Les Girondins au Quotidien

Bordeaux mate l'ex-dauphin

Les Girondins de Bordeaux ont consolidé leur première place en allant gagner à Montpellier (1-0), avec leur réalisme désormais habituel.

Bordeaux, sauf revirement de situation incroyable, terminera l'année 2009 à sa place, la première. Le titre de champion d'automne qui lui est promis risque d'avoir un goût d'inachevé, puisqu'il ne sera peut-être pas une certitude mathématique avant que Marseille - Sochaux ait été reprogrammé. Qu'importe, un leader qui va gagner 1-0 chez son (ex) premier poursuivant après avoir tangué est une équipe solide comme un roc, réaliste comme un crack, un étalon qui n'a pas d'équivalent en L1 aujourd'hui, même si Marseille a envoyé un signal en arrachant la victoire à Lorient (2-1).

Montpellier, deuxième au coup d'envoi, a mordu dans ce match avec le culot, l'enthousiasme et la qualité technique qui l'ont mené si haut. Mais le promu a aussi mesuré qu'il manquait un peu de métier. Il concède sa première défaite à la Mosson cette saison. Pour la deuxième fois seulement en dix-sept matches (0-3 à Rennes), il n'a pas marqué. Ou plutôt si, à la 5e minute, mais Montano avait frappé de la tête en position de hors jeu. Avec sept points de retard, l'équipe de René Girard recule d'un cran à la troisième place.

Penalty raté de Gourcuff
Certes, Bordeaux fut loin de la perfection. Comme à Lyon (1-0), c'est par la maîtrise de son bloc et de ses resscources que le champion de France a brillé, notamment en seconde période. Il s'est encore permis de rater un penalty, ce qui ressemble à une maladie grave avec quatre échecs consécutifs sur ces tentatives en L1. Gourcuff, auteur d'une panenka ratée contre le Bayern Munich (2-1), a cette fois frappé trop mollement sur Jourdren (28e), après une main de Montano sur coup franc.

Le seul but du match est venu récompenser une belle enttame de seconde période. Le ballon a traversé toute la largeur du terrain avant d'atterrir dans les pieds de Jussiê, qui gagnait son duel avec Yanga-Mbiwa puis Jourdren (56e), et célébrait dignement sa sixième titularisation de la saison, la première depuis la défaite à Lille (0-2). En marquant, le Brésilien envoyait cet autre message : les Girondins ont retrouvé des solutions sur le banc, où Plasil et Wendel avaient pris place. - Cé. Ro

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Bordeaux : pas de sentiment
Bordeaux continue de moissonner tous les points qui se présentent. Malgré une équipe relookée, Lorient n'a pas fait le poids à Chaban (4-1).
Températures négatives ou pas, Bordeaux passera l'hiver au chaud. Les Girondins, malgré une équipe diminuée (Wendel et Planus out), et amendée par Laurent Blanc (Cavenaghi, Bellion, Traoré titulaires), ont dominé Lorient sans beaucoup souffrir, samedi en ouverture de la 18e journée (4-1). Depuis l'accidentelle défaite contre Valenciennes (0-1), le champion de France arrache tout sur son passage : sept victoires consécutives, dont cinq en L1, sans but encaissé jusqu'à la réduction du score anecdotique de Gameiro à deux minutes de la fin.

Blanc, qui avait froncé les sourcils plus tôt dans la saison face au spectacle offert par ses réservistes, après la défaite à Saint-Etienne (1-3) notamment, a d'autres conclusions à tirer, cette fois. Son équipe a maintenu le rythme sans Chamakh ni Gouffran, et toujours sans Ciani. Bellion a inscrit un doublé (12e, 42e), du gauche puis du droit, tandis que Cavenaghi a retrouvé le chemin des filets après une abstinence de dix mois en L1 (53e). L'Argentin, devenu fou pour l'occasion, était encore miné par le doute après deux échecs en position favorable avant le repos (22e, 26e). Gourcuff, le fils, a clos la marque sans en rajouter, dans une défense lorientaise désorganisée (75e).

Bordeaux, qui change de casting en conservant la même intelligence collective, cultive tranquillement son nouveau style, celui d'un patron froidement réaliste, qui alterne avec intelligence ses moments d'attente et ses périodes d'accélération. L'ouverture du score girondine a coïncidé avec la première occasion de l'équipe de Laurent Blanc, sur un contre, après un bon début de Lorient.

Le FCL, bien obligé de constater les dégâts, aura du mal à se dire qu'il n'a pas été frappé par une certaine déveine. A la 5e, Fanchone se heurtait à Carrasso sur son premier éclair. Rien à côté de l'échec de la 51e minute, alors qu'il était ''seulement'' mené 2-0 : un penalty généreusement accordé par l'Aquitain M. Viléo mais frappé sur le poteau par Sosa. ''Cavegol'' signait le 3-0 sur l'action suivante. Deux points en cinq journées : la trêve va faire du bien aux Merlus. - Cé. Ro

