforcer ?
On ne peut pas le dire. Au sortir de discussions avec José Anigo et Albert Emon, nous déterminerons nos besoins les plus pressants, là où nous devons apporter un plus à l’équipe. Nous garderons l’ossature dans ses grandes largeurs, nous allons jouer la stabilité. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas donner à cette formation un surcroit de qualité. Nous avons quelques idées mais on doit les formaliser pour orienter notre recrutement.


LES OBJECTIFS EN 2007-2008

Quels seront les objectifs de l’OM en championnat la saison prochaine ?
Beaucoup de personnes affirment dans la presse ou à la radio, que l’OM devra présenter une équipe compétitive en Ligue des Champions. Or, la politique de l’OM n’est pas déterminée par les autres. Nous avons décidé, depuis plusieurs années, de mettre en place une politique de continuité que nous entendons mener à son terme. La Ligue des Champions est une étape importante qui nous donne les moyens de pouvoir poursuivre notre politique de stabilité. C’est cette politique qui nous permettra d’installer durablement l’OM dans la partie haute de la hiérarchie du football français et de qualifier le club au moins deux saisons sur trois en Ligue des Champions. Alors oui, l’an prochain, notre objectif sera donc de se qualifier à nouveau pour la Ligue des Champions.
Mais sous prétexte que nous sommes en C1, il ne faut pas compter sur nous pour oublier les règles de bonne gestion que nous nous sommes fixées en recrutant à tout-va et bouleverser nos structures mises en place depuis deux ans.

Quel sera l’objectif de l’OM en Ligue des Champions l’an prochain ?
Si on me demande mon souhait, c’est évidemment, comme pour tous les Marseillais, d’emporter le trophée. Et si l’OM peut gagner cette compétition la saison prochaine, il ne s’en privera pas. Mais il est encore bien trop tôt pour se prononcer en disant aujourd’hui que l’objectif est de sortir de la poule, se qualifier en 8e ou en quart de finale. Nous ne connaissons pas le tirage au sort, il faudra voir les adversaires que nous allons rencontrer. Laissons-nous un peu de temps et nous aurons l’occasion d’en reparler.

Retrouvez l’émission spéciale bilan avec Pape Diouf dimanche sur OMtv à 19h30 et 21h30 ainsi que lundi à 9h30, 17h30 et 23h30.

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LES OBJECTIFS DU MERCATO


Des postes prioritaires ?
Il va y avoir évidemment des mouvements avec des départs et des arrivées. Mais on ne peut pas parler d’un chantier plutôt qu’un autre. Ce qui convient de faire, c’est de trouver un équilibre parfait. L’efficacité défensive d’une équipe relève d’abord d’un collectif. On ne peut pas mettre à l’index un secteur plutôt qu’un autre. Ce que nous recherchons, c’est parvenir à cet équilibre qui concernerait toute l’équipe. Par exemple, Jacques Faty entre dans notre politique d’étoffer l’effectif en vue des compétitions prochaines qui seront multiples. Car même si l’ossature dure de l’effectif sera maintenue, il sera bon d’y ajouter d’autres valeurs et l’enrôlement de Jacques se fait dans cette perspective.


Des départs ?
Nous avons la chance d’avoir des joueurs de qualité qui sont visés par des clubs. Certains de ces clubs nous appellent et quand il s’agit de garçons que nous souhaitons garder vivement, nous répondons simplement non. N’oublions pas que l’objectif est de garder une ossature et on ne doit pas simplement répondre à l’appel des sirènes financières. Nous devons rester cohérents avec nous-mêmes pour mettre en place une équipe compétitive et conquérante. Ce n’est pas en nous dépossédant de nos bijoux de famille que l’on pourra y arriver. (…)
Je ne connais pas de joueurs intransférables. Tous les joueurs sont transférables. En revanche, il faut la volonté du club pour que le transfert soit effectif. On ne subira aucune pression extérieure et on ne perdra aucun bras de fer contre qui que ce soit. On ne nous imposera pas un départ. Pour qu’un transfert soit effectif, il faudra qu’il soit en accord absolu avec le club. On ne peut pas amener un club à transférer contre sa volonté.



On ne subira aucune pression extérieure et on ne perdra aucun bras de fer contre qui que ce soit


Des objectifs à la hausse pour 2008 ?
Il ne faut pas laisser des choses se dire si elles ne sont pas exactes. Je n’ai jamais dit qu’il fallait faire mieux que l'année passée mais qu’il fallait progresser. Cela suppose déjà un plus grand confort dans l’obtention du billet pour la Champion’s League. Cette année, les circonstances nous ont été favorables avec un concours de circonstances dans les dernières journées. Je pense qu’un club comme l’OM doit atteindre avec plus de confort son objectif d’être en Ligue des Champions au moins deux années sur trois.

