[19] Lorik Cana

Lorik Cana blanchi ?


L'arbitre luxembourgeois de la rencontre OM-Nice, M. Hamer, a non seulement expulsé assez sévèrement le jeune olympien Thomas Deruda dans les arrêts de jeu du match, peu après son entrée sur le terrain, mais il a également averti Lorik Cana à la 20e minute de jeu. Un carton jaune vraiment pas mérité quand on revoit les images de la soit-disant faute de l'albanais.

Jeudi, la commission de discipline de la Ligue se réuniera et devrait suspendre Cana pour le match OM-St Etienne. Mais selon la Provence du jour, l'OM, vidéo à l'appui, va tout faire pour que l'ancien parisien soit blanchi, comme l'ont été Rool la saison dernière ou plus recemment le gardien troyen Le Crom, expulsé face à Nantes. Ce serait ainsi une très bonne nouvelle pour Jean Fernandez, au vue des prestations actuelles de Cana.

omnet.fr

Lorik Cana impatient de retrouver le Parc des Princes


Lorik Cana a tout prévu. « En prenant un carton jaune contre Metz, j'étais suspendu à Paris et les gens auraient dit que je n'avais pas envie d'y aller. Mais j'attends ce match avec impatience », assure l'ancien milieu albanais du PSG, transféré à Marseille en août dernier dans des conditions tumultueuses. Comme Fabrice Fiorèse la saison passée, Cana sera en effet l'un des principaux protagonistes du « clasico » de dimanche et ne devrait pas être épargné par le public du Parc des Princes. Relégué sur le banc par Laurent Fournier en début de saison, le joueur formé au PSG a relancé sa carrière sur la Canebière et ne craint pas l'accueil des ultras parisiens, dont beaucoup ont considéré son départ comme une « trahison ». « C'est blessant, mais les gens pensent ce qu'ils veulent », assure Cana, auteur à l'aller du but décisif permettant à l'OM de stopper sa série de défaites face à son grand rival.

20minutes

Cana : "On attend plus de moi"

Le retour dans l'équipe de Lorik Cana a fait beaucoup de bien au milieu. Le joueur évoque dans cette interview sa forme actuelle, son ambition d'aller au stade de France et aussi sa colère envers les arbitres...

Que retenez-vous du match nul obtenu à Lille ?

Lorik Cana : "On a plus tendance à dire que c’est un bon point que nous avons pris à Lille car ce n’est jamais évident de se déplacer là bas. Après sur le match en lui-même, je pense que le score reflète la rencontre. Certes Lille a été dominateur dans le jeu, dans la conservation du ballon, mais sans toutefois de se créer d’occasions nettes. C’est nous qui avons eu les trois meilleures occasions de la partie, dont une que j’ai moi-même et les deux autres à la fin. Par rapport à cela c’est vrai que nous sommes un peu frustrés mais sur l’ensemble du match je ne pense pas que l’on mérite de gagner la rencontre."

Justement vous y avez cru sur votre occasion de but ?

L.C. : "Oui j’y crois vraiment sur le coup. Moi je saute et lui (Tony Sylva, gardien du LOSC) m’arrive dessus. Je me précipite un peu à mon avis, car Sylva revient vite pour récupérer le ballon, c’est pour cela que j’essaie de me retourner le plus vite possible. Comme le ballon était assez haut je n’ai pas réussi à le rabattre. C’est vraiment dommage car si j’avais marqué ce but juste avant la mi-temps cela aurait été très bénéfique pour l’équipe."

L'OM a pris ces derniers temps de la confiance au niveau défensif non ?

L.C. : "C'est vrai. On arrive à avoir désormais une bonne stabilité défensive vu que cela fait un moment que l’on ne prend plus trop de but. C’est une forme de régularité. C’est vrai qu’à une certaine période c’était l’attaque qui allait bien et la défense qui n’allait pas bien. Maintenant il faut que l’on soit coordonné. Il faut enchaîner et confirmer ce match nul à Lille qui nous a amené des certitudes notamment sur le plan défensif. Mais c’est vrai que nous étions à cinq derrière et que c’est toujours plus facile de défendre à plusieurs. Au niveau de la cohésion aussi, le match de Lille nous a renforcés. Maintenant je pense qu’il faudra être beaucoup plus conquérant pour gagner ce match contre Sochaux."

Mercredi c'est donc la coupe de France. Dans quelles conditions vous allez recevoir Sochaux ?

L.C. : "Déjà on va se préparer par rapport à nous, c’est à dire de bien récupérer. C’est vrai qu’à Lille on a senti un peu le voyage en Russie dans les jambes notamment dans l’entame de match où nous avons eu du mal à lancer la machine. Maintenant nous voulons montrer à Sochaux que nous avons vraiment envie de passer ce tour, chez nous, et que nous voulons aller le plus loin possible dans cette compétition. Sochaux on les a déjà reçus en championnat, nous avions fait 0-0. Cela peut nous aider dans la manière de les aborder. On avait fait une première mi-temps laborieuse, je me souviens qu’ils s’étaient procuré des occasions, après en seconde période on les avait plus embêtés car nous avions un peu modifier notre façon de jouer. Je pense donc qu’il faudra se servir de ces détails pour tout simplement les mettre en danger. C’est une équipe qui a de la qualité même si elle a perdu chez elle devant Lyon 4-0. C’est pour cela qu’ils vont essayer de jouer leur va-tout même si je pense que pour eux le plus important est le championnat."

Ca va être un vrai match de coupe alors ?

L.C. : "Oui c’est sûr qu’il n’y a pas de match retour, que tout se joue sur une rencontre. Nous avons la chance recevoir à la maison, il faut que nous en profitions. J’espère également qu’il y aura du monde pour venir nous soutenir. On fera du mieux possible et si l'on arrive à passer tout restera jouable après. Ce sera un match difficile, le seul d’ailleurs entre deux équipes de Ligue 1. A nous de le passer. La coupe reste une compétition à part. Je pense que même Lyon qui joue un quart de finale de Ligue des Champions et qui va être champion a envie de gagner la coupe de France."

Sochaux va très mal en ce moment, vous partez donc favoris ?

L.C. : "On sera attendu c’est clair par Sochaux car on a clamé haut et fort notre ambition pour cette coupe de France. Maintenant l’équipe sait ce qu’elle a à faire, à quel niveau il faut jouer pour pouvoir passer ce tour. Ils ont des joueurs qui sont capables de faire la différence, comme Ilan qui est très bon. Mais je pense aussi qu’ils sont actuellement dans le doute. Si nous on est bien collectivement, et que nous répondons présents je pense que ce match sera largement à notre portée."

Le fait de ne plus jouer la coupe d'Europe peut s'avérer bénéfique pour la fin de saison ?

L.C. : "C’est sûr que cela fait une compétition en moins mais nous ressentons beaucoup de frustration quand même. Je pense que maintenant cela va nous libérer au niveau de nos matchs, il faudrait que l’on s’en serve pour jouer notre va-tout à fond. En championnat on est encore dans le coup pour la troisième place mais c’est vrai qu’avec la coupe de France on peut accéder rapidement à une place en coupe d’Europe. En plus cela fait trop longtemps que le club n’a plus ramené de trophées. Les supporters ont envie d’aller au stade de France puisque l’OM n’y est jamais allé."

La Ligue des Champions vous y croyez ?

L.C. : "Bien sûr on y croit. Après on sait que cela va être difficile car il y a cinq, six équipes qui peuvent prétendre à cette 3e place. Nous on reste à quatre points de Lille. On a quatre matchs à l’extérieur et trois à domicile, contre des concurrents directs, par exemple nous allons nous déplacer à Auxerre qui est devant nous. On se doit d’y croire."

Vous semblez être à l'aise dans cette équipe marseillaise, vous traversez une bonne période n'est-ce pas ?

L.C. : "C’est vrai ça marche bien pour moi en ce moment mais c’est aussi grâce aux autres joueurs. C’est toujours difficile d’être bien dans une équipe qui ne tourne pas. Je suis dans une bonne période, j’ai la confiance et surtout physiquement je me sens très bien. Dans mon rôle, c’est toujours important d’être au top sur le plan physique. J’ai eu aussi cette coupure de deux semaines qui m’a permis de me reposer un peu. J’ai repris dans des conditions difficiles en Russie. Mais c’est vrai que mes coéquipiers attendent désormais plus de moi. Je pense que c’est une marque de confiance et j’essaie au maximum de satisfaire leurs attentes."

Le seul couac ce sont les avertissements trop nombreux...

