Pedro Pauleta [9]

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"Je vais faire une grosse saison"

Interrogé par "Le Parisien", le buteur parisien Pedro Miguel Pauleta est revenu sur son année mais a également évoqué la saison prochaine : le Portugais est convaincu qu'il continuera à marquer des buts et être décisif.

Logiquement, le Portugais est très satisfait de terminer meilleur buteur de Ligue 1 : "C'est bien après une saison très difficile pour le club. C'est une double satisfaction. Je suis heureux."

L’ancien Bordelais aura connu des périodes difficiles cette saison. Quelles en sont les raisons ? "Il y a eu le problème de l'équipe et, moi, j'étais fatigué. Avec la Coupe du monde, je n'ai pas eu assez de vacances. Je n'ai pas pu me préparer comme il fallait. J'ai beaucoup souffert. Physiquement, ça a été très dur."

Le buteur parisien a plusieurs fois été critiqué : "Quand un attaquant ne marque pas, c'est normal. Je suis un joueur important de l'équipe et, quand tu es moins bon, c'est logique que tu sois plus critiqué que d'autres. Je n'ai jamais voulu être la star de l'équipe car je savais qu'un jour ça pourrait se retourner contre moi. Je n'oublie pas que j'ai 34 ans. Je sais aussi que je suis capable de continuer à marquer. (…) Visiblement, certains ne voulaient pas que je continue à être décisif. J'accepte la critique mais toutes n'étaient pas justes et correctes.

Dans un mois, Pauleta entamera normalement son ultime saison professionnelle : "Sincèrement, c'est ma dernière saison. Ce n'est pas une question d'argent ou de contrat. Paris est mon dernier club. Mais je vais faire une dernière grosse saison."

Le natif de Ponta Delgada est persuadé qu’il restera un élément incontournable de l’équipe la saison prochaine : "Même si je ne termine pas meilleur buteur l'année prochaine, je serai un joueur important de l'équipe. Je sais que je peux continuer à marquer des buts décisifs pour le club. (…) Je veux jouer tout le temps même quand arrivent d'autres attaquants. Je pense que le coach fera jouer le plus performant. Comme je vous l'ai déjà dit, celui qui viendra me piquer la place devra être plus fort que moi. Je ne peux pas jouer tous les matchs, je le sais. Je me sens bien physiquement pour jouer presque tout le temps. Ça ne veut pas dire que je ne peux pas être remplaçant parfois. J'espère que de bons joueurs vont arriver pour qu'il y ait plus de concurrence. Ce que je veux, c'est que l'équipe gagne et que je joue."

Pourquoi le Portugais affiche-t-il une telle confiance ? "Pour la première fois, je vais commencer la préparation avec l'équipe. Je vais être beaucoup mieux que cette année."

Alors que le club lui cherche déjà un successeur, Pauleta estime que la solution est peut-être déjà présente à l’intérieur de l’équipe : "J'espère que ce sera David Ngog. C'est un joueur de grand talent, je suis sûr qu'il deviendra important. Il a beaucoup de qualités et c'est un joueur formé au PSG."

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Les quatre vérités de Pauleta

Sacré pour la troisième fois meilleur buteur de Ligue 1, Pedro Pauleta considère qu’il s’agit de sa pire saison depuis son arrivée en France. Interrogé par "France Football", le Portugais répond à toutes les critiques, assénant au passage quelques vérités.

Pauleta se déclare mécontent de ses prestations, malgré le titre de meilleur buteur : "Cette récompense n’effacera pas la saison du PSG. Sincèrement, c’est sans doute ma plus mauvaise depuis que je suis en France."

Avec quinze buts, il est le moins bon titré de l’histoire du championnat. Il voit d’ailleurs l'avenir d'un oeil pessimiste : "Qui dit qu’on atteindra les quinze buts la saison prochaine ? Si les équipes continuent de jouer de la sorte, de façon aussi défensive, ce ne sera pas quinze, mais dix buts."

