L'OM au Quotidien...

Le groupe face à Lille


Didier Deschamps, l'entraîneur de l'OM, a retenu un groupe de 19 joueurs pour affronter Lille à Tanger, Maroc, mercredi (20h45, Trophée des Champions). N'Koulou, suspendu pour ce match, fait le voyage.

Le groupe marseillais
S.Mandanda, Bracigliano – Azpilicueta, Fanni, So.Diawara, Sabo, Morel, Mbia – A.Diarra, E.Cissé, Kaboré, Lucho, Valbuena, Be.Cheyrou, Amalfitano, A.Ayew – J.Ayew, Rémy, Gadi

Blessés : Rodriguez (cheville), Gignac (reprise)
Suspendu : N'Koulou
Choix de l’entraîneur : Andrade, Hilton, M'Bow, Abriel, Omrani, Fomen

Source : www.om.net
O.D.LB.(Football365)

Trezeguet n'intéresse pas Deschamps

« Il s'entraîne en France, à Monaco, il intéresse peut être beaucoup de clubs mais ce n'est pas d'actualité ». Après Francis Gillot à Bordeaux, Didier Deschamps a lui aussi coupé court aux rumeurs envoyant David Trezeguet à l’OM. L’ex-capitaine des Bleus l’a expliqué à l’AFP à Tanger, en marge du Trophée des Champions qui se disputera mercredi entre Marseille et Lille.

JK Rédigé par Rédaction Football365

Deschamps a apprécié

Didier Deschamps, l’entraîneur de l’OM, fait part de sa satisfaction après la victoire glanée contre Lille (5-4, Trophée des Champions), mercredi soir.

Didier Deschamps livre ses impressions après la victoire glanée contre Lille (5-4, Trophée des Champions), mercredi soir. « Je pense que c’est une belle promotion pour le football, même si je n’aimerais pas être à la place de Rudi Garcia, c’était un peu fou, fou à la fin, explique l’entraîneur marseillais sur Canal+. Il y a eu quand même de bonnes choses avec notamment une très belle première mi-temps. Paradoxalement c’est là où on a été mené malgré notre grand nombre d’occasions, mais Landreau a été très efficace. Lille a des joueurs de talent qui peuvent faire la différence, on l’a vu, mais on a du caractère, donc c’est bien. C’est bien pour le groupe d’être récompensés, ça fait un titre de plus et un premier pour les nouveaux donc c’est bien avant de commencer le championnat. »

Football 365.

Marseille, une vilaine habitude

L'Olympique de Marseille a été accroché à domicile par Sochaux (2-2), samedi soir. Une mauvaise habitude qui lui avait coûté cher la saison dernière.


Le recrutement opéré à vitesse grand V n'a pas eu l'effet escompté. Bien sûr, l'OM a mieux débuté le Championnat que la saison passée, mais il y a fort à parier que cela ne suffira pas à consoler entièrement Didier Deschamps. En concédant le nul (2-2) contre Sochaux en ouverture du Championnat, ses joueurs se sont inscrits dans la continuité de la saison dernière. Celle d'une équipe encore incapable de se montrer souveraine sur ses terres. Alors qu'ils n'avaient pris que 37 points au Vélodrome sur 57 possibles l'an passé, les Phocéens en ont déjà perdu deux, dont l'importance se mesurera peut-être en fin d'exercice. Personne à Marseille n'a oublié que les deux défaites inaugurales concédées contre Caen (1-2) et Valenciennes (2-3) avaient également pesé dans la perte du titre de champion de France.


Le caractère ne suffit pas

Solide pendant près d'une heure malgré la menace constante de Maïga, l'OM a payé au prix fort ses quelques errements défensifs. Complètement oublié au second poteau, Marvin Martin a confirmé ses talents de buteur entrevus au mois de juin lors de la tournée des Bleus en Europe de l'Est (58e). Une douzaine de minutes plus tard, un bon débordement de Boudebouz conclu par Nogueira a glacé encore davantage un Vélodrome soudainement silencieux (70e). En fin de première période, il avait pourtant entonné des chants à la gloire de Lucho pour saluer le but plein de sang froid de l'Argentin (38e). Et lui demander de rester ? Probablement au regard de sa prestation qui aurait pu être ponctuée d'un doublé si Richert n'avait pas repoussé sa frappe sur son poteau (48e).

Comme face à Lille (5-4) lors du Trophée des champions, l'OM a su faire preuve de caractère pour s'épargner un revers qui aurait fait désordre. A la réception d'un corner de Valbuena, le très remuant Loïc Rémy a enfin été récompensé de ses efforts (74e). Positionné à la pointe de l'attaque marseillaise, il fait partie (au même titre que Diarra -à l'origine du premier but-, Amalfitano -dont la sortie a été escortée par les applaudissements nourris du Vélodrome- ou encore Fanni -intéressant offensivement-) des quelques satisfactions entrevues samedi soir. A la charge des Marseillais de traduire rapidement ces promesses en résultats. Il leur faudra obligatoirement se montrer moins perméables. En deux matches officiels, leur défense a déjà concédé six buts. - E. T.


lequipe.fr

Groupe face à St Etienne

L’entraîneur de l’Olympique de Marseille, a retenu un groupe de 19 joueurs pour recevoir Saint-Etienne dimanche soir au Vélodrome (21h00, 3eme journée de L1). Gignac en fait partie. Mbia et Traoré sont absents.

Le groupe marseillais
S.Mandanda
Bracigliano - Azpilicueta, Fanni, So.Diawara, Nkoulou, J.Morel, P.M’Bow
- A.Diarra, Kaboré, Lucho, Be.Cheyrou, Valbuena, A.Ayew, M.Amalfitano -
J.Ayew, Remy, Gignac, Gadi

Blessés : Mbia (pied), Dj.Traoré (reprise)
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur : Andrade, D’Ulivo, J.Rodriguez, Sabo, Omrani

Football 365.

Compliqué pour Morel.

Jérémy Morel estime qu’il va être «
compliqué » pour l’OM de rester longtemps un prétendant pour le titre de
champion en enchaînant encore des matchs comme celui de dimanche soir
face aux Verts (0-0).
« On voulait surtout avoir une assise défensive de qualité, mais
offensivement, nous n’avons pas réussi à concrétiser nos occasions et
plus ça allait dans le match, moins il y avait du mouvement, donc
c’était compliqué sachant que Saint-Etienne était bien en place,
regrettait Jérémy Morel sur Canal Plus. On sait à quoi s’attendre chez
nous. On sait comment les équipes vont nous jouer au Vélodrome, c’est à
nous de créer du mouvement, le tout c’est de régler ça. Pour une équipe
qui veut jouer le titre, c’est compliqué. »

Football 365.