L.C. : "C’est un point noir c’est clair. Je ne vais pas m’éterniser là dessus car j’aurais des mots qui dépassent un peu ma pensée par rapport à certains cartons jaunes que je prends. J’en ai discuté justement avec le coach (Jean Fernandez) pour savoir aussi comment les éviter. Mais je dirais que 50 % de mes cartons ne sont pas justifiés, comme celui à Lille. Je joue vraiment le ballon, à la limite on peut siffler faute et encore… L’arbitre m'a dit que c’était parce que c’était ma deuxième faute du match…"

Le duo Niang-Pagis fait un bide pour le moment non ?

L.C. : "Leurs retrouvailles ont été difficiles c’est vrai. Mais je pense que l’on ne peut pas juger sur une seule performance (OM-Toulouse, 26e journée). Il leur faut encore quelques matchs pour retrouver de la cohésion parce que même s’ils ont déjà joué ensemble, les joueurs autour ne sont pas les mêmes. Malheureusement c’est vrai que l’on n’a pas trop le temps. On n’a pas le droit à une période d’essai."

omnet.fr

Cana de nouveau en danger


Le milieu de terrain de l'OM Lorik Cana l'avait dit : "50 % de mes cartons jaunes ne sont pas justifiés". Toujours est-il que depuis ce coup de gueule contre les arbitres, Cana a reçu deux nouveaux avertissements à Lille et contre Sochaux. Il est donc de nouveau sous le coup d'une suspension jusqu'à la 38e journée si l'OM s'arrête en quart de finale de la coupe de France ou jusqu’à la 37e journée si l’OM se qualifie pour les demi-finales. Rappelons que le défenseur Habib Beye est lui aussi toujours en danger jusqu'à ce fameux quart de finale de la coupe, dont l'adversaire de l'OM sera connu dimanche matin.

omnet.fr

T'ain fait chié de ce prendre des cartons à tout les matchs le Lorik

moi j'aime pas cana

car trop de fautes

Cana suspendu à Monaco

En danger après avoir été averti contre Lille et Sochaux (en coupe), Lorik Cana a écopé d'un troisième avertissement, à la 52e minute d'OM-Le Mans. Il sera suspendu pour le déplacement à Monaco (8 avril).

OM.net

Fait chier à force avec ses cartons... IL est catalogué maintenant !

Interview (13/04/2006)

Cana : "Pas de carton ? C'est un miracle !"


Le milieu de terrain olympien Lorik Cana est un joueur quasi indispensable à l'OM. L'albanais revient sur le tirage des demi-finales de la coupe de France ainsi que sur la fin de saison olympienne.




Lorik, quel est votre sentiment après ce tirage au sort ?

Lorik Cana : "C'était ce qu'on voulait : jouer à la maison. Je voulais éviter Paris en demi donc je ne pouvais pas avoir mieux ! Ils sont 3e de ligue 1, ce n'est pas par hasard. Ce sera un match compliqué mais je pense qu'on a toutes les cartes en main pour y arriver. En championnat on a perdu là-bas (3-2) et on a gagné chez nous (1-0) dans un match difficile. Ils sont en pleine confiance. On aura la chance d'avoir les supporters avec nous."

Ce sera un avantage de jouer à domicile ?

L.C. : "Le club n'a pas connu de finale depuis un moment, n'a pas remporté de trophée depuis un moment donc les supporters ont envie d'aller au stade de France puisqu'ils n'y sont jamais allés. Eux savent le rôle qu'ils ont à jouer et nous on sait le nôtre. Ils vont nous soutenir et on aura énormément besoin d'eux."

Rennes est un candidat sérieux...

L.C. : "C'est une équipe qui est sur 8 victoires d'affilée en championnat. Je crois même que c'est contre nous la dernière fois qu'ils ont perdu (ndlr : en fait avant ses 8 victoires, Rennes restait sur 5 défaites consécutives dont une à Marseille 1-0). Mais nous aussi on a des armes. On n'a plus perdu au Vélodrome depuis longtemps, à part le petit accident contre le Zenit. Sur le match, on part un peu favori car on joue à la maison, mais dans nos têtes, ce match ne sera pas joué d'avance et on va le jouer à fond. On part favori, mais c'est pratiquement le cas à chaque match, sauf face à Lyon. Il y a des avantages et des inconvénients à être favori. Etre trop sur de soi est dangereux. Quand on est outsider, on joue sans se poser de question. Mais là, les gens ne comprendraient pas que l'on se fasse sortir chez nous en 1/2 finale de la coupe de France. Quoi qu'il en soit, je pense qu'on a l'équipe pour passer."

Une victoire face à Rennes leur mettrait la pression pour le championnat ?

L.C. : "Même si on ne les rejoue pas après, une victoire apporte de toute façon un allant à n'importe quelle équipe. Donc si on les bat, on peut prendre un petit ascendant psychologique dans la course à la troisième place. Mais cela montre que tout est très serré. En faisant quelques victoires de suite comme ils ont fait, on peut arriver à cette place. Il faudra donc que l'on gagne les 4 derniers matchs pour espérer."

Vous avez vraiment envie d'aller au bout

L.C. : "Cette coupe de France est un objectif pour nous. On a vraiment envie de réussir quelque chose cette saison. En ayant tiré Lyon chez eux en quarts, ce n'était pas le moyen le plus facile pour y arriver. Maintenant, je pense que c'est un match qui a transcendé l'équipe et qui nous a permis d'aller chercher cette victoire. Mais cela ne reste qu'une étape pour aller au bout. Le match suivant sera peut-être encore plus difficile."

Le match face à Nancy ne sera-t-il pas un match piège ?

L.C. : "Je ne pense pas. Je crois que la qualification a donné un élan pour terminer cette saison. Si on avait été éliminé, cela aurait eu un impact sur le moral de l'équipe. Maintenant on va terminer cette saison qui peut être très belle comme elle peut être moyenne. Cela va plutôt nous aider pour ce match de samedi face à Nancy."

Vous avez encore deux chances d'être en coupe d'Europe...

L.C : "Pour arriver à la coupe d'Europe, il ne reste que deux matchs en coupe de France, alors qu'en championnat il en reste quatre. En plus la coupe reste un titre, le club attend cela depuis longtemps. En championnat on veut accrocher cette troisième place même si cela sera dur car il y a beaucoup de clubs qui la veulent. Le match de samedi va déterminer beaucoup de chose, en plus contre une équipe qui pose beaucoup de problèmes à ses adversaires. Je pense que si on ne gagne pas samedi, on peut dire adieu à la troisième place."

Contre Lyon, vous n'avez pas pris de carton !

L.C. : "C'est un miracle ! Déjà mes coéquipiers n'en croient pas leurs yeux. Et les gens qui m'appellent ne me disent pas : 'tu as fait un bon match" mais "tu n'as pas pris de carton, c'est bien" ! Je pense que j'en mérite parfois mais sur d'autres cas, je ne les mérite pas. Le coach me reprend souvent, cela nuit à ma progression et à l'équipe. Mais je pense que ce n'est pas parce que je prends des cartons que je vais changer ma façon de jouer."

Comment expliquez-vous le parcours de l'OM en coupe et celui en championnat ?

L.C. : "En coupe, on doit répondre présent le jour J. C'est sur un match. On l'a vu en Intertoto également. En championnat, il faut confirmer chaque week-end et garder un niveau de jeu pour y arriver. Cette année, on a laissé trop d'opportunités pour espérer être en haut. En sachant qu'à la 8e journée on était dernier, on a quand même eu six ou sept opportunités pour accrocher les trois premières places. Ce n'est pas une question de motivation. Quand on joue à l'OM, on ne peut pas parler de motivation. Je pense que c'est un problème mental, physique également et un problème d'effectif car on n'a pas pu faire tourner comme on le voulait."

Le coach a repositionné les attaquants. Cela vous convient ?

