[Saison 2009/2010] Coupe de la Ligue

Le tirage au sort des trois premiers tours de la Coupe de la Ligue aura lieu le mercredi 8 juillet à 14h00 à Paris au siège de la LFP. Disputé le 25 juillet, le tour préliminaire verra l'entrée en lice des clubs de National à statut professionnel et un à quatre clubs de Ligue 2. Le nombre de clubs engagés à ce stade de la compétition dépendra des décisions prises par la DNCG. Le premier tour, qui aura lieu le 1er août, marquera l'entrée en lice de l'ensemble des clubs de Ligue 2 à l'exception de Guingamp, exempté en raison de sa qualification pour l'Europa League. Le deuxième tour, programmé le 25 août, verra s'affronter les 10 qualifiés du premier tour pour une place en seizièmes de finale où ils retrouveront 15 clubs de Ligue 1.

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Le 1er tour le 25 juillet

Les dates de la Coupe de la Ligue 2009-2010 sont tombées : l'épreuve débutera le 25 juillet pour s'achever par la finale le 27 mars 2010. Le tirage au sort des trois premiers tours aura lieu le 8 juillet à Paris au siège de la LFP.Le 25 juillet, le tour préliminaire verra l'entrée en lice des quatre clubs de National à statut professionnel (Amiens, Gueugnon, Reims et Troyes), et deux clubs de Ligue 2 (Laval et Arles-Avignon). Le premier tour, qui aura lieu le 1er août, opposera les trois clubs issus du tour préliminaire et l'ensemble des clubs de Ligue 2 à l'exception d'En Avant de Guingamp, exempté en raison de sa qualification pour l'UEFA Europa League.Le deuxième tour, programmé le 25 août, verra l'entrée en lice des 15 clubs de Ligue 1. Qualifiés en Coupes d'Europe, les Girondins de Bordeaux, l'Olympique de Marseille, l'Olympique Lyonnais, le Toulouse FC, le LOSC et l'EA Guingamp entreront en lice en huitièmes de finale, qui se disputeront les 12 et 13 janvier 2010.

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A eux de jouer

Remplaçants en Championnat, ils veulent profiter de la Coupe de la Ligue pour augmenter leur temps de jeu. Six cas (Planté, Jallet, Thomert, Pagis et Niculae) à la loupe.

En débarquant en provenance de Caen à l'intersaison, Vincent Planté savait qu'il serait en concurrence avec Jérémie Janot. Les deux portiers se sont partagé le temps de jeu lors des matches de préparation avant qu'Alain Perrin n'opte, un peu à la surprise générale, pour le second cité lors de la première journée. «Vincent a besoin de temps pour trouver ses marques», justifiait alors l'entraîneur. Son heure pourrait intervenir mercredi contre Nice à un moment où, de l'aveu de leur entraîneur, les Stéphanois ne sont «pas bons dans les deux surfaces».

Il est arrivé de Lorient pour jouer les doublures de Ceara. C'est finalement au poste de milieu droit que Christophe Jallet est le plus utilisé. Une seule fois titulaire en Championnat (contre Lyon, dimanche), mais souvent décisif, l'ancien Merlu a déjà inscrit deux buts et délivré une passe décisive en cinq apparitions sous le maillot parisien. Quand son effectif est au complet, ce qui n'était pas le cas face aux Lyonnais, Antoine Kombouaré le fait généralement rentrer lorsque son équipe a besoin de tenir un résultat. Sa qualité de passe devrait encore se révéler précieuse mercredi, contre Boulogne-sur-Mer. En défense ou au milieu.

Mickaël Pagis et Olivier Thomert ne semblent pas du tout rentrer dans les plans du nouvel entraîneur rennais Frédéric Antonetti. Le premier, pour des raisons d'âge, a dû se contenter d'une seule apparition en L1 cette saison. Le second n'a même pas eu cette chance. A sa décharge, Thomert envisageait son avenir à l'Espanyol Barcelone où il n'a finalement pas signé. «Il a fait une faute, une erreur, qualifiez ça comme vous voulez, explique Antonetti en référence au refus de son joueur de s'entraîner lorsqu'il était persuadé de s'envoler pour l'Espagne. Aujourd'hui, c'est à lui de faire des efforts pour reconquérir sa place dans le groupe. Il a la clé». Et une amende que lui ont infligée ses dirigeants.