A.Ayew revalorisé ?
Malgré ses récentes déclarations, le milieu de terrain marseillas André Ayew a clairement émis le souhait de quitter l'OM. Mais considéré comme intransférable, le Ghanéen pourrait finalement être contraint de prolonger l'aventure sur la Canebière. Une revalorisation salariale est d'ailleurs dans les tuyaux.

Arsenal a récemment transmis en vain une offre de treize millions d'euros pour André Ayew (21 ans, Marseille), la clause libératoire de l'international ghanéen ayant expiré depuis quelques jours. Pour les dirigeants phocéens, l'ancien joueur d'Arles-Avignon est tout simplement intransférable. Une revalorisation salariale est même dans les tuyaux, plus quelques autres avantages. Mais ça n'empêche pas le Black Star - qui souhaite désormais évoluer un cran plus bas sur le terrain - d'avoir toujours des envies d'ailleurs. Le marché n'est pas encore fermé...

Rédigé par Rédaction Football365

Morel craint Rennes

Le défenseur marseillais Jérémy Morel se méfie de la visite de Rennes samedi au Stade Vélodrome (5eme journée de Ligue 1).
En conférence de presse, Jérémy Morel a indiqué se méfier de Rennes, prochain adversaire de Marseille en championnat : « Cela va être chaud au vu de leurs résultats et de ce qu’ils ont montré offensivement. C’est costaud, et on sait que nous, on a des problèmes actuels sur le plan défensif. C’est à un gros match auquel il faut s’attendre. Si tout le monde tire dans le mens sens, il faut que cela aille… De toute manière on n’a pas le choix, il n’y a que la victoire qui nous intéresse, car on a déjà pris pas mal de retard, il faut gagner et je dis peu importe la manière samedi. »

Rédigé par Christian RODAT (Football 365.)

On est dans un tunnel sombre.

Didier Deschamps n'a pas caché sa déception après la deuxième défaite de rang de son équipe face à Rennes samedi soir au Vélodrome. Mais l'entraîneur marseillais refuse de baisser les bras avant le déplacement à l'Olympiakos mardi.

Didier Deschamps, que ressentez-vous après cette défaite face à Rennes (0-1) ?
C'est une énorme déception. Cela a été un match difficile. On le savait, cette équipe de Rennes a prouvé sa qualité ce soir (samedi) même si je pense qu'on a fait de bonnes choses pour avoir beaucoup d'occasions, des opportunités. En face, on avait un gardien en état de grâce (Benoît Costil), ça arrive, malheureusement. L'ouverture du score leur a donné de la confiance et ça a amené un peu de fébrilité chez nous. Évidemment que c'est une grosse contre-performance pour nous ce soir de perdre à nouveau à domicile.

Cette défaite est-elle difficile avant d'aborder cette importante série de matchs ?
Évidemment pour la confiance, la sérénité, ce n’est pas l'idéal mais c'est ça aussi le haut niveau. On va passer à une autre compétition (l’OM affronte mardi l’Olympiakos en Ligue des Champions), c’est la plus belle en Europe. Il faut évacuer la déception parce que ça va venir vite. Il faut faire en sorte d'inverser cette tendance qui est négative depuis le début de la saison.

Vos joueurs sont-ils en proie au doute ?
Forcément, il y a un peu appréhension. Le stade Vélodrome, c'est difficile quand il n'y a pas de résultat. La pression est forte mais il faut faire en sorte de rester solidaires et de se retrousser les manches. C'est une période très négative.

Quel discours avez-vous tenu à vos joueurs dans le vestiaire ?
Je ne vais pas donner le contenu mais je leur ai déjà parlé après le match, on reparlera demain (dimanche). Ils sont conscients de la situation. Après, « crise », ce n’est pas le mot qu'utilisent les joueurs ou les entraîneurs mais on ne peut pas nier la réalité. Aujourd'hui, on a un classement, un nombre de points qui est largement insuffisant. Des fois aussi on a eu la petite chance, la réussite qui aide. Depuis que je suis là, je pense qu'on a gagné quelques matchs en ayant moins fait, en ayant moins d'occasions que ce soir. C'est une période très difficile mais il faut faire en sorte d'en sortir.

« Changer le système ne résoudra pas tout »

Etes-vous inquiet pour la suite ?
Je ne vais pas vous dire que je suis rassuré ce soir. Le résultat nous plombe la tête mais je sais que mon équipe a des qualités. Évidemment, la situation amène un peu plus de fébrilité et le résultat de ce soir ne va pas amener de la sérénité et de la tranquillité. C'est ça aussi Marseille, il faut vivre avec ça et ne pas baisser la tête. Il faut faire en sorte de rester mobilisés, solidaires pour entrevoir un peu de lumière parce que ce soir, on est dans un tunnel sombre

Pourriez-vous être amené à changer votre système de jeu ?
J'y ai pensé ce soir mais, lors d’une période difficile, quand il y a des repères, quand on fait de bonnes choses, changer peut créer un peu le doute chez l'adversaire mais ça peut le créer aussi chez nous. C'est pour ça que ce soir je n'ai pas voulu modifier le système de jeu. C'est une solution, même si ça ne résoudra pas tout.

La Ligue des Champions peut-elle amener un peu de bien-être dans ce climat un peu morose ?
« Morose », je ne sais pas si c'est le mot mais on sera à l'extérieur. La Ligue des Champions, c'est une compétition qui a tendance à sublimer les joueurs. Il faut récupérer et aller là-bas avec toutes nos forces pour livrer cette bataille.

Lucho et Valbuena seront-ils du voyage ?
Je ne sais pas. Mathieu (Valbuena), c'est un peu plus problématique mais on verra dans 48h. Il a un petit problème au niveau de la tête du péroné d’un genou. Il avait déjà eu un souci mardi avec la sélection (face à la Roumanie).

Rédigé par Christian RODAT (Football 365)

Marseille, de mal en pis

Toujours sans victoire, l'OM s'est incliné contre Rennes (0-1), samedi soir. Le club phocéen pourrait être relégable, dimanche, à l'issue de la journée.

