JMA - Président

Aulas, 20 ans déjà...

Par Benjamin BONNEAU
De Football.fr
le 25/04/2007

Jean-Michel Aulas, l'homme qui a emmené l'OL au firmament du football français. Il est sans cesse critiqué, raillé et conspué. Son nom est sifflé sur tous les stades de France. Depuis 20 ans qu'il a repris les rênes de l'OL, Jean-Michel Aulas a pourtant réussi un sacré tour de force : faire d'un modeste club de Ligue 2 au budget de 2 millions d'euros le plus grand club de France. Beaucoup riaient quant il clamait haut et fort son ambition. Les mêmes ne peuvent s'empêcher aujourd'hui de lui témoigner le respect dû à ceux qui réussissent. L'OL vient de remporter son 6e titre de champion de France consécutif, est entré en bourse, jouera dans un stade de 60 000 places dans quelques années et affiche un budget record de 200 millions pour la saison prochaine. Retour sur une "success story" où patience et persévérance furent les mots-clés.

Le 15 juin 1987, Jean-Michel Aulas, 38 ans, devient président de l'Olympique lyonnais. Rien ne prédestinait pourtant ce chef d'entreprise à se lancer dans le football. C'est un concours de circonstances assez étonnant qui va en effet le pousser à prendre en main la destinée lyonnaise. En 1986, un certain Bernard Tapie commence à faire parler de lui du côté de Marseille. Désireux d'entrer dans le capital de TF1, le futur patron de l'OM se tourne vers Louis Thannberger, le spécialiste lyonnais de l'introduction en Bourse des PME. Celui-ci le met en relation avec quelques industriels lyonnais, dont Jean-Michel Aulas. Le destin a frappé. Lors d'un dîner, un journaliste du Progrès, le quotidien de la région Rhône Alpes, demande à Tapie quel pourrait être l'homme idoine pour sauver l'OL d'une relégation en D3. "Jean-Michel Aulas" déclare-t-il alors. Banco répond JMA sans hésiter, précisant que c'est pour "rendre service". Toujours est-il que même parachuté à ce poste un peu par hasard, le président-fondateur de la CEGID, une société d'édition de progiciel côté en bourse -déjà-, fait preuve d'une grande ambition et promet une qualification européenne dans les 5 ans à venir...

Lyon s'installe en Ligue 1

Premier acte fondateur du règne "aulassien": le licenciement de Robert Nouzaret et le retour d'un ancien joueur du club aux commandes de l'équipe, Raymond Domenech. Un pari qui va vite s'avérer gagnant. Les premières saisons sont difficiles mais en 1989, l'OL réussit à retrouver l'élite du football français. Et encore deux saisons plus tard, Lyon se qualifie pour la Coupe d'Europe. Promesse tenue donc. Dans ce qui s'appelle encore la D1, Lyon alterne le bon et le franchement moins bon (16e en 1992), mais Aulas a déjà posé sa patte sur le club et commence à travailler sur les finances, seul moyen, selon lui, de pérenniser le club en haut du classement. Visionnaire, bien que critiqué, il clame déjà haut et fort qu'un club de football doit être géré comme une entreprise classique. Son club se transforme alors en SAOS (Société Anonyme à Objet Sportif), des chefs d'entreprise siègent au conseil d'administration et une holding est créée pour chapeauter toutes les activités annexes. Révolutionnaire à l'époque. Au niveau sportif, ces premiers faits d'armes remontent à 1995. Encore trop limité financièrement pour se lancer dans des recrutements onéreux, l'OL s'appuie sur son centre de formation. Cette année là, la bande à Florian Maurice termine 2e du championnat derrière les intouchables nantais emmenés par Loko, Ouédec, Pedros ou Karembeu. Les retrouvailles avec la scène continentale se passe bien et l'OL réussit même l'exploit de s'imposer face à la Lazio de Rome.

Lyon en a rêvé, Sonny l'a fait !

