[11] David Bellion

David Bellion


La fiche de David BELLION
Né le 27 novembre 1982 à Sèvres
Nationalité : Française
Poste : Attaquant
Taille et poids : 1m81 – 72 kg
Clubs précédents : AS Cannes, Sunderland, Manchester Utd, West Ham Utd, OGC Nice.
50 matches de Premier League (5 buts)
45 matches de Ligue 1 (12 buts)
7 matches de Ligue des Champions (3 buts)

Palmarès :
Finaliste de la Coupe de la Ligue 2006.

Les premiers mots de Bellion





David Bellion est officiellement bordelais depuis aujourd’hui. Le nouvel attaquant marine et blanc a été présenté en milieu d’après-midi vers 16h00 en compagnie de Jean-Louis Triaud et de Laurent Blanc. Juste avant de suivre sa première séance d’entraînement sous le maillot marin et blanc, l’ancien attaquant de Manchester United s’est confié aux micros de la presse. Girondins.com était présent pour vous rapporter les premières paroles du nouveau joueur bordelais.

girondins.com : Bonjour David, c’est une longue journée pour vous ?
David Bellion : Effectivement, je suis arrivé très tôt à Bordeaux ce matin. C’est une journée assez longue avec la visite des installations, la présentation et l’entraînement qui va suivre (l’entretien a été réalisé un quart d’heure avant l’entraînement, NDLR). Mais ce n’est pas grave, cela vaut vraiment le coup.

girondins.com : Vous arrivez dans un club qui vous voulait mais qui, en même temps, insiste sur votre besoin de progresser ?
David Bellion : Oui mais c’est complètement normal. Je sais ce que j’ai à faire. Il est possible de progresser à tout âge, les joueurs apprennent constamment qu’ils soient en début ou en fin de carrière. C’est à moi de montrer au coach ce que je vaux, tous les jours, à l’entraînement.

girondins.com : Vous vous dîtes que pour vous, c’est maintenant ou jamais ?
David Bellion : Je n’aime pas me placer dans ce cas de figure du maintenant ou jamais. Dans un sens, c’est vrai car je me dois d’avancer le plus vite possible. Je sais que j’en suis capable. J’ai parfois eu du mal, dans certaines situations, à faire preuve de constance que ce soit à Nice ou à l’étranger où je suis arrivé très jeune. Aujourd’hui, j’ai acquis pas mal d’expérience à l’étranger. A moi de démontrer tout cela sur le terrain, tous les jours à l’entraînement. Je dois être le plus constant possible dans les efforts.

girondins.com : Vous sentez que vous avez gagné en maturité ?
David Bellion : Je ne sais pas trop. Peut-être qu’avec le temps, j’ai appris ce que c’était de se brûler et je ne souhaite pas revivre pareille expérience. Ne pas reproduire les mêmes erreurs, faire attention à soi et vouloir avancer, c’est peut-être cela la maturité.

girondins.com : Laurent Blanc dit que vous êtes venu à Bordeaux pour travailler, dans quel secteur précisément ?
David Bellion : Nous allons certainement avoir une discussion avec le coach à ce sujet mais à un moment donné, un attaquant se doit d’être performant que ce soit au niveau des buts ou des passes décisives. Il y aussi les appels, les courses, tout est important et tout doit être travaillé. Il y a les qualités naturelles que chaque joueur possède mais pour les garder et les améliorer, il faut constamment travailler. Je dois faire attention à tout, même au mental. Je dirais même surtout au mental car c’est un des paramètres les plus importants pour réussir. Il faut du talent, du travail mais le mental est un facteur déterminant. Cela passe par une bonne intégration dans le groupe mais aussi un travail approfondi sur la concentration au jour le jour. Il faut tout gérer dans le football.

girondins.com : Quand Laurent Blanc vous appelle, quel effet cela fait ?
David Bellion : C’est tout de même très flatteur ! Il y a toujours un petit sourire, c’est quand même beau. Chacun sait ce qu’il a fait durant sa carrière. Je suis de la « génération Coupe du Monde », il m’a particulièrement marqué. Le voir évoluer sur la pelouse était toujours un plaisir, ce qui n’est pas forcément le cas avec tous les joueurs. Etant qu’entraîneur, je pense qu’il a conservé cette joie de jouer même si il y aura aussi beaucoup de travail.

girondins.com : Sa présence représente beaucoup dans votre décision de rejoindre les Girondins ?
David Bellion : Une part importante mais au-delà de cela, c’est tout de même Bordeaux ! Ici, il y a toujours eu de bons entraîneurs et de bons résultats. En moyenne, chaque saison, c’est un club qui est toujours présent, toujours au top. Être dans un club comme celui-ci est déjà énorme mais il est clair qu’avoir un coach comme Laurent Blanc est un bonus extraordinaire.