Nouveau match sans victoire pour Marseille. L'OM s'est incliné à domicile face à Renns (0-1).(EQ)
«La reprise ou la crise ?» , s'interrogeait samedi matin L'Equipe au sujet de la trajectoire prise par l'OM, après la réception de Rennes dans la soirée. Battu à domicile (1-0), après deux premiers matches nuls, Marseille se dirige tout droit vers la deuxième hypothèse. De par ses résultats, c'est un fait. Toujours sans la moindre victoire après cinq rencontres désormais, l'équipe de Didier Deschamps n'arrive pas à trouver les solutions qui lui permettraient d'avancer. Ou au moins de ne pas regresser. Face aux Bretons, par moments, les Marseillais ont semblé impuissants, incapables de répondre aux problèmes posés par un adversaire joueur, sans complexe et talentueux qui plus est. Paradoxalement, c'est alors que l'OM semblait aller mieux que le Stade Rennais a marqué, plombant définitivement l'ambiance dans un Vélodrome médusé. Comme si depuis le début, il savait ce qui l'attendait.


Confronté à plusieurs absences (A. Ayew, M'Bia, Nkoulou), Deschamps n'a eu pas beaucoup de choix pour constituer son équipe. Retrouver le jeune Jordan Ayew dans le onze de départ après l'épisode Gignac n'était donc pas une surprise. Pas plus que de voir Fanni dans l'axe et Azpilicueta à droite. Au milieu de ce bricolage, Loïc Rémy s'est retrouvé en pointe. Et c'est justement lui qui s'est offert la première opportunité (15e), la première d'une longue série, toutes évacuées par un Benoît Costil en état de grâce. Car curieusement, même si Marseille a connu de grosses difficultés dans le jeu, c'est quand même bien lui qui s'est créé les meilleurs occasions, notamment après l'entrée de Gignac, copieusement applaudi. Par deux fois (59e et 70e), l'ancien Lorientais aurait pu trouver sa rédemption si le meilleur portier de L2 l'an dernier n'en avait pas décidé autrement. Diarra aussi, de la tête, aurait pu enclencher ce fameux le déclic tant attendu (51e).

Valbuena et Lucho blessés
Au lieu de ça, c'est bien Rennes qui a confirmé sa bonne dynamique en faisant le dos rond après avoir longtemps poussé et raté le coche une première fois par Boukari (18e). D'un véritable coup de canon, ou plutôt coup de poignard des ving-cinq mètres (76e), Kembo a propulsé les siens presque tout en haut (4e, ex aequo avec Lille, 2e) tandis qu'il a plongé l'OM presque tout en bas. Si jusque-là la question se posait, maintenant ce n'est plus le cas. Avec trois points en cinq journées, la Ligue des champions qui arrive et de nouvelles blessures malvenues (Valbuena, Lucho), Marseille est entré en crise. Pour preuve, en fonction des performances de Nice et Nancy, dimanche, le club pourrait être relégable. - Hugues SIONIS

msn.fr

Le bonnet d'âne pour Marseille

En s'inclinant fort logiquement dimanche soir à Gerland devant l'OL (2-0), en clôture de la 6e journée de Ligue 1, les Marseillais ont touché le fond du classement. Bons derniers avec trois petits points, les hommes de Deschamps accusent 11 longueurs de retard sur des Lyonnais, nouveaux leaders. Montpellier et Toulouse suivent à un point, le PSG, Lille, Rennes et Lorient à trois.Ça leur pendait au nez. La victoire obtenue mardi en Grèce devant l'Olympiakos (0-1) n'a pas transformé en quelques jours les Marseillais. Leur niveau de jeu est bien trop faible pour prétendre à jouer, pour l'instant, les premiers rôles en championnat, et on n'est presque pas surpris de les voir au fond de la classe au soir de la 6e journée. Une situation que l'OM n'avait plus connue depuis août 2005. On pourra toujours mettre cela sur le compte d'un démarrage poussif mais le mal semble un peu plus profond.
Battus 2-0 dimanche soir à Lyon, les joueurs de Deschamps ont de nouveau affiché leur difficultés récurrentes depuis le début de la saison: fébrilité défensive et manque de création dans le jeu, avec un Rémy pas assez soutenu en attaque. L'Olympique Lyonnais, en revanche, pointe tout en haut du classement avec 14 points, 11 de plus que leurs hôtes du soir, et n'a pas perdu un seul match officiel cette saison. Le novice Rémi Garde peut également se réjouir d'être aux commandes de la dernière formation de L1 invaincue.
Azpi dépassé'OM a déjà chuté trois fois en six journées et le scénario du choc des Olympiques n'a pas tardé à se dessiner en défaveur des Marseillais. Malgré une bonne impression laissée en tout début de rencontre, deux corners entre la 5e et la 8e minute, l'OM a rapidement déjoué. Et comment ne pas pointer encore la faiblesse défensive marseillaise ? Si les entraîneurs n'aiment pas viser un joueur en particulier, Deschamps a bien vu qu'Azpilicueta se trouvait impliqué sur les deux buts de l'OL. Sur le premier, l'Espagnol est impuissant devant la puissance de Bastos qui sert Gomis au point de penalty pour un but cop-collé de celui marqué face au Rubin Kazan au tour préliminaire de la Ligue des champions (1-0, 17e).Azpi est ensuite aux abonnés absent sur un ballon perdu au milieu par Valbuena. Bastos signe un nouveau déboulé sur la gauche et n'a pas de mal non plus à prendre de vitesse Cheyrou revenu combler le trou. Trop tard. Le Brésilien a filé et double la mise d'un tir croisé (2-0, 29e). Mandanda sort ensuite ses poings pour repousser une nouvelle reprise de Gomis (34e), avant que les Marseillais, par Morel, ne s'offrent une dernière rare occasion, la reprise de l'ex-Lorientais terminant au dessus de la cage défendue par Lloris (37e). A la pause, Deschamps n'a pas d'autre choix que de changer les hommes. André Ayew et Amalfitano symbolisent alors les espoirs provençaux pour tenter d'inverser une situation très compliquée. On croit le coaching payant quand l'aîné des Ayew reprend à deux mètres de la ligne un centre d'Amalfitano. Visiblement gêné par Rémy, le Ghanéen ne peut pousser ce ballon en or (52e).
Sans ce surprenant cafouillage entre les deux hommes, qui peut garantir que l'OL aurait remporté ce match ? Et si Gomis avait frappé au lieu de céder à la gourmandise en crochetant Diawara ? Les Marseillais n'ont finalement pas trop de regrets à nourrir. Leur réaction en seconde période était intéressante mais pas assez tranchante pour faire douter l'adversaire bien que Reveillère ait repoussé un ballon sur sa ligne (79e) et que Lucho n'ait pas bonifié un beau mouvement collectif (68e). "Même si on vit une période difficile, il faut continuer de travailler. Le groupe vit bien et même si avec la défaite on rigole moins, on ne va rien lâcher, jusqu'au bout", assurait Diawara sur Canal+. Si l'OM ne bat pas Evian-Thonon-Gaillard mercredi au Vélodrome, l'ambiance risque toute de même de se dégrader sensiblement.

