JMA - Président

toujours aussi penible

z'êtes pas obligés de l'écouter

Aulas : la L1, la C1 et Eto'o

Même si la concurrence devrait être encore plus rude cette saison, l'Olympique Lyonnais reste le favori pour le titre de champion en L1. Mais l'OL, qui a renouvelé son effectif et changé d'entraîneur, a d'autres grands projets en tête, comme remporter enfin la Ligue des champions sous quatre ans et la construction de son nouveau stade. Dans L'Equipe de vendredi, le président Lyonnais Jean-Michel Aulas fait le point sur de nombreux dossiers. Extraits.


REPONSE A ANIGO : «Il est normal qu'un compétiteur veuille rattraper et dépasser l'OL. Dire les choses ainsi ("tout le monde espère que Lyon se casse la gueule..."), c'est exprimer une émulation. J'ai beaucoup de respect pour Marseille, qui a une équipe du feu de Dieu et un public formidable.»


MARSEILLE, BORDEAUX, PARIS : «J'ai du respect pour ce que font Paris et Bordeaux. Ils sont dans la bonne direction. Sur une année, tout est possible. À Lyon, on a changé beaucoup de choses cet été. Il y a eu notamment le départ de Greg (Coupet). Il faudra voir.»


ETO'O : «Samuel a failli venir il y a quatre ans, quand il était à Majorque. S'il veut venir demain, Claude Puel sera ravi et on a la capacité pour le faire. Maintenant, est-ce la bonne solution que de faire venir dans un vestiaire un joueur avec un niveau de salaire pas forcément compatible avec celui des autres joueurs de l'OL ? Il y a un équilibre à trouver, sur le terrain et en dehors. (...) Tout dépendra de Claude. S'il nous dit que demain, pour gagner la Ligue des champions, il lui faut Eto'o ou Drogba, on essaiera de les faire venir, même si on vivra un peu au dessus de nos moyens.»


LA LIGUE DES CHAMPIONS : «J'ai parlé d'un projet sur quatre ans, la durée du contrat de l'entraîneur général. Je ne veux pas lui mettre de pression. Il connaît l'objectif : gagner la Ligue des champions d'ici à 2012. Ce n'est pas simple d'y parvenir. Même Abramovitch a du mal, malgré ses investissements considérables. Arsenal, qui est un modèle que j'ai suivi, n'y est pas parvenu non plus.»


LE FUTUR STADE : «On aura du retard, c'est sûr. Pour la livraison de ce stade de 62 000 places, on était déjà passé d'une échéance de 2010 à fin 2011. Mais pourquoi la France est-elle très en retard sur ses stades ? Parce qu'ils ont toujours été financés par l'État et les collectivités locales. Or, ils ont de moins enmoins d'argent. En plus, les lois actuelles, s'agissant des accès aux stades, défavorisent les investisseurs privés. Il faut modifier ces lois.»


msn.fr

Aulas: «Pour un foot d'élite»

Jean-Michel Aulas espère que l'émotion suscitée par la lourde défaite de l'OL à Barcelone (2-5) dépassera les frontières de son club. Assumant les insuffisances de son équipe, il a surtout délivré, après le match, un appel très clair et très précis «aux dirigeants du football français» pour une organisation tournée «vers l'élite» et non vers «l'égalitarisme». Il est la source, selon lui, de l'écart si important relevé contre le Barça. Attention, appel décomplexé...


« Jean-Michel Aulas, comment analysez-vous la soirée passée à Barcelone ?

Nous avons connu un match difficile contre une équipe de Barcelone absolument formidable. L'OL a pas livré le match qu'on souhaitait, il y a eu un certain nombre de difficultés dès le début de la partie. C'est une immense déception qui envahit tout le club, les joueurs, et en particulier les plus expérimentés. Ils savent qu'arriver à ce stade demande tellement d'efforts... La non-qualification est un échec. Et il y a la manière. Barcelone a été infiniment supérieur à l'OL.


A 4-2, vous y avez cru ?