L.C. : "Cela donne beaucoup de liberté aux attaquants, ce qui est bien. Ce sont des joueurs qui sont moins habitués à défendre. Il faut que je m'adapte par rapport à cela, essayer de mieux couvrir. Je dirais que c'est plus contraignant, mais cela me permet d'évoluer autrement et d'apprendre de nouvelles choses. Pour l'instant cela se passe bien car tout le monde fait le boulot. Quand on voit Mamadou (Niang) qui joue dans le couloir gauche, et qui descend défendre jusqu'au poteau de corner, cela marche bien. Il faudra garder la même envie et la même concentration pour que cela continue sinon on passera à travers."


omnet.fr

OM : Lorik Cana, l'empereur du milieu

Le maillon fort. A l'origine du premier et du troisième but de l'OM samedi face à Nancy (6-0), à l'occasion de la 35e journée de L1, Lorik Cana ne cesse de prendre de l'ampleur dans le nouveau système de jeu (un 4-3-3) mis en place par Jean Fernandez. Au point de devenir indispensable à l'équipe. « Cana n'est pas remplaçable, lâche le président Pape Diouf. On l'a vu à Monaco [1-0] il y a dix jours, où il était suspendu. Son absence s'est fait lourdement sentir puisque c'est au milieu que nous avons pris le bouillon. »

Huit mois seulement après l'arrivée de l'international albanais, l'éloge est de taille pour ce joueur débarqué en provenance du grand rival parisien. Là où d'autres ont échoué – le cas de Fabrice Fiorèse en est le dernier exemple – l'ancien milieu récupérateur du PSG, lui, s'impose sans bruit dans l'entrejeu marseillais. Il contribue à stabiliser l'équipe par son abattage avec, en point d'orgue, ce but victorieux face... à Paris (1-0), le 16 octobre. « Mes coéquipiers se reposent un peu plus sur moi et j'essaie de répondre à leurs attentes, explique Cana. Le seul problème, c'est que je prends trop de cartons. » Ce milieu athlétique (1, 85 m, 77 kg) a en effet été averti à treize reprises et doit apprendre à canaliser sa fougue. Mais à seulement 22 ans, Cana – sous contrat avec l'OM jusqu'en 2009 – a l'avenir devant lui. Ce qui laisse présager de beaux jours pour l'OM : « Avec l'ossature Taïwo-Cana-Ribéry-Nasri-Niang, on espère lorgner le haut du tableau l'an prochain », annonce Diouf.

Gaël Garguilo

20minute

Encore un énième carton ce soir, vraiment dommage car ce joueur est ENORME,
Jeannot à bien fait de le sortir à 20 min de la fin sinan il aller viré au rouge je sens !

Un beau goss le Lorik

Cana : "Je suis à l'OM pour un moment"



Le milieu de terrain Lorik Cana a joué dans les deux clubs finalistes de cette coupe de France. Il a en plus déjà gagné le trophée avec Paris. Dans son interview, il assure avoir tourné la page et vouloir progresser avec l'OM.


Lorik, vous êtes avec Frédéric Déhu, deux anciens joueurs de Paris, comment vivez-vous cet avant-match face à vos anciens coéquipiers ?
Lorik Cana : "Je ne peux pas parler au nom de Fred, mais personnellement c'est plutôt une motivation de montrer aux gens qu'ils se trompent. Je ne peux pas décider de ce que doivent penser les gens. Je vais faire mon métier du mieux possible et essayer de donner le maximum pour le maillot que je porte. Après on verra bien comment cela se passera."

Comme celui de Déhu, votre transfert de Paris à Marseille a fait couler beaucoup d'encre...
L.C. : "Mon transfert s'est fait très vite, cela a été mouvementé. Maintenant j'ai tourné la page, je me sens de mieux en mieux à Marseille. C'était un pari à faire et pour l'instant cela se passe bien. Mais rien n'est acquis donc il faut toujours se remettre en question et continuer à travailler pour que la décision que j'ai prise soit la bonne. Pour l'instant j'en suis très heureux, très fier. Je suis là pour un moment donc j'espère que cela se passera de mieux en mieux. On n'a encore rien gagné donc cela passe par une victoire samedi."

Vous n'avez pas de rancoeur par rapport au PSG ?
L.C. : "J'ai beaucoup d'attaches à Paris car j'y ai passé pas mal d'années, j'ai des amis, j'ai ma famille qui y vit. Je n'aurai jamais de pensées négatives par rapport au club parisien."

Tout le monde s'accorde à dire que vous êtes indispensable à l'OM...
L.C. : "On est dans un club où les choses vont très vite dans un sens comme dans l'autre. On peut se retrouver en haut de l'affiche comme tout en bas en très peu de temps. Cela fait donc plaisir, mais ce sont des choses dures à porter. Il faut confirmer et c'est la chose la plus difficile pour un joueur de foot. Les grands champions, comme Zizou qui a annoncé qu'il allait arrêter sa carrière, sont des gens qui se sont à chaque fois remis en question et qui ont toujours voulu aller plus loin. Il faut prendre exemple sur ces joueurs. Dans notre équipe, la plupart des joueurs vont bien, je ne dis pas qu'on est au top, mais on sait qu'il faut qu'on se remette en question à chaque fois car on n'a pas encore assez de certitudes dans notre jeu pour pouvoir être serein. Mais c'est vrai que lorsque les gens vous font de plus en plus confiance, vous avez envie de donner plus. Ce sont des choses qui doivent nous aider à avancer."

Quelles seront les clefs de cette finale ?
L.C. : "Beaucoup de choses vont se jouer sur l'aspect mental, sur la préparation de ce match-là. Je crois que l'équipe qui arrivera à être mentalement la mieux préparée va réussir à gagner le match. Physiquement on est prêt, on a eu assez de jours pour nous préparer, tactiquement et techniquement aussi. Il faudra faire abstraction de toutes les choses en dehors du match. L'équipe qui se concentrera au maximum sur le jeu mettra le plus de chances de son côté."

Un mot sur la rivalité PSG-OM, vous qui avez connu les deux clubs ?
L.C. : "On connaît la rivalité qu'il y a entre ces deux équipes. Mais que ce soit Paris ou Marseille, on est conditionné dans les jours et les semaines qui précèdent ces matchs-là. Il y a un environnement qui fait que les deux équipes ont envie de remporter ces matchs. Mais à Marseille, les choses prennent une autre dimension. Ici, tout le monde est réuni pour cet évènement. A Paris, il y a beaucoup de supporters mais si on sort, ce n'est pas partout qu'on va vous parler du match, contrairement à Marseille où dans chaque bar on va vous parler de cette finale. C'est à nous de prendre cela positivement et de ne pas nous éparpiller par rapport à cela. Je ne dirais pas qu'il y a plus de supporters ici, mais c'est plus présent."

Comment va le groupe ?
L.C. : "On essaye de garder la cohésion que l'on a entre nous. C'est très difficile car on ne peut pas ne penser qu'à ça. On va essayer de garder la tête froide un maximum, je crois que cela aura son importance."

Vous avez eu vos anciens partenaires au téléphone ?
L.C. : "Oui, mais on ne se chambre pas forcement. Je serai très content de revoir mes anciens coéquipiers. J'ai gardé avec certains de très bons contacts. Mais ils savent que sur le terrain, je ne leur ferai pas de cadeau. Mais après, cela reste des amis. Tant que cela ne nous déstabilise pas ce n'est pas un problème."

Il y a une revanche par rapport au match retour que vous n'avez pas joué ?
L.C. : "Je pense qu'on avait mérité de gagner le match aller. Les circonstances ont fait que le match retour n'a pas eu lieu dans les conditions normales. Je pense que cela a été difficile à avaler pour Paris mais je crois qu'ils ont eu beaucoup de mérite parce qu'ils se sont relevés d'un moment difficile. Beaucoup de gens les voyaient plonger, même moi je me suis dit que cela allait être très dur pour eux car ils commençaient à perdre des places au classement, et ils ont pris un coup mentalement avec ce match. Même si on dit que l'OM est en forme, il faut faire attention car ils ont certaines certitudes également. Pour moi c'est du 50-50."

Le fait que ce soit Paris en finale, rajoute du piment ?
L.C. : "Il y aurait eu de toute façon de l'engouement dans la ville car cela reste une finale à gagner. Que ce soit contre le grand rival, cela ajoute un peu de prestige à cette finale. Mais il faut avant tout que cela reste une fête, il faut que tout le monde devant son écran ou au stade prenne du plaisir parce que c'est le but de la chose. Il ne faut pas que les gens aient la peur d'aller au stade, ce n'est pas le but du football."

omnet.fr

Lorik Cana : "Mon coeur sera avec eux"



Suspendu à Bordeaux, Lorik Cana a d'ores et déjà terminé sa saison. Même s'il préfère attendre la fin du championat pour dresser un bilan général, il évoque sa saison dans ce club qu'il juge "extraordinaire" et avec lequel il souhaite continuer l'aventure.


Lorik, comment jugez-vous la prestation olympienne face à Strasbourg (2-2) ce samedi ?
C’est forcément un résultat décevant car tout le monde attendait une victoire. Nous n’avons pas su le faire. C’est une contre performance mais il faudra attendre la semaine prochaine pour tirer des conclusions.