Par ALEXANDRE SARKISSIANDe Sports.fr

On a fait le bilan à la fin.

C'est avec le bonnet d'âne de la Lige 1 que Marseille affronte Evian TGFC mercredi. Une rencontre cruciale pour Didier Deschamps, conscient de la situation de crise. L'entraîneur marseillais demande à ses joueurs d'honorer le maillot.
De notre correspondant à Marseille
Didier Deschamps, comment vivez-vous la situation actuelle de Marseille ?
Il ne faut pas fuir la réalité : on est dans une situation qui est très difficile et compliquée de par le manque de résultats et le classement. Mais on est à la 6eme journée et il y a encore beaucoup de matchs à jouer. On a besoin de prendre des points. Aujourd'hui, on a des lacunes. Il y a des tournants de match ou des situations qui nous ont été défavorables. C’est dans les moments difficiles qu’on accuse un peu plus le coup.
Etre dernier du classement, est-ce symbolique ou anecdotique ?
Ce n’est pas anecdotique ni symbolique, c’est la réalité. On fait le bilan à la fin mais aujourd’hui, si on en est là, c’est qu’on n’a pas fait tout bien. Évidemment que ça fait très mal dans la tête du staff, des joueurs et évidemment du public aussi. On a un match qui arrive très vite mercredi et il faut n’avoir qu’un objectif en tête : prendre les trois points.
Le groupe est-il touché ?
Chaque individu est différent mais sincèrement, je ne pense pas qu’un joueur de l’OM puisse avoir le sourire aujourd’hui. Il faut faire en sorte de s’en sortir et on a besoin de beaucoup de qualités morales et mentales. Ce n’est évidemment pas facile mais mercredi il faut avoir ce caractère et cette force pour que ça marche mieux collectivement.
Avez-vous cerné les problèmes de l’équipe ?
C’est lié à la confiance. Les mauvais résultats amènent un peu de fébrilité. On doit avoir cette notion encore plus importante de collectif. Il faut faire plus d’efforts pour le partenaire. Il y a aussi des erreurs techniques et tactiques. On a besoin d’ingrédients de base du haut niveau à Marseille. En ce moment, il faut répéter ça tous les trois jours avec l’enchaînement des matchs.
Des joueurs ont-ils changé ?
La vie est belle à Marseille mais il y a des obligations et des exigences. Ce n’est pas facile pour les nouveaux qui arrivent. Quand ça va bien, il y a une dynamique. Quand ça va moins bien, c'est plus compliqué. Il faut faire abstraction au maximum quand le contexte est difficile.
Avez-vous poussé des coups de gueule ?
Je gueule de temps en temps, mais l'important, c'est de garder confiance et avoir la tête haute. Il faut avoir beaucoup d’orgueil et de fierté. Ce n’est pas facile mais c'est un privilège de porter ce maillot. Ce n’est pas n'importe quoi. Il y a une attente et une exigence. Il faut en avoir conscience.
« L'état d'esprit, c'est fondamental »
Comment pensez-vous que le public va réagir mercredi ?
Je ne m'attends pas à ce que le public nous accueille avec des fleurs et scande le nom de chaque joueur et de l'entraîneur. Ils ont ce club dans la peau plus que n'importe lequel d'entre nous parce qu'ils sont là depuis longtemps et ils seront là après nous. Il faut être prêt à ça.
Le match contre Evian TGFC est capital…
Je n'ai pas besoin de leur dire qu'on a une obligation de résultat mercredi. Je leur fais confiance. Je suis quelqu'un qui ne lâche pas et je fais en sorte que tous aient cette détermination-là. Mais il faut être prêt, s'il y a une mauvaise passe, ça peut siffler. Il faut avoir la carapace et le caractère pour passer outre. Ce n’est pas facile.
Vous attendez-vous à voir des guerriers ?
Pas que des guerriers. L'état d'esprit, c'est fondamental. Vous avez beau avoir les onze meilleurs joueurs dans une équipe, s'il n'y a pas un état d'esprit, vous n'y arriverez pas. Il faut évidemment de la qualité et du talent. Mais ça, ce sont les éléments de base pour toutes les équipes.
Allez-vous procéder à des changements ?
Je l'ai fait avant Lyon. Aujourd'hui, je dois tenir compte des joueurs qui ont joué dimanche. Il y a des temps de récupération. Certains ont beaucoup enchaîné, et d’autres ont des petits soucis physiques. Je peux toujours changer et si c'est pour surprendre l'adversaire, c'est bien mais on peut se surprendre soi-même aussi. Il faut peser le pour et le contre.
Avez-vous été déçu par l’état d’esprit de vos joueurs ?
Des déceptions, je peux en avoir plusieurs par jour. Mais je dois faire en sorte de tendre vers ces exigences et qu'ils aient la volonté. Il faut tout faire pour aller vers un projet collectif. En France, c'est moins facile qu'à l'étranger. Il y a un peu plus d'égoïsme par moment. Ce sont des éléments qui vont à l'encontre d'un projet d'équipe. Il faut se battre avec ça. Il faut éliminer et gommer pour avoir une idée commune. Ce n’est pas facile mais ça fait partie de mon boulot.

Rédigé par Christian RODAT(Football 365)

Groupe face à Evian TGFC.

Didier Deschamps a communiqué la liste des 18 joueurs retenus pour la réception d'Evian TGFC. NKoulou est de retour de suspension, alors que Cheyrou, Gignac et M'Bia sont forfait.

