[saison 2009/2010] Lyon et la LDC

Benzema forfait contre Lyon

Karim Benzema sera encore éloigné des terrains pendant deux semaines en raison d'une pubalgie. Le Français ne jouera donc pas le huitième de finale retour de ligue des Champions mercredi au stade Santiago Bernabeu contre son ancienne équipe, Lyon.


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Diarra: "Presser, faire peur et marquer tôt"

Le milieu français du Real Madrid, Lassana Diarra, a la recette pour remonter contre Lyon mercredi en 8e de finale retour de la Ligue des champions (défaite 1-0 à l'aller): "Presser, faire peur et marquer tôt", assure-t-il dans une interview au journal Marca de lundi.

"Lass" Diarra s'attend à recevoir des Lyonnais "bien en place défensivement et avec des ballons rapides en contre".

"Nous devrons commencer fort le match et surtout faire très attention à leurs contres pour ne pas prendre de but, car sur une action isolée ils peuvent te faire très mal", souligne l'international français.

Son équipier portugais Cristiano Ronaldo s'est de son côté montré convaincu que le Real Madrid allait "passer ce tour".

"Nous allons tout tenter de la première à la dernière minute", a-t-il déclaré lundi lors d'une conférence de presse à Madrid. "Nous devons montrer à Lyon qui commande au Bernabeu".

Le Real Madrid, club le plus titré de la C1 (neuf titres), n'a plus passé les 8e de finale de la compétition depuis 2004 (élimination en quarts par Monaco).

Le club, présidé par Florentino Perez, a dépensé près de 250 millions d'euros cet été en transferts pour remporter de nouveau la Ligue des champions, d'autant que la finale aura lieu dans son stade, le Santiago-Bernabeu, le 22 mai.


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Lyon retrouve les étoiles

Magnifique de cohérence et de bravoure, Lyon a éliminé le Real Madrid à Santiago-Bernabeu (1-1). Un exploit qui l'envoie en quart pour la première fois depuis quatre ans. Le projet Galactiques II est ruiné.

Une pure merveille. Parfaitement inimaginable il y a un mois, rendue accessible par la victoire du match aller à Gerland (1-0), la qualification de Lyon (1-1) pour les quarts de finale de la Ligue des champions aux dépens du Real Madrid a tonné dans le ciel de l'Europe, mais a créé un silence assourdissant, mercredi à Santiago-Bernabeu. La capitale espagnole, où aura lieu la finale le 22 mai, mettra plus de deux mois pour le digérer. Sa blessure à vif va tremper jusqu'au printemps dans une crise politique comme la Maison Blanche en a le secret. Le Real a l'habitude de ce genre d'échec. C'est son sixième consécutif à ce stade, et cela n'est toujours pas un hasard.

Un spectacle magnifique pendant 45 minutes
Le projet le plus cher de l'histoire du football a accouché d'un jeu et d'un spectacle magnifiques pendant 45 minutes, celles de la première période de ce match retour. Une mi-temps digne du meilleur Barça, vraiment, où le Real fut aussi fort collectivement qu'il avait été négligent à Gerland. Mais 45 minutes, cela ne fait guère plus de 25% du temps de jeu d'un match aller-retour. Cela aurait pu suffire. Le Real se contente souvent de moins. Il a fallu seize secondes pour mettre Lloris sur la brèche, six minutes pour voir Ronaldo percer côté gauche et ouvrir le score, et à peine plus pour comprendre qu'il serait déjà heureux de terminer la mi-temps sur une marque si étroite. Cela a tenu à un poteau d'Higuain, qui avait bien effacé Lloris avant de tenter sa chance dans l'angle de la surface (26e).

Lloris toujours au top
Cela a tenu surtout parce que Lyon n'a pas craquelé comme un an plus tôt à Barcelone (2-5), maintenant comme un roc son effort défensif. A l'image d'un Toulalan aussi intraitable au milieu qu'en défense en seconde période après la sortie de Boumsong, d'un Lloris toujours au top, Lyon est toujours resté debout, au propre comme au figuré. Il a pris l'eau parfois, mais les renforts n'ont jamais fait défaut. Chaque jaillissement réussi devant Ronaldo ou Kaka alimentait l'effort suivant, dans une dynamique vertueuse qui a permis à l'OL d'éteindre petit à petit son fougueux adversaire. Le plus grand exploit de la carrière européenne de Lyon a pris corps à la 75e minute, sur un but plein de sang froid de Pjanic à la réception d'une superbe séquence de jeu court impliquant Källström, Delgado et Lisandro.

Une qualification qui change tout

Ce fameux but à l'extérieur, l'OL ne s'en est jamais vraiment approché avant la pause, tenu à l'écart par un jeu en bloc madrilène parfaitement inédit à ce niveau de maîtrise. Il l'est très vite devenu au retour des vestiaires, quand le Real s'est montré incapable du même effort collectif, au point de perdre progressivement la maîtrise du ballon et de tomber dans ce cauchemar qu'il ne surmonte toujours pas : courir après lui, défendre, se replacer, résister, un exercice qu'il avait réussi un jour de Clasico à Barcelone (1-1 en 2006), mais qu'il ne réalise jamais très proprement. Même contre une équipe qui n'avait pas le même talent offensif qu'elle, ça a cédé, et sans deux ratés de Lisandro et Delgado face à Casillas dans les toutes dernières minutes, cela se serait transformé en défaite. Lyon va disputer son quatrième quart de finale de Ligue des champions après ceux de 2004, 2005 et 2006. Il le fera en sachant cette fois qu'il peut éliminer les plus grands. - Cédric ROUQUETTE, à Madrid


Club internet 'sport'


Bravo à Lyon ,super match au Girondins d'en faire autant mais a voir les resultats des dernieres rencontres j'en doute..........

