[Ex-Président] Pape Diouf

Pape Diouf : «Un déficit de 5 points»

Si l’on fait le compte des deux dernières rencontres, on peut parler d’un OM qui marque le pas. On pensait faire un résultat à Ajaccio mais nous sommes revenus avec la défaite. Face à Sochaux ce soir, la victoire était indispensable. Aujourd’hui, l’OM a pris un déficit de 5 points. Cette saison, l’OM n’arrive pas à passer la vitesse supérieure au moment idéal. Les joueurs sont crispés dans le jeu. L’arbitre nous refuse un but alors qu’apparemment il n’y avait pas hors-jeu sur l’action de Maoulida. Fabien Barthez a bien fait son travail. Sans lui, on aurait pu perdre non pas deux mais trois points ce soir.
Après ces deux dernières rencontres, les joueurs sont déçus. On pensait se réhabiliter à domicile et décrocher une victoire précieuse. Face à des équipes comme Bordeaux et Auxerre, très réalistes, nous nous devons de suivre leur rythme pour participer à une coupe d’Europe. L’OM doit retrouver son allant pour recoller avec les équipes de tête.»

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Pape Diouf seras l'invité de 100% foot dimanche soir sur M6

PAPE DIOUF :

« Nous serons sur le pont jusqu’à minuit »


Dernier jour du Mercato oblige, Pape Diouf a confirmé que l’Olympique de Marseille serait sur le pont jusqu’à minuit. Le président phocéen écarte cependant l’idée d’un renfort de dernière minute mais se prépare au contraire à finaliser des départs. A commencer peut-être par celui d’Abdoulaye Meïté.



Pape Diouf, pouvez-vous faire le point sur le Mercato à l’entame de la dernière ligne droite ?
Au rayon des arrivées, nous avons effectué les opérations que nous pensions devoir effectuer. Au niveau des départs, nous serons sur le pont jusqu’à minuit. Il y a encore des possibilités que nous allons essayer de concrétiser.

Etes-vous toujours à la recherche d’un défenseur. Et Sébastien Squillaci peut-il être celui-ci ?
S’il y avait un début de réalité concernant Squillaci, nous serions les premiers informés. Et pour vous répondre, nous ne sommes pas à la recherche d’un défenseur. On met à l’essai un jeune Argentin, Renato Civelli. Nos observateurs nous ont signalé ce garçon et nous avons voulu le voir pendant un laps de temps. Cela va être un essai prolongé et on va voir s’il s’adapte. Il jouera peut-être avec la CFA.

Abdoulaye Meïté peut-il être conservé au sein de l’effectif ?
Vous savez comme moi que c’est toujours plaisant dans les dernières heures d’un marché des transferts. Il y a toujours une course contre la montre et des affaires qui se font dans les derniers instants. On peut penser que Meïté est toujours sur le départ. Mais il est à la CAN, loin du monde des manœuvres et du business. Son départ me parait donc peu probable mais on ne sait jamais.

« Avec les techniciens, on souhaite garder l’ossature »

Ce Mercato est-il décevant sachant que l’OM avait annoncé la venue de joueurs comme D.Cissé ?
Mais qui a parlé de Djibril Cissé ? Nous n’avons jamais amené le sujet et nous avons toujours fait preuve de clarté. J’ai dit à l’époque que ce garçon pouvait être une recrue idéale pour l’OM mais que le dossier était complet à tous les niveaux et qu’il n’était pas raisonnable de faire rêver le public.

Faut-il que Robert Louis-Dreyfus remettre de l’argent pour réussir des transferts à la hauteur des attentes des supporters ?
J’ai toujours une espèce de gêne lorsqu’on me parle de Dreyfus et de l’investissement qu’il doit faire. Nous avons eu cette année quelques difficultés puisque nous ne disposions pas d’une enveloppe équivalente à celle de nos rivaux. Nous avons eu comme préoccupation essentielle de restaurer financièrement la situation. Il faut que cette restauration trouve un prolongement dans le futur. Lors du prochain Mercato, nous allons essayer de faire en sorte de passer la vitesse supérieure, de faire un recrutement qui soit plus en rapport avec les ambitions qui sont les nôtres. C’est l’objectif. Et j’ai bon espoir.

L’effectif sera-t-il remanié la saison prochaine ?
L’année dernière, j’avais souhaité conserver l’essentiel de l’ossature pour la renforcer. Il y a eu une nouvelle donne sur le plan technique qui a conduit à une nouvelle réflexion. Au terme de la réflexion, il a été considéré qu’il était peut-être bon de changer le fusil d’épaule. Cela a été fait et cela a amené ce remaniement massif. Aujourd’hui, avec les techniciens, on souhaite garder l’ossature. Avec Taiwo, César, Carrasso, on a des jeunes. Sans oublier Cana, Ribéry, Niang et Nasri. Il faut juste renforcer cet effectif. Et nous allons nous y appliquer.

football365

Pape Diouf : Cissé change d'avis comme de maillot

Beaucoup de supporters et même les dirigeants l'avaient espéré, mais Djibril Cissé ne viendra pas. Il semble même que les ponts soit définitivement rompus entre l'attaquant de Liverpool et le club phocéen. Pape Diouf le Président de l'OM est revenu sur le cas Cissé : "Nous avons fait beaucoup d'efforts pour essayer de l'avoir. Nous avons parlé avec lui à maintes reprises, mais Djibril est du genre à vous dire blanc un jour et noir le lendemain, à changer d'avis comme de maillot. Sil préfère rester à Liverpool plutôt que de venir à l'OM, c'est son affaire. Une affaire que nous considérons désormais classée" a expliqué un Pape Diouf remonté au mensuel espagnol Don Ballon.

brevesdefoot.com

P. Diouf/CdF : «C’est jouable mais pas joué»


Dans le «Direct d’après match» d’OMtv, le Président de l’OM a réagi sur le tirage des 8e de finale de la Coupe de France.


«Cela pouvait être meilleur, cela pouvait être pire... Mais le fait de jouer à domicile est un avantage incontestable. Je pense donc que l’on peut considérer ce tirage comme ce qu’il est avec un état d’esprit sportif en ne pensant pas que les jeux sont déjà faits. C’est jouable mais ce n’est pas joué. L’ambition que nous nourrissons pour la Coupe de France, il faut bien avoir à l’esprit que d’autres l’ont aussi. Il faudra être sérieux et appliqué. Il ne faudra pas prendre à la légère notre adversaire que ce soit Châteauroux ou encore moins Sochaux qui nous a démontré dernièrement qu’il pouvait nous contrecarrer.»