Le PSG, toujours dépendant de son avant-centre lusitanien, a longtemps pâti de son inefficacité. Ce qu’il admet : "Je suis resté de longues semaines sans marquer, j’étais moins performant" Mais à quoi il se défend : "Je n’ai jamais voulu être la star de l’équipe , mais je suis conscient d’être un joueur important et je l’assume. D’autres préfèrent l’être dans les journaux, moi c’est sur le terrain. Et je crois que c’est pour cela que le public m’apprécie."

Il tente d’avancer une explication à sa baisse de régime : "Tous les joueurs qui ont disputé la Coupe du monde ont éprouvé des difficultés. Avec mes trente-quatre ans, je n’y ai pas échappé. Je n’ai pas eu de préparation, je suis revenu quatre jours avant la reprise, contre Lorient, et physiquement la saison a été très dure. Pour la première fois, l’an prochain, je vais pouvoir commencer la préparation avec l’équipe et je verrais la différence." Il ne cache pas que son âge commencera à peser : "Quand auparavant je faisais vingt appels de balle, j’en fais peut-être quinze aujourd’hui."

L’ancien Bordelais s’attaque vivement aux déclarations et critiques qui l’ont visé à une époque délicate : "Autant, étant un joueur important, j’accepte que l’on dise de moi que je ne suis pas bon, autant je n’admets pas que l’on fouine en dehors du terrain et que l’on raconte des mensonges. C’est ce qui est arrivé à une période où je me taisais. On en a profité."

Joueur le mieux rémunéré du club, Pauleta ne supporte plus qu’on évoque l’argent qu’il gagne (4,6 M€ par an) : "Et alors ? Chacun prend ses responsabilités. Je gagnais peu à mes débuts, je gagne bien maintenant. Je joue, je marque. Je suis un joueur important non par ce que je gagne mais par mon rôle sur le terrain." Le Portugais a d’ailleurs une formule pour balayer toute allusion : "Qu’est-ce qu’un joueur cher ? C’est un joueur qui ne joue pas et que l’on paye, quel que soit son salaire, pour qu’il soit en vacances. Ce n’est pas celui qui joue tous les matches et marque. Et moi j’ai marqué 24 buts cette saison."

Il n’envisage à aucun moment de quitter le club, et ne fera aucun cadeau sur ce sujet : "Si le club ne veut plus de moi, qu’il me paye ce qu’il me doit pour ma dernière année. J’ai toujours eu cette approche, une relation contractuelle entre un employeur et un employé qui doit être respecté." Il rappelle d’ailleurs son attachement au PSG : "Je ne voulais pas partir. Si j’avais voulu signer un contrat plus intéressant, si j’avais voulu être champion de France, je serais allé à Lyon."

Critiqué pour ne pas avoir pris position après le drame de Tel-Aviv, Pedro Pauleta préfère rester discret, se référant aux déclarations de Kalou : "Bona a fait ce qui lui semblait juste, l’a bien fait, et aujourd’hui on le critique pour ce qu’il a dit. J’estime qu’un joueur ne peut pas donner son opinion sur un tel sujet car les mots peuvent avoir des conséquences."

L’Aigle des Açores conclut finalement : "Que ce soit sur ou en dehors du terrain, j’estime avoir donné le maximum. Il m’était impossible de donner plus. Jamais je ne me suis caché. Ma personnalité est ainsi, je ne crie pas pour dire ce que j’ai à dire."

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Bilan 06-07 : Inoxydable Pauleta

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On le disait vieillissant, voire moribond aux plus sombres heures de la saisons. Les dernières journées de championnat, où Pauleta s’est montré décisif, sont venues faire taire détracteurs et incrédules. Pourtant, il est vrai que tout ne s’est pas parfaitement passé cette année : moins performant durant plusieurs semaines, puis contesté par Paul Le Guen jusqu’à lui faire perdre sa place, le capitaine parisien aura vécu une saison éprouvante.

