[saison 2009-2010] Coupe de France

Un 7e match reporté

La liste des matches de Coupe de France reportés en raison des conditions climatiques s'est allongée au fil de la journée, vendredi. Un total de sept 32es de finale sont désormais concernés. Le dernier report en date concerne la rencontre Thiers (CFA2) - Nancy (L1), prévu dimanche. Plus tôt vendredi, les matches Grenoble - Montpellier et Saint-Etienne - Lorient, programmés l'un et l'autre samedi à 20h45, avaient également été reportés, après le passage du délégué de la FFF, qui a constaté que les conditions météo rendaient les pelouses impraticables.

Quatre matches ont été reportés vendredi, ils s'ajoutent aux trois autres reprogrammés la veille. Auxerre, qui devait jouer vendredi soir à Amiens, est censé rattraper ce retard dès lundi soir (20h30) mais la pelouse gelée en profondeur pourrait demeurer impraticable. La rencontre pourrait alors se dérouler mercredi 13 au stade de l'AJA, l'Abbé-Deschamps, à 14h00, où la pelouse est chauffée. Les trois autres matches reportés sont les suivants : La Grande Motte (PHA) - Villefranche/Saône (CFA), Avranches (CFA) - Saumur (CFA2) et Quevilly (CFA) - Saint-Quentin (DH), ces deux dernières rencontres étant prévues maintenant le samedi 16 janvier (18h00).

L'incertitude règne autour d'autres 32e de finale, notamment Colmar (CFA2) - Lille (L1). Le directeur général adjoint du LOSC, Frédéric Paquet, a émis des réserves sur la tenue de la rencontre, prévue samedi. «Nous nous interrogeons logiquement sur la possibilité qu'un match soit disputé dans l'Est de la France début janvier, a dit Paquet sur le site du club. Nous savons que le terrain est actuellement gelé et nous ne voyons pas de quelle manière il pourrait en être autrement d'ici samedi étant donné les prévisions météo pour ces prochaines heures.»

Par ailleurs, l'horaire du match Le Mans-Valenciennes, samedi, est maintenu à 20h45. Le Mans avait demandé à la FFF d'avancer la rencontre en raison des conditions climatiques, rappelant à l'appui de sa demande le précédent du match contre Lille, la saison dernière en Championnat, repoussé au dernier moment. Le terrain de Léon-Bollée, bien que chauffé et bâché pendant plusieurs jours, avait gelé en un peu plus d'une demi-heure après le débâchage obligatoire deux heures avant la rencontre. Enfin, la rencontre entre Vannes (L2) et Troyes (National) a quant à elle été avancée de 19h00 à 16h00 ce samedi.

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Les mots pour le dire

Les 32es de finale de la Coupe seront un piège classique pour les neuf équipes de L1 engagées samedi contre des clubs de rang inférieur. Petites phrases.

COLMAR (CFA) - LILLE (L1) - samedi, 15h00
Adil Rami : «On sait qu'on est attendus, regardés. Si samedi, on fait un résultat moyen, même si on se qualifie dans la douleur, on va être accueillis en disant que notre série est terminée. On ne veut pas gagner 4-0, on veut juste gagner.»

SECLIN (DHR) - BOULOGNE (L1) - samedi, 17h00
Laurent Guyot : « Nous avons préparé ce match comme une rencontre de Championnat, avec le plus grand sérieux. La principale contrainte psychologique que je peux ressentir, elle concerne la météo.»

COMPIEGNE (CFA) - LENS (L1) - samedi, 17h30
Jean-Guy Wallemme : « J'ai dit aux joueurs que l'on se préparait à le jouer. C'est la meilleure façon de préparer ce match. Si on se pose trop de questions, on risque de ne pas être prêt. »


SAINT-LOUIS NEUWEG (CFA2) - SOCHAUX (L1) - samedi, 18h00
Benjamin Gavanon : « Je suis passé à la trappe il y a deux ans avec Nancy contre Carquefou. Sur le premier quart d'heure, le match devrait être plié, mais à l'arrivée cela reste 0-0 et cela va jusqu'à la prolongation avec la fin que l'on connaît (1-2 a.p.). Plus le temps passait et moins nous ne parvenions à marquer et ça s'est retourné contre nous. »

LES HERBIERS (CFA) - TOULOUSE (L1) - samedi, 18h30
Franck Tabanou : «Je jouais en CFA il n'y a pas si longtemps. Je sais à quoi m'attendre : un public chaud, un match où l'adversaire sera inférieur sur le plan technique, tactique, et peut-être physique, mais qui mentalement en voudra autant que nous. Il ne faudra pas le laisser respirer.»


MONACO (L1) - TOURS (L2) - samedi, 19h00
Guy Lacombe : « Tours a failli accéder à la L1 la saison dernière. Offensivement, ils ont des possibilités intéressantes, avec notamment Giroud, un joueur très dangereux. Et puis c'est un match de Coupe... Cette motivation, il faut aller la chercher dans l'aventure Coupe. C'est important que mon groupe le ressente. »

STRASBOURG (L2) - LYON (L1) - samedi, 20h45
Claude Puel : « Psychologiquement, c'est un match qui n'est pas évident à aborder mais qui est intéressant à jouer car il montrera où en est le groupe en termes d'adaptation et de caractère. Mais ce n'est pas un match piège car on est prévenus.»


RENNES (L1) - CAEN (L2) - samedi, 20h45
Romain Danzé : « Le premier match de l'année est souvent difficile. Encore plus vu les conditions climatiques. Il va vite falloir être à son meilleur niveau pour passer ce tour. »

BORDEAUX (L1) - RODEZ (N) - samedi, 20h45
Franck Jurietti : «Il ne faut pas reproduire les mêmes erreurs car cela fait deux ans qu'on se fait éliminer à domicile. Dommage de recevoir et de laisser passer ces occasions. C'est sûr que si on se fait sortir, je peux mettre les claquettes et préparer mes vacances. Ces matches sont importants pour les joueurs qui ont un peu moins de temps de jeu.»

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Puel : «Bon match»

Pour Claude Puel, Lyon «entame 2010 comme il le fallait» avec sa victoire à Strasbourg (3-1) en 32e de finale de la Coupe de France. «Je suis satisfait car on a pu évoluer dans de bonnes conditions malgré le temps, a déclaré le manager de l'OL. On a réalisé un bon match avec une très bonne entame et deux buts magnifiques. Ensuite on s'est un peu endormi. Après le but de Strasbourg on a reculé en laissant trop d'opportunités. En deuxième mi-temps, il y a eu une réaction. On a repris le jeu à notre compte en mettant le pied sur le ballon. Le troisième but est arrivé logiquement. Il faudra voir la suite mais il y a de la qualité plus un état d'esprit positif. Strasbourg est une équipe avec du potentiel qui peut remonter au classement.»