Vous serez suspendu pour le dernier match à Bordeaux et vous ne pourrez pas prendre part à ce match décisif…
J’avais envie d’aller livrer cette dernière bataille avec l’équipe. Je ne pourrai pas être sur le terrain avec eux et c’est très frustrant. Au niveau sportif, je serai un peu là en touriste cette semaine. Je vais aller un peu voir ma famille puis je ferai le déplacement avec le groupe et mon cœur sera avec eux. Peut être même que je rentrerai sur le terrain…. Et puis, si je me fais exclure, je m’en fous, je suis déjà suspendu…

Pensez-vous que l’OM puisse aller s’imposer dans un stade qui lui réussit si peu ?
J’estime que l’on a les qualités pour aller gagner là-bas et il faudra que l’équipe fasse le maximum pour ne pas avoir de regrets. Si nous sommes troisièmes, ce sera une très belle saison. Si nous sommes européen, ce sera une belle saison. Si nous ne sommes pas européens, on ne pourra pas dire que cela aura été une belle saison…

Cette saison aura été longue et difficile mais l’OM reste dans la course…
Elle a été difficile dans tous les sens du terme. Mais quoi qu’il arrive on ne pourra pas dire que la saison ait été ratée. On est parti de tellement loin jusqu’à une possibilité de jouer l’Europe et une finale de Coupe. C’est un parcours honorable même si j’estime que la campagne en Coupe d’Europe aura été décevante par rapport à notre potentiel et aux équipes qui restaient en course. Je le répète, la 38e journée nous permettra de nous faire un avis.

"J'ai évolué dans mon jeu"

Comment expliquez-vous que l’équipe se soit surtout sublimée quand elle était dos au mur ?
On a plus souvent été en réaction qu’en action et c’était le cas contre Strasbourg. Il aurait fallu aller chercher encore plus loin dans nos forces pour gagner ce match. Ce qui nous fait souvent défaut, c’est l’expérience. On a des lacunes et des qualités, parfois les lacunes ressortent, d’autres fois ce sont les qualités. Avec ce dernier match, on verra si nous avons eu plus de qualités ou de défauts…

Vous faîtes désormais partie des cadres de l’équipe, comment jugez-vous votre saison ?
Je suis personnellement satisfait. Pour une première saison, je suis assez content. Je suis heureux d’être ici, de l’accueil que j’ai reçu de la part des supporters, de la ville, du groupe et des dirigeants. J’ai, de plus, évolué dans mon jeu par rapport au joueur que j’étais lorsque j’étais à Paris.

Vous vous êtes rapidement acclimaté à une ville et à un club qui génèrent beaucoup de pression…
Certains prennent la pression comme un poids, d’autres comme un bénéfice. Moi, je le prends comme quelque chose qui me permet d’aller de l’avant. Cette communion avec les supporters, avec les joueurs et tous ces gens qui demandent le maximum de nous, j’estime cela tout à fait normal.

Avec la saison que vous venez de réaliser, vous risquez d’être l’objet de nombreuses sollicitations ?
Un départ n’est pas du tout d’actualité et pas du tout dans mes envies. Le club va tout faire pour garder un maximum de joueurs en y ajoutant quelques renforts et ce qui est sûr, c’est que je serai encore à l’OM l’année prochaine quoi qu’il arrive. Je suis fier de jouer à l’OM et quitte à choisir, je préfère jouer à Marseille plutôt qu’ailleurs car ici, c’est extraordinaire.


Habib Beye : "C'est un peu notre Gattuso"
Interrogé sur l’absence de Lorik Cana à Bordeaux, le défenseur sénégalais de l’OM a rendu un bel hommage au milieu de terrain albanais en le comparant notamment au fougueux milieu de terrain de l'AC Milan, Gennaro Gattuso. «Toute absence est préjudiciable mais une équipe doit être capable d’être modifiée en restant performante. On pensait que l’absence de Micka (Pagis) allait nous faire mal à Auxerre mais on a gagné. Il faut que les joueurs qui rentrent dans l’équipe s’adaptent au mieux. Mais il est clair qu’aujourd’hui, il vaut mieux avoir Lorik avec soi que contre soi. Il fait partie de l’équilibre de l’équipe. Il est capable à lui tout seul de cadenasser notre milieu de terrain. C’est un peu notre Gattuso…Mais ce serait porter atteinte aux joueurs qui vont le remplacer que de dire que son absence sera insurmontable.»

OM.net

lorik à fait une enorme saison à l'OM et contre bordeau il va beaucoup nous manquer

Lorik Cana et l’arbitrage
Le 25/07/2006 à 13:29

S’il est un sujet sur lequel Lorik Cana ne pratique pas la langue de bois, c’est bien l’arbitrage. Ainsi, dans une longue interview accordée à La Provence, il est notamment revenu sur ses suspensions de l’an passé. "J’ai raté quatre matchs de championnat à cause de sanctions imméritées. Ca me fout les boules."

Ce qui énerve le plus l’albanais, c’est qu’on ne le juge pas sur ce qu’il fait mais sur ce qu’il dit… Mais pourquoi tant parler avec les arbitres dans ce cas-là ? La réponse est simple : comme dans son jeu, Lorik recherche l’efficacité. "Qu’on me comprenne bien : je ne veux pas lui faire changer d’avis, c’est trop tard. S’il s’est trompé, il le sait et n’a pas besoin de moi […] Ma démarche vise à le conditionner pour que la suite de son arbitrage ne nous désavantage pas."

Pour conclure, Lorik va tenter de changer la donne "en adoptant un comportement différent sur le terrain." Mais attention, prévient-il, "je ne changerai pas mon tempérament, sinon la donne est faussée." Une façon comme une autre de dire que rien ne va changer, à la manière d'un Zidane qui s'excuse sans pour autant regretter son geste. Mais après tout, c'est ce Lorik Cana que l'on aime... alors qu'il ne change rien !

omnet.fr

OMtv : L'incroyable surprise avec Lorik Cana



L'incroyable surprise réservée par Lorik Cana à une supportrice de l'OM sera diffusée dans un reportage exceptionnel ce samedi sur OMtv à 19h et 23h. Bande-annonce.

Vous vous souvenez tous de l'incroyable surprise de Samir Nasri à Adeline en mai dernier. Cette fois-ci, c'est au tour de Lorik Cana de réserver une suprise à Magali, jeune supportrice de l'OM de 20 ans. Ce reportage d'OMtv réalisé par Jean-Robert Escande et monté par Pasqual Tardi sera diffusé ce samedi sur OMtv à 19h et 23h. Alors pour connaître la réaction de Magali, rendez-vous sur OMtv...

OM.net

Cana : « Cette nuit, je n’ai dormi que deux heures à cause de ce match perdu »
17/12/2006
Terrible déception ?
On avait envie de gagner, de prendre six points pour les deux derniers matchs. On n’avait plus gagné depuis un moment à l’extérieur. On avait envie d’aller gagner à Nancy. Si on avait vu un OM au niveau auquel il devrait jouer, je pense qu’on avait des possibilités de gagner le match mais en jouant comme on l’a fait, surtout aux vues de la deuxième mi-temps, il est normal qu’on soit reparti de Nancy avec la défaite.
Comment expliquer que le groupe passe au travers de tels matchs ?
J’ai revu le match en rentrant à la maison. Ce que je remarque, c’est qu’à partir du moment où l’OM prend un but, c’est vrai qu’on a du mal à rebondir. C’est difficile. Je pense que ça reflète un état d’esprit, la maturité, l’implication du groupe. À partir du moment où on a pris un but, à part sur un ou deux matchs, je pense qu’on a toujours perdu les matchs. C’est peut-être un manque de mental et je dirais aussi de niveau. Quand on est mené, il faut rester organisé, ne pas faire n’importe quoi. Quand on prend un but, on est un peu désorganisé et, à Nancy, on a pris le but juste avant la mi-temps et ça nous a fait très mal. La première mi-temps était très équilibrée, ça pouvait passer d’un côté comme de l’autre mais après ce but, l’équipe n’a pas su réagir. C’est dommage parce que même un match nul à Nancy, mentalement ça aurait fait du bien, ça aurait été intéressant au niveau des points. Là, ça nous remet dans une situation comme on l’a vécu contre Valenciennes ou Monaco. L’équipe devra encore se surpasser pour gagner le match. Il se peut aussi que ça ne passe pas, on a encore une pression, mais j’espère qu’elle sera positive vendredi.

C’est pas fatigant d’avoir toujours la pression au Vélodrome ?
Oui. Très. Mais on ne peut s’en vouloir qu’à nous-même. On avait une situation assez confortable pour ne pas en arriver à ça, ne pas en arriver à jouer, je ne dis pas avec la pression, des jeunes joueurs l’ont, mais des joueurs ont une certaine maturité, dans l’impératif d’un résultat. On avait une marge de manoeuvre assez importante et on l’a grillée assez rapidement. Oui, effectivement, c’est très usant de chaque fois être obligé de s’impliquer dans chaque match mais quand on a un impératif de résultat, ça peut aussi influer sur le jeu. Des fois, en étant plus relâché, on peut faire un meilleur match. Maintenant, c’est vrai qu’il y a ce dernier match, il faudra remettre un coup d‘accélérateur pour essayer de finir au mieux cette première partie du championnat qui a eu des bas et des hauts. J’espère qu’on reverra ces matchs qu’on est capable de faire par moments mais qu’on devrait refaire systématiquement.