Le groupe marseillais
S.Mandanda, Bracigliano – Azpilicueta, Fanni, So.Diawara, Nkoulou, Dj.Traoré, J.Morel, Sabo – A.Diarra, Kaboré, Lucho, Valbuena, M.Amalfitano, A.Ayew – Rémy, J.Ayew, Gadi
Blessés : Gignac (inflammation abdominale), Mbia (pied), Be.Cheyrou (adducteur)
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur : D’Ulivo, J.Rodriguez,, Omrani, Andrade

Source : www.om.net

DD : «La meilleure des médecines»

Les Marseillais ont apprécié leur première victoire de la saison contre Evian (2-0). Ils sont soulagés aussi d'avoir quitté la dernière place du classement.


Soulagement, c'est le sentiment qui dominait ce mercredi soir dans le camp marseillais. La victoire contre Evian (2-0) donne un peu d'air à cette équipe olympienne comme l'a dit Didier Deschamps après le match : « La victoire est toujours la meilleure des médecines, ça va redonner un peu de confiance et de sérénité dans l'équipe. J'ai vu un groupe concerné, avec l'envie de faire les choses ensemble, on n'était pas les plus laids dimanche, on n'est pas les plus beaux ce soir .» Savourer une 15ème place au classement pourrait faire sourire quand on évoque une formation du calibre de l'OM, mais c'était pourtant le cas : « On a doublé notre capital points en un seul match, mais il reste de la route et du travail. Il faut continuer à penser collectivement sans se préoccuper du classement mais en prenant des points .»


«Je retiens deux choses ce soir : la victoire et le comportement des supporters». Labrune


Morgan Amalfitano confirme : « Psychologiquement, ça fait du bien de ne plus être dernier .» Mais cela ne suffit pas, bien sûr. « Ce n'est pas l'euphorie, ce fut laborieux mais il faut tenir compte du contexte , dit Mandanda. On est content. Le fait d'avoir gagné ce soir nous aide beaucoup, au niveau de l'état d'esprit. » Les occasions d'apprécier le jeu se sont réduites comme peau de chagrin au fil du temps. « On possède une grosse marge », convient l'ancien Lorientais. Mais les Olympiens avaient envie de se réjouir hier soir. Vincent Labrune, le président très pressé, a résumé son sentiment par texto à l'un des reporters radio d'Europe 1... : « Je retiens deux choses ce soir : la victoire et le comportement des supporters ». La relative indulgence des fans marseillais avant le match en a surpris plus d'un. « Je remercie le public , a d'ailleurs assuré Deschamps, parce que j'ai été joueur ici et que j'ai connu plus d'agressivité de leur part dans des périodes difficiles. C'est bien qu'ils aient soutenu leur équipe, ça fait du bien aux joueurs ». Il faudra bien sûr enchaîner avec une victoire à Valenciennes pour éloigner le spectre de la crise. « Il en faudra un peu plus que ça pour se réconcilier avec le public , assure Diarra, mais c'est un bon premier pas. » L'OM veut continuer sur cette voie... - Hélène FOXONET à Marseille

André Ayew souffre des adducteurs André Ayew a cédé sa place à son frère Jordan car il souffrait des adducteurs. Cette blessure le handicape depuis quelques semaines mais il tient pour l'instant à tenir sa place. Quant à Gignac, il est revenu à une phase de réathlétisation et pourrait reprendre l'entraînement en cours de semaine prochaine. - H. F, à Marseille


msn.fr

Labrune calme le jeu.

Selon Vincent Labrune (président), Didier Deschamps, l’entraîneur de Marseille, n’est pas menacé. Et ceci malgré un début de saison des plus délicats. De plus, « MLD » n’a pas forcément l’intention de vendre le club.

Vincent Labrune revient sur l’interview accordée par Margarita Louis-Dreyfus au journal Le Monde. « Qu’elle ne soit pas contente des résultats, c’est une évidence, explique le président marseillais sur RMC. Mais ça ne veut pas dire, elle ne l’a pas dit et ils ne l’ont pas écrit, que Didier Deschamps est menacé. (…) Elle gère le groupe Louis-Dreyfus, ça lui prend 20 heures par jour. Sa vision de l’OM, c’est la mienne à 90%. (…) Elle ne parle pas souvent. Cette interview, elle ne voulait pas la faire. Je l’ai poussée à la faire pour ne pas planter nos camarades du supplément du Monde. (…) Jusqu’à cet été, il n’y avait pas un propriétaire en France qui mettait plus d’argent dans un club que la famille Louis-Dreyfus à l’OM. (…) Il n’est absolument pas dans son esprit de vendre, ni plus ni moins qu’il y a un an, deux ans, trois ans ou quand Robert était là. »

Rédigé par Robert LANGER(Football 365.)

Le groupe face à Dijon

Didier Deschamps, l'entraîneur de Marseille, a retenu un groupe de 19 joueurs pour affronter Dijon (12eme journée de Ligue 1), samedi. André-Pierre Gignac fait le déplacement.

Le groupe marseillais
Bracigliano, S.Mandanda – So.Diawara, J.Morel, Dj.Traoré, Fanni, Azpilicueta, Nkoulou, Sabo – Be.Cheyrou, Lucho, Kaboré, A.Diarra, M.Amalfitano, A.Ayew - Valbuena, Gignac, Rémy, J.Ayew

Blessé : Mbia (pied)
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur : Azouni, D’Ulivo, J.Rodriguez, Omrani, Gadi, Roland, Andrade

Rédigé par Rédaction Football365

Marseille gagne en souffrant

L'OM s'est imposé dans la douleur à Dijon (3-2). Il a confirmé par les chiffres son redressement, alors que le DFCO plonge au classement.


Son retard sur ceux avec qui les milieux autorisés imaginaient les voir rivaliser à l'orée de la saison semblait, il y a une semaine, encore rédhibitoire. Mais depuis que l'OM s'est remis la tête à l'endroit après sa victoire face à l'AC Ajaccio (2-0, le 22 octobre) et que Vincent Labrune a sifflé la fin de la récré entre Didier Deschamps et José Anigo, l'air y est devenu plus respirable. Et après le sympathique intermède lensois mardi soir en Coupe de la Ligue (4-0), les Phocéens ont remporté à Dijon une victoire (3-2) qui les rapproche (un peu) d'un classement plus en rapport avec leur statut.