Oui j'y ai cru. On a eu une nouvelle occasion qui aurait pu nous permettre de revenir à 4-3. Mais certains joueurs ont craqué. L'accumulation de cartons jaunes et le carton rouge de Juninho sont venus ajouter à la perplexité de la défaite un sentiment de mauvaise finition. Je suis malheureux pour Juninho, j'aurais tant aimé qu'il finisse sur une note bien meilleure. Il faut l'accepter. Bravo à Barcelone, qui a développé un niveau de jeu rarement atteint.


Êtes-vous inquiet sur la capacité de votre club à franchir ce niveau ?

De l'inquiétude pour l'OL, mais pas seulement. Il ne faut pas oublier que nous sommes le meilleur club français depuis dix ans. Quand le meilleur club rencontre autant de difficultés, quand on relève l'écart avec le meilleur club espagnol, tout le monde doit s'associer à cet échec. On prend notre part de responsabilité, mais si on peine dans cette compétition, il y a des raisons structurelles. Il faut que tout le monde s'interroge. Sur les enceintes sportives par exemple. Des stades comme le Camp Nou, c'est infiniment mieux que Gerland et les autres stades français. L'organisation du foot professionnel, sur les calendriers, la fiscalité, est différente. Je suis là pour apporter des explications, et non pas des justifications. Si OL a failli, ce n'est pas seulement les joueurs de l'OL, c'est un ensemble de choses à revoir dans le football français. On en tirera nos conclusions. Mais au-delà, il faut faire en sorte de prendre les bonnes décisions.


Pouvez-vous préciser ?

Il y a un gros écart non pas entre l'OL et le Barça mais entre le football français et les meilleurs des autres championnats. Ceux qui tirent les bilans feraient bien d'interroger les dirigeants du football français. Quand on a un état d'esprit tourné non pas vers l'élite, mais vers un égalitarisme qui rabaisse le niveau de tout le monde, on a ce qui est arrivé ce soir. L'Espagne a une politique d'élite, des lois fiscales qui font que les meilleurs joueurs viennent ici, des stades comme le Camp Nou que nous n'avons pas. Pour nos stades, on nous empêche de faire de manière privée ce qui est indispensable ! Il faut analyser ce qui se fait de meilleur en Espagne et en Angleterre pour s'en inspirer, et ne pas s'enfermer dans des idées obsolètes. Elles ne permettent pas aux clubs français de jouer à armes égales. On n'a pas été très bons, d'accord, mais Barcelone est tellement supérieur qu'il faut s'interroger sur les raisons structurelles de cet écart.


Le projet, émis mardi par un cabinet, de play-offs et d'élite resserrée à seize clubs, cela vous convient ?

Je n'ai pas eu le temps de prendre connaissance de ce projet. Mais, vous savez, c'est un état d'esprit. Quand vous voyez que les joueurs lyonnais se font siffler en France sous le maillot de la sélection, on doit se poser un certain nombre de questions. Il faut mettre des atouts de notre côté avec un championnat d'élite, un état d'esprit tourné vers l'élite et pas vers les plus mauvais. Quand un travail de fond est fait, il faut le reconnaître et ne pas jalouser.


Comment voyez-vous les semaines à venir ?

Il ne faut pas baisser les bras ou regarder en arrière. Il y a un championnat à jouer. Nous avons des joueurs de qualité. Cela s'est resserré. Un certain nombre de clubs ont progressé évidemment. Nous avons aussi des joueurs programmés pour la Ligue des champions, avec une motivation sélective. Nous avons eu jusqu'à sept à huit internationaux blessés depuis le début de saison. Aucun autre club français et européen n'aurait maintenu sa suprématie dans ces conditions. Dix-neuf autres clubs aimeraient être à notre place. On a va trouver les mots pour ne pas donner plus de plaisir à nos concurrents. »


Recueilli par Cédric ROUQUETTE à Barcelone - msn.fr

Aulas a-t-il raison de s'acharner ?