Les verts sont biens ?
Tant mieux. Ça sera un bon match. Je peux vous dire que cette nuit, je n’ai dormi que deux heures à cause de ce match perdu et, dès ce matin, il me tardait d’être à vendredi pour me retrouver sur le terrain et gagner ce match. Ça va être un match très intéressant. C’est un adversaire prestigieux, ça va être un grand match de championnat, l’adversaire va venir pour jouer, ils vont jouer crânement leur chance. Nous, on essayera de répondre avec nos qualités, en mettant en valeur les choses qu’on fait parfois, parfois on ne les reproduit pas après. C’est vrai qu’il faut éviter les erreurs qui nous coûtent et qu’on paye cash.

Les dirigeants vous ont parlé ?
Je pense que c’est leur rôle. Je pense que c’est le rôle des dirigeants, quand l’équipe ne tourne pas comme elle devrait tourner, surtout quand on joue à l’OM. On ne peut pas se permettre de faire un bon match et un match moyen ou pas bon, forcément ça c’est quelque chose qui ne satisfait personne. Après, c’est le rôle des dirigeants. S’ils avaient à choisir, je pense qu’ils choisiraient la situation de ne jamais avoir à nous parler ou alors en bien. Maintenant, on est dans une situation où on fait des résultats en dents-de-scie et c’est normal, surtout quand on est à Marseille, que les gens ne soient pas contents.

Les joueurs ont envie ?
Depuis un certain moment, les joueurs sont conscients qu’il faut qu’ils fassent des choses pour que les choses réussissent. Ce qui est dommage, c’est qu’on n’arrive pas toujours à le faire mais, comme je l’ai dit avant ce match-là, si on n’a pas une implication de tout le monde, on n’y arrivera pas. On n’a pas l’équipe pour passer sans que tout le monde soit mobilisé pour passer mais, en ce moment, tout le monde n’est pas mobilisé pour passer donc des fois on gagne, des fois, on perd. Je pense que le jour où tout le monde sera mobilisé comme il le faut, l’équipe gagnera plus souvent ses matchs. Maintenant c’est clair que les joueurs sont des professionnels et tout le monde doit avoir un raisonnement de professionnel pour que les résultats suivent. Il n’y a pas de raisons, il y a beaucoup de qualités et il y a forcément un impératif de résultats mais c’est pour ça qu’on joue à Marseille pour avoir des résultats et je ne pense pas qu’on vienne à Marseille simplement pour se dire, on porte le maillot de l’OM et on est content. Je pense que c’est quelque chose d’extraordinaire de jouer toujours dans des stades pleins à l’extérieur et plus encore au Vélodrome, c’est quelque chose d’extraordinaire.

Les stades pleins c’est une motivation ou un handicap ?
Il est clair que l’adversaire est toujours à fond contre nous. Mais moi je pense que c’est plutôt quelque chose de positif. Ça montre qu’on joue dans un grand club et il faut mériter d’y jouer. La surmotivation de l’adversaire ne doit en aucun cas être une raison d’un manque de résultat de notre part. Jouer à l’OM, il faut le mériter, le prouver à chaque fois. Je pense que cette saison, on ne fait pas ça à chaque fois. C’est dommage parce qu’on est capable de très belles choses et les derniers matchs, on repart avec des regrets et, ça, c’est difficile pour des joueurs de haut niveau.

Tous les joueurs sont biens à Marseille ?
Je ne parlerai jamais au nom des autres. Moi je suis très heureux d’être ici, dans ce club, avec de tels coéquipiers. Dans un groupe, forcément, tout n’est pas parfait mais je pense très sincèrement qu’il y a une ambiance saine dans le groupe. Ce qui est dommage c’est qu’on a un groupe talentueux mais on n’a pas cette haine de la défaite. Moi je dirais que le jour de mon arrivée jusqu’au jour de mon départ, mon objectif, c’est d’arriver le plus haut possible. Je suis venu ici parce que c’est un club qui vous permet de grandir, de gagner des trophées et ça je pense qu’on a la chance de l’avoir et cette chance, il faut la mériter. Jouer ici, pour, moi c’est pas un aboutissement de jouer ici au contraire j’ai envie de savourer pleinement et j’espère que je resterai ici le plus longtemps possible.

Que pouvez-vous dire pour vous motiver avant ce match contre Saint-Etienne ?
L’impératif de résultat de prendre des points, 27 points si on gagne, on a 30 points. 30 points dans une moitié de saison, c’est un bilan satisfaisant. Ce n’est pas un bon bilan, c’est pas le bilan que doit avoir un club comme l’OM. Loin de là, mais c’est un bilan qui serait satisfaisant au vue des résultats de cette deuxième partie de première moitié. Ce sont les bases qu’on avait la saison dernière, on a vu qu’en faisant deux fois ce parcours on était arrivé à lutter pour la troisième place mais l’important, c’est par rapport à nous de montrer de quoi l’équipe est capable. Que chacun a envie d’avoir cet esprit que chaque match il faut le gagner et c’est vrai que des fois, on ne le fait pas et c’est un peu ce qui fait la différence en ce moment. Après, c’est vrai qu’au niveau du jeu tout n’est pas parfait mais si on n’est pas motivé pour ce match, ça va être un match extraordinaire, il y aura des supporteurs de Saint-Etienne. Nos supporteurs seront derrière nous, le stade sera plein.

Un match test ?
Oui, c’est une équipe qui tourne bien, qui a de bons attaquants, une bonne défense. C’est une équipe très complète mais on a largement les moyens de battre cette équipe mais en y mettant les ingrédients qui font que l’OM a gagné 8 matchs jusque-là. Si on veut le faire, il faut absolument que l’OM y mette ces ingrédients-là. Il faut bien travailler cette semaine et se dire qu’on doit réussir ça avant de partir en vacances. Ça va aussi conditionner la rentrée. Un mauvais résultat chez nous, ça mettrait en difficulté l’équipe. On serait à 7 points de Saint-Etienne, Lens peut aller très vite aussi. Mais moi je suis impatient d’être à vendredi. Tous les gens vont regarder le match au pays, après je vais rentrer et je suis content.

Le duo Cissé-Ribéry va donner une impulsion nouvelle ?
Je pense qu’on a des carences un peu partout. On a beaucoup de qualités dans beaucoup de domaines mais on a des carences. L’équipe est à l’image des résultats. Elle a des points forts, des points faibles et à un certain moment de la saison, on a vu les points forts et, à un autre moment, les points faibles sont apparus. C’est indéniable, un Cissé, un Ribéry, même Mamadou. C’est pour moi un des plus réguliers cette année, même s’il m’énerve un peu parce qu’il est toujours en train de râler, Mamadou est l’un des plus réguliers. C’est quelqu’un de très gênant pour l’adversaire. Après, c’est indéniable que des éléments offensifs comme ça vont poser des problèmes aux adversaires. Ces éléments-là doivent arriver pour aider le collectif. En début de saison, les individualités ressortaient parce que le groupe ressortait. À partir du moment où on veut ressortir tout seul, on n’y arrivera pas. Quand l’équipe se porte bien, chaque individualité en ressort grandi. Ça, il faut qu’on le comprenne. C’est vrai qu’on est tous jeunes et il faut apprendre plus vite que les autres.

Personnellement, vous préférez jouer dans quelle configuration au milieu ?
Forcément, il y a des systèmes où on est mieux que d’autres. J’ai joué dans pas mal de systèmes, c’est enrichissant de pouvoir le faire, mais tout dépend des garçons qu’on a autour. Si on a une équipe bien équilibrée, c’est mieux de jouer à deux. Chacun a ses affinités. Hier on a eu quelque chose de nouveau, j’ai passé beaucoup de temps à défendre à droite et à gauche, ce qui n’est pas le meilleur des moyens d’être efficace dans mon rôle. Mais c’est mon jeu qui le demande. Je le fais volontiers pour le service de l’équipe. On essaye de courir un peu pour les autres pour qu’ils aient plus de fraîcheur devant. Pour l’instant, je pense que le problème qu’on a est un peu au-delà du système. Quand on regarde le match de Monaco ou celui d’hier, c’est un rôle de harcèlement de frein où on voit moins le joueur et si je fais ça, c’est parce que l’entraîneur estime que c’est dans ce rôle que je peux apporter le plus à l’équipe, je le fais volontiers, ça ne me pose aucun problème de le faire. Après, il y a de nouvelles choses à apprendre, à mettre en valeur, je pense que si on arrive à être bien équilibré, que je puisse jouer plus haut, c’est pas mal. Hier, on a joué plus haut mais on était mal équilibré, surtout dans les parties défensives, après c’est vrai que des fois au niveau fraîcheur, c’est assez difficile quand l’adversaire peut jouer presque tranquillement.