Marseille, dix minutes parfaites

En dix minutes - les premières - l'OM a logiquement pensé que la soirée serait belle et fructueuse. Et même le plus optimiste des supporters dijonnais ne pouvait guère s'autoriser un autre raisonnement. Il y eut d'abord ce but de Rémy, bien aidé par la lenteur de Zarour au bout de trente secondes (0-1). Puis ce coup franc de Cheyrou (11e), qui a un peu plus appuyé sur la tête des Bourguignons. A cet instant, le DFCO, toujours imprégné de son étonnant renversement de situation en Coupe de la Ligue mercredi face au Paris-SG (3-2), a commencé à s'approcher de Mandanda, en continuant à s'exposer à l'appétit offensif des Marseillais.


Dijon revient et craque

Tout doucement, comme mercredi en fin de journée, Dijon s'est remis à y croire, quand Jovial, opportuniste sur un mauvais renvoi de Nkoulou, a amorcé l'ère du changement (1-2, 47e). Et comme cet OM du coeur de l'automne est encore loin d'offrir les garanties d'un supposé candidat au titre, le promu s'est élevé à la hauteur de son prestigieux adversaire, en égalisant grâce à Corgnet (2-2, 61e). Seulement, Dijon a un problème récurrent avec sa défense depuis le début de la saison. Et il lui a coûté un point précieux à dix minutes de la fin, quand un coup franc de Valbuena, mal jugé par Reynet, a permis à Alou Diarra de placer une tête décisive. La différence se fait souvent sur des détails...


Alexis BILLEBAULT, à Dijon - lequipe.fr

Deschamps écarte Gignac

Au lendemain de la défaite contre l'Olympiakos (0-1), une altercation a opposé André-Pierre Gignac à Didier Deschamps. L'attaquant a été écarté du groupe pro.

Info L'Equipe . André-Pierre Gignac ne fera pas partie du groupe marseillais pour la réception du Paris-SG dimanche soir. Il a été laissé à la disposition de l'équipe réserve et son retour dans le groupe professionnel n'est pas prévu avant mardi prochain. L'attaquant international et Didier Deschamps, l'entraîneur de l'OM, dont les relations n'étaient déjà pas particulièrement chaudes, ont eu une explication orageuse jeudi matin, au lendemain de la défaite contre l'Olympiakos ( 0-1 ). Gignac, qui ne supporte plus son statut de remplaçant et le traitement que lui réserve Deschamps, a refusé de venir s'expliquer avec lui. Le ton est monté dans le vestiaire entre les deux hommes devant les autres joueurs, médusés par la violence de l'échange. La direction de l'OM a décidé de soutenir la décision de Deschamps. Un départ lors du prochain mercato d'hiver de Gignac semble désormais inéluctable. - R. R.

Le communiqué de l'OM : «En raison d'une réaction inappropriée d'Andre-Pierre Gignac à l'encontre de Didier Deschamps lors de l'annonce de la composition de l'équipe avant la rencontre de Ligue des Champions OM-Olympiakos, la Direction de l'Olympique de Marseille a décidé de mettre l'attaquant olympien à la disposition de l'équipe réserve jusqu'à mardi prochain», a indiqué l'OM dans un communiqué mis en ligne jeudi soir sur son site internet précisant que le club ne ferait «aucun autre commentaire». Une décision sur son éventuel retour dans le groupe doit être prise mardi.

msn.fr

Bien que les supporters parisiens aient été interdits de déplacement, le dispositif de sécurité autour d'OM-PSG restera important. « Nous mettons en place le même dispositif que lorsque des supporters sont présents », a indiqué vendredi une porte-parole de la préfecture de police marseillaise. Ainsi, quelque 200 policiers et CRS seront présents autour du stade, mais également en centre-ville et à la gare Saint-Charles.

Les Ultras et les Winners vont faire la grève des encouragements
«On se demande si l'OM intéresse encore quelqu'un».

40000 spectateurs sont attendus au stade Vélodrome dans une rencontre qui se jouera à guichets fermés. Et dans une ambiance un peu spéciale puisque deux groupes de supporters du virage sud, les Ultras et les Winners ont décidé de faire la grève des encouragements pour protester contre l'interdiction de déplacement des supporters parisiens. C'est ce qu'ils ont expliqué dans un communiqué : « D'emblée, nous tenons à préciser que le présent communiqué et l'action de dimanche n'ont aucun lien avec les résultats sportifs ou nos relations avec le club. Pour la réception du PSG, aucune animation ne sera organisée et aucun chant ne sera lancé depuis notre Virage Sud pour protester contre l'interdiction faite aux supporters de suivre leur équipe lors des déplacements à Marseille pour les Parisiens, et à Paris pour les Marseillais .» Cette décision, pourtant, va pénaliser les joueurs marseillais déjà sous pression par l'exigence de résultats sportifs. Les autres clubs n'ont pas suivi cette initiative tout en reconnaissant que l'enthousiasme s'est passablement émoussé après la désillusion en Ligue des champions. « On sent bien que personne n' a envie d'aller au stade en ce moment , explique Michel Tonini, le responsable des Yankees, placés côté virage nord. On ne peut pas rêver les yeux ouverts s'il n'y a rien en face... Ils ont cassé le jouet...Alors, le clasico, oui, on va faire le job, monter un tifo, mais voilà... On se demande si l'OM intéresse encore quelqu'un ». - Hélène FOXONET à Marseille


msn.fr

Amalfitano se lâche enfin

Morgan Amalfitano s'impose enfin à l'OM. Il est le symbole d'une équipe en nets progrès et qui va chercher sa qualification à Dortmund, mardi (20h45).


Auteur d'un but et d'une passe décisive contre le PSG ( 3-0 ), le 27 novembre dernier, désigné meilleur joueur du Clasico, Morgan Amalfitano renaît de ses cendres. L'OM a retrouvé ce soir là le talent d'un joueur incontournable à Lorient. Mais comme cela arrive souvent, très en dessous de ses possibilités à Marseille. En réalité, son adaptation n'a pu se réaliser en douceur et les aléas d'un début de saison raté ont fait le reste. Recruté au départ pour remplacer Lucho, il a dû faire face à une concurrence accrue, à laquelle il n'était pas préparé. Il a eu du mal à digérer la pression, et... un monde qui n'est décidément pas le sien, bien loin du cocon créé par Gourcuff en Bretagne et du jeu à la lorientaise où l'on peut se trouver les yeux fermés. L'OM a tâtonné, et lui avec.