Pour éviter d'avoir à s'expliquer sur la méforme de son équipe, qui reste sur quatre défaites toutes compétitions confondues, série en cours, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a préféré mettre en avant le système économique français. Selon lui, son club ne possède pas les mêmes moyens financiers que ses concurrents européens. Est-ce un argument qui vous a convaincus ? Ou plutôt, Aulas a-t-il raison de s'ésquiver de la sorte ? Comme d'habitude, vous avez été très nombreux à participer au débat de la semaine. Voici un échantillon de vos avis partagés.


Un acharnement nécessaire mais tardif. Le modèle économique du football français est mal en point. Il possède un retard considérable de 400 millions d'euros par rapport aux autres championnats européens similaires. Alors certes les clubs français ont, et c'est une certitude, du mal à briller en Europe (que ce soit en Champions League ou en UEFA), mais les équipes concernées ne sont pas les seules fautives. Avec un tel déficit financier les "grands" clubs de Ligue 1 n'arrivent pas à garder leurs meilleurs joueurs et révélations, tentés soit par des salaires extravagants proposés par les grosses écuries européennes, soit par un nouveau Championnat beaucoup plus intéressant, palpitant. Aulas cependant ne peut excuser ses joueurs par cette seule déclaration, aucun Lyonnais n'est sorti véritablement du lot mercredi. Frédéric Thiriez, au début de la saison, était optimiste quant à l'avenir du modèle économique du football français grâce à l'attribution de l'ensemble des droits de diffusion de la Ligue 1 sur la période 2008-2012 à Canal + et Orange pour 668 millions d'euros par an, soit une augmentation de 2,3% par rapport à l'ancien montant. Mais attention, le football français ne doit pas dépendre exclusivement des droits télés, ce que ne font pas les championnats homologues ! Le championnat doit être repensé et révolutionné pour pouvoir répondre aux grosses écuries. Il faut aussi de nouveaux stades, plus grands, modernes, et mieux équipées pour augmenter les recettes de billetterie (surtout en vue de la candidature de la France pour l'Euro 2016, il serait temps de rénover et de construire de nouveau stade). Il est capital de diversifier les recettes pour s'assurer un développement sportif serein. Aulas a bien des détraqueurs, et sa façon d'agir fait souvent bondir la plupart des amateurs du ballon rond, mais la rénovation du système français est obligatoire, et ne devra pas tarder à être mise en place, si les clubs français veulent rattraper leur retard. - Guillaume BERNARD


Aulas en fait trop. L'attitude de Monsieur Aulas me rappelle celle de Claude Bez, ancien président des Girondins de Bordeaux dans les années 80, également très critiqué par ses pairs. Il avait le même discours, mais peut être un peu trop tôt. L'argent, toujours l'argent, même en période de crise ! Ne doit-on faire une belle équipe que sur l'argent ? Regardons l'exemple de Manchester City. Ou avoir un déficit record comme le Real ou d'autres clubs anglais ? Donnons la Ligue des champions à Lyon, où plutôt à Monsieur Aulas et qu'il nous foute ensuite la paix ! Et après être entré dans la cour des grands, que faudra-t-il d'autre à Monsieur Aulas ? Un Lyon champion de France à vie ? Non, plus sérieusement, revenons à un foot plus sain. Que l'entraîneur de Lyon parle plus que son président. Ras le bol de ces Yznogouds, vizirs qui veulent devenir calife à la place du calife! - Jean-Marc NICITA


Pas la bonne méthode. Je pense que sa technique de communication n'est pas appropriée à la situation. Qu'est-ce qui différencie le foot français de ses illustres voisins européens ? L'UEFA est en route vers une sorte de DNCG visant à juguler les déficits des grands clubs participant aux joutes européennes. Les sociétés de paris en ligne vont bientôt pouvoir abreuver l'élite de leurs millions. Seuls les stades et la fiscalité sont à notre désavantage. Quant à la répartition des droits de retransmission, M. Martel, qui était lui aussi pour un avantage aux "gros", a changé d'avis en mai dernier. Il voudrait que les clubs soient moins taxés mais il faut bien financer les infrastructures permettant l'accès aux enceintes sportives (problème qui se pose pour OL Land). Le principal écueil rencontré par son club vient de la faiblesse de la concurrence qu'il prive, au mieux, de ses meilleurs éléments ou, au pire, cherche à déstabiliser en citant leurs meilleurs joueurs comme cibles dès qu'ils alignent deux matchs corrects de suite. Cette stratégie n'a que deux résultats : le manque de considération des Gones en France et la "déresponsabilisation" de ses joueurs. Il ont été suffisants en considérant qu'ils pouvaient se passer de Juninho et Cris face au Bayern. Les cadres ont été transparents lorsque l'équipe a eu besoin d'eux face au Barça. Alors, M. Aulas, au lieu de couver ou de surévaluer vos joueurs, vous feriez bien de les secouer un peu ! - Yannick HOFFMANN