Annoncé un temps à Saint-Etienne, puis en Premier League, Toifilou Maoulida a finalement décidé de rester à Lens, où Gervais Martel ne se serait pas opposé à un départ pour renflouer les caisses du club artésien. Utilisé parcimonieusement en Championnat par Jean-Guy Wallemme, l'attaquant devrait connaître sa première titularisation de la saison à Montpellier mercredi. Une bonne opportunité pour lui de montrer à son entraîneur qu'il vaut mieux que son statut de remplaçant de luxe. Après tout, si les Sang et or sont remontés en L1, c'est en partie grâce à lui : 13 buts en 34 apparitions l'an dernier à l'étage inférieur.

2367 minutes sans but, une vraie traversée du désert ! Depuis le 30 mars 2008, Daniel Niculae n'avait plus marqué en L1. L'international roumain a fini par retrouver le chemin des filets contre Nice (2-1), lors de la cinquième journée. Son émotion au moment de célébrer avec ses équipiers était palpable. Tous, à Auxerre, espèrent désormais que l'ancien joueur du Rapid Bucarest retrouvera l'efficacité qui était la sienne lors de la saison 2007-08 lorsqu'il avait inscrit 11 buts en 35 apparitions sous le maillot auxerrois. Jean Fernandez, qui dispose d'une autre solution de choix en attaque en la personne de Jelen, pourrait être tenter de lui redonner sa chance, mercredi, à Sedan. Niculae est, pour l'instant, davantage utilisé comme un joker, en fin de rencontre. - Emery TAISNE


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Une compétition qui fait débat

Sans les principaux clubs de Ligue 1, exemptés, les seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue ont débuté mardi soir. Ils se poursuivent mercredi, coincés entre deux journées de Championnat. Mais la formule est de moins en moins appréciée. Explications.

Dans un dossier publié mercredi dans L'Equipe, plusieurs acteurs majeurs du football français livrent leur sentiment sur une compétition qui ne va pas bien. Dans un calendrier surchargé, l'épreuve n'arrive plus à trouver sa place. C'est pourquoi certains s'interrogent aujourd'hui sur la nécessité de la conserver. «On se bat pendant trente-huit journées en Championnat, et, à l'arrivée, le cinquième n'est pas automatiquement qualifié pour une Coupe d'Europe, constate Olivier Sadran, président du Toulouse Football Club. Quelque part c'est débile», s'insurge-t-il. Mais il n'est pas le seul à ne pas comprendre.

Même si elle reste «la compétition la plus rapide à gagner», dixit Henri Largarda, le président manceau qui en a fait cette saison sa priorité, la Coupe de la Ligue n'intéresse plus autant le public. «Nous n'avons pas de sponsor maillot. Cela prouve que c'est une compétition qui a perdu de sa valeur, explique Michel Seydoux, président de la commission marketing de la Ligue (LFP). Son économie globale est en recul de 35 à 40%.» Dans les stades également, l'affluence est en nette perte de vitesse. En deux ans, ce sont près de trois mille personnes en moins qui se sont déplacées en moyenne (12951 en 2006-2007 contre 10058 en 2008-2009).

Face à ce constat d'échec, le président de la LFP, Frédéric Thiriez, sollicité, n'a pas souhaité faire de commentaire. Seule phrase lâchée : «C'est le public qui tranche, et il est pour», selon lui. Certains entraîneurs, comme Francis Gillot, le sont aussi. «C'est mieux qu'un match de CFA pour permettre à certains joueurs de saisir leur chance», estime le coach sochalien. Bref, les avis divergent et la caravane passe.


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Le Mans - Bordeaux reporté

La rencontre Le Mans-Bordeaux, comptant pour les 8es de finale de la Coupe de la Ligue et prévue mardi à 20h45 dans la Sarthe, est reportée à une date ultérieure en raison de la neige qui recouvre le terrain de Léon Bollée. La décision a été prise à 20 minutes du coup d'envoi de la rencontre, après de longues minutes d'hésitation.
La pelouse de Léon Bollée était bâchée et chauffée depuis plusieurs jours. Elle a été découverte vers 17h00, afin d'en évaluer l'état. Comme annoncé par les prévisions météorologiques, la neige est alors tombée sans discontinuer sur Le Mans et sa région, recouvrant le terrain de plusieurs centimètres d'épaisseur.
L'équipe de Laurent Blanc devrait passer la nuit dans la Sarthe. Une décision sera prise mercredi à 10h sur la possibilité de rejouer la partie dans l'après-midi (15h). Mais l'hypothèse paraît peu crédible. Les prévisions météo annoncent encore de la neige pour mercredi...