Des buts tous azimuts

Demi-finaliste de la Coupe du Monde, Pedro Pauleta rentre d’Allemagne exténué. Ayant pris part à tous les matchs de son équipe, le Portugais rejoint bien tardivement le club de la capitale. C’est ainsi qu’il assistera à la finale du Trophée des Champions depuis son lieu de villégiature. Le 5 août, jour de la reprise en championnat, il commencera doucement à retrouver ses marques, se contentant de vingt minutes de jeu de l’inaugural PSG-Lorient.

Aligné dès le match suivant, Pauleta ne tarde pas à redevenir le buteur qu’on lui connaît. Contre Lille d’abord, à Sochaux puis contre Marseille, l’Açoréen fait de nouveau parler la poudre, inscrivant quatre buts en l’espace de trois journées. Dans les autres compétitions, il connaît la même réussite, inscrivant un doublé contre Lorient en Coupe de la Ligue puis qualifiant Paris pour le 2e tour de la Coupe de l’UEFA, face à Derry City. Quinze jours plus tard, il se met encore en évidence en championnat face à Sedan, avec un nouveau doublé à la clé. Nous sommes à la mi-octobre, et Pauleta a déjà inscrit la bagatelle de 9 buts en compétition officielle.

Premières difficultés en championnat

Au cours des semaines qui suivent, le n°9 éprouve davantage à s’illustrer en championnat. En revanche, sa réussite en Coupe de l’UEFA ne se dément pas : contre le Panathinaïkos, il inscrit un énième doublé, suivi quelques semaines plus tard en 8es de finale de deux nouveaux buts, en deux confrontations, contre le club où il aurait rêvé jouer, Benfica. Mais en L1, l’ancien Bordelais cale. Muet durant plusieurs rencontres, il s’en remet à sa finesse et à son toucher durant les phases de coups de pieds arrêtés : sur coup franc à Lyon, puis sur penalty contre Valenciennes. Un crève-cœur pour ce joueur qui aimerait peser davantage sur les résultats de son équipe, en pleine dérive. Il faudra patienter jusqu’à la 23e journée, au stade Vélodrome, pour que l’Aigle des Açores renoue avec ses habitudes, avec un but consécutif à une action de jeu. On croit l’Aigle ressuscité.

A un moment donné, Le Guen ne le juge plus indispensable

Malgré une nouvelle réalisation à l’occasion de la passe de deux à Nancy (0-3), Paul Le Guen, en place depuis quelques semaines, ne peut que constater le manque de réussite inhabituel de l’attaquant. C’est ainsi qu’il décide de faire ce que Lacombe n’avait jamais, ne serait-ce que caresser : destituer le joueur de son statut de titulaire indiscutable. Une première fois à Sedan, puis de nouveau quelques semaines plus tard à Lens, Bordeaux et Toulouse. S’il ne le déclare jamais officiellement, Paul Le Guen semble penser que la vitesse de déplacement du Portugais est un handicap à l’extérieur.

Les faits semblent lui donner raison puisque l’équipe l’emporte sans son capitaine à Félix-Bollaert, à Chaban-Delmas puis au Stadium. Voilà le Portugais contraint de restreindre son talent à la pelouse du Parc des Princes, où il continue d'ailleurs de causer des ravages, avec deux nouveaux doublés contre Nantes puis Troyes. Paul Le Guen a-t-il voulu toucher l’orgueil du joueur ? On peut se poser la question puisque les deux derniers matchs à l’extérieur se font avec le Portugais, où il parachève sa saison par un nouveau but victorieux à Lorient.

Des chiffres en trompe-l’œil

Malgré un ratio intéressant (0,44 but par matchs de L1), le génial Portugais s’est révélé moins régulier que l’an passé. Le fait que le moitié de ses quinze buts en championnat soient des doublés et que quatre d’entre aient été marqués sur penalty en atteste. Manquant sur certains matchs de jus, de réactivité dans le dernier geste, de la puissance qui lui permettrait d’éliminer son dernier adversaire, le Portugais, selon les plus sévères, a l’âge de ses artères. Pour les plus compréhensifs, il a payé cash une préparation tronquée.