Aulas n'assume pas ses erreurs. Il est tout à fait affligeant d'entendre ces propos de la bouche de Monsieur Aulas. Il est bien beau de ne jamais reconnaître ses propres travers et de toujours reporter la faute sur l'autre, mais déjà faut-il avoir le courage de poser les vraies questions. Avant d'être éliminé par Barcelone en C1, Monsieur Aulas peut-il nous expliquer comment, avec le plus gros budget du Championnat de France, il est éliminé de la Coupe de France, éliminé de la Coupe de la Ligue, et ne dispose que d'un point d'avance sur ses dauphins dans le championnat ? Veut-il nous faire croire qu'il lui faut plus de budget pour battre Auxerre à domicile, ou remporter une coupe nationale ? Je pense qu'il existe d'autres problèmes dans le jeu et dans la gestion de l'Olympique lyonnais. Mais après tant d'années de domination, cette crise profonde ne nous indique-t-elle pas l'épuisement d'un système et la fin de votre ère Monsieur Aulas? - Arnaud PAQUIER


Bien sur que Mr Aulas a interêt à s'acharner sur le système. Si Lyon n'arrive pas à attirer des grands joueurs il y a bien une raison ! Regardez Oddo qui était à deux doigts de signer à Lyon pour finalement partir dans un autre Championnat. Même sans parler de système fiscal français, il faut quand même dire que c'est bien moins intéressant pour un joueur de venir jouer en France qu'en Angleterre, Allemagne, Espagne ou Italie... Alors après ces quatre grands (encore que l'Allemagne est en dessous), il est très difficile de se faire une place au niveau européen et Lyon peut au moins se vanter d'arriver à ce que le club obtienne une certaine renommée en dehors de France. Je suis loin d'être lyonnais mais cet acharnement français contre tout ce qui réussit fait un peu du mal à notre football. On préfère encourager n'importe quelle autre équipe que Lyon... En France on aime pas les premiers et les gens qui réussissent. - Theo KAZMIERZAK

msn.fr

L'anniversaire du président Aulas fêté par les joueurs

A l'issue du succès face à Sochaux (2-0), l'ensemble de l'effectif lyonnais a offert au président Aulas un maillot floqué du numéro 60 et dédicacé par les joueurs.

olweb.fr


Joyeux anniversaire Président!

Aulas répond à Diouf

C'est la réponse du berger à la bergère. «Enervé» par les déclarations de Pape Diouf au matin du choc Marseille-Lyon, Jean-Michel Aulas n'a pas manqué de renvoyer le président de l'OM dans ses six mètres à l'issue de la victoire (3-1) de son équipe au Vélodrome. «Les dernières gesticulations du champion sortant» évoquées par le dirigeant marseillais ne seraient que les propos de quelqu'un «qui n'a rien gagné depuis dix ans. Moi j'ai eu la chance d'avoir un groupe qui, durant cette période, a gagné quinze titres», souligne le président rhodanien. .«Pape Diouf a dit des choses désagréables, mais je me mets à sa place. Quand on a l'opportunité de gagner un titre à la maison contre un adversaire qui est derrière, on ne peut pas laisser filer cette opportunité-là, a-t-il indiqué. Même si Bordeaux peut encore perdre un match d'ici la fin, la nuit risque d'être difficile pour lui car ça sera très dur pour l'avenir. Aujourd'hui, je plains plus Pape Diouf que je ne le critique. Ses remarques m'ont énervé, mais je comprends que lorsqu'on n'a rien gagné, on soit acerbe».