«C'est normal, il faut du temps pour trouver des automatismes. Ils sont devenus plus naturels contre Paris, c'est vrai.»

Parfois rempli d'amertume, il a d'abord connu les longues soirées sur le banc sans jamais parvenir à convaincre quand il rentrait. Même le 4-4-2 instauré un temps par Deschamps ne l'a pas réjoui. Et puis il y a eu le déclic lors de ce fameux OM-PSG. « Ça faisait longtemps que je voulais marquer et le faire contre Paris c'était très spécial. Depuis le début de la saison, je m'investis, je travaille et ça commence à payer. Je suis très content. » Du coup, il a enchaîné contre Caen ( 2-1 ) avec la même réussite. Ses coéquipiers louent à nouveau sa qualité de passe ou de frappe. Et un équilibre commence à se dessiner sur le côté droit de l'équipe olympienne autour de la paire qu'il forme avec Azpilicueta. « Mais c'est normal, il faut du temps pour trouver des automatismes. Ils sont devenus plus naturels contre Paris, c'est vrai. » Amalfitano a donc de quoi se réjouir. Il a su gagner sa place dans une équipe qui progresse franchement. Il devrait d'ailleurs encore en être l'une des pièces maîtresses contre Dortmund ce mardi. « C'est une bonne chose d'avoir pris les six points. Ces deux matches nous ont gonflés de confiance , souligne-t-il. A Dortmund, on connaît le contexte, il est devenu compliqué. On doit être aussi solides que lors de ces deux derniers matches. » Comme son équipe, Amalfitano aspire à devenir plus régulier et à enchaîner. - Hélène FOXONET à Marseille

Les équipes probables :
DORTMUND: Weidenfeller - Piszczek, Santana, Hummels, Löwe - Kehl, Gündogan (ou Leitner) - Götze, Lewandowski, Grosskreutz - Barrios
MARSEILLE: Mandanda - Azpilicueta, Diawara, Nkoulou, Traoré - Diarra, Mbia - Amalfitano, Lucho, A. Ayew - J. Ayew (ou Rémy)


msn.fr

Deschamps :«On a rectifié le tir»
Le parcours depuis deux mois de l'OM, achevé par une victoire à Nancy (3-1) mardi soir, est «plus conforme» aux ambitions du club, s'est félicité son entraîneur Didier Deschamps.

« Didier Deschamps, quel est votre sentiment après cette nouvelle victoire ?
C'était important de bien finir, ce n'était pas le cas les deux dernières saisons. On finit cette première partie avec 31 points, c'est un bon capital, meilleur que l'an dernier, mais d'autres équipes ont plus de points. On va pouvoir avoir de bonnes vacances.

Vous avez rectifié une situation compliquée...
On a rectifié un peu le tir. Le mauvais parcours en août et septembre fait la différence avec les équipes de devant. Depuis la mi-octobre, on prend une moyenne de points par match plus conforme à nos ambitions, mais on ne peut pas revenir sur le début de saison. On a souvent été dos au mur, l'équipe a toujours répondu sur le moment, on a eu des petites rechutes aussi. Sur ce qu'on fait sur les deux derniers matches, en terme de points et d'état d'esprit, ça correspond plus à ce que j'attends de mes joueurs. Ce soir aussi. C'est toujours compliqué de venir ici, avec une surface pas facile à jouer, d'autant qu'avec l'humidité le ballon prend de la vitesse et explique le déchet, mais au niveau de la maîtrise technique, on a été solide.

Mathieu Valbuena est encore l'homme providentiel...
Providentiel... il est décisif, c'est ça qui est bien. Il ne peut pas être à 100% tout le temps, ça peut arriver à d'autres. Il se réfugie dans le travail pour remonter la pente, il n'y a rien d'offensant de passer sur le banc deux ou trois matches. Des fois, je pique pour que ça réagisse. S'il y en a qui s'endort, je piquerai de nouveau. Je suis pas là pour être leur copain.» (AFP)L'EQUIPE.FR

Une victoire comme thérapie

L'OM prend son quart de Coupe de France contre Quevilly (20h30) très au sérieux. Il espère relancer la machine par une victoire après cinq défaites consécutives en Championnat.

L'OM fait en permanence le grand écart. De l'Inter à Dijon puis maintenant en Coupe de France, à Quevilly, qui évolue en National, il faut se remotiver sans cesse, s'accrocher à la moindre ambition. «Mais c'est une étape importante, assure Deschamps. Ne croyez pas que je vais dire à mes joueurs de lâcher ce match, on ne lâche rien. Quand on est à l'OM, on n'a qu'un seul objectif, aller le plus loin possible.» Les Olympiens ratissent large pour réussir à accrocher une coupe européenne. C'est un enjeu réel, important pour le club qui ne peut guère croire aujourd'hui à une qualification pour un tour préliminaire de Ligue des champions. Le président Vincent Labrune l'a rappelé ce week-end. Les joueurs le disent pour la première fois très clairement. «On regarde toujours vers le haut, confirme Alou Diarra, mais maintenant, je pense qu'il faut plutôt parler d'Europe en général. On sait de toute façon qu'il faudra terminer le plus haut possible.» «Tout le monde doit rester concentré, même si, pour la troisième place, ce n'est même plus la peine de rêver», renchérit Mandanda.


Meilleurs en Coupe...
L'OM, cette année, joue ses meilleurs coups en Coupe. Avec déjà à la clé une finale de Coupe de la Ligue et un quart de finale de Ligue des champions. «On commet beaucoup moins d'erreurs, admet Diarra. En Ligue des champions surtout, on est plus concentré et plus rigoureux.» La Coupe de France ne peut cette fois constituer un pis-aller. Une victoire en finale permet d'accéder plus rapidement que la Coupe de Ligue à la Coupe d'Europe sans passer par un tour préliminaire toujours aléatoire. Encore faut-il venir à bout de Quevilly qui aime à déjouer les pronostics depuis plusieurs années. Mais l'OM n'a pas le choix. Après six défaites consécutives et malgré la qualification à San Siro, la priorité est de stopper l'hémorragie. «N'importe quelle victoire serait une bonne thérapie», souligne encore le milieu international. Réaliser un match propre, sans erreurs majeures, et retrouver le chemin des filets, voilà la réalité telle qu'elle s'impose aujourd'hui aux Olympiens, pour relancer le moteur.