Un OM au complet pour la reprise ?
Entre le souhaitable et le possible, il y a une part pour le réalisme. Nous allons donc tout faire pour donner à l’entraîneur la possibilité de travailler avec le groupe le plus élargie, le plus complet possible et au plus tôt. Mais on sait déjà qu’il y a des compétitions internationales qui retiennent la plupart de nos joueurs. Et notamment les joueurs africains qui rejoueront dans quinze jours. On ne peut donc pas demander à ces joueurs de revenir à la même date que ceux qui ont déjà pris leurs vacances. La reprise est fixée au 25 juin et nous aurions souhaité avoir la totalité de notre effectif à cette date mais ce ne sera pas possible. Nous ferons de notre mieux.




LES DIFFERENTS DOSSIERS

Djibril Cissé
La situation est déjà connue. Il a fait l’objet d’un prêt et nous sommes arrivés à la date échéance pour donner une réponse positive ou non. Vu les circonstances avec la finale de Champion’s League de Liverpool et notre fin de championnat, j’avais souhaité différer la rencontre avec les dirigeants de Liverpool. Ils ont été mis au courant et la rencontre aura lieu très certainement dans la fin de la semaine prochaine. Nous verrons alors ce qu’il en sera mais il est évident qu’il faut un accord tripartite. Celui du joueur, et que Liverpool et nous-mêmes trouvions un terrain d’entente. J’ai bon espoir car Djibril a manifesté très clairement sa volonté de continuer avec nous. Au moins, il y a déjà deux volontés, celle de Djibril et la nôtre. Il y a donc un pas qui a été fait. Il reste désormais à convaincre Liverpool pour que l’affaire soit conclue. Nous sommes en tout cas prêt à aller loin dans les négociations pour faire aboutir cette affaire.



Il n’y a encore rien de fait concernant Franck Ribéry


Franck Ribéry
La situation n’a pas changée. Il lui a été accordé ce que l’on appelle communément un bon de sortie ce qui ne signifie pas un départ mécanique. Il faut que trois conditions soient réunies : qu’un club se déclare clairement et s’adresse à nous ; que Franck soit intéressé par ce club ; et enfin que nous nous entendions avec ce club.
Pour le moment, ces trois conditions ne sont pas réunies mais dès qu’elles le seront je vous préviendrais. Il y a aujourd’hui deux clubs qui se sont à peu près manifestés mais encore rien de très concret. On sait parfaitement dans quelles mesures financières on peut se mettre d’accord avec un club.
Des présidents de club m’ont appelé mais il n’y a encore rien de fait concernant Franck Ribéry. Les conditions peuvent être réunies dans 24 heures, dans un mois ou jamais et il restera avec nous dans ce cas.

En quête d’un gardien de but ?
On n’a pas dit une seule fois que l’on cherchait un gardien de but. Cela dit, il se peut que nous cherchions à renforcer ce poste. C’est une possibilité et nous ne l’avions pas encore annoncé officiellement. Je le fais aujourd’hui. On a déjà un numéro un mais il faut étoffer. On ne cherche donc pas un numéro un.

L’avenir d’Albert Emon
Il n’y a aucune raison de changer d’entraîneur. Nous serions des girouettes si nous changions d’avis toutes les semaines.

Vers un départ de Toifilou Maoulida ?
Ca peut être discutable. Il y a des contacts et Auxerre en fait partie.

L’abondance de rumeurs
Ce qui m’amuse le plus, c’est de prendre les journaux spécialisés à la fin de la période des transferts et de voir tout ce qui a été prévu. C’est parfois plus marrant que Tintin, je vous assure. Alors, les noms qui sont annoncés ici ou là, ça amuse tout le monde et ça m’amuse aussi. Les journalistes ont la capacité professionnelle de se renseigner et d’en informer les lecteurs. Cela fait partie intégrante du jeu.

OM.net

Pape Diouf : "Un aboutissement"
Le 13/06/2007 à 10:02

Le président de l'OM Pape Diouf est revenu sur le passage réussi du club devant la DNCG (voir dépêche). Diouf se satisfait pleinement de ce feu vert qui représente pour lui un véritable aboutissement dans la politique qu'il a mis en place depuis son arrivée à l'OM.

"Cette fin de saison, tant sur le plan sportif que sur le plan administratif, représente l’aboutissement du travail que j’ai souhaité mettre en œuvre depuis maintenant deux saisons et qui nous a permis d’atteindre les objectifs que nous nous étions fixés : asseoir une pérennité financière qui n’exclut aucunement l’ambition sportive qui permettra d’installer l’OM durablement dans la haute hiérarchie du football français" a déclaré Diouf sur le site officiel du club.