Il faut que vous vous parliez plus ?
On ne le fait pas. Des fois, l’OM a un très bon visage, des fois il a un visage assez moyen. On ne parle jamais assez quand on peut apporter quelque chose au groupe, dans n’importe quel domaine, on ne parle jamais assez. Mais c’est vrai aussi qu’il ne faut pas parler pour parler parce que je pense que ça nuit plus à l’équipe qu’autre chose.

Comment se préparer pour vendredi ?
Je pense que cette semaine il faut que l’équipe se cantonne à bien préparer le match mentalement. Qu’on le veuille ou pas, l’OM n’est pas dans une situation catastrophique, c’est ça qui est le plus enrageant parce que même en ayant ces résultats pas bobs, en dent-de-scie, l’OM est toujours dans la course. C’est ce qui est le plus difficile à digérer pour tout le monde, parce qu’on voit à côté de quoi on est passé mais il faut que ça nous serve pour la deuxième partie de saison, l’année est encore longue. On va bien préparer le match de samedi, faire le travail pour lequel on est attendu, on est payé aussi et le travail que tous les supporteurs et toute la ville attendent pour qu’on gagne ce match-là. Je pense que si on gagne on va repartir sur des bases saines pour la deuxième partie de saison.

opiom.net

Les vérités de Cana


Lorik Cana ne mâche pas ses mots. Avec le recul, il revient sur l'état d'esprit décevant des Olympiens à Nancy. Pour l'Albanais, tout le monde n'était pas mobilisé... "L'OM ça se mérite" lance un Cana remonté.


« On n’est pas au niveau »

Lorik Cana est déçu. Lui et ses partenaires ont de nouveau chuté à l'extérieur, samedi à Nancy 2-0. Si le résultat est décevant, la manière l'est aussi. Surtout lors de la seconde période. C'est ce qu'explique Cana : "J’ai revu le match de Nancy en rentrant chez moi : Dès qu’on se prend un but, on n’arrive pas à réagir remarque-t-il. Pour moi, c’est le reflet de l’état d’esprit, de la maturité, de l’implication du groupe. C’est un problème de mental mais aussi de niveau. Quand on est mené, il ne faut pas faire n’importe quoi".

L'Albanais dresse un constat sans concession de ce match en Lorraine que l'OM avait les moyens de remporter : "Si on avait joué à notre niveau, je pense qu’on aurait pu gagner ce match. Mais en jouant comme on l’a fait surtout en seconde période, c’est normal de repartir avec une défaite" lâche-t-il. Cana englobe tout le groupe, et ne s'oublie pas. Car lui aussi s'est montré bien loin de son réel niveau à Marcel-Picot. Fautif sur le second but nancéien, Cana a failli. Mais il a eu le mérite de toujours se battre, même si c'était parfois de manière désordonnée. Dans notre sondage d'après match, vous avez ainsi élu l'Albanais 2e meilleur Olympien de la rencontre derrière Cissé. Mais tout le monde ne s'appelle pas Cana...

«Tout le monde n’est pas mobilisé »

L'ancien parisien va plus loin dans son analyse, en évoquant un manque de motivation dans l'équipe phocéenne : "En ce moment, tout le monde n’est pas mobilisé pour gagner" note l'Albanais. Il explique : "On n’a pas l’équipe pour passer à chaque fois sans que tout le monde soit mobilisé. On gagnera plus souvent des matchs si chacun s’implique à fond. Maintenant, on est professionnel et on doit avoir un comportement exemplaire" martèle Cana. Pour lui, jouer à l'OM doit impliquer certaines valeurs. La pression du résultat est logique et doit concerner de manière positive les joueurs. A Nancy, on a senti une équipe vite démoralisée et peu soucieuse du résultat final.

Cana ne comprend pas cet état d'esprit : "Ici il y a un impératif de résultats, mais c’est pour ça qu’on joue à Marseille. Je ne pense pas qu’on soit là ici pour juste se dire : ‘Je porte le maillot de l’OM et je suis content’. C’est pourtant extraordinaire d’évoluer ici, au Vélodrome et à l’extérieur dans des stades toujours pleins. On le sait, nos adversaires sont toujours à fond contre nous. Mais pour moi, c’est quelque chose de positif. Ca montre que tu joues dans un grand club et cela se mérite. Jouer à l’OM, il faut le mériter, le prouver tout le temps. Mais je ne pense pas qu’on fait ça à chaque fois cette saison. C’est dommage" regrette-t-il.

« On n’a pas cette haine de la défaite »

Après de telles paroles, on pourrait croire que Cana n'est pas à l'aise au sein du groupe olympien. Au contraire, le milieu de terrain olympien précise : "Je suis très heureux d’être ici. Tout n’est pas parfait mais je pense très sincèrement qu’il y a une ambiance saine dans le groupe. Ce que je regrette, c’est qu’on n’a pas cette haine de la défaite" explique-t-il. Un état d'esprit de compétiteur que Cana confirme : "Mon but à moi c’est d’arriver le plus haut possible avec l’OM. Je suis venu ici pour grandir, pour gagner des trophées. On peut le faire, c’est une chance qu’il faut mériter" insiste-t-il.

Voilà donc un discours optimiste et ambitieux qui montre tout l'attachement du joueur pour le club marseillais. Dans cette première partie de saison plutôt décevante (il ne reste plus que la coupe de France pour décrocher un titre), les propos de Cana sont réjouissants. L'Albanais a envie de construire quelque chose avec l'OM car pour lui, "être à l’OM n’est pas un aboutissement. Au contraire, j’ai envie de savourer pleinement et j’espère que je resterai ici le plus longtemps possible."

lephocéen.fr

Pourquoi tout le monde n'es pas comme Cana, sa serait bien plus simple avec que des gars comme lui

Lorik Cana, Phocéen de l'année !


La rédaction du site a élu le Phocéen de l'année ! En effet, en 2006 l'OM a joué 56 matchs officiels. A chaque rencontre l'Olympien du match a été élu par nos journalistes et rédacteurs. Découvrez le résultat final !

56 matchs officiels !

En 2006, l'OM a disputé pas moins de 56 matchs officiels ! C'est-à-dire, en moyenne, plus d'un match par semaine, pendant toute l'année.
Le total se décompose ainsi :
- 38 matchs de Ligue 1 (16V, 11N, 11D)
- 6 matchs de coupe de France (5V, 1D)
- 8 matchs de coupe de l'UEFA (2V, 4N, 2D)
- 2 matchs de coupe intertoto (2N)
- 2 matchs de coupe de la Ligue (1V, 1D)

Total : 56 matchs (24V, 17N, 15D)

A noter que dans le même temps, l'Olympique Lyonnais a disputé 55 matchs en 2006 pour seulement 6 défaites (dont une contre l'OM en coupe de France !). Bilan total : 55 matchs, 40V, 9N, 6D...

Un trio se détache...

A chaque rencontre, la rédaction élit l'Olympien du match. Sur les 56 rencontres, 17 joueurs différents ont été désignés comme meilleur Olympien du match. Certains comme Barthez ou Dehu sont partis cet été. D'autres (la plupart, vue la politique de la stabilité du club) ont poursuivi l'aventure avec l'OM.

Lorik Cana, Phocéen de l'année !

Trois joueurs ont trusté ce "prix" et se détachent des autres. Il s'agit de Mamadou Niang, Franck Ribéry et Lorik Cana. C'est ce dernier qui est élu Le Phocéen de l'année 2006 en étant désigné à 8 reprises devant Niang et Ribéry (7 fois élus).

Lorik Cana a été le plus régulier dans ses performances. Il a ainsi été élu à intervales réguliers, Olympien du match, contrairement à Niang ou Ribéry qui ont connu plutôt des bonnes périodes où ils enchaînaient les grosses prestations. Combatif, ne lâchant jamais rien, Cana est un des pions essentiels de l'OM, un an et demi après son arrivée en provenance de Paris. Avec le recrutement de Modeste M'bami, on a pu constater la différence entre les deux milieux récupérateurs : le Camerounais, à un poste semblable, n'est jamais parvenu à être aussi performant que l'Albanais.