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Bordeaux a été gâté
L'avance de Bordeaux en tête de la L1 s'est encore accrue ce mercredi, avec une victoire à Toulouse (2-1) en récompense d'un match moyen où la réussite a basculé en sa faveur.
L'avance de Bordeaux sur son principal rival du moment, Lille, reste inchangée (neuf points) après la victoire des Girondins à Toulouse (2-1), mercredi lors du dernier match de L1 de l'année civile. Même si la prestation de l'équipe de Laurent Blanc fut globalement poussive, au point d'être bousculée en fin de match malgré sa supériorité numérique, le manager bordelais retiendra que la plupart de ses concurrents sont repoussés à plus de dix points à mi-parcours : onze pour Marseille et treize pour Lyon. C'est énorme et peut-être définitif.
Serré, âpre et électrique sur la fin, le derby de la Garonne se sera joué à la 73e minute. A 1-1, score figé depuis plus d'une heure, au moment même où Alain Casanova avait fait entrer Daniel Braaten à la place de Pantxi Sirieix pour accroître l'emprise de Toulouse sur la seconde période, M. Chapron expulsait Cheikh M'Bengué pour avoir bloqué Chamakh en position de dernier défenseur (73e). Sur le coup franc, Moussa Sissoko déviait dans son propre but la trajectoire brossée de Wendel. 2-1 : sixième succès consécutif en vue.
Toulouse peut avoir des regrets
Cet avantage, Bordeaux avait eu jusqu'ici très peu d'occasions de le prendre. Supérieur à Toulouse en première période, il n'avait pourtant que rarement réussi à changer de rythme et à inquiéter Valverde, s'empalant aussi sur une ''bonne série'' de petites fautes toulousaines à trente mètres. Toulouse pourra se reprocher deux choses. D'abord de n'avoir pas conservé plus de cinq minutes son avantage au score. Dès la 4e, les Violets ouvraient deux beaux cadeaux : une passe de Goucuff ratée plein axe puis un contrôle trop brouillon de Jussiê mettant Machado en position de frappe. Mais à la 9e, ils offraient à leur tour un marquage laxiste permettant à Trémoulinas de centrer et à Chamakh d'égaliser de la tête.
Le TFC pourra aussi se reprocher un vrai manque d'efficacité, et de maturité sur ses derniers gestes. Il aura frappé davantage au but (17 fois contre 11), cadré autant de ballons que le leader (5), mais Gignac ne sut pas profiter d'un nouveu cadeau, signé Ciani, pour battre son vieux pote Carrasso (59e), ni d'un ultime duel (82e). Le foot, en 2009, est un sport où Bordeaux gagne toujours à la fin. Possible que pas grand chose ne change en 2010. - Cédric ROUQUETTE (à Toulouse)

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Grande Stade : De Tavernost «inquiet»

Nicolas de Tavernost a fait part de ses craintes autour de l'avenir du projet Grand Stade à Bordeaux après le refus de financement par le conseil général.

Nicolas de Tavernost est «inquiet». Le président du directoire de M6, propriétaire des Girondins de Bordeaux, ne «sent pas une mobilisation extrêmement forte» autour du projet de grand stade à Bordeaux. Dans son viseur : la position du conseil général qui a réitéré devant les dirigeants bordelais son refus de financement. Selon le président du conseil général de la Gironde Philippe Madrelle le département, auquel il est demandé un financement de quelque 15 millions d'euros, comme les autres collectivités locales (ville de Bordeaux, communauté urbaine et Région) n'est «pas en capacité de soutenir le projet».

La situation est «très paradoxale» car «l'Etat et le club font des efforts sans aucune commune mesure à ce qui s'est produit dans d'autres collectivités locales», juge Nicolas de Tavernost, interrogé par France 3 Aquitaine. Le coût du projet de Grand stade, d'une capacité de 43.500 sièges, évoqué dans le cadre de la candidature de la France à l'Euro 2016, est évalué entre 180 et 200 millions d'euros. «Il y a plus de 60% du financement supposé du Grand stade qui est assuré par le club et par l'Etat», souligne le président du directoire de M6.

Alors qu'il avait d'abord été demandé entre 80 et 85 millions d'euros au club et à l'Etat pour financer ce projet, Nicolas de Tavernost indique que «nous sommes montés à 100 millions d'euros». Pour lui, «que ce soit dans deux ans, cinq ans, dix ans il faudra un équipement tôt ou tard à Bordeaux», en remarquant que le stade Chaban-Delmas (32.00 places), qui accueille les matches des Girondins, «n'est pas adapté à faire du rugby, du football, de grands événements sportifs parce qu'il est obsolète pour des tas de raisons». «Il n'est plus aux normes, d'ailleurs la FIFA et l'UEFA l'ont fait remarquer». (Avec AFP)

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Blanc : «Il arrive trop tôt»

Après avoir effectué un trajet pour rien au Mans, Bordeaux ne sait pas dans quel état physique il sera contre Marseille, dimanche (21h00).

« Laurent Blanc, ce Bordeaux - Marseille n'arrive-t-elle pas un peu trop tôt dans la phase retour ?
Je pense effectivement qu'il arrive trop tôt, mais c'est le hasard du calendrier. Je pense que les deux équipes ne seront logiquement pas au top niveau de leur forme.

En cas de résultat favorable pour les Girondins, pourrait-on déjà parler de tournant dans la saison ?
Ce sont deux prétendants, mais je pense que le match est beaucoup plus important pour Marseille que pour Bordeaux. Je ne dis pas ça pour jouer quelconque jeu (d'intox, NDLR)... Il n'y a qu'à voir le classement. Ceci étant, on veut gagner ce match.

Votre effectif, après un aller-retour sans match au Mans, en Coupe de la Ligue, sera-t-il prêt physiquement dimanche ?
Je n'en sais rien ! Si un entraîneur de L1 dit qu'il sera fin prêt le 16 ou le 17 janvier et qu'il a fait la meilleure préparation possible, je pense qu'il a tout faux et qu'il s'est planté. Je ne sais pas si l'OM sera prêt, mais l'épisode du Mans ne nous a pas arrangés, parce que, quoi qu'on en dise, j'aurais aimé jouer.

Vous attendez-vous à connaître un rendez-vous musclé, comme cela fut le cas à l'aller au Vélodrome (0-0) ?
Il n'y a pas que le physique, et on ne gagne pas que par ça. Mais s'ils veulent nous l'imposer de nouveau, je suis sûr que mes joueurs répondront. Mais Bordeaux a d'autres qualités pour mettre l'adversaire en difficulté. On les a bien étudiés. Vu ce qu'ils ont été capables de faire lors de l'intersaison, et vu la volonté de recruter encore lors du présent mercato, je me dis que sincèrement, certains ont beaucoup de chance, parce qu'ils ont beaucoup d'argent.

Bordeaux doit assumer un rôle de favori, désormais. Est-ce plus difficile ?
Nous sommes dans le rôle du chassé, alors que la saison dernière, nous étions dans celui du chasseur. Nous nous en étions bien sortis, donc on va essayer de faire aussi bien. Mais je ne sais pas qu'elle est la meilleure position. Pour l'instant, nous avons pris quarante trois points. Je suis satisfait du parcours. Si une équipe prend plus de points que nous au retour, je lui dirai bravo.