OM.net

Diouf : "Il y a une déception mathématique puisque aujourd’hui en remportant la victoire on se serait bien replacé dans le haut du classement. Malheureusement il nous a manqué un minimum de réussite dont on aurait besoin aujourd’hui. Si on regarde notre équipe il n’y a pas lieu de s’en faire, par contre les résultats restent à désirer.
[…] Oruma n’a pas joué à son niveau, Taiwo a eu besoin d’une mi-temps pour trouver le bon tempo. Niang dans deux ou trois matchs retrouvera le niveau qui était le sien. Donc effectivement le réaménagement de l’équipe n’a pas favorisé la cohésion, le jeu collectif. Mais ce n’est pas ces raisons que je retiens dans l’ensemble, c’est notre manque de réussite que je retiens. Il faut aussi parler de la bonne résistance adverse qui n’a pas été veine.
[…] Je pense qu’il y a une faute de Dao sur Niang (NDLR à la 23ème minute). J’étais à côté du président de Toulouse qui pensait lui aussi que la faute pouvait être sifflée. Mais bon ça fait partie des péripéties du jeu. On ne peut pas s’arrêter sur ça pour expliquer la contre performance mathématique de l’OM ce soir. On peut regretter que l’arbitre n’est pas sifflé puisque ça aurait peut-être permis d’ouvrir le score. Il faut maintenant penser au match contre Bolton en coupe d’Europe et aussi au prochain match de L1 contre Metz en ce qui concerne le championnat.
C’est dommage de ne pas avoir pris le bon wagon, mais bon il y a matière à continuer afin d’accrocher une des trois premières places qui nous intéresse. Enfin la deuxième semble difficile à atteindre puisque Bordeaux joue à son « petit Lyon », si je puis m’exprimer comme ça, car de plus en plus l’équipe bordelaise creuse l’écart avec ses poursuivants dont ça va être très compliqué. Mais je pense qu’il y a encore suffisamment de matchs puisque lorsqu’on regarde bien les choses, il suffit d’aligner une série victorieuse pour tout de suite changer la donne. On peut espérer, même si ce n’est pas très sportif de souhaiter ça, que Bordeaux connaîtra aussi un petit moment de ressac qui nous permettrait de redémarrer à condition qu’évidemment nous gagnons les matchs que nous avons à jouer.
[…] Bolton est une équipe rugueuse, une équipe qui chez va imposer un combat impitoyable sur le plan physique et athlétique. Leur entraîneur est un conquérant, avec une âme de guerrier, et, c’est sûr et certain, il va inculquer ça à son équipe. C’est à nous de savoir les jouer correctement en jouant peut être plus sur la vivacité, sur la technique, en essayant d’apporter notre supériorité collective. Ce n’est qu’à ce prix là qu’on peut se sortir de ce guêpier qu’est Bolton.

MARSEILLE / PAPE DIOUF :



« Nous ne voulons pas remanier l’ensemble »


Ce lundi, Pape Diouf, le Président de l’OM, est revenu sur la défaite à Metz (1-0). Il a également annoncé que l’effectif marseillais ne serait pas chamboulé la saison prochaine mais bien renforcé par trois ou quatre joueurs de talent.


Pape Diouf, tout le monde voyait l’OM gagner à Metz, lanterne rouge du championnat. A l’arrivée, c’est une défaite (1-0)…

Avant ce match à Metz, qui était important aux yeux de tout le monde, nous avions remobilisé tout le groupe. J’avais rencontré l’ensemble des joueurs à la veille du départ et nous avions discuté. Tout a été fait de manière à ce qu’une prise de conscience soit faite à l’approche de ce match. Il faut continuer à discuter avec les uns et les autres et espérer que cela puisse donner un résultat positif. Ce match laisse quelque part un sentiment un peu fade. Il faut le reconnaître. C’est un match au cours duquel nous sommes complètement passé à côté de la question en première mi-temps. Le mal qui est le nôtre aujourd’hui, c’est un manque d’efficacité offensive. Même un match nul n’aurait pas été satisfaisant. La bonne solution était de remporter la victoire histoire de raccrocher aux équipes de tête. On n’a pas su le faire.

Certains joueurs n’ont pas l’envie nécessaire selon vous ?

Moi je crois plutôt au talent. Je ne connais pas de joueur qui rentre sur le terrain en se disant qu’aujourd’hui il ne nourrit pas cette fameuse culture de la gagne. Nous avons le résultat du talent que recèle aujourd’hui notre effectif, d’où la nécessité de renforcer cet effectif-là. Nous sommes aujourd’hui à la place qui est la nôtre. A Metz, nous avons rencontré un ancien chat qui est devenu un tigre. Mais on sait que face à l’OM tous les clubs font le match de la saison. Même si je ne pense pas que cette victoire soit salvatrice pour Metz, cette victoire a été acquise face à l’OM, devant un public record comme c’est souvent le cas quand nous jouons à l’extérieur. À Bolton, ça a été un vrai combat, et quatre jours après, un autre combat a été proposé. Est-ce que nous aujourd’hui nous avons les moyens de faire face à ce type de combat deux fois de suite ? C’est peut-être une question. C’est comme ça ! On sait que l’OM sera toujours considéré comme un adversaire à battre. Il faut en tenir compte.

Il semble désormais évident que l’OM devra se renforcer pour la saison prochaine…

Nous parlons de la prochaine saison depuis déjà quelques semaines. Nous n’avons pas l’intention de faire des bouleversements. Nous ne voulons pas remanier l’ensemble, mais le renforcer. Nous avons César, Cana, Taiwo, Nasri, Ribéry, Carrasso, Niang, et j’en oublie. Ces garçons sont des valeurs montantes qui ont plutôt besoin de vivre encore un moment ensemble, de progresser ensemble et d’être encadré peut-être plus conséquemment. Aujourd’hui, nous souhaitons pouvoir renforcer qualitativement l’équipe. Nous voulons faire venir de trois ou quatre éléments, histoire de rendre l’équipe nettement plus compétitive de manière à pouvoir atteindre des objectifs qui, naturellement, doivent être ceux de l’OM.

Aurez-vous les moyens financiers nécessaires ?

C’est la question. Ce qu’il faut savoir, c’est que cette année nous avons réussi à restaurer sur le plan financier la situation de manière à pouvoir dégager des possibilités pour aborder la saison qui arrive. Nous n’en sommes pas encore à ce stade final. Nous ne pouvons pas dire ce qu’il en sera, mais notre volonté est de pourvoir disposer une enveloppe conséquente pour que nous puissions faire le recrutement auquel nous aspirons. Un recrutement qui nous permettra de franchir un palier.

Propos recueillis par CR (But! Marseille) pour Football365

Foot - L1 - OM : Pape Diouf relativise la défaite

Battu par le FC Metz (1-0) sur un but de Gueye (88e), l'Olympique de Marseille ne se trouve pas pour autant dans une situation d'urgence selon Pape Diouf. Son président a ainsi estimé que ce revers, le neuvième de la saison, était une "péripétie malheureuse" qui ne saurait "résumer la saison". Il a en revanche renouvelé sa volonté de recruter trois ou quatre joueurs la saison prochaine.

"on souhaite renforcer qualitativement l'effectif par trois ou quatre éléments pour le rendre compétitif" mais cette défaite "n'est pas le résumé absolu de notre saison". Et de préciser : "Il y a dans ce groupe des valeurs sûres, montantes, qui ont besoin de progresser ensemble et d'être encadrées plus conséquemment. On a cette année restauré la situation financière, ce qui devrait nous permettre de dégager des possibilités pour la saison prochaine. Notre volonté est de réunir une enveloppe relativement conséquente pour un recrutement nous permettant de franchir un palier", a-t-il encore déclaré.

lequipe.fr

Diouf : "Economiser sans affaiblir l'équipe"

Le président de l'OM revient en détail sur la situation financière du club et précise sa ligne de conduite.

— Comment expliquez-vous le trou de 10,64 M€ au terme de l'exercice 2004.2005 ?