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Puel: «S'en rappeler, s'en servir»

Même compétition, même adversaire : éliminés à domicile en 2009 (1-3), les Lyonnais n'entendent pas se ridiculiser encore mercredi contre Metz (18h45), en huitième de finale de la Coupe de la Ligue.
Malgré une infirmerie encore bien remplie (Govou, Bodmer, Clerc, peut-être Cissokho), sans compter l'absence de Makoun (CAN), Claude Puel a l'intention de ménager ses cadres, à l'occasion de la réception mercredi de Metz (18h45), en huitième de finale de la Coupe de la Ligue. Au moins deux d'entre eux sont concernés : Hugo Lloris cèdera sa place dans le but à Rémy Vercoutre et Lisandro débutera aussi sur le banc. «Les Coupes prennent pas mal de place dans le calendrier, ça ne me dérange pas de devoir faire tourner un peu l'effectif et de donner des temps de jeu», explique le coach lyonnais.
Une tactique qui n'avait pas vraiment réussi à l'OL, l'an dernier. Contre le même adversaire de L2, au même stade de la compétition, Puel avait notamment aligné Vercoutre, Gassama, Faure, Fabio Santos et Piquionne. Résultat : une défaite 3-1 à domicile qui avait fait désordre. «On n'avait pas été sérieux, tout simplement, lâche l'entraîneur rhodanien. On n'avait pas fait le métier, laissant cette équipe bénéficier de nos largesses et s'imposer.» Celui-ci a encore à l'esprit cette élimination et engage ses joueurs à l'imiter. «Bien sûr qu'il faut s'en rappeler et s'en servir, insiste-t-il. Il y a beaucoup de ressemblances avec l'an dernier. Quand je dis que le groupe doit encore grandir, ça passe par là.»
Michel Bastos n'a pas vécu la désillusion de l'an dernier. Mais il a en beaucoup entendu parler dans le vestiaire. «C'est le genre de match très dur à jouer, estime le Brésilien. Contre Lyon, les équipes expriment beaucoup d'envie, les joueurs sont à fond. Sur ce plan-là, c'est souvent plus dur que contre le Real Madrid(que l'OL affrontera dans un mois en Ligue des champions). »
En tout cas, les Lyonnais nient toute appréhension au moment de revenir à Gerland, qu'ils avaient quitté le 23 décembre sur une défaite contre Montpellier (1-2) et sous les sifflets. «On doit être au-dessus de ça», affirme Puel. Les fêtes sont passées par là, la qualification samedi à Strasbourg (3-1) en Coupe de France aussi. « On ne repart pas de zéro mais sur de nouvelles bases et surtout avec beaucoup plus de fraîcheur», indique encore Puel pour qui le triptyque (Nancy, Lorient, Monaco) qui attend ensuite ses troupes à l'extérieur est «aussi très costaud». Face à Metz mercredi, l'OL serait, pour plein de raisons, bien inspiré de ne pas rééditer sa contre performance. - Sylvain LARTAUD, à Lyon

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Paris, la désillusion
Le Paris-SG a été éliminé de la Coupe de la Ligue sur la pelouse de Guingamp (0-1). L'unique but de la rencontre a été inscrit par Sakho contre son camp alors que l'EAG était réduit à 10.

C'est bien connu. A Paris, les promesses de confirmation sont rarement tenues. Trois jours après sa large victoire contre Aubervilliers (5-0) en 32es de finale de la Coupe de France, le PSG a été éliminé de la Coupe de la Ligue sur la pelouse de Guingamp (0-1), mercredi soir. L'impression de fébrilité, accentuée par une pelouse à la limite du praticable, a éclipsé les effets bénéfiques du stage à la Baule loués par Antoine Kombouaré. Si les deux ratés d'Edel en première période n'ont pas prêté à conséquence, celui de Sakho, auteur d'un c.s.c (79e), pèse lourd dans la balance. Il est intervenu trois minutes seulement après l'expulsion de Diallo dans les rangs bretons.