Ce match permet aussi le retour de Souleymane Diawara à Bordeaux...
Avec moi, que les choses soient claires, il aura un bon accueil. Un joueur qui change de club, ça fait partie de la vie d'un footballeur. On a passé de bons moments ensemble, et on n'est pas parti fâché. Il a fait un choix, il l'assume, c'est très bien. Oui, j'aurais grand plaisir à le rencontrer.

Didier Deschamps sera également là, sur le banc d'en face...
Nous ne sommes pas rivaux, c'est un ami ! Je lui souhaiterai mes meilleurs voeux de vive voix, et il restera mon ami quoi qu'il arrive. L'amitié est beaucoup plus importante que le football. Il y a de l'émulation, mais cela n'empêche rien. C'est comme à la belote ou à la pétanque : vous jouez contre votre copain, mais vous avez envie de le gagner ! »

Recueilli par Laurent BRUN, au Haillan
(club internet"sport")

Match catastrophique dans son ensemble !
Bordeaux a tout de même été au dessus du lot pendant 60 min, face à une équipe Marseillaise qui ne jouait pas au ballon !
L'arbitrage a été mauvais ! But de Bordeaux non valable, carton rouge sur un joueur Bordelais plus que sévère, trop de coups de sifflets sur de minuscules fautes alors qu'à l'inverse, sur des fautes plus dures l'arbitre ne sifflait pas.
Bref, le match a commencé à être vers la 80ème minutes...

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« On aurait pu perdre »

Laurent Blanc s'est dit «satisfait du point pris» contre Marseille (1-1), dimanche. «Ce n'est pas un manque d'ambition, a tout de suite enchaîné l'entraîneur des Girondins, mais vu les circonstances du match, on aurait d'abord pu payer beaucoup plus cher notre infériorité numérique (expulsion de Marc Planus, 61e, NDLR) puis, avec les faits de jeu qui nous ont été défavorables (blessure de Carrasso au mollet, 58e), perdre ce match-là.»

Si le plan d'action initial a été vite chamboulé, le scénario n'a pas été si défavorable que ça au final pour une équipe qui possède onze points d'avance sur son rival et dont la préparation a été compliquée par le report de Le Mans - Bordeaux. «On n'a pas pu effectuer les changements prévus et, à dix contre onze, certains joueurs tiraient un peu la langue, dans la mesure où nous n'avions pas non plus pu jouer au Mans, a expliqué Blanc. Cela ne nous à pas permis de garder le score, ni de l'augmenter, mais on est allé au bout de nous-mêmes, et on a pris un bon point. »

Côté joueur, même analyse, même si Alou Diarra faisait valoir une pointe de regret supplémentaire. «Il y a un peu de déception par rapport à la physionomie du match, pare qu'à onze contre onze, on avait la maîtrise du jeu et la mainmise sur la partie. L'expulsion nous a fait du mal, et on a beaucoup subi en fin de match. Mais on n'a pas craqué.» Une succession d'évènements contraires qui ont fait «plonger physiquement» les Bordelais, mais sans grand préjudice. «C'était difficile, mais c'est un bon point de pris, sachant que l'objectif était de na pas perdre contre un concurrent direct, et de le distancer.» Il a fallu se contenter de la première vesion. - Laurent BRUN, à Bordeaux

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j'espère que nos gigis seront au top ce soir !

belle victoire des gigis 3 à 1 ! On prend un plus d'avance sur la route qui mène au titre...

Bordeaux ralenti par Boulogne

Le leader girondin a été neutralisé à domicile par le relégable Boulogne-sur-Mer (0-0), qui a très bien tenu défensivement.
C'était loin d'être gagné d'avance mais Boulogne-sur-Mer est reparti de Chaban-Delmas avec ce qu'il était venu chercher. La formation de Laurent Guyot, relégable au demeurant, a réussi le petit exploit de quitter la Gironde avec un point en poche. Un petit exploit, oui, puisque lors des huit derniers matches de Championnat, Bordeaux avait pris 22 points sur 24 possibles, avec 7 succès et 1 nul. Cet échec bordelais n'a toutefois guère de conséquences au classement, l'équipe de Laurent Blanc conservant un matelas très confortable en tête de la L1 même si Montpellier traîne désormais à six longueurs. Lille est à huit points et Monaco à neuf.
Un but refusé pour Bordeaux
En dehors d'un quart d'heure un peu chaotique pour Bordeaux situé aux alentours de l'heure de jeu - Ulrich Ramé a été obligé de sortir le grand jeu devant Cuvillier (63e) -, Bordeaux a outrageusement dominé ce match des extrêmes. Mais les Girondins, un peu émoussés, ont buté maintes fois sur une défense boulonnaise pour le moins rigoureuse. Guyot, qui avait bien examiné le jeu de Bordeaux, a copié Valenciennes, dernier club vainqueur en Gironde (0-1), en alignant une défense à cinq. Blanc, et c'est assez rare pour être souligné, avait mis le paquet en titularisant deux pointes, Chamakh et Cavenaghi, de retour en grâce après ses bonnes prestations (et ses buts) en Coupe.

Mais rien n'y a fait. Le dernier geste a souvent fait défaut. Manque de précision mais aussi de sang-froid. Il faut dire que l'arbitre Monsieur Malige n'a pas aidé des Bordelais qui se sont vus refuser un but totalement valable à la 90e minute. Sur un coup franc de Trémoulinas, Chamakh a trouvé le cadre d'une tête plongeante pleine de punch. Mais Fernando était hors jeu... Pas Chamakh. - D. Mi

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Blanc : «Pas d'inquiétude»