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Avec la venue de Benoît Cheyrou, l’OM s’offre une recrue de choix, comment se sont passées les négociations ?
Nous travaillons en équipe lorsqu’il s’agit de mettre en place l’effectif. Tout part du directeur sportif et de son staff qui débriefent le terrain très largement et tiennent compte de tous les éléments. Le premier de ceux-ci étant le manque que nous avons pointé pendant la saison écoulée.
A partir de tout cela, des propositions sont faites, aussi bien par la cellule de recrutement, que par le directeur sportif ou le staff technique. A la lueur de ces enseignements, Benoît Cheyrou faisait partie des garçons qui nous intéressaient en premier lieu. D’autant qu’il semble être un garçon très complémentaire de ceux que nous possédons déjà au milieu de terrain.
Nous avons donc ouvert les négociations avec Auxerre qui était très intéressé par l’un de nos joueurs, en l’occurrence Toifilou Maoulida. Les discussions ont un petit peu duré, mais elles ont fini par aboutir et nous nous en réjouissons.

Justement, Toifilou Maoulida fait-il partie de la transaction pour la venue de Benoît Cheyrou à l’Olympique de Marseille ?
L’intérêt d’Auxerre pour Maoulida a facilité la transaction mais il faut savoir que ce sont deux opérations distinctes et différentes. En l’occurrence, nous avons d’abord discuté du dossier Cheyrou et ensuite du dossier Maoulida. Disons que la conjonction de ces deux dossiers a facilité l’ensemble des transactions.

Est-ce que la venue de Benoît Cheyrou signifie la fin de la recherche de joueurs à ce poste, comme Julien Sablé, ou Florent Balmont ?
Il y a des chances, mais avant de me prononcer définitivement, j’ai besoin de reparler avec José (Anigo) et le staff. Nous allons refaire un point et nous déciderons à ce moment-là.
Il faut aussi tenir compte du fait qu’un effectif devra être constitué avec une certaine cohérence et une certaine logique. Il y a aussi l’aspect financier qu’il ne faut pas négliger. Tout cela doit nous amener à faire rapidement un point définitif avant de savoir si nous avons encore besoin de monde au milieu de terrain.

Beaucoup de noms circulent dans la presse comme Karim Ziani ou Gaël Givet, est-ce que certaines de ces pistes sont effectives ?
Evidemment, nous travaillons sur le dossier Ziani. Il y a de la part du joueur un intérêt certain de nous rejoindre, notre intérêt pour lui est lui aussi certain. La discussion est plus difficile car les exigences financières de Sochaux ne sont pas encore acceptables aujourd’hui. Cependant, les discussions se passent dans un souci de courtoisie, de bonne entente entre Jean-Claude Plessis et moi-même.
A propos de Givet, les positions se sont très nettement rapprochées et il y a de très fortes chances que dans les heures qui suivent, l’affaire soit bouclée à notre avantage. Le garçon nous a donné son accord et José Anigo a eu l’occasion de le rencontrer. Il a eu avec lui un échange fructueux. Julien Fournier (directeur administratif) a pu régler le problème avec le joueur sur le plan purement contractuel.
Pour ce qui me concerne, il y a maintenant à régler définitivement le problème avec l'AS Monaco. Les premiers contacts se sont plutôt très bien passés et j’ai bon espoir pour qu'il soit très rapidement la prochaine recrue de l’Olympique de Marseille.»

Pour finir, où en sont les négociations à propos de Djibril Cissé ?
Là aussi, ce n’est pas un dossier simple. C’est même plutôt un dossier complexe, voire le plus complexe que nous ayons à traiter. Nous allons en tout cas employer tous nos moyens et toute notre qualité de persuasion pour arriver à un accord avec les dirigeants de Liverpool.
Je reste optimiste car Djibril lui-même est très partant pour rester avec nous et pour faire une saison complète à l'OM, puisque la saison dernière il n’a effectué qu’une moitié de championnat. Il sent ses sensations revenir et j’espère que dans le courant de la semaine prochaine, je pourrai être en situation de reprendre les négociations avec le souhait d'aboutir. Cela permettra d'avoir très tôt une visibilité de notre effectif pour la saison à venir.

OM.net

https://www.dailymotion.com/omfan-foot/video/4168185

Pape à propos de Djib !

Hernie

Diouf : "Signer un petit exploit"
Le 02/10/2007 à 12:11

A peine débarqué à Liverpool, le président de l’OM Pape Diouf s’est exprimé brièvement devant les journalistes présents à l’aéroport John Lennon sur les chances du club olympien à l’approche du match face aux Reds :

"Il n'y a ni sérénité absolue ni appréhension particulière de notre côté. Disons simplement que c’est un match d’une ère nouvelle que nous avons en tout cas envie d’aborder de la meilleure des manières. Les garçons ont je pense tous conscience que ce match là est très important pour nous tous, pour eux, pour le nouvel entraîneur" a déclaré Diouf.