C'est aussi l'impression de Pascal Janin, son homologue alsacien, qui a vu «un contenu intéressant» et prometteur pour la suite, en L2. «Après avoir été menés de deux buts on a su réduire le score, nous avons réussi à mettre un peu le doute sur les Lyonnais, estime-t-il. Cela nous a redonné un peu de moral. En deuxième période, on fait une faute en perdant un ballon qu'on aurait pu garder et cela nous coûte le troisième but. C'est dommage car on aurait pu les bousculer un peu plus longtemps mais dans le contenu, dans la mentalité, dans l'état d'esprit, il y a plus de choses positives dans notre match que dans beaucoup d'autres.» (Avec AFP)

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Rodez est «fier»

Battu à Bordeaux (1-0) par la plus petite des marges, Rodez, qui évolue en National, estime avoir réalisé l'essentiel en Gironde en offrant un beau visage sur le terrain du champion de France. «Mes joueurs ont fait honneur aux couleurs qu'ils portaient ce soir, a réagi leur entraîneur Franck Rizzetto. Notre public peut être fier de son équipe. Bordeaux a eu quelques sueurs froides. Il y a penalty, il n'y a rien à dire sur cette action. Face au très haut niveau, il est difficile d'être à la hauteur, mais on a bien couru même si on a eu du mal à enchaîner phases offensives et défensives. On a su poser des problèmes à cette équipe. C'est intéressant pour la suite. Tout le monde a été encourageant.»

Interrogé sur le niveau de jeu de l'équipe de Laurent Blanc, l'ancien joueur de Montpellier dit avoir «reconnu Bordeaux dans la conservation du ballon et l'animation du jeu». «Mais il leur manquait le petit coup de rein, a-t-il aussi reconnu. C'est leur premier match après la reprise. Si on avait fait ce match dans un mois on aurait certainement eu plus de mal.»

Laurent Blanc a eu lui aussi ce qu'il espérait dans les grandes lignes. «On s'attendait à un match difficile dû aux conditions climatiques et au fait qu'on est en reprise, a analysé le manager girondin. Je suis assez satisfait du match. En première mi-temps, on a produit du jeu même si j'aurais préféré ouvrir le score plus tôt, mais on a fait de mauvais choix. Dans le contenu, l'an dernier, contre Saint-Etienne, on avait énormément d'occasions de but. Ce soir, Rodez a été plus défensif et joué son propre jeu en étant organisé et jouant en contre. Elle avait l'intention de faire un bon match, elle l'a fait.» (Avec AFP)

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OL, Bordeaux : accroc évité

Lyon a gagné avec ses inconstances du moment à Strasbourg (3-1) tandis que Bordeaux a eu besoin d'un penalty tardif pour se défaire de Rodez (1-0).

Lyon a remporté son troisième match depuis le début du mois de novembre, samedi à Strasbourg (3-1), en 32es de finale de la Coupe de France. C'est son premier succès à l'extérieur depuis son inoubliable succès à Liverpool en Ligue des champions (2-1), qui appartient à une autre époque vu la déliquescence collective des ex-champions de France avant la trêve. Sur la pelouse d'un club menacé par la relégation en National, l'équipe de Claude Puel s'est comportée comme ce qu'elle est : une équipe convalescente, avec ses signaux encourageants, mais aussi quelques trous d'air.

L'OL a d'abord donné l'image d'une équipe qui ne se posait pas de questions. Les deux buts sont arrivés très tôt sur des actions spontanées parachevées par Gomis (7e) puis Bastos (14e), l'un et l'autre trouvant la même lucarne. Ensuite Toulalan et ses hommes n'ont pourtant pas donné l'image d'une équipe sûre de sa force et capable de conserver son avance. Alors que Fauvergue réduisait le score (36e), Strasbourg - qui ne serait pas 18e de L2 en jouant comme samedi - n'est pas passé loin de l'égalisation, entre autres sur un double tir de l'ex-Lillois puis de Gueye (44e). Après avoir laissé cette période de fébrilité, Bastos a signé le 3-1 d'un extérieur du gauche astucieux (72e).

Bordeaux, le leader hégémonique de la L1, a aussi rencontré ses difficultés pour arriver en 16e de finale, sans cependant envoyer de signal très inquiétant. Contre Rodez (1-0), équipe de milieu de tableau de National, le onze de Laurent Blanc a dominé, gardé le ballon, assis une certaine supériorité, mais il n'a sorti son adversaire que sur un penalty converti par Wendel à la 77e minute. Lyon et Bordeaux ont l'un et l'autre évolué avec une équipe proche de leur onze-type du moment. A Lyon, Puel a aligné une défense centrale Cris - Bodmer, mais l'ex-Caennais est sorti à la pause en raison d'une contracture. Gomis était préféré à Lisandro en pointe. Diarra, Gourcuff et Chamakh ont débuté chez les Girondins. - Cé. Ro.

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Résultats et suite du programme des 32ème de finale

8 janvier 2010
19:30 Pau (CFA) 0-2 Evian TG (Nat)

9 janvier 2010
14:00 Chauray (DH) 0-1 Agen (CFA2)
15:00 AC Ajaccio (L2) 3-0 Cannes (Nat)
16:00 Vannes OC (L2) 1-1 ap (8-7 tab) Troyes (Nat)
17:00 Seclin (DHR) 1-4 Boulogne (L1)
18:00 Laval (L2) 1-2 ap Vesoul (CFA)
18:00 Saint-Dizier (CFA2) 0-4 Raon-l'Etape (CFA)
18:30 Les Herbiers (CFA) 0-1 Toulouse (L1)
19:00 Monaco (L1) 0-0 ap (4-3 tab) Tours FC (L2)
20:45 Le Mans (L1) 1-0 Valenciennes (L1)
20:45 Strasbourg (L2) 1-3 Lyon (L1)
20:45 Rennes (L1) 2-0 Caen (L2)
20:45 Bordeaux (L1) 1-0 Rodez (Nat)
reporté La Grande-Motte (Exc.) --- Villefranche-sur-Saône (CFA)
reporté Colmar (CFA) --- Lille (L1)
reporté Saint-Ouen-l'Aumône (DH) --- Sedan (L2)
reporté Compiègne (CFA) --- Lens (L1)
reporté Saint-Louis-Neuweg (CFA2) --- Sochaux (L1)
reporté Pontivy (CFA) --- Brest (L2)
reporté Saint-Etienne (L1) --- Lorient (L1)
reporté Grenoble (L1) --- Montpellier (L1)

10 janvier 2010
reporté Thiers (CFA2) --- Nancy (L1)
14:00 Lattes (DH) --- Angers (L2)
14:00 Versailles (DSR) --- Beauvais (Nat)
14:30 Bonchamp (DH) --- Guingamp (L2)
reporté Marquette (PH) --- Mulhouse (CFA)
14:45 Plabennec (Nat) --- Nice (L1)
17:30 Trélissac (CFA2) --- Marseille (L1)
20:45 Paris-SG (L1) --- Aubervilliers (CFA2)

11 janvier 2010
20:30 Amiens (Nat) --- Auxerre (L1)

16 janvier 2010
18:00 Avranches (CFA) --- Saumur (CFA2)
18:00 Quevilly (CFA) --- Saint-Quentin (DH)

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Kombouare : «Très sérieux»
«Antoine Kombouaré, vous êtes qualifiés pour les seizièmes de finale de la Coupe de France...
Oui, on a fait un match très sérieux. On n'a pas baissé la garde face à une équipe d'Aubervilliers qui eu a quelques occasions. C'est bien de démarrer l'année avec une victoire. On se qualifie avec la manière alors que les conditions étaient dificiles, pas beaucoup de monde, le froid mais on savait tout ça.