"Au début de cette saison-là, il faut se souvenir que nous avions prévu de mettre en place une équipe susceptible de se qualifier en Ligue des champions. On avait ainsi recruté en conséquence. Or, à l'arrivée, il a suffi que l'on ne se qualifie pas pour cette compétition-là pour que cela ait des conséquences directes sur les comptes.
"Par ailleurs, grâce notamment à l'apport du transfert de Didier Drogba, on a réalisé des investissements importants, sur le siège du club entre autres.
Enfin, il n'est pas anodin de rappeler que nous avions effectué à cette même époque des provisions en raison de certains litiges."

- Vous avez vous-même évoqué la vente de Didier Drogba à Chelsea pour un montant considérable. On peut ainsi légitimement se demander à quelles fins a pu être consacrée cette somme car malgré cet apport d'argent fort conséquent, l'OM a dû boucler la saison avec un déficit...

"L'explication tient à ce que je détaillais précédemment et c'est la seule."

- L'ambition du club, qui consistait à ce moment-là à décrocher directement un ticket pour la Ligue des champions, aura donc conduit au recrutement onéreux que l'on sait et, par là, à une très nette augmentation de la masse salariale ?

"En effet. Et c'est justement pour cette raison que l'on est très clairement revenu, cette saison, à des principes de base tels que restaurer nos finances."

- On a tout de même du mal à comprendre que l'OM ait dû sensiblement augmenter sa masse salariale. Vous dites souvent que l'OM demeure un club attractif auprès des joueurs, mais dans le même temps, il vous faut consentir d'énormes investissements pour en recruter. N'est-ce pas là un paradoxe ?

"Ce n'est pas un paradoxe. Moi, je dis que, de toute façon, l'OM compte en France parmi les clubs les plus attractifs certes, mais aussi parmi les plus grands avec Lyon, PSG et Monaco. Les joueurs qui évoluent dans ces quatre clubs font partie de ceux qui sont les mieux payés du championnat.
Maintenant, cela ne veut pas dire qu'à l'OM, on paye plus les joueurs qu'ailleurs, la preuve en est notre moyenne salariale qui n'est pas la plus large de L1.

Il n'empêche, dans la rivalité que l'on entretient forcément avec les trois autres clubs que je citais, il faut se battre puisque nous nous retrouvons souvent en concurrence sur les mêmes joueurs.

Reste qu'à ce niveau-là, les salaires demeurent à peu près les mêmes."

- Les rentrées financières émanant des droits TV sont-elles essentielles à l'OM pour l'aider à boucler un exercice ?

"C'est important, mais nous mettons un point d'honneur à essayer de mener désormais une gestion qui soit la plus rigoureuse possible conformément aussi au voeu de l'actionnaire, lequel ne nous a jamais tourné le dos à certains moments délicats. Il a toujours été présent lorsque pour nous, des problèmes ponctuels de trésorerie se sont posés.

"Maintenant, s'agissant de la manne télévisuelle, celle-ci, c'est vrai, est importante pour nous, mais dans les mêmes proportions qu'elle l'est pour d'autres clubs aussi."

- Comment allez-vous procéder pour résorber ce trou de 10,64 M€ et parvenir à un équilibre maintenant ?

"Aujourd'hui, de toute façon, à tous les étages, tous les niveaux du club, le mot d'ordre a été donné : il faut réduire au strict minimum les dépenses ; il faut faire en sorte de revenir à l'équilibre et de ce point de vue-là, des efforts considérables ont déjà été effectués sur le plan sportif (qui constitue l'essentiel du budget), grâce notamment à l'action du secteur concerné et de José Anigo durant l'intersaison 2005.

"Globalement, il faut arriver à réduire toutes les dépenses que l'on peut afin de revenir, je le disais, à l'équilibre mais sans pour autant affaiblir l'effectif car on sait aussi que le plus important à l'OM, c'est évidemment de faire en sorte de façonner une équipe compétitive."

- Justement, comment concilier le fait qu'il faille réduire les dépenses et envisager dans le même temps une politique de recrutement ambitieuse en vue de la saison prochaine ?

"Il faut savoir qu'entre une entreprise classique et une entreprise de football, il y a trop de différence.
Autant tout peut être maîtrisé dans la première, autant un club de football est sujet à tous les aléas liés à la nature même de l'activité malgré tous les investissements consentis que l'on veut.

Regardez la saison dernière : nous avions réalisé de forts investissements, mais le rendement de la plupart des joueurs recrutés n'a pas vraiment été à la hauteur des espérances.

"Dès lors, comment concilier deux impératifs aussi inconciliables ? Il nous faut arriver à l'équilibre donc.

Ensuite, il nous faut essayer de réfléchir à la nature du recrutement à opérer mais aussi tout mettre en œuvre pour conserver une ossature. Nous y travaillons constamment."

L.B.

ça fait soucis... Quand tu pense qu'a la fin janvier il disait qu'on ferait un mercato d'été plus ambitieux...

c'est clair... quand tu lis il y a pas longtemp.. la salaire de fab pourrait nous servir pour un grand attaquant... je me demande avec quoi on va l'avoir notre attaquant..dreyfus?

Diouf : "la sécurité est le problème essentiel"


Le Président olympien Pape Diouf est revenu longuement ce jeudi après-midi sur le problème du match PSG/OM. Il explique que le club attend désormais les réponses du PSG et de la Ligue...



Interview - Première partie

Pape Diouf : "Je pense qu'il était bon que nous nous rencontrions pour faire le point par rapport aux évènements antérieurs. Un petit rappel du réglement tout d'abord, qui est très clair concernant la distribution des billets pour un club visiteur. On sait que c'est le chiffre de 5% (ndlr : de la capacité totale du stade) qui est retenu et qui doit être attribué au club visiteur. Pour ce match PSG/OM, il nous fallait effectivement pour être en conformité avec ce point du réglement, recevoir 2000 billets (...) Lorsque nous avons fait d'abord une demande de remise d'un contingent de 1000 places, très rapidement, nous nous sommes aperçus que la demande était pas en rapport avec les sollicitations dont les associations de supporters ont été l'objet. A partir de là nous avons refait une demande de 500 places que le PSG n'a pas voulu nous donner. C'est bien évidemment l'élément déclencheur, même s'il est venu se greffer à cet élément-là le problème qui est majeur pour nous, celui de la sécurité"

L'OM a contacté la Ligue pour régler le problème ?
P.D. : "Nous avons pris contact donc avec les dirigeants fédéraux, en l'occurence ceux du président Thiriez (ndlr : le Président de la Ligue), qui ont compris notre demande et qui ont parfaitement reconnu la validité de celle-ci. A partir de ce moment-là, on a attendu la réponse des pouvoirs fédéraux. Ils nous ont alors répondu que les places avaient été vendues puisque notre demande serait arrivée en retard. Evidemment la réponse ne nous a absolument pas satisfait, d'autant moins que se posait en filigramme le problème hautement plus important de la sécurité. Nous avons décidé que si le problème des places dans un premier temps, et surtout, le problème de la sécurité pour ce qui concerne l'ensemble de nos supporters, n'étaient pas assurés, nous préfèrerions perdre les trois points plutôt que notre âme"

On a parlé de chantage de la part de l'OM
P.D. : "Aujourd'hui, nous pensons que le milieu du footbal est passablement maussade pour que nous n'en rajoutions pas. Ce n'est pas, comme l'ont dit certains, à commencer par le Président Thiriez, du chantage. Je pense que le chantage ne serait pas digne, en l'occurence. Quand on suit l'actualité comme tout ceux qui sont ici le font, je pense que le minimum que nous pouvons faire, en tant que responsables, c'est de veiller à ce qu'aujourd'hui la sécurité soit assurée. Ce n'était pas le cas."