Pour le président marseillais, la tâche sera certes compliquée pour l’OM, mais pas impossible : "Je crois qu’il faut rester raisonnablement optimiste. On sait que ce n’est pas le terrain idéal pour rebondir puisque Liverpool est quand même une grosse écurie européenne. Repartir d’Anfield avec un résultat positif relèverait de l’exploit. Mais on va essayer de signer ce petit exploit" a conclu le président olympien.

www.lephoceen.fr

http://www.laprovence.com/articles/2007/10/22/142576-A-la-une-La-place-doit-etre-nettoyee.php

Diouf sur le départ ?

La mise au point du Président, avant Porto

Pape, vous avez rencontré le groupe ce dimanche, quel est le message que vous souhaitiez faire passer ?
Il était temps de mettre les joueurs en face de leurs responsabilités. On a beau prendre en compte le contexte et essayer d’expliquer de différentes manières les résultats, pour ma part, je persiste à penser qu’il en relève d’abord de la responsabilité des joueurs. Dans l’infortune qui était la mienne (Pape Diouf a été hospitalisé pour une opération au dos), j’ai pu prendre le recul nécessaire et revoir tous les matches depuis mon opération. Et, ce que je peux dire aujourd’hui d’après mes observations, c’est que la part des joueurs est prépondérante dans les échecs d’aujourd’hui. Au vu de l’effectif déjà existant et des recrues qui sont arrivées, moi-même comme tous les observateurs, pensions qu’il s’agissait d’une équipe qui devait disputer le haut du tableau. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et mon devoir de président est de rappeler à chacun quel est leur devoir et leur place. Et de leur dire aussi qu’après le départ d’Albert Emon, pas un joueur ne l’a appelé, ils l’ont oublié. Et si Eric Gerets partait demain ce serait rebelote… Il était donc temps de mettre le doigt sur la plaie et, pour moi, la plaie c’est d’abord les joueurs.


"Qu’on arrête le cinéma et qu’on mette le bleu de chauffe"

Quels sont les griefs vis-à-vis des joueurs ?
La seule chose que je retiens, c’est que certains joueurs qui sont au sein de notre effectif aujourd’hui étaient ceux-là mêmes qui hier s’empressaient pour battre l’OM et nous rentrer dedans. Aujourd’hui, je ne vois plus cette fougue quand ils ont revêtu la tunique olympienne. Cela n’était plus supportable et il fallait en revenir à des choses plus simples. Plutôt que de chercher des excuses, il faut dire les choses comme elles le sont.
On peut comprendre la peur mais pas dans un contexte comme celui dans lequel ils évoluent et dans un stade comme le Vélodrome où les gens sont prêts à s’enflammer avec nous. J’ai connu des périodes bien plus houleuses à l’OM, alors qu’on arrête le cinéma et qu’on mette le bleu de chauffe.

Concrètement, avez-vous pris des mesures pour les prochains jours ?
J’ai donné très clairement consigne à l’entraîneur et à la direction technique d’aller très fortement contre ceux qui n’adhèrent pas au projet et qui ne s’investissent pas totalement pour permettre à l’équipe de s’extirper de cette situation inconfortable et inadmissible.

Y a t’il eu une réaction de la part du groupe ?
Je n’attendais pas de réaction à vrai dire. Ce qui m’importait, c’est qu’ils entendent la voix du président, que nous ne pouvons pas accepter ni tolérer cette 18ème place qui est honteuse. Il faut quand même le dire. Quand on voit des équipes dont le budget est loin du notre et qui caracole en tête avec des joueurs a priori moins cotés, c’est qu’il y a un problème.
Ce problème tient à la manière dont les joueurs abordent les matches. Il y a un manque de confiance certes et on peut me dire que le Vélodrome peut être paralysant mais on ne peut pas rester sur ces explications désuètes.


"Je leur ai fait comprendre que j’étais là"

Le but était-il aussi de les provoquer pour les faire réagir ?
Je n’ai pas voulu les vexer mais j’ai cherché à les réveiller sur la situation car on ne peut pas continuer sur ce tempo et occuper les profondeurs du classement alors que nos objectifs nous conduisaient plutôt vers le haut.

Est-ce que cette intervention est aussi une façon de marquer votre retour ?
Les circonstances m’ont contraint à m’éloigner un tout petit peu alors que nous étions habitués à faire bloc avec le staff. Avec en plus tous les mouvements autour du club, certains ont pu penser qu’il y avait du laisser-aller mais je leur ai fait comprendre que j’étais là.