Qu'est-ce qui vous a le plus séduit chez vos joueurs?
Il fallait respecter cette équipe d'Aubervilliers. J'ai horreur des mecs qui se la racontent. On a fait le boulot et on a respecté cette équipe jusqu'au bout. Il y avait des solutions offensives, de la solidarité et de l'humilité, c'est ça le plus important et c'est ce que j'avais demandé aux joueurs. On a bien bossé à la Baule malgré des conditions difficiles aussi. Je suis content mais le plus dur sera de garder cela sur la durée.

Vous jouez Guingamp mercedi en coupe de la Ligue et Lille samedi en championnat...
J'espère qu'il n'y aura pas de blessés, on fera un point demain (lundi) car il y a des joueurs qui ont pris des coups comme Claude (Makelele). Place à la récupération car Guingamp, ce sera un match diffiile, mais on espère revenir avec une qualification là aussi.»

Propos recueillis par Christophe MICHEL, au Parc des Princes

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Coupe de France de foot: 16e et 32e de finale avec Monaco-Lyon

Monaco-Lyon, dimanche soir, est l'affiche des 16e de finale de Coupe de France, avec un alléchant duel à distance de gardiens Ruffier-Lloris, dans un week-end qui sera aussi marqué par les 32e de finale en retard.


16E DE FINALE

Quel rapport entre Lloris et Ruffier? Les deux ont brillé cette saison au Parc des Princes contre le PSG. Le 20 septembre, Lloris, gardien lyonnais et des Bleus, avait permis à son équipe de ramener un point du Parc (1-1).

La performance de Ruffier est plus récente. Mercredi, le portier monégasque a multiplié les arrêts réflexes, dont le plus spectaculaire sur une maladroite tête en retrait de son propre défenseur Mongongu. La performance de Ruffier ce soir là prit également du relief par une cruelle comparaison avec son homologue parisien Edel, auteur d'une belle bévue donnant la victoire à Monaco (1-0).

Cette prestation a valu des commentaires flatteurs à Ruffier, que certains n'hésitent plus à présenter comme un candidat pour une place dans les trois gardiens qui seront convoqués en Afrique du Sud cet été par Raymond Domenech. Mais il ne faut pas s'emballer: Carrasso, actuel 3e portier des Bleus blessé, a pour lui l'expérience en Ligue des champions.

Rennes (L1), finaliste de la Coupe de France l'an passé, est le premier club qualifié pour les 8e de finale de la compétition après son succès (4-0) vendredi face aux amateurs de Saumur (CFA2), à Cholet (Maine-et-Loire).

Le score ne reflète toutefois pas les difficultés rencontrées par les joueurs de Frédéric Antonetti qui, après avoir débloqué la situation juste avant la pause sur un exploit individuel de Marveaux (1-0, 40), ont dû attendre les six dernières minutes de la rencontre pour se mettre à l'abri.

Sow, auteur d'un doublé juste après son entrée en jeu (84 et 90+2 s.p.), et Marveaux, pour son doublé également (88), ont donné à la victoire rennaise une allure généreuse.

Antonetti avait pourtant opté pour une composition d'équipe très proche de celle alignée habituellement en Ligue 1. Seul Rod Fanni, remplacé à son poste par Romain Danzé, manquait à l'appel en défense, tandis que Kembo-Ekoko avait été aligné sur la droite de l'attaque.

Ismaël Bangoura, dont les rumeurs de transfert au Qatar s'intensifient, ne figurait en revanche même pas sur la feuille de match.

Pour les autres matches, le PSG, au bord de la crise après sa désillusion contre Monaco, attirera l'attention avec un match piège face à Evian-Thonon-Gaillard (Nat). Ce club vient de limoger son entraîneur Stéphane Paille pour le remplacer par Bernard Casoni, un ancien joueur de Marseille. Boulette interdite pour le PSG qui a été éliminé de la Coupe de la Ligue sur une bévue de Sakho.

Le tenant du titre, Guingamp, à la peine en L2 (17e), ne devrait pas avoir trop de difficulté à Mulhouse (CFA), tout comme Bordeaux qui reçoit Ajaccio (L2).

Jean-Pierre Papin, actuel entraîneur de Châteauroux (L2) procédera au tirage au sort des 8e de finale de la Coupe de France dimanche à partir de 19h45 sur Eurosport

32E DE FINALE

Lille n'aura pas droit à l'erreur à Colmar (CFA) après avoir perdu sa place de dauphin du championnat sur une défaite contre Sochaux (2-1), alors que les Dogues cavalaient jusqu'à mercredi sur un rythme de sept succès consécutifs en L1.

Montpellier, le nouveau dauphin, se déplacera à Grenoble, la lanterne rouge de L1. La bande à René Girard a une bonne occasion à saisir. Dans une autre affiche entre clubs de l'élite, Saint-Etienne recevra Lorient. Lens accueillera finalement Compiègne (CFA), car le terrain de Beauvais est déjà pris par un autre match. Mais ce n'est pas une réelle inversion. Si le match a bien lieu à Bollaert, c'est bien Compiègne qui sera considéré comme organisateur et pourra donc profiter de la recette de ce match.

PROGRAMME DU WEEK-END (mardi 26 janvier et mercredi 27 janvier, seront programmés des matches des 16e de finale, en fonction des 32e en retard).


16e de finale:

vendredi:
Saumur (CFA2) - Rennes (L1) à Cholet 0 - 4

samedi:
(15h00) Beauvais (Nat) - Agen (CFA2)
(17h00) Quevilly (CFA) - Angers (L2)
(17h45) Bordeaux (L1) - Ajaccio (L2) (Eurosport)
(18h00) Raon l'Etape (CFA) - Vesoul (CFA)

dimanche:
(14h30) Mulhouse (CFA) - Guingamp (L2)
(17h45) Paris SG (L1) - Evian-Thonon-Gaillard (Nat) (Eurosport)
(20h45) Monaco (L1) - Lyon (L1) (France Télévisions)


32e de finale en retard:

samedi:
(15h00) Colmar (CFA) - Lille (L1) (Eurosport)
Grenoble (L1) - Montpellier (L1)
(17h00) Saint-Ouen l?Aumône (DH) - Sedan (L2)
(17h30) Lens (L1) - Compiègne (CFA)
(18h00) Pontivy (CFA) - Brest (L2)
Saint-Louis Neuweg (CFA 2) - Sochaux (L1)

dimanche:
(14h00) Thiers (CFA 2) - Nancy (L1)
(15h00) Saint-Etienne (L1) - Lorient (L1) (Eurosport)


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Bordeaux à sa main
Aucun souci pour les Girondins, rapidement efficaces contre Ajaccio (5-1, triplé de Cavenaghi). Ils sont en 8es avec Rennes, Beauvais, Vesoul et Quevilly.
Une affaire pliée à la vitesse du son. Bordeaux a rejoint Rennes, Beauvais (N), Quevilly (CFA) et Vesoul (CFA) en huitième de finale de la Coupe de France, samedi, sans laisser la moindre chance à Ajaccio, son adversaire de L2 (5-1). Qu'il semble loin, le temps où il avait fallu remettre la machine en route contre Rodez, une équipe de National qui avait bien résisté avant de plier à la fin (1-0). C'était il y a seulement deux semaines, en 32e de finale, et on dirait bien que les Girondins se sont dérouillés les jambes en peu de temps.
Avec une équipe A' où avaient pris place Jurietti, Henrique, Placente, Sertic, Cavenaghi et Bellion, Bordeaux a retrouvé le visage qui lui va le mieux, celui d'une équipe bien assise sur son jeu de passes et sa capacité d'initiative. Grâce à Plasil, les Girondins ont ouvert le score dès la 2e minute puis ont mené 3-0 à la pause (Wendel 38e et Cavenaghi 42e). La grande affaire de cette petite soirée restera le hat-trick de Fernando Cavenaghi. En manque de temps de jeu et d'efficacité (deux buts en 600 minutes de L1 jusqu'ici), l'Argentin a refait le plein de confiance en marquant dans trois situations de jeu différentes.