LLORIS : «CE SERAIT UN ÉCHEC»

Le gardien lyonnais Hugo Lloris reconnaît que l'OL aura peut-être un peu plus de pression que Bordeaux, mercredi.


Hugo Lloris a reconnu dimanche que l'OL aurait «une pression supplémentaire» mercredi en quart de finale de Ligue des champions à Bordeaux, «car c'est le quatrième quart de finale du club : une élimination serait un gros échec». Mais le gardien lyonnais estime que l'avance de 3-1 née du match aller n'est pas un avantage déterminant. «Ce sera assez ouvert car Bordeaux sera obligé de venir chercher un résultat. Il faudra être très solide, concentré et garder cette sérénité que nous avons dans le jeu. Le premier match est souvent capital dans une double confrontation. A l'aller, c'était assez ouvert et cela aurait pu basculer dans les deux sens. Nous avons été décisifs dans certains moments du match. Nous sommes à l'abri de rien au retour. Le plus important est de sortir avec le moins de regrets possibles». Lyon ne sera éliminé qu'en cas de défaite 2-0 ou par trois buts d'écart. (Avec AFP)


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Van Gaal enrage contre l'OL

Louis van Gaal est furieux après le report du match de Ligue 1 entre l'Olympique Lyonnais et l'AS Monaco qui permettra au club français d'avoir six jours pour préparer sa demi-finale retour de Ligue des champions contre le club bavarois. "Je vais demander à notre directeur sportif, Christian Nerlinger, de saisir l'UEFA afin d'annuler le report de cette rencontre", indique l'entraîneur du Bayern Munich au quotidien tz.

"Les instances françaises pensent qu'elles peuvent donner grâce à cette décision une meilleure chance à Lyon d'atteindre la finale et je pense qu'elles ont raison. Mais l'UEFA doit surveiller et réglementer de telles pratiques parce que ce n'est pas fair-play", regrette le Néerlandais.

Lyon devait initialement affronter Monaco le 24 avril dans le cadre de la 34e journée. Ce match a été déplacé au 12 mai. Ce report signifie que les Lyonnais auront six jours sans compétition, après la demi-finale aller du mercredi 21 avril à l'Allianz Arena, pour préparer le match retour programmé le 27 avril au stade de Gerland. Dans le même temps, le Bayern, leader du Championnat d'Allemagne, se déplacera le 24 avril à Mönchengladbach pour le compte de la 32e journée de la Bundesliga.


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OL : Une prime pour les joueurs

100.000 euros. C'est la somme qu'aurait promise Jean-Michel Aulas à chacun de ses joueurs en cas de qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions à Bordeaux. Le président lyonnais avait donné une prime à hauteur de 80.000 euros à ses troupes suite à leur qualification pour les quarts de finale.

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L'OL est arrivé

Les joueurs de Lyon, qui se déplaçaient en mini-vans en raison du transport aérien perturbé, ont fait escale lundi à Stuttgart avant d'arriver à Munich mardi en milieu de journée en vue de leur demi-finale aller de Ligue des champions mercredi contre le Bayern.

Les joueurs, partis vers 10h00 mardi matin de Stuttgart, sont arrivés en milieu de journée à Munich et ont gagné leur hôtel sur les hauteurs de la ville, à 20 minutes environ du stade où aura lieu la rencontre mercredi soir. Un dernier entraînement est prévu mardi soir à l'Allianz Arena.

"Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait cela, a commenté le défenseur brésilien Cris. C'est dur et pas facile surtout après un match compliqué et difficile (à Bordeaux). Nous n'avons pas le choix. C'est compliqué. C'est une période difficile pour cela. Ce sont des obstacles à franchir mais nous aurons le temps de récupérer. Nous serons prêts. C'est une première demi-finale en C1 et on peut oublier ce voyage en bus".

Parti à 13h30 lundi, à bord de neuf mini-vans de quatre places chacun, la délégation lyonnaise était arrivée dans la soirée vers 21h00 à Stuttgart. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'OL était déjà rentré de Bordeaux sur Lyon en bus, avec un voyage de sept heures.


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Lyon peut y croire

Lyon s'est incliné sur la plus petite des marges face au Bayern Munich (0-1), mercredi à l'Allianz Arena, en demi-finale aller de la Ligue des champions, sur un but du Néerlandais Arjen Robben. La qualification pour la finale sera jouable, la semaine prochaine à Gerland.


Ce n'est pas la semaine de Franck Ribéry. Titulaire ce soir malgré l'affaire de complicité de proxénétisme dont il est l'objet, le Français du Bayern Munich ne sera resté que 37 minutes sur le terrain. Après s'être rendu coupable d'une vilaine faute sur Lisandro, Ribéry a été sanctionné d'un carton rouge. La pression des événements, sans doute...

A 11 contre 10, les Lyonnais auraient pu en profiter. Mais venus pour défendre, ils n'ont pas su saisir leur chance. Et lorsque Toulalan a écopé d'un second carton jaune, à la 54e minute, les deux équipes ont été ramenées à égalité numérique. Hélas : un attaquant était sorti du côté allemand, quand un milieu défensif était expulsé côté français. Et ce qui devait arriver arriva : à la 69e minute, Arjen Robben, le grand artisan du renouveau du club bavarois, a marqué.

Un but qui comptera au retour, la semaine prochaine au stade Gerland de Lyon. Mais tout reste jouable pour l'OL !

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