Les Girondins, qui ont été contraints de partager les points à domicile face à Boulogne-sur-Mer samedi soir (0-0), oscillaient au coup de sifflet final, entre satisfaction et regrets. « On avait les moyens d'ouvrir le score, mais on ne l'a fait ; c'est regrettable, constatait un Laurent Blanc aussi lucide que contrarié. On prend un point, alors que l'on avait prévu d'en prendre trois. Je pense que Boulogne est plus satisfait que Bordeaux ce soir. » Un bilan mitigé, pour une finalité sans conséquence. « J'ai dit aux joueurs qu'ils n'avaient pas à être inquiets ou tristes de ce résultat-là, car Boulogne, grâce à quelques contres, aurait pu ouvrir le score aussi, poursuivait le "Président". En défendant, on peut obtenir de bons résultats, et Boulogne en a été la preuve. Ce sont des matches que l'on revivra d'ici la fin de la saison. On en prend acte. Il nous a manqué quelque chose, même si dans le jeu, la première heure a été de bonne facture. Des mauvais choix dans la zone de vérité nous ont été préjudiciables, et c'est ce que je regrette le plus, même si mes joueurs sont allés au bout d'eux-mêmes. On ne se satisfait pas du nul, mais on n'a pas pris de buts. »
« On a tout fait pour marquer, mais on a laissé des espaces, et face à des défenseurs qui jouent à cinq derrière, c'était compliqué, faisait observer Ulrich Ramé, décisif dans sa cage. Ça aurait pu être pire, mais mieux aussi. Il nous a manqué le petit truc pour marquer et déloquer la situation. Je ne sais pas si ce point comptera à la fin, mais cela ne remet pas en cause notre qualité de jeu, ni notre compétitivité. C'est un point de pris, et on continue à avancer. » Pour Matthieu Chalmé, peu de regrets. « On est tombé sur une équipe qui a énormément défendu, et qui nous a beaucoup attendus. On a eu du mal à trouver les solutions. Mais vu le match, on n'a pas à regretter ce nul, car on pouvait le perdre. On n'a pas su faire la différence, c'est donc plutôt logique, reconnaissait-il encore. On doit se satisfaire de ce point, parce que l'on ne méritait pas mieux. Bravo à Boulogne. » - Laurent BRUN, à Bordeaux

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Blanc fustige les erreurs

Réaction mitigée de Laurent Blanc, l'entraîneur des Girondins, après la défaite à Rennes samedi soir (4-2). Le « Président » ne s'attendait pas forcément à un aussi bon match de son équipe. Mais il ne pouvait pas non plus imaginer que ses joueurs commettent autant d'erreurs individuelles.
« Je ne m'attendais pas à ce que l'on fasse de si grosses erreurs individuelles, a déclaré Laurent Blanc sur Orange Sport samedi soir. Sur le quatrième but, c'est inadmissible. Quand ils vont revoir les images, certains vont fermer les yeux je pense. »

Toutefois, malgré la défaite, l'entraîneur bordelais a apprécié la prestation et le jeu produit par moments par ses joueurs. « Cela peut paraître paradoxal, mais je suis assez satisfait de mon équipe. Si on gomme ces erreurs individuelles, et mes joueurs vont le faire, nous sommes dans le vrai ! Nous ne sommes pas satisfaits du résultat et du nombre de buts encaissés mais c'est la première fois en 2010 que mon équipe joue aussi bien au football. »

A.C (Rédaction Football365.fr)

BORDEAUX SENT LA MENACE

Les Girondins craquent à Rennes (défaite 4-2) et n'ont plus que 3 points d'avance sur Montpellier, vainqueur (2-0) à Boulogne.


Les Girondins craquent à Rennes (défaite 4-2) et n'ont plus que trois points d'avance sur Montpellier, vainqueur (2-0) à Boulogne. Rien ne dit que le titre de champion finira à Bordeaux, plus du tout le leader invincible d'un Championnat loin d'être fini. Car depuis peu, les Bordelais, qui possédaient en début d'année neuf points d'avance, piétinent. Après le nul décevant face à Boulogne-sur-Mer (0-0) le week-end dernier à Chaban-Delmas, l'équipe de Laurent Blanc a cette fois trébuché à Rennes (2-4) au terme d'un match complètement fou. Invaincus depuis le 21 novembre, les Girondins, qui n'avaient au passage plus perdu à Rennes depuis 2005, n'ont plus que trois unités d'avance sur leur dauphin Montpellier, vainqueur à Boulogne (2-0)... Il faut rendre hommage à cette équipe de Rennes, qui vient d'inscrire 12 buts en trois matches (4-0 contre Saumur, 4-0 contre Grenoble). La formation d'Antonetti est désormais 7e à 4 points du podium. Les Marine et Blanc peuvent s'en vouloir d'avoir raté leur début de match face à une équipe de Rennes totalement survoltée et pleine d'initiatives. Dès la quatrième minute, Sylvain Marveaux, très bien servi par Briand dans la profondeur, a ouvert le score avec sang froid (4e). Ce même Marveaux est à l'origine du deuxième but. Taclé par Plasil dans la surface, le virevoltant milieu offensif a permis à Jimmy Briand de doubler la mise sur penalty (17e). Douché d'entrée, Bordeaux a eu un mal fou à refaire surface, à l'image d'un Yohan Gourcuff vraiment pas dans son assiette depuis des mois, lui le héros du match de la saison dernière (il avait donné la victoire à Bordeaux grâce à un but à la 94e). Et au retour des vestiaires, les Bretons ont enfoncé le clou par Bangoura, d'un missile imparable (48e). Bordeaux venait alors de traverser une tempête sans précédent cette saison en Championnat. Alors que la défaite se profilait, le champion en titre s'est révolté et a bien failli réussir un incroyable come-back. En cinq minutes, Gouffran, de la tête (64e), et Wendel, d'un coup franc direct (69e), ont remis les Bordelais en selle. Mais l'espoir de revenir au score a été annihilé suite à l'entrée en jeu du Gyan. Sur son premier ballon, le Ghanéen, de retour de la CAN, a expédié une sublime frappe enroulée, dans la lucarne de Carrasso non sans avoir au préalable réussi un petit pont sur Planus (78e). Face à ce Rennes là, il n'y avait pas grand-chose à faire. Maigre consolation pour des Aquitains plus du tout souverains. - D. Mi.


msn.fr

Bordeaux dicte son calendrier

Les Girondins de Bordeaux menaçaient d'envoyer une équipe de CFA en Coupe de la Ligue si la Ligue de football professionnel (LFP) n'accédait pas à sa requête de revoir le calendrier du champion de France. Manifestement, on ne peut rien refuser au champion. La rencontre Bordeaux-Auxerre, comptant pour la 25e journée de Ligue 1, est reportée à une date indéterminée.