La barre de Giuly
Le piège était posé. Paris n'a pas fait grand chose pour l'éviter. D'abord dépassés par les velléités offensives des protégés de Victor Zvunka, Luyindula et ses équipiers ont attendu la demi-heure de jeu et le coup de mou des Guingampais pour se réveiller. Trop d'imprécisions (39e, 73e), un bon Stéphane Trévisan (36e, 41e, 71e) et un manque de réussite à l'image d'une frappe de Giuly sur la barre (70e) les ont empêchés de concrétiser leur domination. Vainqueur de l'épreuve il y a deux ans, demi-finaliste l'an passé, le PSG laisse déjà filer l'une des trois compétitions dans lesquelles il était engagé. En 2006 et 2007, il s'était déjà fait sortir au même stade de l'épreuve.

Troisième c.s.c de Sakho
Côté guingampais, le sourire de Victor Zvunka contrastait avec les grimaces parisiennes. Grâce au troisième but contre son camp de la jeune carrière de Mamadou Sakho -après ceux inscrits contre Rennes le 9 mars 2008 et le 3 mai dernier-, l'EAG se remet à rêver d'un parcours identique à celui qui lui avait permis de remporter la dernière édition de la Coupe de France. A l'époque, Guingamp avait dû éliminer trois clubs de L1 avant de soulever le trophée. A la peine dans son Championnat, 15e, trois points devant le premier non-relégable, Strasbourg, Guingamp confirme une nouvelle fois qu'il est une toute autre équipe lorsque vient l'heure des Coupes. Il est toujours en lice dans les deux. - Emery TAISNE

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Marseille-Lille en quarts

Marseille-Lille sera l'affiche des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, dont le tirage au sort a été effectué mercredi soir par le sélectionneur des champions du monde 1998, Aimé Jacquet, et le champion olympique 2006 de descente, Antoine Denériaz. Ces quarts de finale auront lieu les mardi 26 et mercredi 27 janvier.

Le programme
Le Mans (L1) ou Bordeaux (L1) - Sedan (L2)
Guingamp (L2) - Toulouse (L1)
Lorient (L1) - Lyon (L1)
Marseille (L1) - Lille (L1

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Marseille verra les quarts

Deux fois menés au score par Saint-Etienne, les Marseillais se sont qualifiés pour les quarts de la Coupe de la Ligue grâce à un doublé de Brandao et un but de Niang lors du temps additionnel (3-2).

Largué en championnat par Bordeaux - qu'il visitera dimanche-, l'OM s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, ce qui ne lui était plus arrivé depuis la saison 2007-2008 à Auxerre (0-1). Les Verts ont eux montré qu'ils n'avaient pas réglé tous leurs problèmes. Cela faisait une éternité que la tendance n'avait pas autant été à l'offensive dans un Geoffroy-Guichard déserté par la fantaisie. Les Stéphanois et leur attaque en carton, avec onze malheureux buts inscrits en Ligue 1 depuis le début de la saison, ont pris l'habitude d'ouvrir les vannes quand la Coupe de la Ligue s'immisce dans le calendrier. L'ASSE en avait inscrit quatre face à Nice au tour précédent (4-1).

A la mi-temps de cette affiche des huitièmes de finale, le compteur affichait déjà deux unités. Sako, sur la première vraie occasion forézienne, s'est joué de Bonnart puis d'Andrade après s'être appuyé sur Rivière, l'un des autres minots titularisés par Galtier (1-0 à la 18e), pour marquer le premier but des Verts à domicile depuis celui inscrit par Payet lors de la victoire contre Bordeaux (3-1 le 3 octobre dernier). Et ce n'est pas le but inscrit par Brandao, obligé de s'y reprendre à deux fois pour convertir un centre d'Abriel (29e), qui a changé quoi que ce soit aux plans stéphanois. Les supporters marseillais venaient à peine de finir de célébrer la réussite de l'attaquant brésilien que Bergessio, en reprenant de la tête un coup-franc de Payet, redonnait un but d'avance à une équipe plus réaliste qu'euphorique (31e).