Peut-on s’attendre à du mouvement pour le mercato hivernal ?
On verra. Il est évident que si les choses restent en l’état, cela pourrait nous amener à revoir l’effectif et à le remanier au moins en partie pour offrir à cette équipe l’équilibre dont elle a besoin de manière à occuper une place plus conforme à notre standing.


"J’attends que l’équipe se rebiffe"

A présent, quels sont les objectifs du club ?
Il s’agit tout d’abord d’avoir le comportement le plus honorable possible dans toutes les compétitions nationales que nous allons jouées que sont la coupe de France et la coupe de la Ligue. Ensuite, il s’agira de revenir le plus rapidement possible en haut du classement et enfin d’essayer de transformer l’essai de la Champions League en une qualification pour les huitièmes de finale.

Qu’attendez-vous du match de mardi à Porto ?
J’attends que l’équipe se rebiffe et montre ce qu’elle a dans le ventre comme elle l’a fait à Liverpool. Il est quand même étonnant que cette équipe n’ait pas eu peur à Anfield mais qu’elle ait eu peur au Vélodrome ou à Sochaux. Il faut que les joueurs sachent que ce match à Anfield n’était pas un rêve ni une invention mais bel et bien une partie qu’ils ont livrée.

Hoooooo Pape, t'as qu'une chose à faire cette semaine :

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Alors au boulot !

Diouf : "C'est du dépit amoureux !"
Le 29/01/2008 à 19:36

Lors de la présentation d'Elliot Grandin, le président Pape Diouf a répondu aux piques lancées dans la presse par les dirigeants caennais : "J’ai entendu ici ou là qu’il fallait avoir un Q.I. assez bas pour être allé le chercher. Je laisse ces types de propos à leurs auteurs…" a indiqué Diouf. "Quand on prend un joueur, on le prend pour son profil technique, pour ses qualités et non pas ce qu’il représente humainement. C’est dans la pratique qu’on apprend à connaître les gens. Je suis donc un peu surpris qu’à Caen on ait pu parler de la sorte alors que ce sont eux qui ont formé le joueur depuis plusieurs années et qui ont cherché coûte que coûte à le faire prolonger. Je mets ces propos sur le compte du dépit amoureux."

Sur un ton un peu plus sévère Diouf a rappelé : "Des coups, on essaye toujours de nous en donner. Mais pour un coup reçu, si on peut en donner deux, on le fera. Sachez simplement que rien ni personne ne nous impressionne !"

Concernant le mercato olympien, Diouf a confirmé qu'il était bel et bien terminé à moins que... "Si d’ici le jeudi 31 janvier à minuit on me propose Ronaldo à un tarif préférentiel !" a plaisanté le président marseillais. "On peut donc considérer qu’Elliot est la dernière recrue. Nous sommes dans un club qui répond à deux politiques : celle de l’avenir, ce que j’appelle une politique de club. Elle consiste à voir dans quelle mesure on peut trouver des jeunes de talent. Des garçons comme Valbuena ou Kaboré et aujourd’hui Elliot Grandin rentrent dans cette politique-là. L’autre politique est plus agressive et ponctuelle. C’est une politique d’équipe qui concerne davantage l’entraîneur qui doit être entendu et dont les choix sont déterminants."

www.lephoceen.fr

P. DIOUF : «HILTON PEUT APPORTER CE QUI NOUS MANQUAIT»12/06/08 - Mercato 2008-09

Au lendemain de l’accord trouvé avec Lens pour Hilton, le président donne les raisons de la venue du défenseur brésilien. Il prévient également en cette période de mercato : «On ne paiera aucun joueur au-dessus de sa valeur et on ne cédera aucun de nos joueurs au-dessous de sa valeur.»


Pape, un accord est intervenu entre le RC Lens et l’OM pour la venue de Hilton, quelles sont les raisons qui ont amené à choisir ce joueur ?
C’est un choix concerté qui est parti d’un constat mettant à nu les difficultés défensives que nous avons connus tout au long de la saison et qui semblaient provenir d’un déséquilibre au niveau de la défense centrale. Les techniciens en tête desquels on peut citer Eric Gerets et José Anigo avaient décidé de renforcer ce secteur. Après avoir fait le recensement en France des joueurs susceptibles de venir nous renforcer, on s’est arrêté assez unanimement sur le nom de Hilton. Il s’avérait que le Racing Club de Lens descendait en L2 ce qui pouvait faciliter un peu la transaction de même que les excellentes relations que nous entretenons avec le président Gervais Martel. Tout ceci a permis d’arriver à un accord entre les deux clubs, mais également entre nous et le joueur. Ce choix est donc d’abord sportif, entériné par moi-même et avec, pour nous tous, l’espoir que nous avons avec Hilton le joueur capable de stabiliser cette défense qui a parfois battu de l’aile.