"Dimanche soir (Saint-Etienne), mercredi soir (Lorient), samedi soir (Auxerre), mardi soir (Olympiakos): 4 matches en 10 jours, où est-ce que l'on protège les clubs qualifiés en Ligue des champions ?", s'était interrogé Laurent Blanc lundi à propos du calendrier des Girondins de Bordeaux pour les prochains jours. "Si c'est ça la protection, ce n'est pas la sécurité sociale. Donc, on attend. Comme on ne peut pas l'avancer au vendredi, on espère qu'il sera remis mais ce n'est pas gagné", avait-il ajouté, confirmant l'idée qu'en cas de refus d'aménager le calendrier des Girondins, il enverrait son équipe de CFA à Lorient disputer la demi-finale de Coupe de la Ligue le 17 février.

Ce ne sera pas nécessaire. Le match contre Auxerre, programmée le samedi 20 février, sera reprogrammé ultérieurement car considéré comme trop proche du huitième de finale aller de Ligue des champions sur la pelouse de l'Olympiakos, prévu le mardi 23. "Une nouvelle date pour cette rencontre sera fixée dès que possible" indique la LFP dans un communiqué. C'est "dans l'intérêt du football français", écrit la Ligue, que ce report a été accepté. Les Girondins joueront deux rencontres avant leur match en Grèce, dimanche 14 à Saint-Etienne (24e journée) et mercredi 17 en demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Lorient. "C'est une décision de bon sens qui répond à des préoccupations purement sportives : placer nos clubs dans les meilleures conditions pour obtenir des résultats en coupes d'Europe", a défendu Frédéric Thiriez, le président de la LFP.

Outre la menace d'envoyer la CFA, Bordeaux pouvait arguer de la jurisprudence Olympique de Marseille pour faire avance son dossier. Avant le match retour contre le Real Madrid, l'OM avait vu son calendrier modifié pour préparer cette rencontre décisive, mais finalement perdue par les Olympiens. Depuis, la LFP cherche à reprogrammer le match reporté contre Sochaux.

sport.fr

BLANC N'EST PAS «RASSURÉ»

Les Girondins ont reconnu sans difficulté que l'ASM «méritait sa victoire», mercredi soir en Coupe de France. Et Laurent Blanc a avoué son inquiétude.


Déçus, forcément, ils ont reconnu sans difficulté que l'ASM «méritait sa victoire». « Sur le contenu du match, il n'y a rien à dire, a affirmé un Laurent Blanc beau joueur. Il faut être honnête, ils nous ont été supérieurs dans tous les compartiments du jeu. Nous avons eu beaucoup trop de déchet technique, et on ne sentait pas l'équipe capable de revenir au score, même si nous les avons mis en difficulté au cours des vingt premières minutes. Monaco a été meilleur, et en voulait plus que nous. On a eu énormément de difficultés à développer du jeu, et on a mal défendu».

Sur la mauvaise passe de son équipe, déjà battue à Rennes (2-4), samedi, l'entraîneur des Girondins a avoué «ne pas être rassuré». «Ce sont des moments difficiles à traverser. Tous les joueurs et le staff doivent se remettre en question, et relever la tête ensemble. Il faut redoubler d'efforts et de rigueur. Mais il ne sert à rien de brûler ce que l'on a adoré. » Mathieu Chalmé abonde dans ce sens. «Actuellement, on est dans le dur. Il faut retrouver la confiance, et montrer que l'on a du caractère». Et de conclure, lucide : «On doit arrêter de rêver. On pensait au triplé, mais pour la Coupe de France, c'est terminé. Il faut passer à autre chose. On a brûlé quelques jokers, à nous de nous relancer maintenant.» Côté monégasque, Guy Lacombe a savouré la performance avec mesure. «On peut dire que sur l'ensemble du match, nous avons mérité la victoire, a-t-il d'abord indiqué. On a vu un scénario de Coupe, avec des garçons qui ont su réagir (suite à la défaite face à Saint-Etienne, 3-0), et qui ont fait le match qu'il fallait. Mais il faut aussi souligner que ce n'était pas le Bordeaux qui domine. Ils connaissent un creux en ce moment, et il leur manquait trois joueurs de très haut niveau (Planus et Chamakh suspendus, et Diarra blessé, ndlr). Mais on a gagné les duels, et on progresse à ce niveau-là.» Pour Diego Perez, le capitaine, pas de «surprise». «On aime cette compétition, et on veut aller jusqu'au bout. On a eu un parcours difficile jusque-là, mais gagner face à de grosses équipes (Lyon et Bordeaux) donne confiance au groupe. On en voulait plus qu'eux, et ça s'est senti sur le terrain.» - Laurent BRUN, à Bordeaux


msn.fr

Bordeaux-Auxerre maintenu mercredi

La Commission d'appel de la Ligue de football professionnel (LFP) a maintenu au mercredi 10 mars le match en retard Bordeaux-Auxerre, comptant pour la 25e journée de L1, malgré la demande des Girondins ne pas surcharger leur calendrier avant le 8e de finale retour de C1.

"La Commission d'appel de la LFP a confirmé la décision de la Commission des compétitions de programmer mercredi 10 mars, à 19h, la rencontre Bordeaux-Auxerre", a écrit la LFP dans un communiqué.

Initialement prévue le 20 février, la rencontre avait été reportée pour permettre aux Girondins de préparer leur 8e de finale aller de la Ligue des champions au Pirée contre Olympiakos, trois jours plus tard.

Bordeaux conteste d'être obligé de jouer trois rencontres en six jours: Bordeaux-Montpellier (1-1) dimanche, Bordeaux-Auxerre mercredi et Monaco-Bordeaux samedi, "à trois jours d'un match retour capital pour une éventuelle qualification en quarts de finale" de la Ligue des champions, avaient noté les dirigeants du club.

Les Girondins contestent également les conditions du report du match au Mans (26e journée, dimanche 28 février) à cause du gel. Bordeaux ira mettre son calendrier à jour dans la Sarthe le mercredi 14 avril à 20h00.


sport.fr

Bordeaux perd beaucoup
En match en retard de la 25e journée, Bordeaux a perdu (1-2) contre Auxerre mercredi. A. Diarra et Planus sont sortis sur blessure.