Qu'en est-il à l'heure où vous nous parlez en ce moment même ?
P.D : "On n'a pas encore les retours, ni de la part du PSG, ni de la part de la Ligue. La seule réponse qui vaut encore aujourd'hui est celle que m'a envoyé le président Thiriez, pour dire que le PSG est d'accord pour nous accorder 150 places supplémentaires. Ce qui ne fait pas le compte évidemment ! Dans un souci d'apaisement et pour répondre à la demande initiale de 1000 places que nous avions faite, nous en sommes arrivé à 500, histoire de reduire le nombre de places et histoire aussi de rapprocher les positions. Peut être que d'ici à ce soir, nous irons dans ce sens là."

Le problème de la sécurité des supporters marseillais est le principal ?
P.D. : "Pour nous la sécurité est le problème essentiel. Si vous vous rappellez de la configuration du Parc des Princes et de la position accordée à nos supporters. Certaines de ces places ont été vendues ! Je pense que c'est inconscient et même suicidaire, quand on sait aujourd'hui ce qui se passe avec les supporters de Paris, que de faire cohabiter de cette manière des supporters de chez nous et des supporters de Paris. Il me semble que l'inconscience dans cette affaire aboutie à l'incohérence dans le contexte actuel, quand on sait les lois essentielles qui gouvernent les relations entre les deux clubs et qui empoisonnent tous les matchs PSG/OM ou OM/PSG."
"Lorsque le problème des billets sera réglé dans un premier temps, il est essentiel pour nous de dire qu'on ne peut pas se permettre d'envoyer à Paris un contingent de supporters important sans que la sécurité de ces personnes-là soit assurée, ou sans qu'aucune garantie ne nous soit parvenue pour assurer cette sécurité"

On va vers un blocage des positions
P.D. : "De toute façon le match se disputera le dimanche. Donc nous sommes encore loin. Mon espoir est que le bon sens puisse l'emporter de manière à ce que le problème soit réglé. En parlant de sécurité, on se souvient il y a 5 ans, l'accident malheureux qui était arrivé à un de nos supporters qui était resté dans le coma plusieurs semaines et qui est resté handicapé à vie pour avoir reçu un siège sur la tête envoyé par un supporter du PSG. Alors imaginez les supporters de Marseille avec au dessus d'eux, une bande de supporters parisiens... dont on peut dire ce qu'on veut, on ne les as pas triés sur le volet. Cela me parait dangereux."

Vous avez consulté les supporters pour prendre cette décision ?
P.D : "Il y a de notre part la capacité d'écouter lorsque nos supporters ne sont pas contents. On essaie d'entendre leurs arguments et s'ils nous paraissent recevables, nous les écoutons. C'est ce qui s'est passé. Obtenir les places c'est avoir l'assurance qu'on ne verra pas à Paris déhambuler des cohortes de supporters sans billet. Imaginez un peu dans le contexte actuel, des supporters marseillais prendre leurs voitures, prendre le train ou les cars, et se rendre à Paris sans le billet d'accès au stade en poche, je pense qu'il y a là un danger potentiel. Alors que si nous obtenons les billets, cela pourra nous éviter de vivre cette situation-là, d'une part, et dans un deuxième temps, il faut que ceux qui sont détenteurs de billets soient l'objet d'une attention particulière, qu'ils ne soient pas exposés à quelque violence que ce soit"

(La suite de son interview dans quelques minutes...)

omnet.fr

Suite et fin de l'interview....


Paris vous rétorque que le quota de places a été augementé
P.D. : "Une chose est sûre : aujourd'hui, d'après nos informations, des places ont été vendues. Dire que c'est '1500 places ou rien', je ne pense pas qu'un dirigeant puisse parler de cette manière. Il faut que de part et d'autre il y ait une compréhension, que de part et d'autre un effort soit fait et nous attendons que le PSG fasse cet effort car nous n'avons pas le sentiment qu'il a été fait aujourd'hui. Le PSG s'est mis à dos le réglement dans cette affaire. Il y a toujours un problème : si ce n'est pas l'amoniaque c'est les places ou la sécurité. Si ce n'était pas cela, se serait encore autre chose..."

Le contexte actuel de Paris a joué un rôle important selon vous ?
P.D. : "N'oubliez pas qu'on sort de violents incidents provoqués par des supporters du PSG au soir du match à Nantes et que le coup d'envoi du match a été volontairement avancé par les autorités préfectorales"

En général, l'OM demande 1000 places pour le déplacement à Paris
P.D. : "Il y a une sorte de tradition qui veut que nos supporters se contentent de 1000 billets. Cette année, et cela est dans leur droit, les supporters ont souhaité avoir un nombre de billets plus grand. De toute façon, le réglèment l'autorise. Rien ne devait donc s'opposer à ce que le PSG ne livre ces billets-là. Il faut savoir une chose : dans notre stade, il y a une place réservée aux supporters de l'équipe visiteuse. Qu'il y ait 5 spectateurs venus de l'extérieur, 100 ou 1000, on ne vends pas ces places-là. Elles sont réservées pour les supporters de l'équipe adverse. Il y a, à mon sens, une énorme faute commise par les dirigeants parisiens, celle d'avoir vendu des places qu'ils n'auraient jamais du vendre. A la limite, ils pouvaient, s'ils nous refusaient les places, accepter que le dessus de la tribune ne soit pas occupé. On aurait compris. Mais ils ont, pour des raisons purement commerciales et financières, vendu des places qu'ils n'auraient jamais du vendre."

Le PSG parle du délai passé pour faire la demande
P.D. : "On peut demander 100 places, 500 places, 1000 places, 2000 places selon le reglèment. Le club doit respecter ce réglement. Il n'y a pas de délai pour faire cette demande. C'est une erreur qu'on a bien voulu nous faire avaler. Chez nous, lorsqu'un club nous demande un certain nombre de places, nous les donnons. Si par la suite ils ont envie de demander un nombre de places supplémentaires, on les accorde, dans la limite du réglement..."

Sportivement l'OM peut-il se permettre de perdre ces trois points ?
P.D. : "Que vaut le sport devant le drâme humain potentiel ? On se souvient tous de Furiani. Vous pensez ce jour-là que les deux équipes sur le terrain n'auraient pas donné leur qualification pour que ce drâme ne se passe jamais. C'est quoi le sport ? C'est quoi perdre trois points ? C'est quoi ne pas jouer un match quand on pense au drâme qu'il peut se passer. Si on arrive à cette extrémité de ne pas nous rendre au Parc des Princes pour y jouer, c'est que nous sommes prêts à en assumer toutes les responsabilités qui peuvent en découler."

Que doit-il se passer pour que vous changiez de position ?
P.D. : "Il faut que ceux qui ont commis cette erreur énorme d'avoir vendu des places qu'ils ne devaient pas vendre, assument pleinement, qu'ils prennent leurs responsabilités, qu'ils reconnaissent qu'ils ont fait une bourde. Il ne faut pas nous faire porter un chapeau qui ne nous appartient pas. Je veux bien dire aujourd'hui 'on va à Paris, on va jouer', mais dans quel état d'esprit peut-on être dans un stade, en train de jouer au football en se disant que nous avons certains de nos supporters qui sont dans la ville et qui font peut-être l'objet de violence... Il ne s'agit-là que d'un match de football quand même !"