Les années suivantes servent à Jean-Michel Aulas à renforcer son équipe et à consolider l'assise financière de son club. En 1999, il parvient à faire entrer Pathé dans le capital de l'OL (à hauteur de 34%) contre un chèque de 15 millions d'euros. Et c'est là que le boss lyonnais réalisera son plus gros coup pour faire entrer son club dans une nouvelle ère. Bien connu du public français depuis ses brillants passages à Monaco et à l'OM, Sonny Anderson quitte le Barça pour rejoindre les bords du Rhône contre un chèque de... 15 millions d'euros. Un pari risqué. Mais un pari gagnant. Pour sa première saison sous le maillot des Gones, Anderson finit avec 23 buts et hisse son équipe à la 3e marche du podium. Lyon n'en descendra plus. La saison suivante, il finit meilleur buteur du championnat avec 22 buts et Lyon gagne une place. C'est le début de l'irrésistible ascension lyonnaise. Sauf que les places d'honneur ne suffisent plus à la boulimie et à la soif de reconnaissance de Jean-Michel Aulas. 5 mai 2001, 118e minute de jeu: Sonny Anderson s'arrache sur le côté gauche et centre en retrait pour Patrick Müller. Le défenseur suisse se jette et, d'une reprise de volée aussi efficace qu'improbable, offre à l'OL la Coupe de la Ligue, face à Monaco (2-1). Le président lyonnais tient enfin son premier titre. Mieux, la ville entière s'est retrouvée derrière son équipe. 40 000 lyonnais avaient fait le déplacement au Stade de France et à leur retour dans la capitale des Gaules, les joueurs défilent dans des rues pleines de Lyonnais chantant leur fierté retrouvée, après 28 ans sans le moindre titre.

La consécration du 4 mai 2002

Mais Aulas ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. A la manière du Bayern Munich, il recrute les meilleurs joueurs des clubs de Ligue 1, plus rapide à s'adapter. Une stratégie qui va s'avérer la clef de voûte de l'édifice lyonnais. En cette nouvelle saison 2001/2002, Aulas veut marquer les esprits et dépense 80 millions de francs pour s'attacher les services d'Eric Carrière, fraîchement auréolé d'un titre de champion de France et de meilleur joueur du championnat. Responsable du recrutement de l'Olympique Lyonnais, Bernard Lacombe ramène entre Rhône et Saône un Brésilien inconnu en Europe, un certain Juninho Pernambucano... Après une première partie de saison marquée du sceau de l'irrégularité, Lyon s'engage dans un sprint final étourdissant. Comptant longtemps 8 points d'avance sur son dauphin, le Racing Club de Lens arrive le soir du 4 mai à Gerland avec un seul point d'avance. Le championnat s'offre donc une finale inédite. Govou ouvrait la marque puis Bak, un ancien de la maison lyonnaise égalisait. Mais l'histoire était en marche et Philippe Violeau puis Pierre Laigle offrait à la cité toute entière son premier titre de champion (3-1). L'instant est historique et magique, comme la nuit de folie qui s'en suit dans les rues de Lyon. Critiqué dans les médias pour son libéralisme exacerbé et sa propension à la polémique, Jean-Michel Aulas n'en a cure et peut se réjouir d'avoir installé, à force de courage et de travail, son club sur le toit de la Ligue 1. Reste maintenant à confirmer.

La suprématie lyonnaise

Depuis le grand Olympique de Marseille des années Tapie, aucun champion n'a réussi à conserver son titre, la faute bien souvent à un exil des joueurs, attirés par la fiscalité étrangère. C'est d'ailleurs à partir de ce constat que le patron lyonnais entame une croisade contre les autorités politiques afin de permettre aux clubs hexagonaux de rivaliser avec leurs voisins européens. Son cheval de bataille: la cotation en bourse. Mis à l'index, il devra patienter encore un peu...
Sur le terrain, l'OL confirme son statut et, malgré une saison en dents de scie, parvient à remonter ses 10 points de retard sur Monaco pour remporter son 2e titre consécutif. La place des Terreaux pouvaient une nouvelle fois résonner d'un chant devenu mythique à Gerland, et tout l'effectif lyonnais, perché sur le balcon de l'Hôtel de Ville, de reprendre en coeur le fameux "qui ne saute pas n'est pas lyonnais". Arrivé au club en début de saison pour remplacer Jacques Santini, promu sélectionneur de l'équipe de France, Paul Le Guen a donc réussi son pari. Les deux saisons suivantes confirment la toute nouvelle suprématie lyonnaise. Même privé de son buteur emblématique, Sonny Anderson, parti à Villarreal pour des raisons financières, l'OL engrange en effet deux nouveaux titres. Dans les coulisses, le club continue sa progression. Le budget ne cesse d'augmenter, l'OL est entré dans le saint des saints du football de clubs, le G14, la France apprécie de plus en plus le jeu léché des Gones et l'Europe commence à s'offrir aux Bleu et Rouge. Après de multiples désillusions (l'élimination face à Maribor est encore présente dans toutes les têtes), l'OL commence à récolter au niveau continental ce qu'il a semé en France. Des succès de prestige face à l'Inter Milan, le Bayern Munich ou le Real Madrid font entrer Lyon dans la cour des grands, respectés et craints, même s'il manque toujours le petit quelque chose qui fait la différence face aux grosses armadas du continent.