Les résultats complets
(nombre de fois où un joueur a été élu "Olympien du match")

Lorik Cana : 8
Franck Ribéry : 7
Mamadou Niang : 7

Toifilou Maoulida : 5
Mickaël Pagis : 4
Samir Nasri : 4
Fabien Barthez : 4
Habib Beye : 3
Cédric Carrasso : 3
Sabri Lamouchi : 2
Habib Bamogo : 2
Renato Civelli : 2
Djibril Cissé : 1
Taye Taiwo : 1
Wilson Oruma : 1
Frédéric Dehu : 1
Alain Cantareil : 1

Tous les matchs de 2006

Saison 2005/2006
(29 matchs, janvier, février, mars, avril, mai)

OM-Lens : Habib Beye
OM-Le Havre : Toifilou Maoulida
Lyon-OM : Lorik Cana
OM-Rennes : Mickaël Pagis
Ajaccio-OM : Toifilou Maoulida
OM-Sochaux : Fabien Barthez
OM-Metz : Alain Cantareil
Troyes-OM : Sabri Lamouchi
OM-Toulouse : Wilson Oruma
Bolton-OM : Fabien Barthez
Metz-OM : Renato Civelli
OM-Bolton : Habib Beye
OM-Nice : Toifilou Maoulida
PSG-OM : Renato Civelli
OM-Zenit : Fabien Barthez
OM-StEtienne : Mickaël Pagis
Zenit-OM : Frédéric Dehu
Lille-OM : Habib Beye
OM-Sochaux : Toifilou Maoulida
OM-Le Mans : Toifilou Maoulida
Nantes-OM : Mamadou Niang
Monaco-OM : Franck Ribéry
Lyon-OM : Franck Ribéry
OM-Nancy : Lorik Cana
OM-Rennes : Franck Ribéry
PSG-OM : Lorik Cana
Auxerre-OM : Sabri Lamouchi
OM-Strasbourg : Lorik Cana
Bordeaux-OM : Fabien Barthez


Saison 2006/2007
(27 matchs, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre)

OM-Dniepr : Mamadou Niang
Dniepr-OM : Mamadou Niang
Sedan-OM : Cédric Carrasso
Berne-OM : Mamadou Niang
OM-Rennes : Lorik Cana
Auxerre-OM : Franck Ribéry
OM-Berne : Franck Ribéry
OM-Le Mans : Samir Nasri
Paris-OM : Mamadou Niang
OM-Boleslav : Habib Bamogo
OM-Bordeaux : Lorik Cana
Montpellier-OM : Habib Bamogo
Nantes-OM : Mamadou Niang
Boleslav-OM : Taye Taiwo
OM-Toulouse : Samir Nasri
Lens-OM : Mamadou Niang
OM-Lyon : Franck Ribéry
StEtienne-OM : Lorik Cana
Nice-OM : Franck Ribéry
OM-Lorient : Cédric Carrasso
Lille-OM : Lorik Cana
OM-Valenciennes : Cédric Carrasso
Troyes-OM : Samir Nasri
Sochaux-OM : Samir Nasri
OM-Monaco : Mickaël Pagis
Nancy-OM : Djibril Cissé
OM-StEtienne : Mickaël Pagis

lephocéen.fr

mms://viptf1.yacast.net/sports/om.net/070121_decra2.wmv

Cannnnnnnnnaaaaaaaa !!

Cana : "Arrêter de gâcher !"


Lorik Cana va retrouver les terrains ce week-end après une blessure et une suspension. Il analyse de manière très poussée la période actuelle de l'OM et il estime que le club peut encore parvenir à ses objectifs...


Lorik, comment qualifieriez-vous la situation actuelle de l'OM ?
Lorik Cana : "Sur les 4 derniers matchs de championnat, on a pris très peu de points, 2 sur 12 possibles. Pour une équipe comme la nôtre qui a des ambitions de finir dans les trois premiers du championnat, on est forcément ralenti dans notre marche en avant. On a donc impérativement besoin de récupérer ces points-là. Des matchs assez importants et difficiles nous attendent, cela peut être un facteur qui nous poussera à aller vers l'avant. Il faut essayer de gagner au plus vite pour repartir."

De l'extérieur (Lorik était blessé puis suspendu lors des deux derniers matchs), comment avez-vous jugé les prestations de l'OM ?
L.C. : "J'ai vu le match à Bordeaux devant la télé et celui de Nantes dans les tribunes. La rencontre contre Nantes on aurait dû la gagner. Je crois que 9 fois sur 10 on l'aurait remporté ce match. Je pense qui si là on ne l'a pas fait c'est qu'on n'a pas su aller chercher au bout de nous-même ce petit quelque chose en plus qui aurait fait basculer le match en notre faveur... A Bordeaux on a laissé passé notre chance avant la mi-temps. Par la suite, avec les conditions, on s'est fatigué et Bordeaux est revenu dans le match. C'est d'autant plus décevant car lorsqu'on perd les matchs contre des adversaires supérieurs, c'est normal. Mais là, quand on voit qu'on a tout entre les mains pour pouvoir gagner et qu'on ne l'a pas fait, c'est frustrant. On a manqué un peu de réussite, un peu de hargne dans tout. On va essayer d'y remédier car on arrive bientôt dans la dernière ligne droite du championnat."

Il y a urgence de gagner ?
L.C. : "Oui, bien sûr. On se retrouve dans une situation où l'on a laissé passer beaucoup de points donc forcément il y a urgence au niveau comptable car à la fin du championnat, on ne regardera pas la façon dont on a joué cette année. Si on arrive 4e ou 5e en ayant bien joué, personnellement cela ne m'intéresse pas. Je pense que l'équipe, les supporters, les dirigeants non plus. A la limite, on peut être moins beaux mais plus efficaces. Mais je suis confiant. Je pense que plus vite on aura gagné, plus vite on pourra repartir sur une série positive."

Dès samedi contre Toulouse ?
L.C. : "Ce match contre Toulouse est un match intéressant à jouer contre une équipe qui a le même nombre de points que nous. Il y aura une très bonne ambiance, dans un très beau stade. On a hâte d'être à samedi pour essayer de remporter au plus vite une nouvelle victoire."

La pression est positive ?
L.C. : "Il faut qu'elle le soit. Il est normal, quand on joue à l'Olympique de Marseille et qu'on n'a pris que 2 points sur 12 lors des 4 derniers matchs, d'avoir plus de pression. Mais la situation du club est loin d'être catastrophique. On reste très proche de nos objectifs mais beaucoup d'équipes aussi. La pression doit être quelque chose qui nous tire vers l'avant plutôt que de nous coincer, de nous empêcher de nous exprimer avec nos forces. Il faudrait qu'on puisse se servir de la pression pour repartir vers l'avant. C'est ce qu'il s'est souvent passé cette année. Quand on s'est retrouvé dos au mur, on a su repartir. Mais il ne faut pas qu'on se retrouve dans une situation difficile à chaque fois pour réagir..."

Un peu comme la saison passée, l'OM ne saisit pas les occasions...
L.C. : "C'est vrai qu'il y a beaucoup de gâchis dans notre parcours. Rien que le fait d'avoir pris un très bon départ et d'avoir ensuite connu cette mauvaise période... Mais je pense qu'au bout d'un moment, on sait tirer les leçons du passé. Pas seulement de l'année dernière. Cela fait un moment que le club n'a pas trouvé la stabilité au niveau des résultats. Il faut absolument que cela soit le cas. Nous, on a la possibilité avec ce groupe de permettre au club de retrouver son standing et les trois premières places qu'il mérite. Les joueurs qui étaient là la saison dernière ont connu la déception de ne pas avoir accroché cette troisième place. Je pense donc que cela va nous aider afin de l'obtenir. Mais il ne faut plus trop traîner. Les points seront de plus en plus chers."

Comment expliquez-vous le manque de réussite ?
L.C. : "Le football n'est pas une science exacte. Des fois on peut se créer qu'une ou deux occasions par match et marquer et parfois on s'en créé une dizaine et on ne marque pas... C'est quelque chose qui se joue beaucoup dans la tête des joueurs, dans le mental que l'on a. Il y a beaucoup de facteurs qui font qu'actuellement on est moins efficaces offensivement. Mais cela ne vient pas seulement des attaquants. C'est le cas quand l'attaquant se retrouve devant le gardien et qu'il rate le dernier geste, on ne peut en vouloir qu'à lui mais pour le reste, c'est toute l'animation collective qui est à revoir pour marquer plus de buts. On a peut être aussi manqué d'esprit de tueurs pour marquer. Je ne pense cependant pas que cette situation va continuer encore longtemps. Dès ce week-end on va pouvoir marquer. Je l'espère en tout cas."