Malgré tout, ses statistiques globales sur la saison sont tout à fait honorables : avec 24 buts à son actif, l’Aigle des Açores réalise même une de ses meilleures années au club. A la maison, face à Nantes, Pauleta a montré qu’il demeurait un grand attaquant : mobile, agile des deux pieds, décisif, le joueur a probablement livré sa plus belle prestation de la saison. Un ultime récital ou un avant-goût de ce qui nous attend l’an prochain ?

Les stats de Pauleta

- 47 matchs joués (dont 40 comme titulaire), 3 482 minutes disputées
- 24 buts marqués, 6 passes décisives
- 4 cartons jaunes (tous en Ligue 1), 1 carton rouge (en Ligue 1)
- Moyenne annuelle "Planète PSG" : 5,17

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Pauleta s'interroge

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Interrogé lundi sur le site officiel du journal Le Parisien, Pedro Pauleta reconnaît qu'il s'interroge quant à sa situation au PSG depuis le début de la saison. Le buteur portugais songe à un départ.

Remplaçant à Lens dimanche et sorti en cours de match lors de la première journée contre Sochaux au Parc, Pedro Pauleta explique dans un entretien sur le site du Parisien qu'il se pose beaucoup de questions quant à son avenir au PSG. Si le buteur portugais confirme dans cet entretien son envie de « terminer sa carrière à Paris », il reconnaît aussi qu'il devrait prendre prochainement une décision, à savoir s'il reste ou part du PSG.

« Aujourd'hui, j'ai trois options devant moi. La première, c'est créer des problèmes avec le coach ou avec le club. C'est impossible que cela arrive : ce n'est pas dans ma nature, cela ne me correspond pas. La deuxième consiste à rester et accepter la situation de jouer 60 minutes tous les 15 jours. La troisième, c'est de partir d'ici la fin du mois. Je dois bien réfléchir et prendre une décision » explique Pauleta, qui précise que « c'est juste une question de choix. Ou j'accepte la situation et je sais que je vais beaucoup moins jouer que les autres années, ou je pars rejoindre un club où je sais que je vais jouer. » L'ancien attaquant des Girondins de Bordeaux a reçu une offre du Galatasaray récemment.

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"Je m'estime en condition pour jouer"

Dans un entretien accordé à l'AFP, Pedro Pauleta affirme se sentir prêt physiquement à jouer tous les matches de la saison. Le Portugais, qui revient également sur ses déclarations tapageuses du début de semaine, indique qu'il n'a pas encore pris de décision concernant son avenir.

En montant le ton, Pauleta a mis le club parisien dans l'embarras : "Je n'ai pas envie de reparler de ça mais s'il y a des personnes qui ne comprennent pas, ce n'est pas de ma faute. Je n'ai jamais eu envie de nuire à qui que ce soit. J'ai eu une réflexion personnelle pour mon bien-être mais d'abord pour celui de mon club."

Il a en effet du mal à accepter sa situation actuelle, de titulaire au Parc et remplaçant à l'extérieur : "Je le répète, j'ai devant moi deux solutions: la première est rester pour continuer à être une personne importante dans le groupe et jouer, n'importe quand. La deuxième, c'est partir si je n'arrive pas à accepter la solution. A moi de prendre la meilleure décision pour le club."

L'ancien Bordelais affirme en tout cas être prêt à jouer toute la saison : "Les gens me connaissent. Ils savent que je veux les meilleures choses pour le club. Le coach est là pour faire ses choix tactiques. C'est à lui de voir qui, selon lui, est le meilleur pour jouer face à telle ou telle équipe. Il n'y a aucun problème. Mais moi, je m'estime être en condition pour jouer, marquer des buts et être un élément important dans cette équipe."