Laurent Blanc va pouvoir continuer à pester contre la Ligue. Contraint de jouer son match en retard de la 25e journée ce mercredi contre Auxerre, Bordeaux a perdu (1-2) sur sa pelouse. En plus de la rencontre, Laurent Blanc a surtout perdu deux joueurs cadres sur blessure : Marc Planus et d'Alou Diarra.

Les hommes de Laurent Blanc, qui ont donc joué et perdu le premier de leur quatre matches prévus en treize jours, ont pourtant commencé la partie de la meilleure des façons. Dès la sixième minute, Benoît Trémoulinas a vu son centre dévié par un autre Benoît, Pedretti, dans le but auxerrois. La machine bordelaise s'est alors lancée et a multiplié les occasions, comme cette frappe monstrueuse de Sertic déviée sur sa barre par Sorin (16e).

La sortie de Planus a tout changé
Tout allait pour le mieux jusqu'à cette maudite 26e minute. Sur un choc avec Oliech, Marc Planus s'est blessé au genou. Blanc l'a sorti directement pour faire rentrer Henrique. Mais ce n'était pas la seule mauvaise nouvelle de la soirée. Alou Diarra, absent depuis le 6 février, effectuait son grand retour. Il n'aura duré qu'une mi-temps, puisque le capitaine bordelais a demandé à sortir à ce moment-là, ressentant une vive douleur à sa cuisse.

Forcément, devant tant d'évènements contraires, les Bordelais se sont mis à douter. Et les Auxerrois l'ont senti. Ils ont alors pris les choses en main et le M. But bourguignon, Jelen, a inscrit un doublé qui a littéralement douché les Bordelais. Laurent Blanc, qui avait peur pour ses joueurs à une semaine du huitième de finale retour de Ligue des champions contre l'Olympiakos va certainement ruminer pendant quelques temps encore. - A.D.

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Bordeaux piste Gerets

Ce n'est pas la première fois que le nom d'Eric Gerets est cité pour prendre la place de Laurent Blanc aux Girondins de Bordeaux. Et même si Blanc n'est pas encore parti, le club girondin active des pistes pour ne pas être pris au dépourvu. L'arrivée du Belge donnerait un nouveau coup de fouet à une formation qui termine en roue libre.


Selon L'Equipe, les dirigeants des Girondins de Bordeaux préparent la saison prochaine en recherchant un nouvel entraîneur, bien que Laurent Blanc soit encore sous contrat jusqu'au 30 juin 2011. Cependant, sa prochaine nomination au poste de sélectionneur ne faisant aucun doute, Bordeaux se doit de lui trouver une solution de remplacement rapidement. Avec l'ancien entraîneur de l'Olympique de Marseille, en course récemment pour le poste de sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Bordeaux ferait coup double. Médiatiquement, le club décrocherait un homme qui a fait l'unanimité lors de son passage sur la Canebière. Qui plus est, Gerets serait rapidement opérationnel pour déjà connaître le championnat de France de Ligue 1.

Cependant, Gerets est lui aussi encore sous contrat, pour un an, avec le club saoudien d'Al-Hilal. Bordeaux ne serait pas le seul à s'intéresser au Belge. Hambourg songerait à celui qui a déjà entraîné Kaiserslautern et Wolfsburg. Le Maroc penserait aussi à lui pour relancer sa sélection.

En cas d'échec de la piste Gerets, ou d'abandon tout simplement, Jean-Louis Triaud, le président girondin, étudierait également les cas d'Alain Perrin et de Paul Le Guen. Comme Gerets, les deux sont expérimentés et connaissent la Ligue 1. Le premier a le mérite d'être libre alors que le second doit encore disputer la Coupe du monde avec le Cameroun. A suivre.


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Bordeaux, le dindon de la farce

Dominé par Lens au terme d'une partie spectaculaire (3-4), Bordeaux ne sera pas présent sur la scène européenne la saison prochaine.

«Place du mort» pour Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux ; «Place du con» pour Geoffrey Jourdren, le gardien de Montpellier, les expressions n'ont pas manqué ces dernières semaines pour qualifier ce maudit 6e rang. Au terme de l'ultime journée de L1, ce sont bien les Girondins, champions de France en 2009, qui occupent cette fichue position. Pour nous, ce sera Bordeaux, le dindon de la farce. A Lens, la formation de Laurent Blanc était dans l'obligation de gagner pour espérer terminer 5e (Il fallait que Montpellier ne s'impose pas à Paris, ndlr) et accrocher une place en Ligue Europa. Au stade Félix-Bollaert, où le club au scapulaire ne s'est plus imposé depuis 11 matches, les joueurs de Laurent Blanc n'ont jamais eu la Coupe d'Europe à portée de main. Mis en difficulté par l'expulsion de Mickaël Ciani dès la 6e minute, l'équipe du Président, pourtant revenue de 0-2 à 2-2 en infériorité numérique, a lâché prise physiquement pour finalement s'incliner (3-4). Une défaite qui, si elle ne change rien à son destin puisque Montpellier a gagné face au PSG dans le même temps, illustre à elle seule l'état de perdition dans lequel les Girondins sont depuis plusieurs semaines.

En tête du Championnat au terme des matches aller avec neuf longueurs d'avance sur son dauphin, la bande à Alou Diarra s'est écroulée en 2010, lors de la seconde partie d'exercice. Rendez vous compte : Bordeaux n'a pris que 22 points sur 57 possibles durant la phase retour ! Privés d'Europe la saison prochaine, ce qui ne leur était plus arrivé depuis 2005 (15e de L1), les Girondins s'apprêtent à vivre des semaines décisives pour leur avenir à plus ou moins long terme. Blanc va (très) certainement quitter son poste, emmenant avec lui son adjoint Jean-Louis Gasset ; Marouane Chamakh a signé à Arsenal et les internationaux Yoann Gourcuff et Alou Diarra pourraient prendre la poudre d'escampette. Ça fait peur. "Et maintenant quel futur ?", demandait une banderole déployée par les supporters bordelais. C'est la question que tout le monde se pose. - T.S.