Pourquoi cela reviendrait-il ?
L.C. : "En fin de saison, en général, tout s'équilibre. Que ce soit l'arbitrage, etc... Donc la réussite va revenir. On a des joueurs de talents devant, comme Djibril, comme Mamadou... Ils sont très frustrés quand ils ne marquent pas. Dès le match suivant ils ont envie d'être à nouveau décisifs et il y a bien un jour où cela va tourner. Je suis personnellement assez confiant pour la suite. Il faut juste avoir un travail mental qui nous empêche d'avoir ces hauts et ces bas qui nous plombent un peu la saison. On a des résultats en dents de scie et pour un club comme l'OM, cela ne peut pas être ça à chaque saison..."

L'OM ne mérite pas, pour l'instant, d'être dans les trois premiers alors ?
L.C. : "Pour l'instant pas forcément, en effet. En écartant Lyon car ils restent intouchables, Lens fait un parcours assez régulier même si 5/6 points d'avance ce n'est pas beaucoup. Pour moi, Lille reste une équipe solide car Ligue des Champions ou pas, ils ont un état d'esprit, une manière de faire, un entraîneur très rigoureux, une équipe très disciplinée, chaque année ils sont là. Et cette année encore, ils seront là à la fin. Après nous sommes là, avec une ou deux autres équipes. Je pense qu'on a la qualité pour être au-dessus de ces équipes-là."

La série actuelle ressemble à la série de défaites de l'automne ?
L.C. : "Non, je ne pense pas. A cette période on avait surtout connu un relâchement collectif alors que là, ce n'est pas du tout le cas. L'équipe continue à travailler. Ce sont des petits détails qui font pencher la balance d'un côté plutôt que de l'autre. Il faut qu'on aille chercher au fond de nous-même pour forcer la réussite, la chance."

Comment vous vivez les révélations du journal Le Figaro sur Jack Kachkar ?
L.C. : "Cela ne m'intéresse pas. On n'en a pas du tout parlé entre nous."

lephocéen.fr

Lorik Cana s’engage pour le «Match contre la pauvreté»



Homme engagé, Lorik Cana sera de la partie lundi soir pour le «Match contre la pauvreté : les amis de Ronaldo contre les amis de Zidane» au Vélodrome. Une participation évidente pour l’international albanais.


Lorik, vous allez participer à la rencontre «les amis de Ronaldo contre les amis de Zidane». Quelles sont les personnes qui vous ont convié à ce match ?
J’ai été contacté par les Nations Unies qui ont mis en place depuis plusieurs mois les Objectifs du Millénaire pour le Développement .Ces OMD visent à combattre plusieurs fléaux de notre temps : l’extrême pauvreté, la mortalité infantile, la discrimination des femmes… Le programme met également en avant la lutte contre le sida et vise l’accès aux médicaments pour tous.
Ils ont décidé de prendre des ambassadeurs pour véhiculer et atteindre les objectifs fixés. Ronaldo et Zidane ont été les premiers à s’engager. Il y a quelques semaines, j’ai été intronisé ambassadeur des Nations Unies pour le développement au Kosovo.

Vous êtes très sensible à ce genre d’opérations…
Tout à fait. Quand je vais en Albanie, je vois les besoins des gens au quotidien. Et je sais qu’il en va de même dans beaucoup d’autres pays, notamment dans les pays en voie de développement. Il me parait donc normal de mettre l’image des footballeurs au service de la bonne cause. Cela permet de récolter des fonds qui seront utilisés à bon escient. En plus, je sais que le match sera retransmis au «pays », alors je serais encore plus fier d’y participer.



Dans quelle équipe évoluerez-vous lundi ?
Peu importe, ce n’est pas l’essentiel. Mais bon, jouer aux côtés de Zizou ce serait sympa. Maintenant, je souhaite que les Marseillais vont répondre présents. Ce serait fantastique de voir le stade plein. Sur le terrain, il y aura du beau monde et j’espère que les tribunes seront remplies, car c’est pour la bonne cause !

Dans le futur, aimeriez-vous être à l’initiative d’une telle opération ?
J’en fais déjà un peu pour l’Albanie. Ce serait bien d’en faire de même pour le Kosovo !

OM.net

Capitaine ce soir le Lorik !

Cana, l’homme à tout faire


L’Albanais de l’OM fait preuve d’un formidable état d’esprit ces derniers temps, jouant même les pompiers de service quand la défense vacille à Lorient. Petit hommage à un joueur qui sait mouiller le maillot...


Mais comment fait-il pour être aussi vaillant ?

Lorik Cana impressionne. Jamais battu, jamais fatigué, il enchaîne depuis un moment des performances de haute volée avec l’OM. Pour preuve, l’Albanais est leader de notre classement des Olympiens sur les cinq derniers matchs. Il faut dire qu’il avait pu quand même souffler un peu après le match contre le PSG en février dernier (1-1 au Vélodrome). Blessé à la cheville puis suspendu, il avait manqué deux rencontres (à Bordeaux et contre Nantes), ce qui est rare chez lui. Il a ainsi pu recharger les batteries. Et un Cana qui fait le plein, ça tient la route !

Respect et robustesse

Sa combativité sur le terrain ravit les supporters marseillais, friands de joueurs qui mouillent le maillot. Depuis son arrivée du PSG en septembre 2005, Cana est respecté par le public phocéen qui était resté sur le fiasco de la paire Pédretti-Costa. Désormais, l’OM a un vrai milieu récupérateur, un pur et (parfois) dur. Sur le terrain, il court de partout, surtout là où le combat s’impose. Et l’Albanais sort souvent vainqueur de ses duels grâce à une volonté à toute épreuve. Preuve que sa force n’est pas seulement physique mais aussi mentale. L’état d’esprit de guerrier de Cana fait la différence.

Qu’il ne se canalise pas !

Il se laisse ainsi facilement emporter par sa fougue, preuve un nombre élevé de cartons jaunes reçus encore cette saison (7 au total juste derrière M'Bami). Mais on serait tenté de dire : surtout qu’il ne se canalise pas ! C’est ce qui fait en effet sa force et lui permet d’être aussi performant et... généreux. Sa débauche d’énergie sur le terrain l'autorise parfois à palier les vacillements de ses coéquipiers. En tête, la première mi-temps à Lorient samedi où Cana est venu prêter main forte à Civelli et César en grande difficulté en défense centrale. On a ainsi vu Lorik faire quasiment le boulot à la place des deux faibles gaillards de derrière.

Il (r)assure aussi en défense

Albert Emon n’a alors pas hésité à la mi-temps : il a placé Cana en stoppeur au côté de Civelli, César retrouvant sa place favorite sur le banc... Et à un poste qui n’est pas le sein (même s’il a déjà joué dans ce rôle avec l’OM et surtout la sélection albanaise), Cana s’est montré impeccable malgré les deux buts encaissés. Les supporters ne se sont pas trompés et l’ont élu Olympien du match, loin devant les autres. Face aux attaquants bretons, il a fait parler son jeu de tête et sa présence dans les duels. Et ce, sans jamais relâcher ses efforts, et pourtant il aurait pu...

Emon loue son comportement

"Lorik peut être le joueur le plus fatigué de tous" a estimé Emon après le match. "Avant Lorient, il avait joué tard en Bulgarie mercredi avec l'Albanie. Les horaires d’avions n’étaient pas bons, il n’avait pas fait de décrassage, il avait mal au pied : il n’avait même pas couru avant samedi ! Mais on a vu son état d’esprit" a lâché le coach olympien, fustigeant le comportement des autres Olympiens, notamment les internationaux, tous bien loin de leur niveau à Lorient. L’excuse de la fatigue, Cana lui ne connaît pas.

C’est pour ça qu’on peut toujours lui faire confiance. Ce qui fait aussi de lui un pion essentiel du dispositif marseillais. En vue du mercato d’été, Arsenal se serait même renseigné sur le joueur pour un éventuel transfert. Mais qu’on se le dise, un joueur qui mouille autant le maillot de l'OM, ça n’a pas de prix...

lephocéen.fr

Lorik Cana se fâche


Le capitaine olympien en l'absence de Beye, Lorik Cana a élevé la voix en conférence de presse vendredi au Vélodrome.

L'Albanais a ainsi déploré le "manque de maturité et de mental" de l'équipe. Il précise : "Dans un club tel que l'OM, on doit être armé d'un mental à toute épreuve. Or, certains joueurs de notre équipe ne l'ont pas" lâche-t-il dans les colonnes de La Provence.

Pour lui, c'est vraiment l'état d'esprit des joueurs qui est en cause : "On n'a pas cet esprit de vainqueur qui permettrait de reproduire les performances les plus probantes. Même si elles ont évidemment des qualités, certaines individualités n'ont pas cette ambition-là" a déploré le milieu de terrain marseillais.

lephocéen.fr