Certains observateurs ne cessent de critiquer le rôle amoindri du Portugais dans l'équipe, qui semble ralentir le jeu : "C'est une question d'opinion. Si tu me dis que je fais moins d'appels de balle et de course pendant un match, peut-être, mais si tu me dis que je suis moins efficace, je te dis non. Moi, je me fous de toucher trois cents fois le ballon ou de dribbler cinquante mecs si, au final, je ne marque pas. Au football, pour gagner, il faut mettre des buts."

Comment réagira-t-il s'il reprend une nouvelle fois place sur le banc ? "Comme je l'ai toujours fait. Je serai derrière l'équipe et derrière le joueur qui prendra ma place. Et je continuerai à être comme ça. Le plus important, c'est que Paris gagne."

Il rappelle par ailleurs qu'il a toujours le record de Rocheteau en ligne de mire, et qu'il n'imagine pas encore un transfert : "Le jour où j'aurais décidé, je communiquerai. Mais à la base je ne suis pas dans une optique de départ. Je suis très content d'être à Paris, dans ma tête je suis ici jusqu'à la fin de mon contrat. Je me suis fixé des objectifs personnels comme devenir le meilleur buteur de l'histoire du club. Mais pour jouer au football, j'ai besoin de me sentir bien."

Pauleta se livre à une analyse de la défaite contre Lorient, due selon lui à un manque de fraîcheur : "C'est difficile à accepter car on est très bien rentrés dans le match. Mais en deuxième mi-temps, l'équipe a payé physiquement tous les efforts faits à Lens et a baissé de pied. Cela n'excuse pas tout mais ça compte beaucoup. Après le premier but, on s'est désorganisés un peu et on a craqué une seconde fois dans la foulée. A 1-2, c'était fini."

Un succès à Metz devient dans ce contexte presque impératif : "Quand on joue dans un club comme Paris, l'obligation de gagner existe toujours. Il est vrai qu'avec 2 points en 3 journées, notre bilan est insuffisant. Mais je ne veux pas mettre une pression énorme sur les joueurs pour gagner un match. On a une équipe talentueuse avec beaucoup de jeunes joueurs. Si on commence à leur mettre une pression terrible, cela ne va pas être possible."

Planetepsg !

Pauleta – "Je n'ai plus rien à prouver"

Dans une interview accordée au "Parisien", l’idole du Parc des Princes revient sur sa superbe prestation de dimanche et évoque les doutes qui l’habitent depuis que la place de titulaire lui a été retirée. Mais, contre toute attente, il se range derrière les choix de Paul Le Guen et reconnaît que la tâche de l'entraîneur n’est pas aisée.

Lorsqu’il lui est fait remarqué que ses deux buts dimanche soir ont permis au PSG d’éviter la débâcle, le Portugais tempère : "Je ne peux pas être satisfait alors que nous avons perdu ! Cela aurait été mieux si j'avais marqué le troisième but. Mais bien sûr que je suis heureux d'avoir réduit le score... Je suis là pour marquer. Et j'ai bien l'intention de ne rien lâcher, de continuer à travailler pour mériter ma place."

Attaqué par certains journaux, mis en doute par une partie de supporters, Pauleta pourrait légitimement nourrir un sentiment de revanche assouvie au regard de sa prestation face aux Lyonnais : "Pas du tout. Je n'ai pas de revanche à prendre. Je n'ai rien à prouver. A 34 ans, je n'ai vraiment plus rien à prouver... Je ne dis pas que je suis le meilleur. Mais j'ai déjà une longue expérience et des buts à mon actif. Si certains doutent encore de mes qualités, eh bien tant pis. Ma famille m'aide à tenir le coup. Heureusement, des mauvais moments, il n'y en a pas eu beaucoup."