Un manque de reconnaissance
D'une manière plus générale, Jean-Michel Aulas se plaint du manque de reconnaissance autour de son club. «Quand l'OL gagne sept championnats de rang, c'est un petit championnat. Quand il en perd un, ça devient un championnat d'Europe de très haut niveau, fait-il remarquer. C'est vrai, cette saison, on sera pas champion. Mais ce soir, je suis surtout malheureux pour les supporters marseillais qui ont encore une fois perdu l'occasion de gagner un titre. Quand on voit comment c'est difficile d'en gagner un, vous imaginez combien c'est difficile d'en gagner sept de rang». - E.T. (à Marseille)

msn.fr

Aulas préfère Bordeaux

Jean-Michel Aulas affiche une petite préférence pour son successeur au titre de Champion de France. Et c'est ... Bordeaux, comme il le suggère dans une interview au quotidien Sud Ouest : «Il y a tellement de sensibilité à Marseille. Mais c'est vrai, j'apprécie beaucoup les dirigeants bordelais. Il y a un respect mutuel entre nous. Quant à mon conseiller Bernard Lacombe, tout le monde sait où va sa préférence. Disons que Bordeaux sera un beau champion.» Et d'en rajouter une couche sur ses relations avec le club girondin, bien plus cordiales et fructueuses qu'avec d'autres clubs «où c'est moi et seulement moi.»D'ailleurs, le président de l'OL a confirmé avoir appelé le président Triaud pour discuter de quelques joueurs girondins qui pourraient l'intéresser. Notamment Chamakh? «J'ai toujours aimé Chamakh. A l'époque où nous voulions le recruter, Bordeaux avait clairement refusé. Mais les choses peuvent changer... »

msn.fr

Ligue 1 - Jean-Michel Aulas : "Evidemment pas facile de remplacer"

Le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a affirmé mardi qu'il ne serait "évidemment pas facile de remplacer Juninho" après avoir officialisé le départ du milieu et capitaine de l'OL qui a marqué 100 buts en 344 matches sous les couleurs du club rhodanien.


Q: Quel est votre sentiment après l'annonce du départ de l'OL de Juninho ?

R: "Juninho a pris sa décision en homme. Le club lui a donné la possibilité de choisir de partir avant la fin de son contrat dans les meilleures conditions possibles. Nous levons donc l'année de contrat qui lui restait. Nous avons bien vu tout l'environnement familial, amical et émotionnel qui entoure cette décision. C'est pour cela que c'est très difficile pour lui. Tout ce que Juninho a apporté à l'OL sur le plan du football, de la passion et du professionnalisme, se traduit ce soir par les émotions fortes. C'est souvent comme cela lorsque l'on coupe une relation d'excellence comme celle qui unissait le club avec Juninho, et Juninho avec les supporteurs. C'est la fin d'une époque, d'une histoire et c'est dur à assumer. Je crois qu'il est un homme responsable avec une famille formidable qui saura l'entourer. Il n'a pas encore décidé de la suite de sa carrière".

Q: Quand vous a-t-il annoncé la nouvelle de son départ ?

R: "Il m'a appelé dimanche chez moi. Nous avons discuté un petit moment. Il m'a dit qu'il fallait qu'on se voie car il avait pris sa décision. Je lui ai dit que nous allions en parler directement. J'ai donc organisé un déjeuner lundi midi. Il m'a annoncé sa décision qui était déjà un peu pressentie car nous avions évoqué en janvier cette possibilité qu'il soit libre en fin de saison. Les choses se sont déroulées un peu comme on le craignait".

Q: Comment remplacer un tel joueur ?

R: "Bernard Lacombe disait que c'était très difficile. Depuis 22 ans et avec 1.000 matches de L1 et L2, il y a eu des époques différentes avec l'OL avec des joueurs formidables. Il faudra d'abord soit en interne ou à l'extérieur essayer de trouver le joueur le plus complémentaire de l'équipe, et qui se rapproche le plus de Juninho en terme de talent, mais on sait que cela ne sera pas facile évidemment de le remplacer. Il y aura toutefois un second épisode avec une possibilité de reconversion. Il pourrait s'occuper de centres de formation que nous développerions à l'étranger, ou encore comme représentant du club dans le recrutement, ou enfin éventuellement comme entraîneur car il souhaite passer les diplômes. Nous avons donc laissé la porte ouverte à une collaboration longue, valorisante pour lui et pour nous".