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Tigana à Bordeaux, c'est fait

Les Girondins ont officiellement confirmé l'arrivée de leur ancien milieu au poste d'entraîneur à la place de Laurent Blanc.

Comme prévu, Jean Tigana est le nouvel entraîneur de Bordeaux. Le club girondin vient d'annoncer que son ancien milieu de terrain (1981-1989) va remplacer Laurent Blanc qui doit prendre prochainement les rênes de l'Equipe de France. L'ancien international français n'entraînait plus depuis son départ du Besiktas Istanbul (TUR) en 2007, et avait confié à l'époque son désir de ne plus entraîner de club. Mais Jean-Louis Triaud l'a convaincu lors de deux entretiens menés cette semaine.Tigana, qui a également entraîné Lyon, Monaco ou encore Fulham (ANG), sera présenté mardi après-midi à 15h00. Le coach de 54 ans devait signer un contrat de deux ans mais Bordeaux n'a pas encore précisé les modalités du bail. Parti avec Blanc, l'adjoint Jean-Louis Gasset sera remplacé par Michel Pavon qui s'occupait jusqu'à maintenant du recrutement.


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Bordeaux cale d'entrée

Le nouveau Bordeaux de Tigana débute sa saison par une défaite, à Montpellier (1-0). Bocaly a inscrit le seul but de la rencontre, à la 48e minute.

Montpellier a beaucoup mieux fini la semaine qu'il ne l'a commencée. Trois jours après leur piteuse élimination lors du tour préliminaire de la Ligue Europa face au modeste club hongrois de Gyor, les joueurs de René Girard ont entamé le Championnat par une victoire à domicile sur Bordeaux (1-0), au terme d'un match rythmé et plutôt viril. Sous le feu des projecteurs pour son grand retour sur le banc d'un club de L1, Jean Tigana a, lui, débuté son aventure en Gironde par une défaite d'entrée après une phase de préparation pourtant prometteuse. Son équipe était trop diminuée sur le papier - huit joueurs absents et défense expérimentale - pour rivaliser avec une formation toujours aussi mordante et disciplinée tactiquement.

Comme Marseille et Lyon la veille, Bordeaux n'a pas fait d'étincelles et ce faux pas devrait lui aussi l'obliger à recruter au moins un joueur très vite. Les maigres finances bordelaises ne permettent toutefois pas à Jean Tigana, qui attend un attaquant, de rêver à l'arrivée d'un cador. Anthony Modeste pourrait être l'élu, Nice ayant revu samedi ses prétentions à la baisse. L'Aiglon, auteur de 20 buts en L2 la saison dernière avec Angers, pourrait apporter un peu de poids à un secteur offensif guère inspiré. La paire Cavenaghi - Gouffran a besoin d'être secouée. Le premier décroche beaucoup, alors que le second a été trop peu en vue. Et Gourcuff, sifflé tout au long de la rencontre dès qu'il touchait le ballon, n'est pas encore au max.

Bordeaux s'est créé trop peu d'occasions pour tromper la vigilance de Jourdren. En première période, Trémoulinas fut le seul Girondin véritablement dangereux avec une frappe sur le poteau (13e). Et en seconde, Gourcuff, remplacé à la 65e, a vu son tir croisé repoussé par le portier héraultais (53e). Mais le héros de la rencontre a été le défenseur Garry Bocaly. Dès l'entame du second acte, le latéral droit formé à l'OM a dévié de la tête un coup franc de la recrue chilienne Estrada (47e). Un but qui a mis sur orbite l'équipe de René Girard, déjà dans les clous. Bordeaux, qui avait l'habitude depuis cinq ans de s'imposer en ouverture, aura déjà la pression dans une semaine à Chaban-Delmas face à Toulouse, lors du derby de la Garonne. - David MICHEL

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Triaud attend une réaction

Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux, qui occupe la dernière place (ex-aequo avec Arles-Avignon et Marseille) après deux journées de L1, a estimé, dimanche, que son équipe doit "réagir, vite" pour retrouver le rang qui lui a permis d'être championne de France en 2009. "Plus que le score et l'absence de points, ce qui m'a dérangé c'est la façon dont on joue", a déclaré Triaud, qui a souligné la "passivité", "le manque d'engagement et d'agressivité" de son équipe battue par Toulouse (1-2). "Au départ, on m'avait dit que Montpellier avait plus d'avance physique que nous, en termes de préparation, plus de compétition puisqu'ils avaient joué deux matches éliminatoires de Ligue Europa", a ironisé le président girondin.

Pour lui, face à Toulouse, "je ne vois pas ce qu'on peut évoquer comme raisons". "On joue comme si on était très supérieurs à nos adversaires. Je crois que maintenant on doit plutôt jouer comme si on était très inférieurs et faire valoir d'autres arguments qui sont la niaque, l'engagement, le pressing".

Très incisif, le président girondin a estimé que son équipe a joué "un quart d'heure" jusqu'à l'égalisation. "Après on est retombé dans les mêmes travers".

Il a reconnu qu'il n'avait rien dit à ses joueurs. "Pour l'instant, on va les laisser digérer. Les joueurs savent ce qu'ils ont fait, ce qu'il faut changer".

"Il y a un entraîneur. Il voit comme nous. Il y a des carences dans la volonté, l'engagement. On ne récupère aucun ballon, on est très loin de l'adversaire. A mes yeux, on doit être comme des +morts de faim+. On doit, au sens sportif du terme, agresser notre adversaire". "Ca ne me plait pas. Il va falloir réagir, vite", a-t-il insisté en reconnaissant que "Depuis six mois, on prend des +tôles+ c'est qu'on n'est pas aussi bon que ça. Pas assez pour dominer nos adversaires".


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Bordeaux, c'est dans la tête

Le championnat a mal commencé pour Bordeaux. Après deux journées disputées et deux défaites, les Girondins partagent la dernière place avec Arles-Avignon. Le changement d'entraîneur avec l'arrivée de Jean Tigana n'a pas encore redonné de l'élan aux Girondins. Pour Tigana, pas de doute, ses joueurs sont encore traumatisés par l'échec de la saison dernière.