Comment vivez-vous cette affaire ?
P.D. : "Ce ne sont pas des situations qu'on vit avec sérénité ou joie. Il faut revenir à des choses beaucoup plus saines dans le football. Notre action est aussi dans ce but-là."

On peut arriver à jouer ce genre de matchs à huit-clos ?
P.D. : "Si c'est la seule solution qui reste, pourquoi pas. Mais avant d'en arriver là, je pense qu'il doit y avoir d'autres solutions."

Comment réagissent les joueurs ?
P.D. : "De toute façon l'équipe s'entraîne, que l'on joue le match ou pas. On a des matchs importants à jouer, mercredi (ndlr : en fait jeudi) on a la coupe d'Europe, dimanche c'est St Etienne. Il faut préparer ces matchs-là quand même !"

Est-ce l'union sacrée avec les supporters ?
P.D. : "Nos supporters nous accompagnent partout, dans des conditions parfois très pénibles et difficiles pour eux, vraiment. Ils nous supportent tout le temps. Que nous puissions les supporter aussi à notre tour, c'est le minimum. Nous parlons le même langage. Nous avons les mêmes arguments. A partir de là, on peut en effet parler d'union sacrée : nous les comprennons et nous approuvons leur démarche"

Les parisiens ayant besoin de points en ce moment, est-ce qu'ils n'avanceraient pas dans votre sens pour prendre ces trois points sur tapis vert ?
P.D. : "Je crois très sincèrement que ce serait indigne. Il y a des choses plus essentielles dans la vie que ces calculs d'apothicaires quand on sait ce que ça peut engager."

Robert Louis Dreyfus est-t-il totalement derrière vous dans cette bataille ?
P.D. : "Dans ce club, on parle tous à peu près le même langage. Donc vous pensez bien que nous avons le soutien de Robert Louis Dreyfus."

omnet.fr

Il a fumé le moquette le Pape quand meme avec le match a huis-clos le deficit de 3 pts

OM : Diouf vise la troisième place

Le président de l’OM, Pape Diouf, s’attendait à mieux de la part de son équipe sur le terrain de Lille (0-0), dimanche, pour le compte de la 31è journée de Ligue 1. "Globalement, j’ai l’impression que l’on pouvait peut-être prétendre à mieux. Il m’a semblé que l’on a manqué un peu d’ambition dans le jeu puisque nous avons d’abord voulu ne pas prendre de but. Hors je pense qu’il y avait de la place pour prétendre à la victoire mais quand on prend en compte la qualité de l’adversaire et si l’on regarde l’ensemble du match, on peut considérer que c’est un bon point". Classée cinquième à quatre points du troisième Lille, le président de l'OM n’a pas encore abdiqué et espère toujours pouvoir accrocher le strapontin vers la Ligue des Champions. "La troisième place est toujours envisageable même si je considère que l’on fait un peu du surplace, concède Diouf sur le site officiel du club phocéen. Nous avons toujours le même écart de points avec cette équipe lilloise. On ne pourra savoir qu’à la fin de championnat si ce point-là est salvateur".

maxifoot.fr

Quand on l'attaque Pape contre attaque

Sanction PSG-OM : La réaction de Pape Diouf


Le Conseil National de l’Ethique a infligé le retrait d’un point à l’OM et au PSG, et a suspendu pour trois mois de leurs fonctions P. Diouf et P. Blayau. La réaction du Président olympien.



PAPE DIOUF : "LA STUPEFACTION L'EMPORTE SUR LE RESTE"

Président, quel est votre sentiment après ces décisions du Conseil National de l’Ethique ?
C’est la stupéfaction qui l’emporte sur le reste. Ce matin lorsque nous nous sommes rendus dans cette salle pour entendre les questions des membres du conseil et leurs réponses, il nous semblait aussi que la vérité avait été focalisée, en tout cas trouvée. Il semblait aussi que notre propos avait été entendu. D’où l’immense surprise qui nous a gagné quand la décision a été définitivement rendue.

Le retrait d’un point au classement est une sanction d’une extrême sévérité…
Je laisse les gens juges de cette sanction, qui aujourd’hui n’est pas encore définitive. Puisque nous sommes dans la situation de pouvoir intenter toutes les actions possibles pour essayer de contrer la décision. Mais évidemment c’est une sanction qui parait disproportionnée, ahurissante au moment où je vous parle. Attendons de voir. Il est encore trop tôt. Nous sommes encore trop sous le coup d’une décision absolue pour la commenter objectivement. Mais dans les 24 heures nous aurons les éléments de nature à avoir une appréciation beaucoup plus proche de la réalité.

Oui, car l’OM a la possibilité de faire appel…
Oui, nous ferons appel de toute façon.



Les décisions du Comité National de l’Ethique
- Le retrait d’un point ferme au classement à chacun des clubs,
- La suspension de trois mois ferme de toute fonction officielle à l’encontre des Présidents des deux clubs,
- L’obligation pour les deux clubs de conclure entre eux un protocole d’accord qui devra être soumis au CNE avant le 30 juin 2006, à défaut il sera prononcé le huis clos sur les matches de Championnat de L1 entre les deux clubs.

P. Diouf : "Ne pas mettre d’huile sur le feu"


Pape Diouf, président de l’Olympique de Marseille, se réjouit de la qualification de son club. Ses préoccupations, en dehors de l’aspect purement sportif, concernent essentiellement la sécurité des supporters marseillais.


Quel a été l’objet de la réunion de ce matin avec les supporters marseillais ?
Il s’agissait d’organiser leur voyage à Paris. Il y aura près de 20.000 supporters qui vont suivre l’OM jusqu’au Stade de France et ce n’est pas rien ! Ce que nous avons vu avec les supporters concerne l’organisation à mettre en place pour que tout se passe pour le mieux. Notamment, comment le club peut apporter son soutien matériel à l’occasion de ce déplacement particulier.

Avez-vous des inquiétudes concernant les supporters marseillais ?
Tant que le match ne s’est pas déroulé, nous resterons vigilants. Nous nous devons d’agir de manière responsable et surtout, ne pas mettre de l’huile sur le feu. Il n’est pas question d’aller combattre un ennemi, ni d’aller à la guerre. Le souci primordial est de répondre efficacement aux questions de sécurité afin que chacun vive cette finale agréablement.
Le sort a voulu que le PSG aille en finale. Cela aurait pu être Nantes, à une frappe près… Le club ne fait donc pas de fixation sur l’adversaire parisien, même si nous sommes conscients de la particularité de cette affiche. A Marseille comme à Paris, c’est le sportif qui prévaudra.

Sportivement, la saison est-t-elle sauvée ?
Sur le plan sportif, nous nous trouvons dans une situation infiniment plus favorable qu’avant le quart de finale contre Lyon. Cette victoire à Gerland a créé une bonne dynamique qui s’est fortifiée face à Nancy en championnat. Sans oublier que l’équipe a considérablement amélioré sa différence de but. Quant à la victoire en demi finale, ce n’était pas gagné d’avance. Ce n’est pas rien pour l’équipe d’avoir eu cet élan en Coupe de France. Nous sommes présents dans les deux tableaux et encore en course pour l’Europe.

Peut-on compter sur une certaine stabilité à l’intersaison ?
Nous ne souhaitons pas remanier l’effectif, juste le renforcer avec trois ou quatre éléments. Nous voulons mettre en place une stabilité et une continuité au sein du club. Concernant le staff technique, c’est la même chose. Il n’y a aucune raison d’en changer.