Cinq buts contre une équipe d'Ajaccio inhibée, cela peut sembler logique, mais c'est la première fois que les Girondins marquent cinq buts cette saison. Ils ne l'avaient emporté avec quatre buts d'écart qu'une seule fois. C'était en août, contre Nice en L1 (4-0). Les hommes de Laurent Blanc connaîtront leur adversaire des huitièmes de finale dimanche soir à l'issue du tirage au sort. Une seule surprise a été enregistrée samedi dans le cadre des seizièmes : la victoire de Quevilly (CFA) face à Angers (L2). - Cé. Ro.
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LILLE SE PREND UNE GIFLE

Le LOSC, qui avait aligné une équipe-bis à Colmar (CFA), a chuté dès les 32es de finale, après une interminable séance de tirs au but (0-0, 9-10 t.a.b...


Les Alsaciens se lâchent dans le vestiaire après avoir éliminé Lille de la Coupe de France.
Le LOSC, qui avait aligné une équipe-bis à Colmar (CFA), a chuté dès les 32es de finale, après une interminable séance de tirs au but (0-0, 9-10). Lille, qui était la terreur de la L1 il y a encore cinq jours, aura vécu une bien sale semaine. Après sa défaite à Sochaux (1-2) en Championnat, l'équipe nordiste a été éliminée d'entrée en Coupe de France, en 32e de finale, sur la pelouse de Colmar, équipe de CFA qui a su forcer sa chance malgré une infériorité numérique durant toute la prolongation (0-0). L'équipe alsacienne a eu besoin d'une séance de tirs au but interminable (onze frappes par équipe) pour aller au bout de son rêve (10-9 t.a.b.).

La séance a basculé sur un poteau de Dumont au début de la deuxième série de frappes. Le milieu lillois avait assuré lors du premier tir de la séance, au cours de laquelle les gardiens Butelle et Aupic ont réalisé un arrêt chacun. Mezriche, l'homme qui avait déjà validé la qualification contre Metz (L2) au tour précédent (2-2, 4-2 a.p.), a ensuite achevé le LOSC, sur sa deuxième frappe. Colmar n'en est pas à son coup d'essai. Il avait déjà atteint les huitièmes de finale en 2006 (éliminé 1-4 par Rennes), après avoir sorti Monaco (1-0 a.p.). A chaud, c'est une humiliation terrible pour le troisième de la L1, qui rejoint Nice (L1), éliminé il y a deux semaines par Plabennec (N) (1-2), au rang des équipes de l'élite sorties par plus modestes qu'elles. Rudi Garcia avait choisi d'aligner une véritable équipe B pour ce déplacement chez la «petite équipe» (Hazard) amateur. Parmi les titulaires du jour, seul Obraniak fait partie du onze-type de L1. La présence de Vittek et Dumont (en défense centale) puis de De Melo et Hazard en cours de jeu n'ont pas permis à Lille de faire autre chose que peser par moments, sans marquer. Vittek a frappé le poteau à la 116e minute. Colmar évoluait à dix depuis le temps additionnel après que Faivre eut marqué de la main.

A moyen terme, ce résultat a au moins le mérite d'alléger le calendrier fou de l'équipe nordiste, toujours qualifié en Ligue Europa et qui se prépare à un choc en Coupe de la Ligue à Marseille mercredi (20h45). Au prochain tour, mardi, Colmar affrontera Boulogne-sur-Mer (L1) et Grenoble jouera à Vannes (L2). - Cé. Ro.

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Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de France a été effectué dimanche soir. A noter que Bordeaux accueillera le vainqueur de Monaco-Lyon pour le choc de ce tour.
Le programme des 8emes de finale
Colmar (CFA) ou Boulogne-sur-Mer - Guingamp (L2)
Lens ou Marseille - Toulouse ou Brest (L2)
Auxerre ou Sedan (L2) - Nancy ou Plabennec (N)
Quevilly (CFA) - Rennes
Vesoul (CFA) - PSG
Villefranche (CFA) ou Saint-Etienne - Vannes (L2) ou Grenoble
Beauvais (N) - Sochaux ou Le Mans
Bordeaux - Monaco ou Lyon

Les matchs se dérouleront les 9 et 10 février 2010

NP (rédaction Football365.fr)

CES MATCHES, PARIS LES GAGNE

Après Aubervilliers (5-0), Evian-Thonon-Gaillard a été la deuxième victime du PSG cette année (3-1). Erding a réalisé un doublé, Hoarau a marqué....


Auteur de deux buts, Mevlut Erding est ici félicité par Guillaume Hoarau.
Après Aubervilliers (5-0), Evian-Thonon-Gaillard a été la deuxième victime du PSG cette année (3-1). Buts d'Erding (doublé) et Hoarau.

Le PSG a remporté dimanche sa deuxième victoire de l'année 2010. Comme la précédente, il s'agissait d'un match de Coupe de France contre une équipe hiérarchiquement inférieure, dans son antre du Parc des Princes. Après Aubervilliers (CFA2, 5-0), c'est Evian-Thonon-Gaillard (Nat., 3-1), qui s'est incliné. Cela vaut au club de Sébastien Bazin - actionnaire symbolique... d'Evian - de se qualifier pour les huitièmes de finale.

Evidemment, il faudra attendre un peu avant de clamer que l'équipe d'Antoine Kombouaré est sortie de sa sinistrose après trois défaites consécutives. Au moins aura-t-elle évité d'intensifier encore tous ses doutes, ce qu'elle aurait pu faire dans un dernier tiers de match mal maîtrisé. Lancé par deux buts de la tête d'Erding (16e, 60e), le club de la capitale ne s'est mis à l'abri que dans le temps additionnel sur un but plein de sang froid d'Hoarau, sur la deuxième passe décisive de la soirée signée Maurice. Paris aura laissé la nouvelle équipe de Bernard Casoni espérer, après une réduction du score signée Bérigaud (66e), suite à une belle remise de Goussé, supérieur à Sakho dans son duel aérien. Alors qu'Edel était sorti pour une blessure à la cuisse à la 62e, Willy Grondin, le troisième portier de la capitale, n'a pas vécu une fin de rencontre si tranquille. Le PSG aura quand même réalisé un match plutôt sérieux, avec la possession du ballon le plus souvent, assez haut dans le terrain, malgré deux sueurs froides à 0-0.

Antoine Kombouaré avait désigné son équipe-type pour affonter les leaders du National. En l'absence de Luyindula, il a pu aligner Hoarau dans le onze de départ pour la première fois depuis le début du mois d'octobre 2009. L'ex-Havais a joué assez bas en première période, comme assoiffé de ballons. Il fut plus discret après la pause, en raison d'une manque de rythme évident. Il retiendra de cette partie le but de clôture du score comme formidable signe d'encouragement. - Cé. Ro.


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CE SERA BORDEAUX-MONACO

Monaco élimine Lyon en seizièmes de finale de la Coupe de France (2-1), dimanche soir à Louis II. L'ASM sera opposée à Bordeaux en huitièmes.