Eric Gerets avait émis le souhait de voir arriver des défenseurs performants dans la relance, cela fait partie des qualités de Hilton…
Ceux qui l’ont vu jouer et qui le connaissent savent que c’est l’une de ses qualités principales. A savoir la relance, le calme mais aussi cette capacité à être très bon dans le jeu de tête, défensivement et offensivement. C’est un joueur complet qui peut apporter ce qui nous manquait jusqu’ici. On l’espère en tout cas car on sait que le recrutement n’est jamais une garantie en soi. Si on se souvient du recrutement de la saison passée, certains garçons sur lesquels on misait à 100% n’ont pas toujours donné ce que l’on attendait, alors que ceux que l’on n’attendait pas ont explosé. C’est le propre du recrutement : espérer tomber sur le bon joueur et qu’il puisse exprimer pleinement son potentiel.

«Que les gens le sachent, on ne paiera aucun joueur au-dessus de sa valeur et on ne cédera aucun de nos joueurs au-dessous de sa valeur»


Qu’en est-il actuellement de la piste menant au Nancéien Kim, est-ce que des démarches ont été faites ?
C’est vrai qu’il y a une démarche entreprise vis-à-vis de Nancy et de son joueur Kim. Ce n’est pas un secret. Je reste en contact avec le président Jacques Rousselot. On discute mais on n’a pas encore trouvé un accord. Kim fait partie de ces joueurs voulus par le staff technique mais il n’est pas le seul joueur désiré à ce poste-là. Il y a encore un ou deux autres joueurs auxquels les techniciens pensent. Nous sommes donc dans la situation où il est bon de faire le point, de réfléchir et surtout de ne pas se précipiter. La reprise n’est pas encore arrivée et le début du championnat est encore loin. Il faut donc prendre le temps de faire les choses en réduisant au maximum le risque d’erreur.

Plus généralement, peut-on s’attendre rapidement à d’autres arrivées ou à des départs ?
Si l’on regarde le marché des transferts, il est plutôt amorphe actuellement. Il y a l’Euro qui focalise l’attention et très peu de mouvements se passent. Pour ce qui nous concerne, nous avons évidemment identifié les joueurs susceptibles de nous intéresser. Et j’en profite pour répéter qu’il n’y aura pas de bouleversements chez nous. Au mieux il y aura un additif qualitatif à l’effectif. Mais, quand on s’appelle l’OM et que l’on s’approche d’un joueur, les prix s’envolent et quand on approche nos joueurs, les prix s’écroulent. Alors, il faut comprendre que, dans ce jeu de dupes, nous ne serons pas les dindons de la farce. On attendra et, s’il le faut, on fera avec l’effectif qui est le nôtre. Que les gens le sachent, on ne paiera aucun joueur au-dessus de sa valeur et on ne cédera aucun de nos joueurs au-dessous de sa valeur.


www.om.net

Diouf dégoûté par le TAS

Le Tribunal d'Arbitrage du Sport (TAS) a donc décidé jeudi que l'Atletico Madrid n'aura finalement qu'un match à huis clos et une amende divisée par deux suite aux incidents intervenus face à Marseille (75 000 euros donc au lieu de 150 000). Cette décision n'a pas du tout plu à Pape Diouf, le président marseillais. «Depuis le début, une sanction qui nous a paru ferme et énergique a été infligée à l'Atletico Madrid pour tous les méfaits qui avaient été répertoriés ce jour-là. Et voilà que, semaine après semaine, la sanction se réduit et se réduit encore, a vivement réagi Diouf selon des propos rapportés par le site de l'OM. Aujourd'hui, l'explication commode que l'on nous fournit est qu'il semblerait que rien n'ait été véritablement établi. Il n'y a pas de preuves sur ce que l'on reprocherait aujourd'hui à l'Atletico et à ses supporters notamment sur les attitudes racistes qu'ils ont pu avoir. Je suis profondément déçu. Il y a comme un encouragement à tous les excès et à tous les déshonneurs.»