Quel est l’état d’esprit de Robert Louis-Dreyfus après cette qualification ?
Il est bien évidemment ravi de la tournure des évènements. Même s’il n’est pas toujours là, il regarde tous les matchs. Il n’a certainement pas raté cette demi finale.

Comment expliquer la métamorphose de l’équipe ces dernières semaines ?
Jean Fernandez a toujours dit qu’il suffisait d’un rien pour mettre la machine en route. Il a trouvé le bon schéma tactique avec Franck Ribéry positionné dans l’axe, ainsi que Mamadou Niang et Toifilou Maoulida dans les couloirs. Même si l’équipe a souffert de la CAN, les joueurs ont su revenir au meilleur de leur forme. Enfin, la victoire contre Lyon a incontestablement re-boosté le moral de l’équipe. L’aspect psychologique est essentiel.

OM.net

Pape Diouf met les choses au point



Pour couper court à toutes les rumeurs et se concentrer uniquement sur le match décisif à Bordeaux, Pape Diouf a tenu à faire un point sur le mercato en abordant notamment les cas de Franck Ribéry au sujet duquel il se montre très ferme.


Franck RIBERY : «Quand un problème n’existe pas, il ne sert à rien d’en parler»
«Quand un problème n’existe pas, il ne sert à rien d’en parler, a déclaré Pape Diouf, Franck a est chez nous et il a prolongé son contrat pour 4 ans avec une valorisation salariale en conséquence. C’est un très bon joueur, il est normal qu’Aulas s’y intéresse. C’est de bonne guerre. J’ai entendu dire que Lyon disposerait d’une enveloppe de 40 à 45 millions pour son recrutement, mais pour Ribéry, ça me paraît déjà insuffisant. Franck a du bon sens et je lui fais confiance sur ce point. Il n’y a pas de comparaison possible entre le cas de Franck et celui de Drogba, si ce n’est concernant leur talent et la capacité de l’OM à révéler des joueurs.»


«Aucun problème» au sujet de Jean FERNANDEZ
«J’ai toujours été clair en disant que Jean Fernandez est là et qu’aucun problème ne se pose à son sujet.»


Décision «sous 48h» pour R. CIVELLI
Par ailleurs, le Président olympien s’est exprimé sur l’avenir des joueurs en prêt à l’OM. Concernant Renato Civelli, l’équipe dirigeante de l’OM devrait se réunir sous peu et une décision sera prise «sous 48h» afin de décider si le défenseur argentin sera encore olympien la saison prochaine. «Nous sommes maîtres du jeu dans ce cas précis, a rappelé Pape Diouf, car nous avions signer une convention optionnelle en notre faveur qui détermine les sommes du transfert et les émoluments futurs du joueur. Le préjugé le concernant est plutôt favorable mais il s’agit moins de l’appréciation de sa qualité que d’un choix sportif entre José (Anigo), Jean (Fernandez) et moi, noius allons en discuter comme nous l’avons fait à chaque fois.»

OM.net

Bonne chose déjà qu'il ne mette pas d'huile sur le feu concernant JMA, c'est la différence entre Diouf et Anigo.

Diouf: « Il y a un monde entre le cas Drogba et Ribery »
11/05/2006


Je ne pensais pas venir aujourd’hui mais je suis demandé …

Président tu es au courant des déclarations de l’agent de Ribéry et de Ribéry ?
Ne parlons pas de choses sans importances et de gens sans importance. Je n’ai pas de commentaire particulier à faire. Je parle d’un problème quand il existe. Mais quand il n’existe pas, je ne vois pas quelle utilité il y a à en parler. Frank Ribéry est chez nous, il a 4 ans de contrat ...
et je pense que vous tous, puisque c’est votre métier, vous savez parfaitement qu’il a résigné son contrat il y a quelques semaines avec une revalorisation, en conséquence, je ne parle pas d’un problème qui n’existe pas. Maintenant qu’on dise que Lyon s’intéresse à lui, ça me parait être de bonne guerre. Ribéry est un bon joueur il est tout à fait normal que le père Aulas s’agite, ça me parait logique, mais comme j’ai déjà eu à le dire, peut-être qu’il peut avoir Frank Ribéry contre Chris et Juninho c’est un deal que je peux étudier. J’ai lu qu’il peut avoir une enveloppe de 40 à 45 millions pour son recrutement… Ce n’est déjà pas suffisant pour Franck Ribéry…Donc ça va être difficile de s’entendre avec Aulas.

Son agent peut l’influencer ?
Moi très honnêtement sur ce plan là je pense que le garçon doit savoir quel est son intérêt. Il a une carrière à mener, je fais confiance au bons sens du garçon…

Vous dites que moins de 45 millions Ribéry n’est pas transférable…Je n’ai pas dis ça…
J’ai dit que j’ai lu quelque par que le sieur Aulas disposait d’une enveloppe de 40 ou 45 millions. Je dis c’est dommage pour lui ça ne serait pas suffisant pour acheter Ribéry.

Drogba aussi avait un contrat ?
Ne faites pas une association d’idée rapide, trop commode. Entre le cas Drogba et Ribéry il y a quand même un monde. Drogba je n’ai pas lu qu’il fallait qu’il ait une revalorisation dans certaines proportions sinon il partirait. Le cadre n’est pas du tout le même. Le seul parallèle qu’on peut faire entre les deux c’est que l’OM démontre sa capacité à révéler des stars, des grands joueurs qu’ils n’étaient pas avant de venir chez nous et qui le deviennent. L’OM a aussi cette capacité de permettre à certains garçons qui avaient un potentiel et qui ne s’exprimaient pas, de s’exprimer aujourd’hui comme Maoulida, on s’en réjouit. L’OM a aussi le don de révéler des talents affirmés mais méconnus comme Pagis. Ca c’est des faits réels…

C’est de la déstabilisation ?
On est plus costaud pour être déstabilisé par un petit coup de vent. On est debout sur nos pattes. Ca fait partie de l’actualité. C’est l’entame du marché des transferts, ils font des choses un peu bouillantes, croustillantes. Je mets ça sur le compte des péripéties d’avant marché. Ce que j’appelle un petit épiphénomène.

Le match de samedi peut changer les choses ?
Là ça me paraît plus important. Mais je rappelle qu’en début de saison, notre objectif n’était pas d’être en Champion's League. Ce n’était pas ainsi que nous avions défini la situation, ni que nous allions gagner la coupe, C’était de dire avec le nouveau staff qui arrive, mettons en place une équipe, reconstruisons, et essayons de faire une bonne saison de transition. Je dois dire que notre saison, quoi qu’il arrive aura été honorable. Il n’a fallu que peu de choses pour que nous gagnions la coupe de France, on est allé en finale; en UEFA on a fait des choses très intéressantes avec des piques qui restent dans les mémoires, avec ces matchs contre La Corogne et la Lazio.

En championnat notre parcours est acceptable avec des victoires significatives à domicile contre le PSG et Auxerre. Un match intéressant à Lyon. Sans certains aléas, certains épiphénomènes, aujourd’hui peut-être nous serions déjà qualifiés en Champion's League du fait de ce parcours en championnat. Globalement, pour une saison de transition que personnellement je valide, il n’en demeure pas moins vrai qu’il y a toujours de petits regrets qu’on peut nourrir ici ou là parce que quand on arrive en finale de la coupe de France, comme le dit non sans raison mais avec un certain humour José Anigo, une finale ne se joue pas mais se gagne. De ce point de vue on a ce petit regret certes.

