[Coupe de France] 8ème de finale

Ils connaissent le danger

L1 vs L2. Le programme des huitièmes de finale de la Coupe de France ne se corsera que mercredi avec en point d'orgue le choc Lille-Lyon. Cela ne signifie pas que le menu sera obligatoirement plus digeste pour les formations de l'élite engagées mardi soir. Le piège est connu. Le refrain aussi : éviter de tomber contre une équipe présumée plus faible pour dégager un peu plus la voie qui mène au Stade de France. Le challenge est séduisant. Il n'aura rien d'une sinécure pour Le Mans, Grenoble et Toulouse. Pour des raisons divergentes, les trois clubs de L1 seront sur la sellette à Guingamp (18h00), Dijon (19h30) et Boulogne (20h45).


Sur le papier, Toulouse semble le plus à même de ne pas s'exposer à un hypothétique exploit d'un club de L2. Les joueurs d'Alain Casanova sont invaincus depuis le 30 novembre dernier. Ils se comportent plutôt bien à l'extérieur (4e bilan de L1) et devraient récupérer pour ce match leur métronome, Etienne Didot. L'ancien Rennais n'a plus joué depuis le 17 janvier en raison d'une entorse au genou droit. Il ne s'inscrit pas dans la politique de rotation mise en place par Alain Casanova. Dans l'optique de la réception de Bordeaux, samedi, l'entraîneur toulousain devrait économiser ses forces vives. Gignac, Mathieu et Sissoko sont notamment concernés. Une nécessité imposée par la fatigue qui ne traduit cependant pas un manque d'ambition, selon le technicien. Casanova «a envie d'aller au bout», mais il sait aussi que «ça ne sera pas facile». Après une série catastrophique de trois défaites et un nul, Boulogne-sur-Mer a retrouvé le chemin du succès contre Bastia (3-1), vendredi. Sa qualification acquise au tour précédent aux dépens de Caen (3-1) est une autre alerte pour les Toulousains.


GRENOBLE ET LE MANS, LA TÊTE AU MAINTIEN

Grenoble et Le MUC 72 ne sont pas tout à fait dans le même cas de figure. Eux aussi vont devoir en découdre avec deux formations de L2, mais la précarité de leur situation laisse davantage la place à une possible déconvenue. Le GF 38 n'a remporté qu'une seule de ses huit dernières rencontres. C'était déjà en Coupe de France contre Grande-Synthe. Depuis, les Isérois ne perdent pas beaucoup (4 nuls consécutifs), mais ils sont toujours accaparés par leur opération maintien. Dijon, leur adversaire, n'a pas ce genre de préoccupations. Englués dans le ventre mou de la L2, les Bourguignons n'ont plus que la Coupe pour tenter d'épicer leur fin de saison. Leurs deux dernières prestations témoignent de ce relâchement : défaites contre Montpellier (1-4), puis Guingamp (2-3) alors qu'ils menaient 2-0... C'est fort de ce succès que l'EAG accueillera de son côté Le Mans. L'équipe de Daniel Jeandupeux lutte toujours pour sa survie en L1. Elle a renoué avec la victoire contre le Havre (0-2), ainsi qu'avec une certaine forme de solidité. Gare toutefois à la rechute. Les Bretons sont de sérieux clients : une seule défaite lors de leurs quinze derniers matches. - E. T.



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En Avant les quarts !

Guingamp a été le le premier club qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France. Neuvième de L2, l'En Avant a réussi une petite performance en battant Le Mans (1-0), formation de L1, mardi au Roudourou. Sous la pluie et sur une pelouse en très mauvais état, les Guingampais ont arraché leur qualification lors des dix dernières minutes. Un certain Bakary Koné, homonyme du célèbre attaquant ivoirien de l'OM, a fait chavirer l'enceinte bretonne à la 83e minute d'une tête victorieuse.