Atletico, «une attitude pas toujours digne»


Le TAS a, en revanche, conclu que «plusieurs erreurs graves en matière de sécurité» avaient été commises. «C'est une victoire amère car ce n'est le genre de succès que l'on souhaite emporter. Il semble un peu plus facile pour des instances comme l'UEFA ou le TAS de toucher du doigt des problèmes d'organisation. Mais ce n'est pas l'objet de la lutte qui a été déclarée contre toutes sortes de violences et notamment les violences racistes. Cela montre que cette instance n'a pas voulu se montrer trop laxiste tout en subissant l'influence espagnole dans la mesure où l'on a vu la levée de boucliers qui a accompagnée les premières décisions et quand on sait également la manière dont ces questions sont abordées en Espagne», concède Diouf pour qui l'Atletico n'a pas «une attitude toujours digne» puisque il aurait «apprécié que les dirigeants de l'Atletico aient le courage de reconnaître les choses depuis le début.» «J'ai vu des dirigeants qui n'ont pas toujours mis en application leurs déclarations et leurs actes. Tout cela est regrettable», conclut le patron de l'OM.


msn.fr

Diouf : « Au bout si possible »

Des quatre clubs français engagés en Coupe de l'UEFA, Marseille est celui qui donne l'impression de posséder le plus d'atouts pour aller loin. Au-delà d'un passé récent qui associe l'OM aux grands frissons européens (une victoire, trois finales en vingt ans), le club phocéen est celui qui tient, sur la C3, le discours le plus volontariste. Dans l'entretien qu'il nous a accordé avant le seizième de finale face à Twente, jeudi soir, le président Pape Diouf parle «d'aller au bout, si possible.»


« Pape Diouf, avec quel objectif l'OM aborde-t-il les seizièmes de finale de la Coupe de l'UEFA ?

Aller le plus loin possible. Ce n'est pas une compétition que nous allons prendre par-dessus la jambe. Pour nous qui ne sommes plus qualifiés dans les coupes nationales, ce peut être un terrain très appréciable.


On s'étonne que les clubs français ne se montrent pas capables de la gagner alors que les Russes ou les Turcs l'ont récemment remportée. Qu'en pensez-vous ?

Ce n'est pas pour ça qu'elle est à notre portée. Il faut aller puiser dans ses ressources pour la gagner. L'OM a disputé la finale deux fois ces dernières années (1999, 2004). Parme et Valence n'étaient pas les premiers venus.


Marseille a laissé filer bêtement la qualification contre le futur vainqueur, le Zenith Saint-Petersbourg, l'an passé. Y pensez-vous souvent ?

Deux défaites, depuis que je suis là, sont restées comme des échecs durs à avaler. Il y a la finale de la Coupe de France 2007 contre Sochaux et cette élimination-là. Nous gagnons l'aller 3-1 après avoir mené 3-0. On prend le but qui nous élimine en toute fin de match. Et pour le match retour, je m'en souviens parfaitement, nous nous étions endormis sur nos lauriers. Nous n'avions pas répondu à l'exigence de la compétition. Nous avons pensé que notre avance était suffisamment importante pour nous permettre de ne pas rester sur le qui-vive. C'était une erreur et nous le commettrons plus. Mais rien ne dit que nous aurions réalisé le même parcours que le Zenith si on s'était qualifiés. Le Zenith a notamment affronté le Bayern dans des circonstances infiniment favorables, que nous n'aurions peut-être pas connues.


Lorsque vous parlez de circonstances infiniment favorables, à quoi faîtes-vous référence* ?

A des circonstances de jeu. Un match ne ressemble pas à un autre. Et le Zenith a battu largement le Bayern, si je me souviens bien (4-0).


Avec le recul, la phrase sur ''les vizirs et les nababs'', vous la trouvez toujours appropriée** ?

Oh, j'ai dit à l'époque qu'elle avait été extraite d'un ensemble d'éléments. Mais si ça a pu faire sourire et rester dans les bons mots de la vie olympienne, pourquoi pas ?


La Coupe de l'UEFA sert souvent de variable d'ajustement pour gérer l'effectif et reposer les cadres, avec l'idée que la L1 est plus importante...

Honnêtement, noue ne sommes pas dans cet état d'esprit. La Coupe de l'UEFA, ce n'est pas juste une compétition en plus. C'est une compétition internationale, avec des équipes prestigieuses, que nous jouerons si possible pour aller jusqu'au bout. Elle ne sert absolument pas pour faire de la mesure de temps de jeu. Eric Gerets est dans l'esprit de faire jouer la meilleure équipe possible au moment dit. Il pourra avoir besoin de faire souffler tel ou tel joueur, mais il pourra exercer ce besoin sur un match de L1.


Eric Gerets a beaucoup d'expérience dans les Coupes d'Europe. Estimez-vous qu'il a apporté un vrai plus dans la gestion de ces événements ?

Le vrai plus, nous n'en parlerons que quand il se traduira concrètement sur le terrain. Il connaît Europe, la férocité de la compétition, mais le fait que n'ayons pas été plus loin que les huitièmes de finale l'an passé et que nous n'avons pas pu tirer le meilleur parti de notre position en première phase de Ligue des champions nous oblige à faire de vrais efforts. Eric en est conscient.