Hélène FOXONET, à Marseille - msn.fr

Marseille, rien ne va plus !

Après cinq défaites consécutives en Ligue 1, l'Olympique de Marseille est éliminé de la Coupe de France par le Petit Poucet de la compétition, l'US Quevilly (3-2, a.p.), qui se hisse en demi-finales.

Cette fois c'est sûr, Marseille traverse vraiment une sale période, dont il aura le plus grand mal à se relever. Jusque-là, malgré son chemin de croix en Championnat, l'OM n'avait pas encore perdu gros. Bien qu'une place en Ligue des champions l'année prochaine semble définitivement hors de portée, le club se raccrochait à l'idée qu'il était encore qualifié dans quatre compétitions, et que tout restait possible. Mais après sa nouvelle énorme désillusion, mardi en quarts de finale de la Coupe de France face à l'US Quevilly (2-3 a.p.), l'excuse ne tient plus. Non seulement les Olympiens ont laissé passer une occasion en or de faire oublier leur mois de mars calamiteux. Pire encore, ils se sont enfoncés dans une crise sans précédant (7 défaites d'affilée toutes compétitions confondues), à une semaine d'un match capital face au Bayern Munich. Ce déplacement à Caen ne pouvait pas plus mal se passer.


Pourtant Didier Deschamps avait décidé d'innover au coup d'envoi pour tenter de créer un électrochoc. Il avait notamment offert sa première titularisation en 2012 à l'ancien banni André-Pierre Gignac. Sur le côté gauche, l'international n'a pas chômé. Très remuant et même dangereux à plusieurs reprises (22e, 23e et 54e), l'ex-attaquant toulousain n'a pas été récompensé. Longtemps ses coéquipiers se sont aussi montrés maladroits (22e, 44e et 56e), avant que l'espoir ne renaisse, grâce aux entrées conjuguées d'André Ayew et Loïc Rémy, le premier auteur de deux passes décisives pour le second, double buteur (85e et 112e), sur deux actions copiées-collées. Une réaction néanmoins trop tardive. Car deux ans après être déjà passé tout près d'un immense exploit face au PSG (0-1), en demi-finales à l'époque, Quevilly n'a cette fois rien lâché.


Quevilly, habitué de ces folles épopées
Dans un Stade d'Ornano qui affichait guichets fermés, les joueurs de Régis Brouard sont allés au bout d'eux-mêmes pour arracher leur exploit. Habitué de ces folles épopées en Coupe de France, le club de National (16e au classement) a pris son adversaire à la gorge dès les premières minutes et n'a jamais paniqué malgré les deux égalisations successives. C'est Valéro qui avait ouvert le bal, suite à une belle remise de Colinet (6e). Sorti du banc, Ayina a pris le flambeau pour inscrire un doublé en prolongation (111e et 119e), profitant notamment d'une incroyable faute de mains de Bracigliano. Et dire qu'avant ce match, Quevilly n'a plus gagné en Championnat depuis le 20 décembre... «Un ressort est cassé. Il faut donner une autre image», avait espéré le président marseillais Vincent Labrune avant la rencontre. Pas un seul instant, il n'avait alors envisagé ce résultat. Une fantastique revanche pour le Petit Poucet, battu en finale par le même adversaire en 1927. Mais à l'opposé l'un des pires couacs de l'histoire de l'OM. - Hugues SIONIS


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L'OM cherche le remède miracle

Didier Deschamps ne veut pas lâcher malgré les vents contraires. Les supporters de l'OM ont annoncé une nouvelle journée de grève...

Didier Deschamps s'apprête à faire trois ou quatre changements dans l'équipe qui affronte Montpellier ce mercredi en fin d'après midi. Mais il ne s'agit pour lui que d'une «gestion d'effectif» compte tenu des blessures de Rémy, Azpilicueta et A.Ayew. Très pro, il tente de maintenir le cap malgré les avaries. Contre vents et marées, il veut encore en un possible retournement de tendance. «On ne va pas y arriver en étant négatif», assure t-il. Mais l'entraîneur de l'OM a désormais du mal à cacher ses états d'âme. Après onze matchs sans victoire (un nul, dix défaites), l'ancien champion du monde paraît touché. Comment pourrait-il en être autrement ? D'une part, Deschamps est rendu responsable de ce report qui apparaît aujourd'hui totalement stupide au regard des enjeux de la prochaine finale. D'autre part, il peut être certain que, dans la continuité du dernier match au Vélodrome contre le Bayern, l'accueil des supporters ne sera pas favorable à ses joueurs ni à lui. D'ailleurs, c'est la première fois que des groupes constitués de supporters décident de soutenir une équipe adverse avant même le début du match. Prenant comme prétexte ce fameux match de 1999 où Paris aurait permis à Bordeaux de remporter sur le fil le titre de champion de France aux dépens de l'équipe de Courbis, certains fans de l'OM souhaite voir Montpellier être sacré.


«Trois points sur les derniers»
La planète Marseille s'est vraiment mise à tourner à l'envers, au point que les fans de l'OM pourraient être mécontents dans tous les cas de figure. Si l'OM gagne, cela desservirait les intérêts montpelliérains. Si l'OM perd, ce serait le douzième match consécutif sans victoire. Dans tout ça, Deschamps cherche à rendre son équipe efficace offensivement et va devoir trouver la solution pour contrer le duo Giroud-Belhanda. Il lui faut maintenant motiver ses troupes pour ce match de Championnat alors que se profile la finale de Coupe de la Ligue, synonyme de Ligue Europa, samedi contre Lyon. Ce ne sera pas simple, à entendre André Ayew. «Il ne faut pas se voiler la face. Atteindre l'Europe par le Championnat sera très difficile et le match de samedi peut nous amener un titre, donc c'est le plus important.» Deschamps ajoute pourtant que «ce match contre Montpellier ne donne pas de titre mais sur le plan comptable, les trois points sont importants par rapport à ceux qui sont derrière.» Retrouver de la confiance et prendre trois points sur les derniers devraient constituer des motifs suffisants pour s'arracher...


H.F., à Marseille - msn.fr