Orange.fr

Aulas a été parler à Fautrel

A la mi-temps du match opposant dimanche le Paris-SG à Lyon (1-1), dans les coursives du Parc des Princes, Jean-Michel Aulas a apostrophé l'arbitre de la rencontre, Frédy Fautrel, indique L'Equipe mercredi. Quelques secondes durant lesquelles le président de l'OL «s'est excusé pour l'attitude de Joël Bats (expulsé pour contestation sur le but de Giuly)», a expliqué Olivier Blanc, le directeur général lyonnais. Mais l'officiel «l'a ensuite invité à venir s'expliquer dans son bureau où les deux hommes sont restés quelques instants», a poursuivi Blanc. Une courte entrevue qui aujourd'hui peut prêter à polémique, au vu du scénario de la partie. Bafétimbi Gomis a en effet égalisé dans les derniers instants, en position de hors-jeu.

Si pour les dirigeants rhodaniens la pratique est courante, et il n'y a rien de choquant en cela, pour un arbitre international interrogé par Le Parisien, le son de cloche est bien différent. «De la pression a été mise volontairement ou involontairement et, a priori, cela a joué sur l'arbitre assistant», a estimé ce dernier sous couvert d'anonymat. «Vous voyez, c'est toujours mieux quand on peut se parler», aurait en plus adressé Monsieur Fautrel à Jean-Michel Aulas une fois la rencontre terminée. Un échange qui n'a pas fini de faire parler.

msn.fr

Aulas, encore cinq ou sept ans

S'il s'active encore comme un jeunot, la roue tourne aussi pour Jean-Michel Aulas. Aujourd'hui âgé de 60 ans, le président lyonnais n'a pas caché jeudi sur L'Équipe TV qu'il pensait à la retraite. Selon lui, elle se situe «dans cinq ou sept ans», a-t-il estimé, «dès qu'on aura gagné quelque chose de significatif qui nous permettra d'exister en Europe.» Être aux commandes d'un club tel que l'Olympique lyonnais, «ça demande en termes de santé, un moral et un physique incroyables, surtout face aux critiques», a poursuivi "JMA". Pour le moment, Aulas a encore toutes les conditions requises pour durer.

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Aulas, réponse agacée à Dassier

«Il est temps de sortir du tête-à-tête entre Frédéric Thiriez et Jean-Michel Aulas», a tonné le président de l'OM Jean-Claude Dassier, mardi sur l'antenne de Canal+. «C'est une formule facile qui n'a pas lieu d'être, a répondu Jean-Michel Aulas, vingt-quatre heures plus tard, en présentant les comptes d'OL Groupe. Je ne vois Frédéric Thiriez que dans les bureaux et conseils d'administration, heureusement ou malheureusement».


«Pourquoi modifier les statuts ? » a-t-il encore interrogé, étonné de cette requête alors que l'OM et le PSG ont eu dans le passé des représentants au conseil d'administration de la Ligue (Pape Diouf et Alain Cayzac). En l'état actuel des choses, Jean-Claude Dassier et Robin Leproux y sont inéligibles car le règlement de la LFP prévoit qu'un président doit avoir au moins une année d'exercice à la tête de son club pour être éligible. Henri Legarda (Le Mans), Bernard Caïazzo (Saint-Etienne) et Michel Seydoux (Lille) sont les représentants qui siègent avec M. Aulas. «La démocratie impose quelquefois un peu d'humilité», conseille-t-il.



«Jean-Louis Triaud aurait pu redevenir administrateur, mais il n'a pas voulu se représenter, a enfin justifié Aulas quant à l'absence de Bordeaux. Mais c'est normal de faire preuve d'imagination quand on n'est pas dans les instances». In extenso, M. Dassier avait déclaré la chose suivante : «Il n'est pas normal que le PSG n'y soit plus, que Marseille n'y soit pas, que Bordeaux n'y soit pas, soit les trois grands qui assurent 90% du spectacle».