On regrettera aussi les petits points perdus ici ou là pour diverses raisons et qui nous auraient permis de ne pas avoir à jouer une place pour la Champions League pour la dernière journée, oui, c’est vrai c’est le type de regrets inhérents au parcours dans une saison. Mais si on refait un pas en arrière et si on reconsidère ce que nous avions souhaité en début de saison, nous avons tout lieu d’être satisfait. Le résultats de samedi est important dans la mesure où selon qu’on se qualifie pour la Champions League, l’UEFA ou pas du tout, cela peut changer la donne dans notre approche. Mais dans les projets que nous avions définis nous avions compté sans ces qualifications en coupe d’Europe. Ca serait un embellissement pour nous, que d’accrocher une place européenne. Si cette chose vous tend les mains, il n’y a pas de raison de ne pas essayer de se l’accaparer.

Ca permettrait à des garçons comme Ribéry de rester ?
Moi je ne fais pas une fixation sur Frank Ribéry. C’est un joueur de l’effectif au même titre que d’autres, avec un talent que Marseille lui a permis de révéler. Donc il y a là convergence d’intérêt bien compris entre Franck Ribéry et nous même. Il y a d’autres joueurs dans l’effectif qui ont contribué à faire de la saison ce qu’elle est devenue. Ce serait bien dommage, nous serions même critiquables si nous devions affirmer notre ambition que parce qu’un joueur ou quelques joueurs nous le disent. Nous savons nous même, on n’a besoin de personne pour savoir que Marseille a naturellement la volonté, doit avoir naturellement l’ambition de partir dans la compétition avec des objectifs élevés.

C’est tout à fait cela le sens de notre démarche. Ce n’est pas par hasard que nous avions parlé de cette année comme d' une saison de transition, de reconstruction, c’était pour mieux redémarrer pour redevenir l’OM l’année prochaine, redevenir l’équipe ambitieuse telle que la ville, ce public, la dimension du club l’exige. Ce n’est pas parce qu’il y aurait quelques piaillements ici ou là que nous nous conformerions à certains souhaits ou certains autres. C’est tout.

Donc Ribéry est intransférable ?
Ce qui m’ont fait l’honneur de me suivre, de m’écouter de temps en temps, savent que c’est un mot que je n’emploie jamais. J’ai déjà dit que je ne connaissais pas sur terre de joueur intransférable. C’est mon sentiment. L’exemple du football en fourmille. Il y a toujours un moment où un joueur a besoin de partir et un club besoin de renouveller ses cartes. Quand l’instant viendra de transférer tel ou tel joueur on verra. La seule chose que je sais c’est que quand un joueur est sous contrat à l’OM, j’ai plutôt tendance à faire du respect et de la considération les éléments de gouvernance. J’ai plutôt envie qu’il y ait ce respect dans les échanges de part et d’autre.

Quand ça se passe comme ça, les choses peuvent toujours aller bien. Un contrat d’un joueur je le respecterai même si un joueur ou une autre n’a pas tout donné au club. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas tout donné qu’il faille faire avec lui comme si c’était le dernier des derniers. Mais de la même manière aussi, un joueur à beau être très brillant, il y a des règles. Je pense que dans toute communauté, dans un club il y a des règles que tout le monde doit respecter.

Civelli et Maoulida ?
Ca participe d’une discussion collégiale que le staff technique aura avec moi. Je pense qu’on devrait s’y employer très rapidement, dans les 24 ou 48 H, pour savoir quelle stratégie nous adopterons en ce qui concerne les prêts.
Pour Maoulida la décision a été prise beaucoup plus rapidement. Nous souhaitons le garder, lui-même a exprimé son envie de rester avec nous. Là aussi il y a comme une sorte de mariage réussi entre un club et un joueur. On connaissait son potentiel, son talent, mais Toifilou a eu du mal à l’exprimer jusqu’à maintenant. Aujourd’hui avec ce contexte marseillais qui semble lui convenir parfaitement, le garçon joue à son niveau et progresse. Pour Toifilou oui.

Pour Civelli j’attends la rencontre de ce soir ou demain on avisera rapidement. On est quand même les maîtres du jeu dans la mesure où, nous avons signé avec son club une convention optionnelle en notre faveur qui détermine clairement les sommes à payer au cas où nous souhaiterions le garder et même avec le joueur les émoluments futurs qui devraient être les siens, ont été également définis. Donc il ne tient qu’à nous sur ce point précis pour actionner le signal et les choses devraient marcher. Je pense que le préjugé est favorable C’est un garçon qui en dépit d’une arrivée tardive, du fait qu’il ne s’exprime pas en français, en dépit de la nécessaire adaptation par laquelle il devait passer, il a montré des qualités, des qualités défensives très intéressantes. Il n’a que 21 ans, il a été là lorsque nous avions eu besoin de lui.

Aujourd’hui c’est moins une appréciation de sa qualité qu’un choix sportif à faire. Cela relève du domaine du technique, de José Anigo, de Jean Fernandez, ils me donneront leur avis, j’exprimerai le mien évidemment et on avisera ensemble comme on fait toujours. Mais c’est en très, très bonne voie…

Peut-on savoir de quelle somme disposez vous pour le recrutement ?
Non. Je ne m’appelle pas Aulas moi. Je n’ai pas 40 ou 45 millions. Il y a des éléments dont il faut tenir compte. Notre classement, les départs plus au moins prévus, tout est fonction des éléments qui se présenteront à nous dans les prochains jours.

Les départs ?
Olembé, Fiorese, Delfim, Ferreira, qui sont en fin de contrat… On peut penser que le départ est programmé mais cela ne signifie pas arriver à le faire, il y a aussi la résistance des faits.

Lamouchi ?
Il fait partie de l’ossature que nous gardons. Sabri aussi bien sur le plan footballistique que sur le plan humain, il a répondu à l’attente que nous avions placée en lui. Il a la possibilité de continuer, nous avons l’envie de continuer avec lui, le problème ne se posera pas.

Gimenez ?
Il faut être réaliste et regarder sa situation. Même si on peut penser qu’une première année peut être difficile pour un joueur. Il y a des exemples… Il cite Nantes… Djimi c’est un garçon très professionnel, ceux qui le connaissent le disent. Ii a vécu la vie du groupe de manière très sereine avec certainement le regret de ne pas donner ce que nous pouvions attendre de lui, sa situation n’a pas été facile cette année, alors il faut envisager les choses avec lui de manière réaliste. S’il y a demain la possibilité pour lui d’exposer son talent ailleurs qu’à Marseille, on ne s’y opposerait certainement pas.

Barthez ?
On a procédé à une réflexion avec lui. Sur ce point je tiens simplement à respecter l’engagement que nous avons pris avec lui de nous exprimer sur ce sujet qu’après la dernière journée de championnat. Rendez vous samedi à Bordeaux après le match sur ce point là…

Fernandez reste c’est décidé ?
Moi je ne souhaite traiter que les problèmes qui en sont. J’ai été très clair lorsque j’ai été interrogé là dessus. Je n’ai jamais changé de fusil d’épaule. J’ai dis que Jean était avec nous et restait avec nous. Aujourd’hui je dis simplement que Jean est là. On travaille ensemble. Hier je suis resté jusqu’a très tard dans mon bureau. On a abordé les questions de la vie du club, c’est un problème qui a été évoqué mais qui à mes yeux n’en était pas un.