Mais les Phocéens, privés selon eux d'un penalty après une main d'Andreu dans sa surface (41e), ont quand même bénéficié de l'habituel coup de pouce des Verts. Il prit la forme d'une sortie manquée de Coulibaly - qui s'était jusqu'alors montré à la hauteur de l'événement - exploitée par Brandao (58e), auteur d'un des buts les plus faciles de sa carrière. Alors, à 2-2 et à respectivement trois et quatre jours d'un match de Ligue 1 (à Grenoble samedi pour l'ASSE, à Bordeaux dimanche pour l'OM), aucune des deux équipes n'avait spécialement envie de rester au moins trente minutes supplémentaires sur la pelouse par une température de plus en plus basse. Varrault, d'un coup de tête surpuissant, n'était pas loin de mettre tout le monde d'accord à quatre minutes de la fin. Le dernier mot reviendrait finalement à Niang, après un ballon perdu par Matuidi et un service de Brandao (90e + 4). Saint-Etienne va désormais pouvoir se concentrer sur son avenir en Ligue 1... - Alexis BILLEBAULT (à Saint-Etienne)

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Lyon, pas deux fois

Grâce à un but de Toulalan et un doublé de Lisandro, Lyon a dominé Metz (3-0), oubliant l'élimination subie face au club lorrain l'an dernier.

Deux succès d'affilée toutes compétitions confondues. Ce n'était plus arrivé à Lyon depuis fin septembre-début octobre. Après Strasbourg (3-1), samedi, en Coupe de France, l'OL est venu à bout d'un autre pensionnaire de L2, Metz (3-0), mercredi, en huitième de finale de la Coupe de la Ligue. Pour leurs retrouvailles avec le club lorrain, un an après leur élimination à ce même stade de l'épreuve, les joueurs de Claude Puel ont su se montrer sérieux, à défaut de convaincre totalement. Un but de Toulalan (27e), son premier sous les couleurs rhodaniennes, et un doublé de Lisandro en fin de match (87e, 89e), leur permettent de rester en lice dans toutes les Coupes.

La prestation lyonnaise peut se découper en trois parties : 1) Une première période dominée de la tête et des épaules. 2) Une vingtaine de minutes passées à subir, sans pour autant rompre à la reprise. 3) Et enfin une emprise retrouvée après l'expulsion de Marichez (68e). Le collectif lyonnais a repris forme par moments, à l'image d'un jeu à trois entre Ederson, Bastos et Lisandro (64e). Le dernier but de Lisandro, après un beau travail de Boumsong, en est la parfaite expression. Si le score peut paraître flatteur, il est révélateur du regain de forme et de confiance des Lyonnais. Il leur faudra confirmer ces promesses lors d'un test d'une toute autre ampleur, samedi, à Nancy.

Pour son premier match de l'année 2010, l'ASNL s'est inclinée dans des proportions similaires sur la pelouse du TFC (0-3). Les Lorrains ne se sont jamais relevés du c.s.c inscrit par Macaluso à la demi-heure de jeu (32e). Plus de difficultés pour Lorient, victorieux à Lens (2-1), grâce à deux réalisations de Marchal (9e) et Gameiro (29e). C'est Eduardo sur penalty qui a réduit le score pour les Sang et Or. Qualification dans la douleur de Lille contre Rennes (3-1). Les Dogues, qui avaient ouvert le score par Rami (40e), s'en sont remis à deux réalisations de De Melo (96e) et Hazard (115e) pour éliminer la formation bretonne. Le revenant Pagis (59e) avait auparavant permis aux joueurs de Frédéric Antonetti de décrocher la prolongation. - E. T.

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OK POUR AUXERRE, GRENOBLE K.-O.

Vannes se qualifie pour les 8es aux dépens de Grenoble (4-3 ap). L'AJA sort Sedan aux tirs au but (1-1 ap, 3 tab 0).


Le Vannes OC a réalisé l'exploit de la soirée en sortant Grenoble (4-3 a.p.) au bout du suspense. Auxerre, quant à lui, a difficilement validé son billet pour les 8es de finale contre Sedan (1-1 a.p, 3 t.a.b à 0).

Après la bouffée d'air, le sacré coup de froid. Vainqueur de Montpellier au tour précédent (3-2), Grenoble n'arrivera finalement pas à sauver sa triste saison par un joli parcours en Coupe. Les Isérois ont été battus, au bout du suspense, par une vaillante équipe de Vannes, 15e de Ligue 2, qui réalise l'exploit de la soirée (4-3 a.p.). Une rencontre très mal engagée pour les hommes de Mecha Bazdarevic, malmenés par des Morbihanais bien plus entreprenants et qui trouvaient la faille - ironie du sort - grâce à un ancien Grenoblois, Franck Dja Djedje (15e). Peu en jambes, les protégés de Mécha Bazdarevic avaient eu le mérite d'égaliser, tardivement, sur leurs premières occasions, avant d'arracher la prolongation grâce à Nicolas Dieuze (3-3). Après avoir fait la course en tête tout le long de la rencontre, les Morbihanais validaient logiquement leur billet sur un corner dont Pascal Delhommeau tirait, de la tête, le meilleur parti (115e, 4-3). Le finaliste de la dernière Coupe de la Ligue affrontera, au prochain tour, le vainqueur de Villefranche-sur-Saône - Saint-Etienne.