Alors, comment qualifier la période actuelle ? Avec quatre titularisations seulement depuis le début du championnat, celui qui fut capitaine durant les deux précédentes saisons a sans doute connu des heures plus joyeuses par le passé… "Je traverse une période difficile, c'est vrai. Parce que je joue peu, donc je ne marque pas beaucoup. C'est quand même la raison de vivre d'un attaquant ! Et puis surtout, le club se trouve dans une situation compliquée. Toute l'équipe en a conscience. On sait tous qu'il faut continuer à travailler avec la même détermination, à donner le meilleur de nous-mêmes pour sortir de là."

Bien que Paul Le Guen ne lui accorde plus depuis un moment sa confiance, l’Açorien tient à le défendre. Chose étonnante, il va jusqu’à justifier les récents choix tactiques qui ont été opérés, parfois à son détriment. Mais une équipe si jeune, si inexpérimentée, face à "l’ogre lyonnais", était-ce vraiment raisonnable ? "Et pourquoi pas ?, rétorque l’avant-centre. Contre Rennes, il avait mis les anciens et on a perdu. Jeunes, vieux, ça ne veut rien dire. Ce sont des professionnels. Ils ont signé des contrats pros. A partir du moment où on porte le maillot du PSG, qu'on ait 18 ou 30 ans, on fait partie du club. L'entraîneur choisit l'effectif le plus apte à gagner. C'est lui qui décide. C'est lui qui choisit. En tant que joueur pro, mon premier devoir est de respecter ses choix."

Le meilleur buteur en activité du Paris Saint-Germain admet d’ailleurs volontiers la difficulté de la tâche de l’entraîneur breton et révèle être peu investi par les considérations tactiques. "Je ne voudrais surtout pas être à la place de Paul Le Guen ! Je ne peux pas l'être. Je ne suis pas entraîneur. Et d'ailleurs, je ne le serai jamais. A nous, les joueurs, de tout donner. Et c'est bien mon intention pendant les six derniers mois qu'il me reste à jouer au PSG."

Auteur de 98 buts en cinq saisons chez les Rouge et Bleus, Pedro Pauleta n’est plus qu’à deux petites longueurs du record détenu depuis près de vingt ans par Dominique Rocheteau. Celui qu’on annonce titulaire ce soir face à Montpellier aura forcément ce chiffre en tête lorsqu’il foulera la pelouse du Parc des Princes. Souhaitant sans doute mettre son ego de côté, il répond : "Ce n'est pas un objectif en soi. Evidemment, j'aimerais marquer l'histoire du club en détenant ce record. Mais le plus important, c'est l'équipe. Le PSG doit gagner contre Montpellier. C'est important à double titre. Parce qu'il faut qu'on se qualifie. Mais aussi parce qu'il s'agirait de notre première victoire au Parc. Cela pourrait servir de déclic."

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Pauleta dans l'histoire

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Grâce à son doublé face à Montpellier, Pedro Miguel Pauleta a atteint la barre des 101 buts et devient le meilleur buteur de l'histoire du club.

Pedro Pauleta est entré un peu plus dans l'histoire du PSG en inscrivant un doublé face à Montpellier mercredi (huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue). Avec 101 buts au compteur, le Portugais est désormais le meilleur buteur de l'histoire du club et efface des tablettes le précédent record de Dominique Rocheteau (100 buts)

Football365.fr

« Bientôt la fin »

Au lendemain de la victoire du Paris-SG contre Lens (3-0), le buteur portugais Pauleta a laissé percer une certaine émotion à l'idée que la fin de sa carrière approchait. «Je suis conscient que c'est bientôt la fin pour moi. Je me suis préparé pour ça même si c'est difficile, dit celui qui arrêtera le football en fin de saison, à l'issue de son contrat. Je suis là pour jouer des petits bouts de matches et pour aider l'équipe jusqu'au bout. C'est vrai que je peux marquer à n'importe quel moment mais je suis sur la fin, c'est comme ça !».