Menée à la pause contre Lyon, l'AS Monaco est revenue dans le match grâce à un penalty de Nenê.
Monaco a renversé la situation contre Lyon (2-1) et a validé son billet pour les huitièmes de finale. Son prochain adversaire : Bordeaux à Chaban. De ses cinq matches disputés en 2010, celui que Lyon a livré à Monaco dimanche n'est pas le plus vilain, loin de là. Mais ce seizième de finale de Coupe de France, l'OL l'a perdu (1-2), et il sera bien difficile à digérer. D'abord car il élimine l'équipe de Claude Puel de la compétition et que cela rétrécit ses chances de remporter un titre cette saison. Ensuite car Lyon s'était montré légèrement supérieur en première période et que l'ASM est revenue au score grâce à un penalty généreusement accordé par M. Malige à Nenê, suite à un contact assez virtuel avec Govou (50e). Enfin car la perspective d'un huitième de finale à Bordeaux pouvait être magnifique pour un club secoué dans son orgueil depuis plusieurs mois. Mais c'est bien l'AS Monaco de Guy Lacombe qui aura l'honneur de défier le champion de France au stade Jacques Chaban-Delmas le 9 ou le 10 février.

Dans ce qui fut un vrai match de Coupe, engagé, riche en occasions et en frictions, le club princier a confirmé qu'il marchait sur l'eau en ce moment. Avec un Ruffier encore irréprochable, notamment sur un coup franc d'Ederson à la 26e, il a remporté sa quatrième victoire consécutive toutes compétitions confondues, sa première de la saison après avoir été mené au score. Il en fallait, des ressources, pour se remettre d'un but de Boumsong de la tête juste avant la pause (45e). Et Monaco, en seconde périoe, a secoué Lyon avec tout son enthousiasme du moment, au point de faire basculer un match qui semblait se diriger vers la prolongation. Encore une fois très sollicité et le plus souvent brillant, Lloris a fini par s'incliner à la 77e devant Park, de la tête, sur un centre de Modesto.

Lyon, distancé en L1 (11 points de retard), a un quart de finale de Coupe de la Ligue à Lorient, mercredi, pour digérer son sort, avant un match attendu contre le Paris-SG dimanche en L1 (22e journée). Dejan Lovren, qui faisait ses premiers pas en défense centrale, devrait être de l'aventure pour au moins l'un de ces deux matches. Il a montré des choses encourageantes dans le jeu aérien et dans l'attitude, mais a aussi connu une poignée d'approximations, notamment une relance baclée, qui auraient pu faire de lui le héros malheureux du jour. - Cé. Ro.


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Colmar, pour un nouvel exploit?

Après Lille samedi dernier, les Colmariens tenteront de sortir un autre club de L1, Boulogne. (AFP)
Quatre jours après avoir éliminé Lille en Coupe de France aux tirs au but (0-0, 10-9 aux t.a.b), Colmar remet ça mercredi soir contre une autre formation nordiste de l'Elite, Boulogne-sur-mer (18h). Une victoire propulserait les Alsaciens en huitièmes. Cinq matches en deux semaines. Un calendrier digne des plus grosses cylindrées européennes pour le Petit Poucet de la Coupe de France, Colmar. Entre la victoire contre Lille samedi dernier et la rencontre de Championnat contre Sannois-Saint-Gratien en CFA le 6 février, les joueurs de Damien Ott joueront un match tous les trois jours. Un rythme de professionnel pour ce club amateur, quatrième de son groupe de CFA, avec seulement 5 points de retard sur le leader Villemomble, et avec un match en moins à disputer. Mais avant de penser à une éventuelle accession au National, objectif avoué du club, les Colmariens se focalisent sur leur seizième de finale de Coupe de France contre Boulogne. «Mentalement, on va rentrer dans l'événement mais athlétiquement et physiquement, je ne sais pas comment on va gérer», a confié l'entraîneur Damien Ott, qui s'inquiète de la répétition des efforts produits par ses joueurs. Si les Colmariens en sont arrivés là, c'est avant tout grâce à leur talent mais aussi à des valeurs de solidarité et de combativité. Mais ils disposent également au sein de leur effectif d'un très bon bon gardien, Thomas Aupic. Décisif contre Metz (2-2, 4-2 aux t.a.b), puis contre Lille (0-0, 10-9 aux t.a.b), où il aura même converti son tir au but, le portier de Colmar aura sans doute un avantage psychologique si les deux équipes doivent se départager aux penalties. Mais avant d'en arriver là, il faudra tenir 90 minutes, voire peut être plus face à une formation de Ligue 1. Pour ce match contre Boulogne, les Alsaciens ne changeront pas leurs habitudes. Le 4-3-3 classique sera reconduit et Damien Ott n'a pas analysé le jeu de l'équipe boulonaise via la vidéo. «A quoi bon ? Ils sont plus forts que nous. Et ils n'auront certainement pas l'attitude défensive qu'ils sont obligés de conserver en Championnat», a-t-il indiqué. Et si les Colmariens créent l'exploit, ils retrouveraient sur leur route Guingamp, le tenant du titre. F.H


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LES VERTS AU BOUT DU SUSPENSE

Tenu en échec à Villefranche/Saône (2-2), Saint-Etienne a eu besoin des tirs au but (3-1) pour passer en huitièmes de finale et affronter Vannes.


Les Verts de Bergessio passent en 8es mais ont eu très chaud à Villefranche.
Saint-Etienne a eu très chaud à Villefranche/Saône, club de CFA (2-2, 3-1 t.a.b.). Les Verts joueront contre Vannes en huitièmes de finale. Sorti par Dijon (1-4) en seizièmes de finale de la Coupe de France l'an passé, Villefranche/Saône a encore échoué au même stade. Mais les joueurs du Beaujolais sortent la tête haute, n'ayant perdu contre Saint-Etienne qu'aux tirs au but (2-2, 1-3 t.a.b.). La séance décisive a été complètement manquée par les joueurs locaux qui ont manqué trois de leurs tentatives.

Plutôt entreprenant en première mi-temps, sans Tavlaridis ni Mirallas mais avec le jeune Guilavogui et Sanogo, Saint-Etienne a longtemps maîtrisé son sujet techniquement et physiquement. Pour ne pas arranger les affaires des Beaujolais, les Stéphanois ont rapidement ouvert le score par Bergessio, d'un ballon piqué par-dessus Laurent (10e). Rejoints au score à la 26e, les Verts ont encore marqué à cinq minutes de la fin de la rencontre par Sako. Mais il faut croire que marquer d'entrée de jeu et en toute fin de match ne vous donne pas la qualification sur un plateau. Pas quand on évolue contre des joueurs du CFA (12e du classement) qui se mettent minables sur le terrain. Pas quand on fait de grossières erreurs de défense et qu'en face, ce diable de Bruno Barreto fait honneur à sa flatteuse réputation et que le portier Laurent, maculé de boue, est impérial.

Premier non-relégable en L1, St-Etienne n'avait vraiment pas besoin de se faire emmener en prolongation, sur le terrain très gras avec main-courante d'Armand-Chouffet (3500 places). Et encore moins aux tirs au but où, après avoir pioché dans les réserves physiques, on tape dans les psychologiques... Mais Planté, titulaire pour la première fois depuis quatre mois, a montré la voie aux siens en arrêtant le penalty de Bettiol. Craquant sous la pression et la fatigue, Villefranche a encore loupé deux tirs au but. Laissant échapper son rêve. - C.O.