David Bellion, la dernière recrue bordelaise a été présentée à la presse aujourd’hui à 16h. Le joueur, accompagné du Président Triaud et de Laurent Blanc ont répondu aux différentes sollicitations des médias, avant que Bellion et son nouvel entraîneur ne prennent la direction du centre professionnel pour la séance d’entraînement. Girondins.com vous propose de revenir sur cette conférence de presse, au cours de laquelle le nouvel attaquant des Marine et Blanc s’est déclaré très heureux de signer dans un club « de grand standing », dans lequel « il y a tout pour réussir ».

Le Président Triaud est le premier à prendre la parole. Il annonce avec un sourire l’objet de la rencontre du jour : la présentation de David Bellion, la dernière recrue girondine. Jean-Louis Triaud a ensuite relaté à l’assistance la façon dont s’est déroulée à la venue de Bellion. L’ancien attaquant niçois faisait partie des vœux de Laurent Blanc pour renforcer son effectif en vue de la prochaine saison. L’entraîneur Girondin était à la recherche d’un attaquant rapide et percutant, et son choix s’est rapidement porté sur ce joueur formé à l’AS Cannes. La bonne entente entre les deux clubs, entretenue par le transfert de Lilian Laslandes sur la Côte d’Azur en janvier dernier, a permis de concrétiser les choses rapidement.

Après l’intervention du Président, David Bellion a répondu aux questions de la grosse vingtaine de journalistes présents au Château du Haillan. Le joueur, âgé de 24 ans, était visiblement ravi de signer au sein d’un club « de grand standing » qui lui a présenté « un bon projet sportif ». Selon lui, « il y a tout pour réussir à Bordeaux ». Il n’a d’ailleurs pas hésité longtemps avant de décider de relever le challenge aquitain : « quand j’ai su que Bordeaux était intéressé, je n’ai même pas réfléchi ! Mes bonnes impressions se sont ensuite confirmées en discutant avec le coach et le Président ».

Même s’il a déjà évolué dans un club aussi prestigieux que Manchester United, le nouvel attaquant bordelais est toujours préoccupé par sa progression et n’hésite pas à placer celle-ci au cœur de ses objectifs. « Même si je suis encore jeune, je n’ai plus de temps à perdre ! » Selon lui, Bordeaux est le club idéal pour progresser. « Il y a tout : un coach qui a été un grand joueur et qui connaît le football, une ville agréable, des conditions de travail exceptionnelles. C’est vraiment le top ». Toutefois, il n’a pas l’impression de franchir un palier en s’engageant en faveur des Marine et Blanc : « Je franchirai un palier lorsque je me serai imposé et que je ferai de belles choses ici ! »
Laurent Blanc a lui aussi glissé quelques mots concernant cette recrue offensive. Même s’il n’a pas joué avec lui à Manchester, Blanc a avoué que Sir Alex Fergusson lui avait parlé de ce jeune joueur talentueux. Il s’agit donc d’un gage de grande qualité !

L’ancien libéro de l’Equipe de France est satisfait de pouvoir enregistrer l’arrivée d’un attaquant « rapide, qui prend les espaces ». Il a toutefois nuancé en ajoutant que David a « un très gros potentiel, mais qu’il a aussi des progrès à faire, notamment devant le but ». Bellion a réagit positivement à cette remarque, déclarant qu’il appréciait les remarques constructives, et qu’il avait hâte de se mettre au boulot avec ses nouveaux partenaires et, ironie du sort, de retrouver l’OGC Nice en match amical dès samedi prochain !

Pour terminer, Laurent Blanc et Jean-Louis Triaud ont, à la demande de la presse, fait un point sur les transferts. Laurent Blanc a affirmé qu’il souhaite avoir à sa disposition un groupe défini à 95% pour partir en stage à Port-Crouesty. Les deux hommes ont confirmé que leurs priorités sont le recrutement d’un défenseur central et un milieu défensif.

Après avoir fait un essai de quelques jours au sein du groupe Amine Rbati a regagné son pays. Les techniciens du club au Scapulaire communiqueront leur décision concernant le joueur dans la semaine.

En égalisant à la 75ème minute face à Salonique, David Bellion a inscrit son tout premier but sous les couleurs bordelaises. Félicitations

bonne recrue pour Bordeaux !
Bonne chance a lui dans son nouveau club !

longue vie a david au sein du club

Il va etre bien encadrer par le staff et les joueurs, il peut retrouver un bon niveaux comme Pauleta, Dhorassoo est j'en passe.