Du côté de l'Abbé Deschamps, les hommes de Jean Fernandez ont, quant à eux, préservé leur belle invincibilité de 2010 face à Sedan (1-1 a.p., 3 t.a.b à 0), qui les avait éliminés en Coupe de la Ligue cet automne. Une soirée où le gardien icaunais Rémy Riou alterna le pire et le meilleur : le pire, puisqu'il était coupable d'une faute de mains sur l'égalisation ardennaise signée Alexis Allart (41e), alors que l'inévitable Ireneusz Jelen avait donné l'avantage aux siens de la tête (27e). Le meilleur également, puisqu'il arrêtait deux tirs au but lors de la séance fatidique, emmenant par là-même l'AJA en 8es de finale de la compétition. Prochain adversaire, Nancy ou Plabennec, connu mercredi soir.


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Marseille toujours debout.

L'Olympique de Marseille s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue aux dépens de Lille (2-1). Lucho et Valbuena ont marqué.

Du spectacle, des buts et de la tension. L'Olympique de Marseille et Lille (2-1) ont disputé un vrai match de Coupe, mercredi soir, au Vélodrome. De la sortie sur blessure de Mandanda (46e) à l'expulsion de Cabaye (55e) en passant par le but victorieux d'un ancien banni, Mathieu Valbuena (81e), la partie a longtemps mis du temps à choisir son vainqueur. Jusqu'au bout et une ultime percée d'Hazard mal négociée par Tulio De Melo (90e+3), les joueurs de Didier Deschamps ont vacillé. Ils sont finalement restés debout, laissant les Lillois K.O. à deux petites marches du Stade de France. Toujours à la lutte pour le titre de champion de France, l'OM devra passer l'obstacle toulousain au prochain tour pour continuer à rêver d'un premier trophée. Dix-sept ans après le dernier.

La qualification de l'OM relève d'une certaine logique au vue de sa deuxième période. En supériorité numérique pendant plus d'une demi-heure, les Olympiens se sont procurés l'essentiel des occasions franches. Leur festival a débuté dès la reprise, à onze contre onze, par une frappe puissante de Ben Arfa sur le montant gauche de Landreau (52e). Il s'est conclu par un service de Niang repris victorieusement par Valbuena. Malgré une belle résistance et quelques prouesses de leur gardien (60e, 78e), les Dogues s'inclinent pour la troisième fois en une semaine. Une frappe de Béria sur la barre d'Andrade dans le temps additionnel (90e+1) aurait pu leur offrir la prolongation...

La rencontre avait pourtant mal débuté pour les Marseillais surpris d'entrée de jeu par un but rapide de Tulio De Melo (5e). Leur mérite a été de revenir immédiatement grâce au cinquième but de la carrière olympienne de Lucho (9e). Mis à mal par le quatuor Hazard-Frau-Obraniak-Cabaye qui n'a eu de cesse de permuter, l'OM a patiemment attendu son heure, s'en remettant aux exploits de Mandanda, décisif devant Rami (13e) et Obraniak (29e). Malgré la sortie à la pause de leur gardien, remplacé par Andrade, les Phocéens restent sur la lancée d'un début d'année 2010 conforme à leurs attentes : quatre victoires et un nul toutes compétitions confondues. Il leur faudra confirmer, samedi, contre l'étonnant dauphin des Bordelais, Montpellier. - Emery TAISNE

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Programme 1/2 Final

Lorient - Bordeaux ou Sedan
Toulouse - Marseille

Coupe de la Ligue : Programmation TV


La demi-finale TFC-OM se déroulera le 3 février. Le dernier quart de finale opposant les Girondins au CS Sedan-Ardennes aura lieu le mardi 2 février.