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8e de finale: les équipes probables

Compositions probables des équipes de Ligue 1 pour les 8e de finale de Coupe de France disputés mardi.

(18h15) Boulogne-sur-Mer - Guingamp (Ligue 2)
Boulogne-sur-Mer : Bague - Rabuel, Lachor, Dembelé, Lecointe - Ducatel, Marcq, Agouazi - Cuvillier, Yatabaré, Lorca

Arbitre: M. Bien


(19h30) Beauvais (National) - Sochaux
Sochaux : Richert (cap) - J. Faty, Perquis, Bréchet, Dramé - Maurice-Belay (ou Boudebouz), Martin, Carlao, Mikari (ou Dalmat) - Butin, Ideye

Arbitre: M. Turpin


(20h00) Quevilly (CFA) - Rennes
Rennes : Douchez - Theophile-Catherine, Mangane, Hansson, Danzé - M'Vila, Doumbia, Tettey - Sow, Gyan, Kembo-Ekoko.

Arbitre: M. Moreira


(20h45) Vesoul (CFA) - Paris SG
Paris SG : Edel - Ceara ou Jallet, Sakho, Z. Camara, Armand - Giuly, Makelele (cap), Clément, Sessègnon - Hoarau, Erding

Arbitre: M. Ledentu


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Bravo Quevilly !

C'est l'un des intérêts de la Coupe de France... Voir un club de CFA battre une équipe de ligue 1, plus que respectable. Quevilly, club de CFA de la banlieue de Rouen, a sorti Rennes, récent tombeur des Girondins de Bordeaux en championnat, 1 à 0 ! Et c'est Beaugrard qui a offert à ses coéquipiers une qualification en quarts de finale à la 44e minute. Bravo Quevilly ! Dans les autres matches, Boulogne a éliminé Guingamp, Sochaux a étrillé Beauvais, le PSG s'est qualifié non sans peine face à Vesoul.


L'équipe haut-normande, coachée par Régis Brouard, nous avaient déjà impressionnée en 16e de finale en battant Angers ( Ligue 2), et, au 8e tour, Pacy-sur-Eure, qui évolue en National. Ce soir, l'invincible équipe, qui n'a pas encaissé un seul but en sept rencontres dans cette compétition, a confirmé son talent et prouvé que l'amour du jeu suffit parfois à porter une équipe toute entière... Certains clubs de ligue 1 feraient bien d'en prendre de la graine !

Quevilly, qui se soucie peu du niveau auquel évoluent ses adversaires, nous a fait plaisir ce soir. Et pour cela, nous tenons à la remercier. Car Dieu qu'il est plaisant de regarder jouer une équipe soudée, intelligente et talentueuse... Régis Brouard, l'entraîneur de l'US Quevilly, ne cache pas son émotion : "Quand on gagne contre une équipe de Rennes qui venait de marquer huit buts en deux matches (Ndlr : 4-0 contre Grenoble et 4-2 contre Bordeaux en Ligue 1), on peut parler d'exploit de notre part. Je tire un grand coup de chapeau à mes joueurs pour avoir respecté les choses que nous avions mises en place. Nous avons gagné ce match intellectuellement... Les gars ont joué avec leur tête. Il ne suffisait pas de courir et de sauter. Nous avions passé beaucoup de temps à préparer cette rencontre et quand ça marche comme ça, c'est énorme pour un club de CFA comme le nôtre qui vient de disputer trois matches en six jours. Physiquement, les gars sont parvenus à assumer...C'est énorme, vous ne pouvez même pas vous en rendre compte". Côté rennais, Frédéric Antonetti, l'entraîneur, ne cache pas sa déception : "L'élimination tombe sur nous...C'est vraiment très très dur mais il faut rester dignes dans un tel moment et féliciter cette équipe de Quevilly. Nous n'avons pas su assez créer de jeu pour destabiliser cet adversaire qui nous attendait. Nous avons été bien pendant les 20 premières minutes et eu une belle occasion par Tettey. Après, nous encaissons un but sur une action anodine. En deuxième période, nous avons eu d'autres intentions mais il y avait toujours un pied ou une tête pour s'opposer à nous".

Dans les autres matches, Guingamp (Ligue 2), le tenant du titre, a été éliminé par une vaillante formation boulonnaise (Ligue 1), 1 à 0. Victor Zvunka, l'entraîneur de Guingamp, est déçu : "Je m'étais fixé comme objectif d'aller au moins jusqu'aux quarts de finale. Il faut être réaliste: aller deux fois de suite en finale, pour une équipe de Ligue 2, faut pas trop rêver. Mais j'ai des regrets ce soir. On a eu des occasions avant eux et après pour égaliser. On n'a pas été efficaces. Mais ce n'est pas nouveau. Depuis le début de saison, il y a eu des matches au cours desquels on a eu des occasions sans les concrétiser. Maintenant, pour nous, c'est tranquille. On a un match par semaine jusqu'à la fin de saison pour prendre les points et vite se sortir de la zone de relégation. On sait ce qui nous attend." Alexandre Cuvillier, auteur du but de Boulogne-sur-Mer, se félicite de ce résultat : "On a pris ce match sans pression. La Coupe nous tient à coeur mais c'est le championnat qui prime. C'est une victoire qui rassure, avec une certaine retenue. C'est toujours intéressant de gagner devant son public. La situation n'a pas changé, il faut prendre les matches les uns après les autres. De toute façon, ça ne peut pas être pire".

Sochaux (Ligue 1), pour sa part, a étrillé Beauvais (National), 4 à 1. Les Sochaliens, très confiants, ont enchaîné un sixième match sans défaite et retrouvent les quarts de finale de l'épreuve. Sochaux a de quoi être satisfait puisqu'il n'avait plus atteint ce stade de la compétition depuis 2007, année où ils ont remporté le trophée. Plutôt prometteur...

Le Paris SG, qui se déplaçait à Vesoul (CFA), trois jours après la claque subie samedi au Parc des Princes face à Lorient (0-3), s'est qualifié non sans difficulté face à Vesoul (CFA), 1 à 0 (Ndlr : but de Ludovic Giuly à la 15e minute). Pas de quoi pavoiser... et plutôt inquiétant, mais on évite une déconvenue qui aurait enfoncé un peu plus le club dans la crise ! Toujours à la recherche de son jeu, le PSG n'a jamais vraiment paru à l'aise face à des adversaires très déterminés. Il poursuit sa route en Coupe de France, seule compétition qui peut sauver une saison déjà très décevante.

Reste que Robin Leproux, le président du Paris SG, est satisfait : "Je suis très satisfait de la qualification. C'était un match compliqué. Je ne comprends pas qu'on puisse faire jouer un 8e de finale dans de telles conditions. Le ballon et le football n'étaient pas faits pour ce terrain. J'ai craint pour l'intégrité physique de mes joueurs. Notamment pour Stéphane Sessegnon, quand il subit un faute: j'ai revu les images, c'est une faute très sévère contre lui. Il a eu une réaction qui n'est pas acceptable, mais il a eu peur d'être blessé. C'est aussi un soulagement parce qu'il n'y a pas eu d'incident, dans un stade qui ne pouvait pas accueillir les supporteurs parisiens. C'est un résultat positif qui permettra au groupe de se décontracter pour aller à Nancy, un résultat d'autant plus méritoire que le terrain était impraticable. On n'a pas pu voir un match de foot, mais ça s'est soldé sans trop de dommages. Mais il en faut beaucoup plus: gagner des matches en Ligue 1 pour retrouver le standing et l'honneur du PSG, après l'humiliation subie à domicile le week-end dernier."