Face à ce qu'il faut percevoir comme un manque d'expérience, Jean-Michel Aulas a dit qu'il refusait de réemployer le mot de «puceau» pour taquiner son alter ego marseillais, comme il l'avait fait pour Robin Lepoux après PSG - Lyon (1-1). «Je l'ai déjà faite une fois, on ne va pas dire ça, surtout parlant de Jean-Claude Dassier.» (Avec AFP)

msn.fr

AULAS, LE PSG ET CANAL

Jean-Michel Aulas estime que le PSG traîne comme un boulet la gestion des dernières années Canal .


Interrogé vendredi par Le Parisien, à deux jours du choc OL-PSG à Gerland, dimanche (21h00), Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, livre quelques sentences sur l'adversaire de ses Gones. Pour expliquer les dernières saisons sans saveur du club de la capitale, "JMA" avance que «Canal+ (propriétaire entre 1991 et 2006, NDLR) n'a pas laissé le PSG en bon état», ajoutant: «Plutôt que de donner des leçons de management à ceux qui réussissent, Canal ferait mieux de s'interroger sur ce qui s'est passé. Ils (les dirigeants de la chaîne, NDLR) étaient aux commandes et avaient les moyens. Il y a eu un mauvais passage qui tarde à se résoudre.»

Repoussant toute idée de "crise" à Lyon après sa double élimination dans les coupes nationales («franchement, non» répond-t-il à la question), le patron de l'OL juge que «si on bat le PSG, dans un match capital, se sera un mal pour un bien». Match capital, vraiment ? «Le PSG est un de nos concurrents pour les trois premières places, l'objectif avoué de l'OL, afin de se qualifier une 11e fois d'affilée en Ligue des champions, ce qu'aucun club français n'a jamais fait.»

Il n'y aura pas de problème en tribunes avec son homologue parisien Robin Leproux, assure encore Jean-Michel Aulas qui avait eu une polémique avec lui après le match aller (1-1, 6e j.). «Nos relations sont bonnes. Robin avait réagi de manière spontanée, sans trop d'expérience, ce qui m'a amené à être un peu vif dans mes propos. Je m'en suis excusé même si le terme utilisé était particulièrement approprié (puceau, NDLR).»

msn.fr

Aulas : La "bulle va éclater"

Le football professionnel européen vit "dans une bulle spéculative qui n'a pas encore éclaté" et "il faut créer un système de règles pour éviter le krach", met en garde le président de l'Olympique Lyonnais (OL) Jean-Michel Aulas dans une interview publiée lundi par El Pais.


Jean-Michel Aulas s'insurge dans le quotidien espagnol contre l'inflation des effectifs des clubs, des salaires des joueurs et des commissions des "intermédiaires", financée par des fortunes personnelles ou bien de grandes "compagnies mères".

Il préconise l'instauration "d'un plafond pour les commissions et le nombre de transferts auxquels participent les agents" des joueurs professionnels. "Il n'est pas sain que des agents vendent le même joueur tous les ans et touchent des commissions sans limites".

"La deuxième règle doit être de mettre un plafond au nombre de joueurs professionnels que peut avoir un club", déclare encore M. Aulas, estimant anormal par exemple que "Manchester City ait 40 joueurs salariés".

En outre, l'UEFA devrait "définir des règles d'équilibre budgétaire pour les clubs en rapport avec leurs ressources propres" alors qu'aujourd'hui de grands clubs sont soutenus financièrement par leurs propriétaires comme les Italiens Massimo Moratti pour l'Inter Milan, Silvio Berlusconi pour l'AC Milan ou le Russe Roman Abramovitch pour le club londonien de Chelsea.

"Si un jour l'injection d'argent prend fin, ces clubs feraient faillite et cela entraînerait la faillite de tout le système", met en garde le président de l'OL.