Fernandez, Anigo, Diouf, ça continue ?
Ca ne vous plait pas ? Si ça vous plait on continue sinon on négocie avec vous…

Govou ?
J’ai lu dans un bi hebdomadaire que Govou faisait un appel du pied à l’OM. Il n’y a pas de pré-contact ni de contact. Il ne faut pas faire d’affirmation parce qu’on peut être contredit le lendemain par les évènements. Je reconnais les qualités du joueur, le talent du garçon, son expérience, mais répondre qu’aujourd’hui nous n’avons pas de contact ça ne veut pas dire que demain les évènements pourraient… Mais aujourd’hui je vous regarde dans les yeux pour vous dire qu’il n‘y a ni pré-contact ni contact avec lui. Jusqu’à présent on n’a pas évoqué son nom ni sa venue à Marseille.

Squillaci a été évoqué ?
S’il fallait faire la liste des noms que nous avons évoqués…

Mais lui a été évoqué ?
J’imagine oui…

Quelle est la priorité ?
On a formé le voeu de renforcer l’équipe dans ses lignes arrières, lui donner plus de vitesse et de puissance, trouver un pendant à Cana pour que le milieu se densifie et trouver un élément offensif de nature à enrichir un secteur qui se porte bien mais il est légitime que nous la renforcions.

L’enveloppe ?
On va la faire l’enveloppe.

Peggy ?
Son cas est un cas à part. Il a été prêté à Auxerre qui n’aurait pas les moyens financiers de garder le garçon, on va le rencontrer lui ou ses représentants. Ils donneront leur position nous la notre et on essayera de traiter le dossier de manière professionnelle et humaine.

4 ou 5 renforts ?
Fondamentalement trois « bigs » renforts… Ensuite il faut toujours bâtir un effectif. Dans cet exercice là il y a toujours des allées et des venues qui peuvent être envisagées mais qui ne touchent pas au fondement. Nous avons un effectif, une ossature. César sera là, Taiwo sera là, Beye, Dehu, Cana, Lamouchi, Niang, Pagis, en principe Maoulida. Cette ossature ne bougera pas, on va essayer de l’enrichir de la renforcer par trois garçons qui puissent être la valeur plus pour l’OM.

Il y a des joueurs que vous tenez à avoir ?
Ronaldinho… Ca serait fabuleux… Bien sûr qu’il y a des noms qui chez nous ont fait l’unanimité.

Drogba ?
Didier je n’ai rien à dire là-dessus. Est-ce qu’on a les moyens de le prendre…

Un échange Ribéry Drogba ?
On peut faire du football fiction si on veut… Moi je préfère l’échange Juninho Chris Ribéry et un peu d’argent…

Govou ?
J’ai parlé de Juninho et Chris, peut être Diarra.

Guerrero dit avoir signé à Marseille ?
Non. C’est moi qui signe les contrats il n’a pas signé. Vous allez dire c’est Anigo qui a signe que se passe-t-il entre Diouf et Anigo ? Tout va bien entre nous deux… C’est vrai que c’est des garçons que nous avons pu voir, on réfléchit. Mais il ne suffit que voir un joueur qui plait pour dire tout de suite c’est fait. D’autres paramètres entrent en ligne de compte. Mais c’est vrai que c’est l’un des garçons qui nous ont intéressé…

Mais si l’OM est en champions League samedi soir, peut-être 5 renforts…
Allez, pour te faire plaisir je vais dire qu’on en prend un quatrième…

RLD vous avez des garanties qu’il reste ?
Les garanties les gars… J’ai déjà du mal à garantir ce que j’ai dans ma poche... Ce que je peux dire sur RLD c’est qu’il est très proche du club, vraiment. Je l’ai au téléphone deux ou trois fois par semaine, on l'a rencontré dernièrement, ses encouragements ne nous font pas défaut, ses avis nous parviennent, ce que je peux dire c’est que la présence de l’ OM est là. Je ne peux pas parler du futur… Je l’ai eu au téléphone hier matin…

Pourquoi il n’était pas là pour la finale ?
Parce qu’il était retenu par ailleurs… Nous tous on peut être l’objet de…

opiom.net

Ribéry : Aulas VS Diouf

Décidemment, il ne se passe pas un jour sans déclarations de part et d'autre concernant Franck Ribéry. Entre son agent qui martèle (voir par ailleurs) que le joueur serait déjà parti dans sa tête (alors que les dernières déclarations en date de Ribéry indiquaient qu'il souhaitait rester à Marseille), Jean Michel Aulas annonce que Ribéry ne jouera pas à l'OM la saison prochaine. Pape Diouf, lui, affirme exactement le contraire ! On ne sait plus à quel sein se vouer...

En effet, dans une interview accordée à La Provence, Jean Michel Aulas conseille à l'OM de transférer Ribéry à Lyon en échange de "deux ou trois internationaux" (on évoque depuis quelques jours les noms de Govou, Réveillère et Carew). "Les dirigeants olympiens devraient y réfléchir" assure Aulas, "je fais entière confiance à l'esprit stratégique et pragmatique de Pape Diouf et de José Anigo."
Le président lyonnais affirme également que "Francky (sic) a vraiment envie de disputer la ligue des champions". Si ce n'est pas avec Lyon, ce serait avec un club de premier League puisque l'agent du joueur a rencontré des émissaires de clubs du top 5 anglais. "Si tel est le cas, j'espère que les dirigeants olympiens rappellent que c'est grâce à Lyon qu'ils l'ont faite (la belle opération financière, ndlr). Si les clubs de premier League font une offre conséquente, c'est que l'OL a indirectement fait monter les prix en s'intéressant fortement à Franck, non ?".
Aulas 1, Diouf 0.

Du côté des dirigeants marseillais, Pape Diouf semble en faire une affaire personnelle : "Je le répète pour la énième fois, Franck ne sera pas transféré et il n'y aura pas la moindre discussion pour un transfert à Lyon ou pour tout autre club. Enfin, si... S'il y a un club qui nous appelle pour Franck, on discutera mais ça s'arrêtera au stade des courtoisies. De toute manière avec Franck, nous avons tenu nos engagements. Son contrat a ainsi été revalorisé il y a moins de trois mois. Les termes d'un contrat peuvent évidemment être revus, mais si cela doit éventuellement se faire, ce ne sera pas cette saison. Nous avons l'entier soutien de Robert Louis-Dreyfus. Que vous sachiez une bonne fois pour toutes : je ne serai pas le président qui négociera le transfert de Franck Ribéry cette saison."
Aulas 1, Diouf 1

Le président olympien a également fustigé l'attitude de son homologue lyonnais : "Aulas a mon numéro de téléphone. Il peut m'appeler, ses collaborateurs aussi. Pour tout dire, j'ai l'intime conviction qu'Aulas se plait implicitement à semer la zizanie dans les clubs. Pour lui, le fait de déclarer vouloir un joueur est un jeu. On l'a encore vu avec Pauleta ces derniers jours."Aulas 1, Diouf 2, balle au centre

omnet.fr

ouais mais comme ca paris a augment le salaire de pedro donc si paris veut un joeur de grand envergure et bien pourrons plus

olimas a écrit:

ouais mais comme ca paris a augment le salaire de pedro donc si paris veut un joeur de grand envergure et bien pourrons plus

oui ben c tout petit ca