Merci supp33 je me suis regaler a te lire je ne connais pas trop Bellion mais grace a toi je suis content de le voir a nos cotes

content que pour son premier match il marque

Bleu marine a écrit:

Merci supp33 je me suis regaler a te lire je ne connais pas trop Bellion mais grace a toi je suis content de le voir a nos cotes

N'hésitez pas a demander des renseignements sur les nouveaux venus en gironde.

Je saurais te répondre pour mieux le connaitre.

N'hésitez pas a demander des renseignements sur les nouveaux venus en gironde.

Je saurais te répondre pour mieux le connaitre.

MERCI a toi supp33

Bellion a encore marqué!!

Plus sa va,plus je crois qu'on va beaucoup en entendre parler de Bellion en bien il va aller loin Bonne recrue

ça fait plaisir de voir qu'il a l'air de bien s'intégrer au groupe et que ça donne du résultat

ca fait un bail qu'un bordelai n'y été pas arrivé (surtout pas chamakh ou darch ^^)

=> je sors

BEllion, s'est bien intégré a l'équipe, et c'est un excellent buteur^^

C'est un peu la surprise du chef!! Tres bon joueur!

Je le savais qu'on aller entendre parler de lui bonne recrue

Bellion c'est le Zizou bordelais^^

je n'irais pas jusque la^^ loin de la meme^^

LOL alors le Henry ?^^

non simplement le Bellion et c'est très bien comme ça !

Parcequ'il carbure notre attaquant

Après avoir parcouru l’Angleterre puis joué une saison à Nice, David Bellion retrouve une seconde jeunesse à Bordeaux. Buteur épanoui et séduit par Laurent Blanc, il ose même la comparaison avec Manchester United…



David Bellion, après sept rencontres de L1, comment vous sentez-vous ?
Ça va très bien, surtout lorsque l’on prend six points en deux matchs ! Après avoir bien négocié le match traquenard face à Metz, équipe classée dernière, solide et en grand besoin de points, puis gagné face à Monaco, nous avons fait le job !

Vous avez dit que votre acclimatation était très bonne à Bordeaux. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
C’est surtout d’un point de vue global… Déjà, je suis exactement le même homme que quand j’étais à Nice, sauf que je m’épanouis. C’est parce que le discours est très facilement passé ici, et aussi parce que les ambitions en Coupe d’Europe, en championnat et en visant la Ligue des Champions avec l’équipe que nous avons, les installations, le public, la région forment un tout. C’est ce qui fait que Bordeaux est un gros club. Mais après, il ne faut pas se reposer sur ça et il faut continuer à travailler. Nous avons un nouvel entraîneur qui a un passé de joueur exceptionnel et en tant qu’homme, sans le connaître plus que ça, c’est quelqu’un d’assez calme ; ce qui me convient. Tout est impeccable mais le plus important, c’est le groupe. Il n’y a pas de vice, de méchanceté gratuite ou de jalousie. Ça tourne, c’est bien, et avec le staff, tout se passe bien aussi.

Vous parlez de jalousie. Avez-vous connu cela dans d’autres clubs ?
Oui… Plutôt des petits trucs mais ce sont des choses que je garderai pour moi.

Etait-ce en France ?
Oui, entre autres… Même si c’est un peu partout, de façon générale. Là où je n’en ai jamais vue, c’est à Manchester. Parce que là-bas, personne n’avait besoin de prouver quelque chose. Et ce, dans le sens où les joueurs ont acquis un tel niveau et ont un très bon état d’esprit. Ce sont des grands joueurs. Ce qui m’a le plus marqué, par rapport à certains comme Giggs ou Keane, qui était un modèle d’état d’esprit en tant que capitaine, c’est que ce sont les gars les plus simples qui puissent exister ! Donc, oui, j’ai connu ça.

Justement, quel regard portez-vous sur ces comportements envieux ?
Disons que ça me fait plutôt rire (ironique), vu le métier que nous faisons, car c’est quand même un métier extraordinaire. Mais après, chacun a son caractère. Alors si certains veulent tirer la couverture à eux, ils font comme ils veulent. Mais à un moment donné, un jour ou l’autre, les choses se remettent en ordre. Il faut être patient car cela peut être long. Mais c’est souvent comme ça : il y a la part du mérite un jour…

Vous parliez également de Laurent Blanc, que vous décrivez comme étant un homme calme. Cela vous change-t-il de Frédéric Antonetti de Nice ?
Bon, il n’est pas question de critiquer mais oui, cela me change… Chaque personne est différente et les caractères aussi. Par conséquent, cela change, c’est la vérité. Mais je n’en parle pas en mal… Sur un terrain ou dans ma vie, j’aime bien le calme…

« Laurent Blanc, c’est le top »

Cela ne passait pas avec lui ?
Non, je ne peux pas dire ça parce que quand nous faisions de bons matchs. Il savait nous dire les bonnes choses. Mais il faut aussi savoir mettre une personne en confiance... J’ai lu dernièrement dans une interview qu’à Nice, on faisait tout pour mettre en confiance les joueurs. Mais moi, je n’ai pas ressenti cela là-bas. Il ne m’a pas semblé que l’on faisait tout pour. Mais ici, c’est autre chose. Un autre monde. Aujourd’hui, il y a un des deux caractères qui me convient plus que l’autre… Peut-être que certains ont besoin de se faire gueuler dessus sur le terrain pour être motivés mais il y a certaines façons de faire qui me conviennent probablement mieux. C’est une pédagogie différente.