Il reconnaît que son club qui affronte mardi le Real Madrid au stade de Gerland, en 8e de finale aller de la Ligue des champions, a un moindre rendement cette saison, avec une actuelle 4e place en championnat de France, en raison d'un "nombre important de blessés" et des départs de l'international français Karim Benzema pour le Real Madrid et du Brésilien Juninho Pernambucano.

M. Aulas estime encore que Benzema "se trouve un peu isolé dans la galaxie du Real Madrid" et qu'il "nécessite un traitement plus personnel avec l'entraîneur et les autres joueurs pour gagner en confiance".

sport.fr

Jean-Michel Aulas "C'est quelque chose d'immense"

Le président lyonnais évoque l'arrivée de Yoann Gourcuff et la compare à celle de Sonny Anderson en 1999...

Yoann Gourcuff est-il lyonnais ?
Les choses sont bien avancées. Le plus dur était de se mettre d’accord avec les Girondins de Bordeaux et d avoir la capacité à répondre à leur demande. C’est fait. Il reste à se mettre d’accord définitivement avec Yoann Gourcuff. Ce matin nous nous sommes pratiquement mis d’accord sur tout avec son avocat. Yoann a salué ce matin ses anciens collègues et prendra l’avion cet après-midi. Bernard et Florian Maurice vont aller le chercher à Bordeaux. Il passera la visite médicale demain et j’espère qu’on fera la fête demain après-midi avec les supporters. C’est vraiment quelque chose d’immense pour le club et pour les supporters. On va voir ce que l’on peut faire pour réserver un accueil à Yoann un peu à la manière de Barcelone ou du Real Madrid avec les supporters lyonnais.

Vous semblez presque ému de cette arrivée ?
C’est une opération très difficile, j’ai tremblé jusqu’au dernier moment. Ça fait presque deux mois que l’on travaillait sur cette affaire. Mon expérience des 23 ans de présidence m’amène à penser que c’est le genre de chose qu’on réussit une fois dans la vie de président. Je suis heureux pour tout le monde, pour le club et surtout pour les supporters. On vit des moments difficiles avec toutes ces blessures et cette arrivée va donner la dynamique. On a besoin d’enthousiasme.

Il y avait eu l’étincelle Sonny Anderson, y’aura-t-il l’étincelle Yoann Gourcuff ?
Je souhaite donner un grand coup de chapeau à Jérôme Seydoux. Sans lui on ne serait pas arrivé à faire cela. Un peu comme à l’arrivée de Sonny en 1999, il va se passer quelque chose. Tant sur le plan sportif que sur le plan de la dimension médiatique internationale, Yoann va apporter encore plus à Lyon. On sent chez tout le monde une excitation qui nous laisse penser qu’on a fait quelque chose d’hors-norme.

olweb.fr

Jean-Michel Aulas n'a pas aimé les propos de Laurent Blanc

Quand on critique un de ses joueurs, Jean-Michel Aulas peut être très nerveux. Surtout quand il s'agit d'un cadre comme Jérémy Toulalan que Laurent Blanc n'a pas retenu à cause de son repositionnement en club. «J'aurais préféré que le sélectionneur soit plus pondéré dans ces propos, a déclaré le président de l'OL sur le site officiel du club. Quand je vois un joueur perturbé, je suis malheureux. Après l'intérêt de l'OL, c'est, aussi, que Jérémy soit en équipe de France. On tiendra compte des propos de Laurent Blanc.»

Pas incontournable, selon Blanc

Le jour de l'annonce de la liste pour les matchs France-Biélorussie et Bosnie-France, le sélectionneur avait expliqué ainsi l'absence de Toulalan. «Avec son entraîneur, il a surtout décidé de changer de poste. Ce n'est pas anodin, et je suis bien placé pour le savoir, car ça m'est arrivé avant lui. Si Jérémy doit retrouver le groupe France, ce sera à son poste actuel, c'est-à-dire défenseur central. Et, pour l'instant, il n'est pas incontournable. Il n'est pas le meilleur à son poste en France. Pour l'heure, il n'a pas l'expérience nécessaire. Il lui faut un temps d'adaptation.»


20minutes.fr