Jean Tigana, Laurent Blanc, même résultat ? Avec Laurent Blanc, Bordeaux s'était effondré en fin de saison dernière, accumulant défaite sur défaite. Avec Jean Tigana, le championnat a commencé de la même manière. Mais le raccourci est facile. "Nous avons repris les mauvaises habitudes de l'année dernière", juge Tigana. "Moi, je n'étais pas là mais je récupère un héritage délicat", ajoute-t-il. "Il y a un problème psychologique, pense-t-il également. Les joueurs n'arrivent pas à se libérer."

Pas seulement. Face à Toulouse (1-2), Bordeaux était encore privé de Marc Planus, Carlos Henrique, Michaël Ciani, Cédric Carrasso et Ulrich Ramé. Les effectifs de Ligue 1 sont souvent pléthoriques, mais ce sont autant d'atouts dont Bordeaux étaient privés pour le derby de la Garonne. Mais ce second revers consécutif a mis en rogne Jean-Louis Triaud. Après le match, le président girondin s'est rendu dans les vestiaires pour dénoncer la façon de jouer de son équipe. "Je ne vois pas ce que l'on peut invoquer comme raisons pour expliquer notre passivité, a lancé Triaud. On joue comme si on était très supérieurs à nos adversaires. Il vaudrait mieux faire valoir d'autres arguments comme l'engagement physique et le pressing. Il faut réagir, il faut faire autre chose". M6, le propriétaire des Girondins, en a rajouté une couche cette semaine. Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, se dit "soucieux" après ce début de championnat et appelle son équipe à réagir. "Pour l'entraîneur précédent comme pour les joueurs, les préoccupations personnelles ont trop souvent pris le pas sur les objectifs collectifs, estime Nicolas de Tavernost, qui tacle Laurent Blanc au passage. L'ambiance à Bordeaux est agréable, les joueurs ont vu pour l'essentiel leurs contrats renouvelés, ils doivent maintenant se remobiliser autour de Jean Tigana".

Il fait de la qualification pour la prochaine Ligue des Champions l'objectif principal des Girondins, sinon... "C'est vital, précise-t-il. Le club a gardé un effectif de Ligue des Champions, et des charges de joueurs de Ligue des Champions. Sinon, il y aura des décisions difficiles à prendre pour le club car M6 n'a pas vocation à être mécène". D'autant plus que le club, champion de France en 2009, a démarré l'exercice avec un déficit prévisionnel "de l'ordre de 15 millions d'euros".

Le calendrier de Bordeaux ne s'annonce pas des plus faciles. Il se déplace dimanche à Paris pour la troisième journée avant de recevoir Marseille la semaine suivante.


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L1 - Triaud : «Gourcuff, je m'en fous»

Relégable après 5 journées, Bordeaux veut «relever la tête» contre Lyon, dimanche. Le retour de Gourcuff, la confiance dont jouit Tigana,... Jean-Louis Triaud n'élude aucun sujet.

«A vrai dire, je m'en fous. Maintenant, il est Lyonnais. Le passé, c'est le passé. Il faut arrêter de regarder derrière et apprendre à tourner la page. Après, c'est sûr qu'il ne faut pas qu'il s'attende à ce que le public lui réserve un bon accueil. C'est le lot de tous les joueurs qui ont quitté les Girondins pour un club concurrent. C'était déjà le cas quand Giresse avait rejoint Marseille. Ça sera probablement le cas dimanche pour Yoann. Les gens n'aiment pas ce type de transfert».


«Là-dessus, je défends Tigana. Quand il s'en est plaint, c'était surtout pour pointer du doigt les blessures et les suspensions qui l'ont empêché d'aligner la même défense lors des premières journées de Championnat. Après, il est libre de dire ce qu'il veut comme je suis libre de le faire. Je le répète, il ne faut plus parler du passé, sauf pour se souvenir de nos erreurs.»

«Un match capital ? Peut-être, mais il l'est tout autant pour Lyon. Quel que soit le résultat, rien ne sera définitif, il restera encore 96 points à distribuer... Pour notre moral, ce serait bien de relever la tête...»

«Ce ne sont pas des rappels à l'ordre. Je leur pointe simplement du doigt ce qui ne va pas pour qu'ils réagissent. S'ils ne s'en rendent pas compte d'eux mêmes, il faut bien leur faire sentir... Aujourd'hui, je leur reproche le décalage absolu entre leur comportement à l'entraînement, l'intensité affichée, et la réalité des matches.»

«Ce qui me rassure, c'est la qualité du groupe. Il y a beaucoup de joueurs talentueux qui ne s'expriment pas encore comme ils le devraient. Je dirais qu'ils sont inhibés. Il leur faudrait un peu plus de réalisme et de relâchement. Le foot, c'est d'abord prendre la possession du terrain. Pour l'instant, il y a trop de craintes, d'appréhension et un manque de confiance.»

«C'est quelqu'un de tonique, qui a plein de ressources, aucun complexe. Je vois mal qui plus que lui pourrait être l'homme de la situation.»

Propos recueillis par Emery TAISNE


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N’Guemo explique son choix

Tout juste recruté par les Girondins de Bordeaux, le Camerounais Landry N’Guemo a confié les raisons de son choix sur le site officiel du club.

« J’avais des propositions d’autres clubs. J’ai discuté avec eux. Quand Bordeaux est arrivé, j’ai pris ma décision. Il y a vraiment un gros challenge ici. Il y a eu un changement d’entraîneur, la saison dernière a été compliquée. Du coup, sportivement, il y a beaucoup de choses à faire. Bordeaux doit retrouver sa place. Tout le monde doit être très motivé. Moi, je le suis. Tous ensemble, il y a quelque chose d’extraordinaire à faire à Bordeaux. »

Y.P. (Rédaction Football365.fr)

Ben Khalfallah revanchard


Fahid Ben Khalfallah a livré ses objectifs pour la saison sur le site officiel des Girondins.
« Je suis revanchard, a déclaré le milieu offensif tunisien. Je sais qu’à titre personnel, je n’ai pas évolué à mon niveau la saison dernière. J’ai maintenant à cœur de faire une très grosse saison. Je reviens de vacances avec beaucoup d’envie et le désir de montrer enfin mon vrai visage. »

C.L(Football365)