Aulas voit grand

Pour sa première saison à la tête de Lyon, Gérard Houllier ne connaît pas de difficultés majeures pour remporter le 5e titre consécutif du club mais son équipe bute toujours sur la marche des quarts de final de la Ligue des Champions. Conscient de ce qui le sépare encore de ses modèles (Manchester United pour le merchandising et le Bayer Munich pour l'organisation du club et le recrutement), Aulas change alors de braquet. Et en cette saison 2006/2007, il obtient gain de cause sur deux projets qui lui tenaient à coeur. Jeudi 8 février 2007, l'OL était côté en bourse et levait 100 millions d'euros. Un pari risqué eut égard aux résultats des autres clubs ayant tenté l'aventure boursière, mais le président lyonnais n'en démord pas: c'est ce qui manquait à son club pour gravir les derniers échelons. La bourse donc, mais aussi un nouveau stade. Sa construction est maintenant actée. A l'horizon 2011, l'Olympique Lyonnais devrait évoluer dans un stade flambant neuf de 60 000 places, avec un énorme complexe commercial aux alentours, histoire de diversifier les recettes.

Une machine pas prête de s'enrayer

Après 20 ans de règne sans partage sur la maison OL, force est de constater que Jean-Michel Aulas a réussi tout ce qu'il a entrepris. A force de patience et d'opiniâtreté, son club est devenu un modèle de gestion, qui vient de remporter 6 titres de champion de France consécutivement, un record dans les grands championnats européens. Il est en outre parvenu à faire entrer l'OL sur le marché boursier afin de lever les fonds nécessaires à la construction d'un gigantesque "OL Land". Prochain objectif: la Ligue des Champions. Mais d'ici là, il va falloir gérer une prochaine intersaison délicate. Car si le patron lyonnais a su s'armer de patience pour parvenir à ses fins, un certain nombre de joueurs le seraient moins et envisageraient un départ à l'étranger (Abidal, Malouda, Juninho, Coupet, Tiago...). On craint une fin de cycle. On se trompe certainement. Car en bon gestionnaire qu'il est, Aulas ne laissera pas se détruire un projet bâti sur 20 ans. Et si départs il y a, nul doute qu'ils seront remplacés, et bien. Autant dire que le président lyonnais est loin d'être arrivé à satiété. La saison prochaine, son club ne devrait pas être loin à l'arrivée. Comme d'habitude...

www.football.fr

Pour tout ce que tu a s fait jean mimi...Merci...On t'aime

+ 1!!

Merci JMA

L'équipe.fr a écrit:

Foot - G14 - Aulas devrait être choisi

Adoubé la semaine dernière à Barcelone par les cinq autres membres d'un conseil d'administration dont il fait également partie, Jean-Michel Aulas sera mercredi le seul candidat à la succession de David Dein à la présidence du G14. L'assemblée générale, qui se déroulera mercredi après-midi dans un grand hôtel de Glasgow, juste avant la finale de la Coupe de l'UEFA, devrait en effet désigner à la majorité d'un vote pondéré le patron de l'Olympique lyonnais pour un contrat qui courra jusqu'à l'automne 2008.


La désignation de JMA, à la tête du groupe de pression formé par certains des plus grands clubs européens, n'est certainement pas anecdotique et annonce une nouvelle ère. Celle d'une politique d'expansion, plus agressive et ambitieuse. Comme le dit Thomas Kurth, le manager général du G14 : « Le choix de personne sera aussi un choix de programme. » Si David Dein, l'ancien vice-président d'Arsenal, incarnait une diplomatie consensuelle, le mandat de Jean-Michel Aulas devrait sonner le signal de la relance et de l'offensive, afin que le G14 « se transforme en quelque chose de plus représentatif dans les meilleurs délais », dixit Thomas Kurth. -
THIERRY MARCHAND

Je suis partagé entre "la joie" et la mefiance, j' espere qu' il va pas aller au casse pipe avec cette fonction.

faut voir... ils ont fait quoi le G14 jusqu'à présent?