Coupe de la Ligue, quart de finale
Mardi 2 février 2010 à 18h45 sur France 4
FC Girondins de Bordeaux – CS Sedan

Coupe de la Ligue, demi-finale
Mercredi 3 février 2010 à 20h45 sur France 2
Toulouse FC – Olympique de Marseille

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Coupe de la Ligue : La deuxième demi-finale mercredi 17 février


La Commission des Compétitions a fixé la rencontre FC Lorient – Girondins de Bordeaux ou CS Sedan, comptant pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, au mercredi 17 février.
La demi-finale de Coupe de la Ligue opposant le FC Lorient au vainqueur du quart de finale entre les Girondins de Bordeaux et le CS Sedan a été fixée au mercredi 17 février. L'horaire restant à fixer.

Ce dernier quart de finale aura lieu le mardi 2 février à 18h45 (France 4).

Pour rappel, l'autre demi-finale Toulouse FC - Olympique de Marseille a été programmée le mercredi 3 février à 20h45 (France 2).

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BORDEAUX A DE LA RÉSERVE

Les Girondins, qualifiés avec une équipe bis, mardi soir face à Sedan (1-0), iront à Lorient en demie, le 17 février.


Les Girondins de Bordeaux sont toujours en course pour un triplé sur la scène nationale en fin de saison. L'équipe de Laurent Blanc s'est qualifiée mardi à Chaban-Delmas pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue en venant à bout de Sedan (1-0). Quinzièmes de L2, les Ardennais, réduits à dix à l'heure de jeu, n'ont pas bousculé la hiérarchie quand bien même le club aquitain avait opté pour un grand turnover. Des cadres habituels, seuls Carrasso, de retour de blessure, et le capitaine Alou Diarra étaient titulaires.

Après une première période où les Girondins ont été très dominateurs - occasions de Sertic (9e, 19e, 24e, 42e) et Bellion (26e et 28e), Yoan Gouffran a trouvé l'ouverture dès le retour des vestiaires en profitant d'une grossière erreur de relance des Sangliers (59e). Si Carrasso a sauvé quelques ballons chauds (37e, 38e), Bordeaux avait les moyens de soigner le tableau d'affichage. Mais Saivet (66e), Gouffran (80e), Jussiê 84e) et Bellion (85e) ont manqué de réalisme. Bordeaux rencontrera Lorient en demi-finale le 17 février.


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''Zorro'' Brandao envoie l'OM au SDF

Vainqueur au Stadium de Toulouse grâce à un doublé de Brandao (2-1, a.p.), Marseille jouera la finale de la Coupe de la Ligue contre Lorient ou Bordeaux.
Après la gifle reçue samedi en Championnat à Montpellier (0-2), Marseille s'est repris en s'imposant à Toulouse lors d'une demi-finale de Coupe de la Ligue qui a mis longtemps à démarrer (2-1, a.p.). Si Marseille sera au Stade de France le 27 mars, il peut surtout remercier son attaquant brésilien Brandao, auteur d'un doublé malgré un énorme bandage sur la tête (séquelle d'une semelle de Capoue d'entrée de jeu).
Avec Machado et Kazim à la place de Sissoko et Braaten, le TFC a offert un visage séduisant, surtout en deuxième mi-temps. Eliminés en demies de la Coupe de France l'an dernier par Guingamp (1-2), ils échouent cette fois en demies de la Coupe de la Ligue, coupables de relâchement aux pires moments du match. Devant à l'heure de jeu suite à une superbe action collective qui a vu Gignac ouvrir le score d'une tête plongeante, les Violets ont trop reculé en fin de match. Mis à mal par les entrées en jeu de Baky Koné et surtout d'Hatem Ben Arfa, les joueurs de l'ancien Marseillais Alain Casanova ont fini par craquer à quatre minutes de la fin sur une tête magnifique de Brandao.
L'OM, à un match du premier titre depuis dix-sept ans
Obligés de disputer la prolongation, les Toulousains se sont heurtés à un Andrade bien chaud dans les cages marseillaises (et suppléé par Bonnart sur sa ligne à la toute dernière minute). C'est juste avant la mi-temps de la prolongation qu'ils ont été crucifiés par un missile de l'attaquant brésilien de l'OM coiffé de son drôle de bandeau. ''Zorro'' Brandao est arrivé. Et il a envoyé Marseille au Stade de France, à une marche d'un premier titre depuis dix-sept ans. - C.O

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La finale attendue

Pour atteindre la finale de la Coupe de la Ligue, il fallait disputer sa demi-finale à l'extérieur. Après Marseille, qui s'était qualifié à Toulouse, Bordeaux rejoint le Stade de France en éliminant Lorient (4-1) au Moustoir. La compétition la plus décriée du calendrier national s'offre une finale de rêve avec Marseille-Bordeaux le 27 mars.