Le défenseur burkinabé a sauté plus haut que Yohann Pelé, pourtant bien connu pour être le plus grand gardien (1,92 m) de L1. Pas un mince exploit. Sur un coup franc de Wilson Oruma, un ancien Marseillais, Koné a dévié le ballon de la tête. Guingamp n'a pas volé son succès tant les Sarthois ont souvent pêché par excès de timidité. En première période, il y a bien eu une tête non cadrée de Le Tallec (16e) et une frappe trop croisée de Maïga (43e). Et ce fut pire après la pause avec uniquement une tête de l'ancien joueur de Liverpool, qui a vu le ballon échouer sur l'équerre de Gauclin (78e). Ce résultat confirme deux grosses tendances. D'abord la très bonne passe actuelle de l'équipe de Victor Zvunka, qui n'a connu qu'une seule défaite en treize journées de Championnat de L2 après un nouveau début de saison désastreux. Puis la passe très délicate du MUC, qui a gagné le week-end dernier en L1 son premier match après deux mois sans victoire... Les réactions d'après-match


Doublé de Pentecôte pour Toulouse

Après la pluie de Bretagne, le vent du Nord. A Boulogne sur-Mer, il a soufflé très fort et Toulouse a fait valser les Boulonnais (2-0). Un doublé de Xavier Pentecôte a permis au TFC de valider son billet pour les quarts de finale et de faire respecter la hiérarchie. Car après avoir éliminé Caen, Boulogne n'a pas réussi un nouvel exploit. La rencontre n'a pas atteint des sommets et fut même parfois, comme en début de match, d'un ennui très profond. La partie est sortie de sa torpeur peu avant la pause avec le premier but très contestable de Xavier Pentecôte, aligné seul en pointe à la place de l'irrésistible André-Pierre Gignac, ménagé par Alain Casanova avant le derby de la Garonne samedi contre Bordeaux (19h00).

Après avoir passé le gardien adverse, l'attaquant toulousain s'est un peu aidé de la main pour ralentir la course du ballon avant de le pousser au fond du but vide (41e). Aucune contestation en revanche à l'heure de jeu quand il a doublé la mise, même s'il s'y est pris à deux fois (62e). Boulogne, avec Thil en seconde période, a bien eu quelques occasions mais le poteau (53e) et un excellent Carrasso, sur des tentatives de Blayac (59e) et Thil (60e), se sont interposés.


Grenoble passe mais tremble à Dijon

Les débats ont été beaucoup plus serrés à Dijon, sorti par Grenoble lors de la séance des tirs au but (1-1, 2-4). Le match dans le match entre les deux entraîneurs Faruk Hadzibegic (Dijon) et Mecha Bazdarevic (Grenoble), anciens coéquipiers célèbres à Sochaux, a tourné à l'avantage du deuxième. Les Dijonnais avaient pourtant ouvert le score au quart d'heure de jeu par Morisot mais Akrour a répondu du tac au tac (18e). Il a ensuite fallu patienter jusqu'à la séance des tirs au but, remportée par des Isérois moins maladroits. Car à Dijon, Lotiès et Carrière ont manqué leur tir. Grenoble «a refusé le jeu et a joué la montre», s'est désolé Faruk Hadzibegic. - D. Mi.

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J'étais en dépannage sur Rodez aujourd'hui et bien dans l'usine Bosch, que ce soit les hommes ou les femmes, ça parlait que du match de la veille !

@+

Tu m'étonnes !
Avant le match déjà c'était l'évènement du mois, alors vac une victoire hautement méritée tant Rodez a bien joué au ballon, toute la ville de 7 à 77 ans a du en parler

ca m'a fait marrer, dans le journal la semaine dernière, y'a un petit vieux qui disait "on va gagner, c'est mon pendule qui me l'a dit, je lui ai demandé 30 fois et chaque fois il a dit qu'on gagnait". j'ai repensé à lui depuis la victoire, maintenant ca doit être le sorcier de Rodez!