Heuuuu ben pas grand chose en faite ils sont reconnu par personne mais sa va changé avec sur JMA

Il s' agit d' un lobby des clubs les plus riche d' Europe.



Jean-Michel Aulas élu à la présidence du G-14


Jean-Michel Aulas a été élu cet après midi à la présidence du G-14. Après avoir rendu un hommage appuyé à David Dein, son prédécesseur, le président de l’Olympique Lyonnais a évoqué cette « grande responsabilité, à un poste exposé » : « c’est avec beaucoup d’humilité mais également beaucoup d’ambition que je l’ai accepté. Non pas à reculons mais avec beaucoup de réflexion au préalable ».
"Il a fallu la force de persuasion de mes collègues du Management Committee pour arriver à me convaincre, a-t-il précisé. Nous avons souhaité répondre à une demande unanime du Management Committee. ».
« Les enjeux pour l’ensemble des clubs sont considérables, a-t-il noté avant d’évoquer ses relations avec le président de l’UEFA, Michel Platini. Michel Platini est un homme intelligent qui a montré tout son savoir faire en arrivant à la tête de l’UEFA. La relation privilégiée qui peut s’instaurer avec Michel peut être un élément fort pour convaincre le Management Committee ».

Il est également revenu sur l’élargissement du G-14 qu’il souhaite rapidement mettre en place. « Le G-14 est une force de proposition et non pas d’opposition, l’organisme qui regroupe en son sein des clubs participant aux compétitions européennes, il peut-être l’interlocuteur. A nous d’être convaincants. C’est la raison pour laquelle nous entendons élargir le G14 assez rapidement. On a envie de faire en sorte de faire des choses intelligentes et crédibles ».

Un élargissement motivé par deux raisons. « Un élargissement pour ne pas avoir l’objection de n’avoir en son sein que des clubs élitistes et un élargissement géographique cher à Michel Platini, qui permette à des nations moins « huppées » d’avoir aussi un certain nombre de représentants. Un cocktail efficace qui permettrait de soumettre des propositions efficaces tout en conservant un dynamisme qui permettrait, lui, de faire avancer les choses ».
OLweb

je sais que c'est un club de riches, mais concrètement, ils ont fais quoi comme action ces dernière années qui ont eu une incidence sur les clubs de foot ou les supporters?

Comme dit plus haut ils ont rien fait de spécial!! enfin je crois.
enfin pour tout a fait franc je sais même pas à quoi il servent a part defendre leurs interets!

ok merci JC

1994/1995 : Les solides fondations élaborées lors de l’épisode précédent conjuguées à l’émergence de jeunes talents issus du centre de formation comme Bruno N’Gotti, Florian Maurice (15 buts) ou Ludovic Giuly et à l’arrivée de Franck Gava permettent à l’OL d’obtenir le meilleur classement de toute son histoire : second, derrière Nantes. En championnat, les Lyonnais demeureront invaincus. En fin de saison, Jean Tigana demande pourtant à son président de le démettre de ses fonctions. Ce changement d’entraîneur symbolise parfaitement l’une des doctrines de Jean-Michel Aulas : l’institution passe avant les hommes. Elle est au dessus du reste. Les hommes partent. Le club reste et s’est découvert de nouvelles ambitions ainsi que la volonté de jouer régulièrement les premiers rôles.

ça m'arrache les doigts de l'écrire, mais chapeau bas JMA.

http://www.lequipe.fr/Football/20070725_201421Dev.html

JMA mécontent de Fred...

Neo a écrit:

http://www.lequipe.fr/Football/20070725_201421Dev.html

JMA mécontent de Fred...

Et c'est normal

Foot - L1 - Lyon - A Jean-Michel Aulas

L'Edito du 25 septembre 2007

A l'issue de la rencontre Lyon-Lille (1-1), qui concluait dimanche la 9ème journée du championnat de France de Ligue 1, le président lyonnais, Jean-Michel Aulas, à qui il était demandé de s'exprimer sur les performances de son équipe et les difficultés de son club, a choisi de s'en prendre à L'Equipe, évoquant «scandale», «faute professionnelle» et «sanctions», avant d'en appeler à la «déontologie».