En tout début de saison, Laurent Blanc vous a-t-il dit ce qu’il attendait précisément de vous ?
Laurent Blanc ne discute pas beaucoup, même s’il a tenu un discours à chaque joueur, en individuel. Je sais ce qu’il attend de moi, je suis attaquant et je sais pourquoi il m’a pris. Je dois prendre les espaces et marquer des buts, bien sûr. Dans le jeu, je dois apporter en profondeur, vitesse et percussion. Mais il est très impartial. Chacun a vraiment sa chance. Il ne fait pas du tout de favoritisme. Il discute avec tous, du plus jeune au plus ancien et fait son équipe selon la vision qu’il a du match. Tout se passe très bien ainsi.

Le fait que vous ayez évolué tous deux à Manchester United peut-il favoriser le dialogue entre vous ?
Alors, peut-être, en effet, pouvons-nous être réunis par un certain vécu car nous avons évolué dans le même club et le même vestiaire. Mais nous n’en parlons pas plus que cela. Parfois, il me demande si untel est toujours au club ou en est parti mais cela s’arrête là. Et ce n’est pas plus que celui qui aurait joué à Marseille ou à l’Inter, comme lui… Je le répète, au niveau pédagogie, Laurent Blanc, c’est le top ! C’est un ancien joueur, qui a vécu le haut niveau, sait ce que l’on ressent, en ayant été très élégant et en aimant le beau jeu. Ce sont des éléments qui, dans ma culture, me font l’apprécier. J’aime le foot pour le beau jeu et les victoires. Et si on peut allier les deux, c’est bien, car c’est tout ce que je voyais petit et qui me plaisait !

Vous qui le côtoyez, et qui avez fréquenté Alex Ferguson, trouvez-vous des similitudes entre les deux techniciens ?
Oui, dans l’équilibre ludique et sérieux. Avec eux, nous faisons des taureaux à l’entraînement, ce qui est un moment de décontraction, mais également de sérieux et de technique, puisqu’on joue à une touche de balle. Ce sont des petits exemples, au même titre que des reprises de volée ou des frappes, qui restent des exercices que nous faisions quand nous étions jeunes mais qui sont très plaisants. C’est de bon cœur. Bon, parfois, nous courons, ce qui est plus dur, mais nous sommes des professionnels ! Il est vrai que dans l’approche du match et dans la façon de discuter, il y a certaines similitudes, malgré deux caractères différents. Ils n’ont pas non plus vécu dans les mêmes pays, et n’ont pas eu les mêmes vies.

Vous vous entendiez bien avec Alex Ferguson ?
Oui, très bien. C’est lui qui m’avait fait signer à Manchester et je devais même le rejoindre six mois avant mais le président de Sunderland avait préféré attendre car il trouvait le prêt un peu trop cher. J’avais signé quatre ans mais je n’y suis resté que deux avant de partir à West Ham.

Cette collaboration vous a-t-elle apporté ?
Oui, car malgré un temps de jeu restreint, c’est quelqu’un qui m’a toujours mis dans de bonnes conditions avant les matchs, ce qui m’a permis de marquer des buts. Et ce genre de chose, c’est ce qui fait la force des grands, dans la mesure où ils ont un groupe à gérer, avec vingt-cinq joueurs de haut niveau, tous internationaux. Il a fait tourner des garçons tels que Ryan Giggs, qui était l’un de mes héros, en le mettant sur le banc et en le faisant jouer la fois d’après. Mais tout le monde l’accepte, alors que dans d’autres clubs, ça peut péter ! Là, ce n’était pas possible car il y avait toujours une équipe en place. Ce qui était bien, c’était qu’il nous parlait toujours, même si nous n’avions pas fait un match extraordinaire. Il nous motivait et nous encourageait. Nous pouvions ainsi exprimer un potentiel, et c’est aussi ce que je ressens avec mon nouveau coach. Il sait dire les choses sans nous enfoncer, et c’est ce qui me fait avancer. Il correspond à ma vision du foot et son approche vis-à-vis de moi est parfaite. Et je ne fais pas de lèche !

De notre correspondant à Bordeaux, Laurent BRUN (But! Bordeaux)

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