Vous parlez de la Ligue des champions. Avec le recul, comment analysez-vous l'échec de la première phase cette saison ?

D'abord par le manque d'efficacité. Je persiste à penser que le match contre Liverpool au Vélodrome (1-2), on devait, pour le moins, vraiment au pire, partager les points. On devait gagner ce match... A Madrid aussi (1-2), on a manqué de réalisme. A Anfield aussi (0-1). On a montré qu'on pouvait rivaliser. Mais il faut savoir tuer les matches, mieux s'adapter au contexte européen. Sur le jeu même, franchement, je n'ai pas le sentiment que nous avons été surclassés.


C'est étonnant que vous ne parliez pas de la défaite à Eindhoven (0-2)...

Le non-match. Après un succès intéressant à Valenciennes, nous avons pêché par excès de confiance.


Un club français, Marseille par exemple, aura-t-il les moyens de gagner la Ligue des champions à nouveau à l'avenir ?

Telle que la situation se présente non, sauf parcours ex-cep-tion-nel à tous points de vue, avec notamment une réussite phénoménale. La réalité des choses, aujourd'hui, est que nous sommes loin des années 90, avant l'arrêt Bosman, quand la meilleure écurie française, en l'occurrence l'OM, avait en son sein les meilleurs nationaux. Réfléchissez à une équipe de L1 où les Français d'Arsenal, de Chelsea, de la Liga joueraient ensemble. L'OM c'était Barthez, Desailly, Di Méco, etc. Pas un club en France aujourd'hui ne pourrait réunir une telle équipe.


Et pour gagner la Coupe de l'UEFA, faut-il tout ça ?

La concurrence est moins féroce, les exigences sont différentes, moins grandes, mais elles sont réelles.


Les supporters de l'OM peuvent-ils se satisfaire de l'idée que gagner la Ligue des champions n'est plus possible ?

Ce n'est pas parce qu'ils sont supporters qu'ils croient au père Noël. Avec les écuries dont je parlais tout à l'heure, qui d'ailleurs, contrairement à nous, ont la capacité de s'endetter, ils savent que la Ligue des champions d'aujourd'hui, ce sont les douze travaux d'Hercule.


Vous affirmiez récemment dans L'Equipe que la Ligue des champions était dans les gênes de l'OM. Que vouliez-vous dire ?

Qu'il y a un côté irréductible, pour un club comme l'OM, à devoir aller en Coupe d'Europe pour y avoir de hautes ambitions. C'est naturel. C'est dû à notre statut, mais pas seulement. Nous sommes le seul club en France à avoir gagné la Ligue des champions et nous serions heureux d'être les premiers à gagner la Coupe de I'UEFA, ce doublé ne manquerait pas d'allure. L'ambition est naturelle, du fait des potentialités du club. »


Propos recueillis par Cédric ROUQUETTE



* Selon le journal espagnol ABC, des mafieux russes originaires de Saint-Pétersbourg se sont vantés d'avoir payé plus de 20 millions d'euros pour assurer la victoire du Zénith en Coupe de l'UEFA la saison dernière, en demi puis en finale.


** Le 13 mars 2008, au lendemain de l'élimination, il avait déclaré : «Le match de jeudi m'a empli d'un sentiment de colère. Il est manifeste que des joueurs se sont pris pour des nababs, des vizirs.»

msn.fr

Départ de Diouf confirmé par RLD

C'est désormais officiel. Pape Diouf va quitter l'Olympique de Marseille. C'est l'actionnaire majoritaire de l'OM, Robert Louis-Dreyfus, qui l'a confirmé dans un communiqué de presse. «Après cinq années de Présidence, Pape Diouf va quitter ses fonctions. Je tiens à le féliciter pour le travail accompli au sein du club. Il a été un grand Président qui a oeuvré pour le bien de l'Olympique de Marseille», explique RLD. Ce dernier a tenu a souligner le gros travail réalisé par Pape Diouf : «Sportivement, il a su hisser le club au plus haut niveau français en terminant deuxième du championnat, tout en luttant pour le titre jusqu'à la dernière journée. Il a, de plus, doté le club d'une gestion saine.»Mais Robert Louis-Dreyfus explique que des «divergences sont apparues» et qu'elles «empêchent de poursuivre l'aventure». L'actionnaire principal de Marseille veut désormais se tourner vers le futur qui se fera avec un nouveau président connu prochainement : «De nouveaux défis sont désormais à relever. Didier Deschamps, le nouvel entraîneur, les incarnera sur un plan sportif. Un nouveau Président sera nommé dans les prochains jours.»Pape Diouf et Robert Louis-Dreyfus se sont rencontrés en fin d'après-midi à Zürich.

msn.fr