Quels sont les crimes commis par L'Equipe ? avoir osé écrire que l'Olympique Lyonnais, battu (0-3) par le FC Barcelone en Ligue des champions, n'était pas actuellement au mieux de sa forme. Avoir osé écrire que le médiocre début de saison lyonnais plaçait l'entraîneur Alain Perrin dans une position délicate. Avoir osé écrire qu'il faudrait peut-être un peu plus de temps que prévu pour voir sortir de terre le grand stade de Décines. Avoir osé poser les questions qui dérangent. Avoir osé faire son métier : informer.

L'heure doit être vraiment grave à Lyon pour que Jean-Michel Aulas tente de souder ses troupes en désignant L'Equipe comme seul coupables de ses avanies. On est en droit d'exiger autre chose de la part du président du premier club de football français que le recours à un procédé aussi éculé que grotesque.

L'OL prétend à un statut qui lui interdit de désigner un bouc émissaire à chaque écueil. Il est arrivé à un moment de son histoire où il ne doit redouter ni la critique ni l'épreuve de la vérité. Les moments difficiles révèlent les grands joueurs, les grands entraîneurs et les grands dirigeants. Voilà pourquoi Jean-Michel Aulas déçoit. Et pourtant, pour avoir pu mesurer par le passé les dégâts de l'obligation de résultats sur des clubs bien plus huppés que l'OL, nous ne lui en voulons pas tant que ça. Devant toutes les questions qui se posaient dimanche soir, nous attendions simplement une réponse plus intelligente. «Il y a un climat pervers autour de l'OL», a déploré Jean-Michel Aulas, dimanche, lors de son intervention. L'Equipe partage ce constat.

L'Equipe

Ils y vont pas avec le dos de la cuillère

Il devrait se méfier car avoir l'Equipe à dos, c'est l'assurance d'un papier par semaine sur les tensions dans le groupe, la crise qui couve, les dissensions entre le coach et le DS, etc ...

ça va faire bizzarre côté lyonnnais...

Neo a écrit:

Il devrait se méfier car avoir l'Equipe à dos, c'est l'assurance d'un papier par semaine sur les tensions dans le groupe, la crise qui couve, les dissensions entre le coach et le DS, etc ...

ça va faire bizzarre côté lyonnnais...

Boarf le jean mimi n'aurait pas dû l'ouvrir sur ce coup là!!

Il rate jamais une occasion de gagner de l'argent JMA. En tout cas il gère son truc avec classe. Sa c'est un homme d'affaire.

Aulas, un livre qui va faire des vagues ?


Jean-Michel Aulas est le sujet d'une biographie non autorisée. (Le Progrès) Qui se cache derrière Jean-Michel Aulas ? Un président modèle et visionnaire qui a su mener son club au plus haut ou un patron véreux qui utilise n'importe quels moyens pour arriver à ses fins ? Un premier élément de réponse sera donné dans quelques jours... En effet, le 5 novembre, un livre intitulé "Aulas, l'enquête interdite" sera censé dévoiler la manière dont il travaille: manipulations, filatures, pressions... Tout y passe selon l'auteur de l'ouvrage qui n'est autre que le rédacteur en chef de Lyon Mag: Thomas Nardone. Un véritable pavé dans la mare qui va faire des vagues...

Le 5 novembre, les principales figures du football français vont se ruer dans les librairie, pour découvrir le Saint Graal. Enfin un ouvrage qui balance sur l'homme fort du football français: Jean-Michel Aulas. Ce livre a été écrit par Thomas Nardone, rédacteur en chef de Lyon Mag. L'auteur partage de mauvais souvenirs avec le président de l'Olympique Lyonnais. Et il n'hésite pas à les raconter.

Il a participé à Mai 68 !

Jean-Michel Aulas n'a pas toujours été ce requin, prêt à tout pour faire entrer son club en bourse. Non, le jeune Aulas a été délégué à l'UNEF (syndicat étudiant de gauche, très proche du parti socialiste). Dans sa jeunesse, le président de Lyon participe même à mai 1968. Extrait du livre : "Pendant 15 jours, il occupe le théâtre de l'Odéon, aux côtés notamment de Daniel Cohn-Bendit". Paradoxal quand on sait qu'il deviendra, un peu moins de 40 ans plus tard, la figure type de l'entrepreneur totalitaire, cherchant à être toujours plus puissant et qui veut tout gagner !