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JEMAA FAIT RECHUTER L'OM

Grâce notamment à un doublé de Jemaa, Lens est venu à bout de l'Olympique de Marseille (3-1) en seizièmes de finale de la Coupe de France.


Grâce notamment à un doublé de Jemaa, Lens est venu à bout de l'Olympique de Marseille (3-1) en seizièmes de finale de la Coupe de France. Il retrouvera Brest, tombeur de Toulouse (2-0) au tour suivant. Lens s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France et a, par ricochet, retiré une sérieuse épine du pied de la LFP. En éliminant l'Olympique de Marseille (3-1) à Bollaert grâce à un doublé de Jemaa (20e, 45e) et une réalisation de Maoulida (57e), les Sang et Or ont allégé le calendrier démentiel des joueurs de Didier Deschamps dont les deux confrontations en Championnat contre Sochaux n'avaient toujours pas pu être casées. «La belle affaire», pourrait s'exclamer un brin ironique le technicien marseillais. Outre la défaite, DD a pu mesurer à quel point son effectif est limité lorsqu'il est modifié dans des proportions aussi larges que mercredi soir.

Avec huit changements opérés par rapport à l'équipe qui s'était brillamment imposée contre Valenciennes (5-1), samedi, l'OM s'est fait punir par des Lensois plus volontaires et mieux organisés. Le première période phocéenne a mis en lumière une défense aux abois et plus globalement une équipe en manque de jus sur une pelouse rendue difficile par la météo. Pour ne rien arranger à ses affaires, Brandao, entré à la pause à la place d'un Morientes inexistant, a été contraint de ressortir trente minutes plus tard. A en juger par ses grimaces de douleurs au moment de quitter la pelouse et son incapacité à poser le pied au sol, le Brésilien s'est, semble-t-il, sérieusement blessé à la jambe gauche.

Avec Marseille, c'est souvent la même histoire. L'OM est là où on ne l'attend pas. Capable de sortir un match référence contre VA (5-1) après avoir été mis six pieds sous-terre au soir d'une défaite à Montpellier (0-2). Capable de rechuter trois jours plus tard alors qu'on le pensait définitivement lancé. Cette défaite ne doit pas remettre en cause le travail accompli depuis début 2010. Sur la durée, elle pourrait même faire ses affaires, mais en attendant, elle sonne comme une sérieuse piqûre de rappel : sa marge de manoeuvre demeure restreinte.

Pour son retour dans la cage phocéenne après trois matches d'absence, Mandanda a été complètement livré à lui-même sur le premier et le troisième but lensois. Entre les deux, un faux rebond sur une frappe de Jemaa l'avait piégé. A trois jours d'un déplacement périlleux à Monaco, l'OM a entamé une partie de la confiance capitalisée, mais il n'a pas le temps de s'apitoyer sur son sort. La réduction du score de Cheyrou (61e) alors que Lens était à dix dans l'attente du remplacement de Yahia restera anecdotique. - Emery TAISNE


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BORDEAUX, NOUVEAU COUP DE FROID

Après sa défaite à Rennes (4-2) samedi, Bordeaux a subi un nouveau revers. Les Girondins ont été sortis à domicile de la Coupe par Monaco (2-0).


Les Girondins ont été sortis à domicile de la Coupe par Monaco (2-0). Bordeaux ne réalisera pas le triplé Championnat-Coupe de France-Coupe de la Ligue. Les Girondins ont été éliminés de la Coupe de France au stade des huitièmes de finale par Monaco (0-2), mercredi soir, à Chaban-Delmas. Dans la lignée de leurs dernières sorties contre Boulogne (0-0) et Rennes (2-4), les joueurs de Laurent Blanc ont montré d'inquiétants signes de fébrilité et d'insipidité offensive. Un coup de froid qui rappelle celui observé l'an dernier au même mois de février. Incapables de hausser leur rythme, les Bordelais ont été punis par deux réalisations de Traoré (27e) et Maazou (53e).

En se qualifiant pour les quarts de finale, les joueurs de la Principauté se sont rachetés de leur large défaite concédée dimanche à Saint-Etienne (3-0), qui avait interrompu une série de quatre victoires de rang en Championnat. En réussite à l'image d'un coup-franc de Trémoulinas repoussé sur sa barre par Ruffier (15e) ou encore d'une frappe de Cavenaghi renvoyée sur sa ligne par Perez (9e), les protégés de Guy Lacombe ont profité d'un coup-franc de Nenê mal dégagé par Ramé pour ouvrir le score. Les attaques des Bordelais ont ensuite été trop désordonnées pour les mettre véritablement en danger. A la reprise, les Monégasques n'ont pas tardé pas à assommer les Girondins, adeptes du beau jeu mais visiblement handicapés par le terrain enneigé. Maazou, entré à la pause à la place de Park, s'est joué de la défense girondine en reprenant une passe de l'inévitable Nenê (56e). La fébrilité des hommes de Blanc, déjà visible à l'occasion de la réception de Boulogne (0-0), a contrasté avec la sérénité qu'ils affichaient fin 2009. A tel point que Maazou, en contre, et Nenê, sur un tir à ras de terre, ont obligé Ramé à des sauvetages. Malgré les entrées simultanées de Chalmé, Wendel et Gouffran, Bordeaux n'est pas parvenu à s'éviter une deuxième défaite d'affilée sous la bronca de son public... (Avec AFP)


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Lens en quart

Lens a eu besoin de la prolongation pour venir à bout 2-1 de Brest à domicile en huitièmes de finale de la Coupe de France. Les Lensois ont ouvert la marque à la demi-heure de jeu par Adil Hermach. L'attaquant brestois Nolan Roux, formé à Lens, a profité d'une hésitation de la défense lensoise en deuxième période pour égaliser (57e). Les Lensois ont finalement pris le dessus en prolongation par Marco Ramos. Un but contesté. Sur le tir, le ballon a percuté la barre transversale et le poteau. Mais il a aussi, selon l'arbitre, franchi la ligne avant de sortir (101e).



sport.fr

Brest: La colère d'Alex Dupont

Alors que Brest s'est incliné en huitièmes de finale de la Coupe de France face à Lens, mercredi (2-1, a.p.), Alex Dupont a fait part de son mécontentement après la rencontre, notamment à l'égard de l'arbitre, M. Bien, coupable selon lui d'avoir accordé un but inexistant, celui de la victoire, aux Lensois. "Elle a tapé la barre, elle tape le poteau. Comment veux-tu qu'elle rentre, c'est impossible ! Il n'a pas le droit de décider du sort de 22 mecs qui se battent comme ça", a rouspété le coach breton au micro d'Europe 1, avant de continuer : "On n'a pas de bons arbitres. Je ne sais pas ce qu'ils apprennent. Je ne connais pas la formation de ces gens là. Je suis frustré pour les mecs. C'est dommage qu'il fasse une erreur comme ça à ce moment là du match".

orange.fr

Quevilly en demie !

La magie de la Coupe de France est éternelle. Quevilly (CFA) élimine Boulogne (3-1) et se qualifie pour le dernier carré de la compétition. Au tour précédent déjà, le "petit poucet" de la compétition avait créé la sensation en éliminant un autre pensionnaire de Ligue 1, Rennes (1-0).