Pauleta se dit sensible au fait que son club cherche un attaquant du calibre de Fred pour prendre le relais. «Fred est un joueur confirmé et il manque des grands joueurs à Paris. Ça me fait plaisir que Paris cherche un grand attaquant». Auteur du premier but face à Lens, Pauleta reconnaît aussi : «On se sent bien en ce moment».

EquipeTV!!

je savais pas qu'il arretait à la fin de la saison, il me parait encore jeune, il pourrait apporter encore beaucoup à de nombreux club, surtout au PSG.

Pauleta indisponible deux semaines

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Remplaçant cette après-midi face à Lorient, Pedro Miguel Pauleta a fait son entrée en jeu dès le début de la seconde période à la place de Bernard Mendy. Lors d'une accélération au bout d'un quart d'heure de jeu, celui-ci est sorti, blessé à la cuisse droite.

D'après le site officiel du club, l'attaquant parisien souffre d'une désinsertion musculaire et sera absent pendant environ deux semaines.

Planetepsg !!

Pauleta sauve à nouveau Paris

Il s'en est fallu de peu. Les tombeurs de Nancy et Marseille aux tours précédents ont bien failli accrocher à une nouvelle équipe de Ligue 1 à leur tableau de chasse. S'il a fini par s'imposer de justesse (1-0), le Paris-SG est en effet passé tout près d'une nouvelle désillusion face aux amateurs de Carquefou. Mais c'était sans compter sur l'entrée en jeu du «sauveur Pauleta» (Photo AFP). Sur l'un de ses premiers ballons, l'un des seuls, le Portugais a crucifié tout un stade, ou presque. Il a surtout permis à son club d'éviter une énième erreur de parcours cette saison alors que le PSG est déjà bien mal en point en championnat. Pour les pensionnaires de CFA2, la défaite est dure à avaler même s'ils se souviendront sans doute longtemps de leur formidable épopée.

Avant un déplacement crucial à Caen samedi, déterminant pour la survie de son équipe en Ligue 1, Paul Le Guen avait prévenu tout le monde, ses joueurs, les supporters, les médias. Pas question de prendre le moindre risque en alignant ses cadres au coup d'envoi. C'est donc avec les N'Goyi, Sankharé, Arnaud, Sakho et autre Mabiala que le PSG s'est présenté sur la pelouse de la Beaujoire. L'objectif des jeunes pousses parisiennes : gagner, comme lors des huitièmes de finale face à Bastia. Et remonter le moral de leurs aînés, à l'aube d'un sprint final immensément important en championnat qu'ils s'apprêtent à négocier. Mais plus facile à dire qu'à faire. Surtout face à des véritables combattants, rompus à l'exercice face à «plus forts» qu'eux, depuis leurs succès détonants contre Nancy et l'OM.

Les deux équipes se sont donc neutralisées pendant longtemps. Tandis qu'en première période, ni l'une ni l'autre n'a osé faire le premier pas, c'est finalement Paris qui s'est lancé peu après la reprise. Sur un débordement de Yannick Boli côté droit, Younousse Sankharé a même cru pendant un temps ouvrir le score (50e). Un très court laps de temps puisque le ballon était en fait sorti des limites du terrain peu avant. L'entraîneur parisien, voyant son équipe impuissante devant la belle résistance affichée par les Ligériens, a donc sorti sa carte maîtresse. Un roi, nommé Pedro Miguel Pauleta. L'Aigle des Açores, a immédiatement trouvé l'ouverture sur un centre d'Armand. La délivrance croit dès lors les Parisiens ? Peut-être pas. Puisque dans les dernières secondes, Jérôme Alonzo est contraint de sortir la parade décisive qui qualifie les siens sur un coup de tête de Mauget. Cette fois, c'est bien fini. Carquefou s'arrête là. Les joueurs de Denis Renaud ont fini par lâcher. Une seule fois. Une bien sévère punition pour autant d'efforts.

H.S. - msn.fr

On annonce Pauleta à Bordeaux pour qu'il finisse sa carriere dans un club plus tranquille que le PSG

» Pedro