Jean-Michel va rapidement abandonner la lutte des classes pour se consacrer entièrement à son entreprise. A cette époque, le football est le cadet de ses soucis. Avec un BTS en poche, Aulas crée la Cegid, une entreprise d'informatique dont le succès déplait au microcosme lyonnais. Souffrant de ne pas être accepté, Jean-Michel Aulas va se fixer des objectifs, comme il en fixe dorénavant à ses joueurs: il veut prendre sa revanche et il va tout mettre en oeuvre pour parvenir à son but.

Chiffres étranges, pressions et filatures...

En 1987, Aulas a rempli son objectif et prend les commandes de l'Olympique lyonnais, qui végète alors en deuxième division. La croisade commence. Mais comme pour toutes croisades, les méthodes d'Aulas ne sont pas toujours très catholiques. Ainsi, la façon avec laquelle il a récupéré les parts de l'Olympique Lyonnais est assez troublante: la société publique à qui JMA les aurait rachetées n'aurait céssé de s'endetter, tandis que dans le même temps, il les rachetait à moindre coût. De plus, Thomas Nardone explique que le 18 mars 2003, il a partagé un rendez-vous un peu particulier avec Aulas. Le journaliste vient de publier un article sur les comptes de l'OL qui révèle la fragilité du club. Très nerveux, le président a convoqué un huissier pour superviser l'entretien. Un échange très tendu. Aulas va jusqu'à déclarer: "Comment avez-vous eu accès aux comptes de l'OL ? Qui sont les actionnaires de Lyon Mag ? Est-ce que vous avez des enfants ?".

Mais Thomas Nardone ne sera pas le seul journaliste à avoir quelques soucis avec Jean-Michel Aulas. Ainsi, selon l'auteur, le patron de l'Olympique Lyonnais a même fait appel à un détective privé pour faire suivre des journalistes en 1988. Certains ont même reçu des menaces.

L'OL dans le collimateur de la justice ?

Bien sûr, Aulas veut tout contrôler avec les journalistes mais encore plus au sein de son club. Thomas Nardone explique la manière dont il gère l'OL: comme un requin de la finance. Selon l'auteur, le président a été marqué par l'humiliation qu'il a subi lors de la négociation du transfert de Sonny Anderson avec le FC Barcelone. A l'époque, il a été reçu par les dirigeants Blaugranas comme un vulgaire bonhomme qui n'avait rien gagné. Depuis, Aulas se serait juré de se faire respecter et de mener la danse dans toutes ses négociations. Même quand il s'agit de prolonger le contrat d'un joueur aussi important que Gregory Coupet. Pas de pitié, ni de sentimentalisme.

Aulas n'a pas envie de s'arrêter là. Selon l'auteur, il dirige "une véritable OPA" sur la Ligue Nationale de Football. Enfin, Thomas Nardone explique que le président de l'OL "échappe aux scandales". "Pour l'instant" en tous cas car le club rhodanien a déjà intéressé la justice. En cause les transferts de Marlet et d'Essien: pour ce dernier, les dirigeants lyonnais auraient eu le chef des nationalistes corses, Charles Pieri (actuellement en prison), au téléphone, afin de discuter du transfert du G hanéen de Bastia vers les bords du Rhône ! Jusqu'ici, l'OL est passé entre les mailles du filet, mais jusqu'à quand ?

Conclusion

En définitive, ce livre va nous en apprendre un petit peu plus sur les agissements dans l'ombre du président du club rhodanien, même si bien évidemment, ce qui est dit dans ce livre ne concerne que l'auteur et peut donc être parfaitement contesté. Car il ne faut pas oublier qu'Aulas, voyou ou non, a tout de même réussi à faire de son club la référence du football français depuis 6 ans.

"Aulas, l'enquête interdite": recueil de révélations fracassantes ou brûlot sans fondement ni intérêt ? A vous de juger lors de sa parution...

www.football.fr

Livre de merde

Putin Aulas a gauche ca fait bizzare

On a aucune preuve de tout sa , ce n'est qu'un livre .

Y'avait pas de preuve contre Tapie non plus au début...


Laissons le temps faire son oeuvre...

http://www.lequipe.fr/Football/breves2008/20080428_190320_aulas-et-les-autres-apres-la-douche_Dev.html

Le Boss dans son exercice favori.