Le conte de fée se poursuit pour Quevilly, pensionnaire de CFA soit la quatrième division française. Après avoir sorti Angers (L2) en 16e de finale puis Rennes (L1) en huitièmes, le club normand s'est offert mardi le scalp de Boulogne (L1) sur le score sans appel de 3-1. La rencontre se disputait à Rouen.

Quevilly a ouvert la marque dès la 11e minute par Coquio, bien servi par Laup, puis a doublé la mise dès la 29e minute : cette fois Laup s'est mué en buteur. Marq a réduit le score pour Boulogne de la tête, dans le temps additionnel de la première période, faisant planer le doute sur les capacités des amateurs à conserver leur avantage en après la pause. Mais après une demi-heure de franche domination boulonnaise, Quevilly a inscrit le but du KO par Majide Ouahbi, sur une nouvelle passe décisive de Laup, l'homme du match. Malgré un intense pressing en fin de partie, l'USBO n'est pas parvenu à revenir au score.

Quevilly signe l'un de ces exploits qui font le sel de la Coupe de France. Mais il ne s'agit pas du premier fait d'arme du club normand dans la compétition. En 1927, le club avait atteint la finale de la compétition et, plus proche de nous, en 1968 il s'était qualifié (déjà) en demi-finale.

Pour aller encore plus loin, Quevilly devra battre à nouveau un club de Ligue 1 au prochain tour. Il ne reste plus en effet que des clubs de l'élite en lice. A 20h45, Auxerre reçoit le PSG. Demain, Monaco accueille Sochaux (17h) puis Lens reçoit Saint-Etienne (20h45).


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Paris au bout de l'ennui

Le PSG s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France sur la pelouse d'Auxerre, à l'issue d'un match lamentable, disputé à huis clos, aux tirs au but (0-0, 6 tab 5). Après la fraîcheur de la qualification de Quevilly (CFA) face à Boulogne (3-1), ce non-match restera comme l'un des plus affligeants spectacles de la saison. Edifiant.


Après avoir éliminé trois clubs amateurs (Aubervilliers, Evian et Vesoul), le Paris SG atteint les demi-finales de la Coupe de France en éliminant le premier adversaire sérieux sur sa route, Auxerre. Disputé à huis clos pour prévenir les risques de débordement des ultras parisien, ce match de milieu de semaine a touché le fond sur le plan de la qualité. Entre deux équipes qui ne voulaient pas perdre, il ne fallait pas s'attendre à grand chose. Mais tout de même pas à ça !

Durant 120 minutes, les deux équipes se sont livrées à un spectacle indigent. Trois occasions en tout et pour tout dans le temps réglementaire, trois de plus dans le temps additionnel... Score nul et vierge à l'issue des prolongations. Les deux équipes se sont départagées sur une séance de tirs au but. Après 5 tirs réussis de part et d'autre, Edel a stoppé la tentative de Quercia. Makelele a ensuite inscrit le 6e tir parisien et qualifié son équipe.

Paris a atteint son objectif. Il peut encore sauver sa saison. D'autant qu'en demi-finale, un club de CFA sera dans le chapeau : Quevilly a éliminé Boulogne (3-1), en fin d'après-midi, dans un match autrement plus spectaculaire.

Mercredi, Monaco reçoit Sochaux (17h) puis Lens accueille Saint-Etienne (20h45). Cette fois, il y aura du public...


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Où jouer Quevilly-PSG ?

Quevilly a peu de chances d'être entendu. Pour la demi-finale de Coupe de France du 14 avril, le club de CFA souhaitait recevoir le Paris-SG en au stade Robert-Diochon de Rouen, théâtre de ses exploits contre Rennes en 8e (1-0) et Boulogne en quart (3-1). Mais les conditions de sécurité paraissent insuffisantes dans le vieux stade (absence de caméras de surveillance notamment) pour accueillir une rencontre du PSG dans le contexte que l'on sait, même si le club parisien n'organisera pas de déplacement. Une réunion doit se tenir mercredi au ministère de l'Intérieur avec les différents protagonistes (clubs, FFF, pouvoirs publics et forces de l'ordre) pour déterminer le lieu de ce match. Ce sera sans doute Caen ou Le Havre.


msn.fr

La tête à la Coupe

L'AS Monaco et le RC Lens n'ont plus rien à espérer en championnat. Respectivement neuvième et quatorzième de Ligue 1, les deux clubs se disputent une place en finale de la Coupe de France. L'occasion d'une belle entre les deux formations. En L1, l'ASM avait battu Lens à Louis II (2-0). Les Lensois en avaient fait de même à Bollaert au retour (3-0).


Après avoir sorti l'Olympique Lyonnais puis les Girondins de Bordeaux et être revenu de nul part contre Sochaux en quart de finale (victoire 4-3 acquise à l'ultime seconde des arrêts de jeu de la prolongation)", l'AS Monaco ne peut pas laisser passer cette occasion. "On est à deux matches d'une qualification européenne alors qu'en championnat, c'est plus délicat", analyse le défenseur Djimi Traoré, vainqueur de la Ligue des champions avec le FC Liverpool.

L'ASM a l'occasion de redorer son blason. "On sent, par l'attente qu'il procure, que c'est l'un des matches les plus importants de ces dernières années", reconnaît le latéral gauche. Le buteur brésilien Nenê enchaîne: "depuis que je suis à Monaco, c'est clairement
Equipes probables
Monaco : Ruffier - Modesto, Mongongu, Puygrenier, Traoré - Perez, Nkoulou - Alonso, Haruna, Nenê - Park

Lens : Runje - Demont, Chelle, Yahia, Ramos - Kovacevic, Hermach - Monnet-Paquet, Roudet, Bedimo - Maoulida

le match le plus important".

Depuis 2004, et la finale de Ligue des champions perdue contre le FC Porto de Jose Mourinho, Monaco n'a plus figurer parmi les équipes qui comptent. Le club n'a plus non plus remporté de trophée depuis la victoire en Coupe de la Ligue 2003 face au FC Sochaux de Guy Lacombe, l'actuel entraîneur monégasque. Lacombe se voit bien revenir au Stade de France un an après avoir perdu en finale avec Rennes, son précédent club. "L'envie de gagner la compétition était très grande l'an passé. C'est encore le cas cette année", dit-il. "Tout le monde sait que cela redorerait le blason du club", renchérit Guy Lacombe, qui a disputé quatre finales dans les coupes nationales en tant qu'entraîneur pour deux victoires, avec Sochaux (2004 en Coupe de la Ligue) et Paris (2006 en Coupe de France). Le coach ne veut pas non plus se contenter d'une qualification pour la finale.

Son équipe s'est rassurée face à Valenciennes samedi en Ligue 1 (2-1) après quatre nuls (0-0) consécutifs. Et son buteur, Nenê, inefficace depuis le 30 janvier, a retrouvé le chemin des filets.

Grâce à sa large victoire (3-0) sur Boulogne ce week-end, le promu lensois a pratiquement assuré son maintien et peut penser à conquérir son premier trophée depuis 1999 et la victoire en Coupe de la Ligue. Cette saison en championnat, chaque équipe s'est imposée à domicile. Battu (2-0) sur le Rocher, Lens a pris sa revanche à Bollaert (3-0).

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