Ce n'est pas la première fois, mais l'histoire continue de se répéter. Bordeaux se qualifie après avoir donné une prestation peu rassurante. Le champion de France en titre et tenant du titre en Coupe de la Ligue s'est montré opportuniste à Lorient (4-1), profitant d'une supériorité numérique pour renverser un match mal engagé.

Les Lorientais ont ont ouvert la marque sur un corner par Koscielny (12e). Mais le tournant du match va intervenir à la 24e minute avec Marouane Chamakh, parti à la limite du hors-jeu et légèrement déséquilibré par le même Koscielny. L'arbitre de la rencontre n'hésitait pas : penalty et carton rouge pour défenseur breton. Wendel transformait la sentence (24e) et cinq minutes plus tard, Chamakh trompait encore Audard (29e). Mais même en supériorité numérique, les Bordelais auront besoin des coups de pied arrêtés pour se détacher. Sur l'un d'eux, Wendel transformait son troisième coup franc de la semaine, avant que le quatrième but de Yoan Gouffran ne parachève le succès (4-1, 88e).

Les Bordelais affronteront Marseille en finale de la Coupe de la Ligue le 27 mars prochain au Stade de France, une affiche de rêve pour une épreuve très décriée.


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L'OM tient son trophée

Quelle ironie, le club le plus aimé de France remporte la compétition la plus décriée de l'Hexagone. Après dix-sept années de disette, ponctuées de quatre finales perdues (deux fois en Coupe de l'UEFA et deux fois en Coupe de France), l'Olympique de Marseille remporte la Coupe de la Ligue en dominant Bordeaux par trois buts à un.


Quelle ironie, cruelle cette fois, que ce succès intervienne l'année de la mort de Robert Louis-Dreyfus.

Les Marseillais ont mérité leur victoire. La première période a été très physique, et finalement très fermée. Les actions franches sont rares. Après une frappe à ras de terre de Yoann Gourcuff bloquée sans problème par Steve Mandanda, Hatem Ben Arfa oblige Ulrich Ramé à se détendre en milieu de première mi-temps. Le gardien bordelais détourne encore une tentative de Brandao, pourtant bien décalé dans la surface après la demi-heure de jeu. C'est à peu près tout ce qu'il y a à signaler alors que les mauvais coups se sont multipliés sur le terrain. Un tacle sévère de Ludovic Sané sur Lucho Gonzalez déclenche une échauffourée puis Alou Diarra remet ça en séchant encore le meneur argentin. Bordeaux mène deux cartons jaunes à jaune. Mais l'attaquant marseillais Brandao obtient également le sien pour une charge violente sur Matthieu Chalmé.

La seconde mi-temps repart sur les mêmes, mauvaises, bases. Benoît Trémoulinas reçoit un carton dès le retour des vestiaires. C'est un coup de pied arrêté qui va débloquer la rencontre. Un corner de Lucho Gonzalez trouve la tête de Souleymane Diawara pour le 1-0 (61e). Toute ressemblance avec le but de Basile Boli à Munich en 1993 est forcément fortuite mais totalement justifié. Six minutes après l'ancien-bordelais, Mathieu Valbuena double la mise d'une frappe sous la barre après une remise en retrait de Hatem Ben Arfa. A 2-0, l'affaire est pliée. Et encore plus à 3-0 lorsque Chalmé marque contre son camp (77e). Bordeaux, tenant du titre, réduira le score en fin de match par Ludovic Sané (84e).

Sur les deux trophées que les Girondins avaient à défendre, l'équipe de Laurent Blanc en aura donc perdu un an. Mais avant de défendre le plus important, celui de champion de France, les Girondins vont devoir se reconcentrer très rapidement car la prochaine échéance est la rencontre les opposant à l'Olympique Lyonnais, en quart de finale aller de Ligue des Champions.


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On a vu pire

La finale de la Coupe de la Ligue opposant l'Olympique de Marseille aux Girondins de Bordeaux a plutôt bien marché. Diffusée sur France 3, elle a été vue par 5.550.000 téléspectateurs. Cela correspond à 26,7% de part de marché.

Du coup, France 3 a fait la course en tête samedi soir.

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