Bordeaux et la C1

Blanc est ambitieux

Laurent Blanc et ses protégés ont posé le pied à Turin avec beaucoup d'ambition. Bordeaux, qui va s'attaquer mardi soir à la Juventus Turin, un gros morceau européen, n'entend pas faire de la figuration dans ce groupe A pour le moins relevé. «Notre objectif est très élevé : passer le 1er tour et se qualifier pour les huitièmes de finale, a confié l'entraîneur bordelais. C'est un discours ambitieux, d'autant qu'il y a deux équipes favorites (la Juve et le Bayern, NDLR) avec une expérience et un vécu largement supérieurs à nous. A nous de prouver qu'on en a les moyens. Je veux que mon équipe joue. »

Ces bonnes intentions interviennent un an après la visite de Stamford Bridge (0-4), jugée à l'époque de touristique. Blanc n'a pas oublié cette claque, encore vivace dans les esprits aquitains. « Perdre à Chelsea, ce n'est pas déshonorant, ni une surprise, a reconnu le technicien. Ce qui est déplaisant, ce que mon équipe n'avait pas joué. On avait disputé notre qualification sur cinq matches, pas sur six. » Pour Jean-Louis Triaud, le président bordelais, l'équipe n'est plus la même : «Les garçons ont gagné en expérience, en confiance et en solidarité». Blanc espère que son équipe sera à la hauteur de l'événement : « Il ne faut pas refaire cette erreur, même si on sait que devant la Juve, ce ne sera pas évident.» Les Girondins ont une belle occasion d'effacer ce rendez-vous manqué londonien. Mais sauront-ils le faire ? «J'espère répondre par l'affirmative demain (mardi) soir».

Leader invaincu de la L1 mais poussif samedi contre Grenoble (1-0), Bordeaux devra se montrer conquérant. Laurent Blanc ne manquera pas de mettre en garde ses joueurs, qui devront être très rigoureux défensivement face à la Vieille Dame. Gagner les duels sera la clé du succès selon lui. «Il faudra d'abord bien défendre car les matches de Ligue des champions, ce sont beaucoup de duels. L'équipe qui en gagnera le plus aura le ballon. Et comme la Juve et Bordeaux aiment avoir le ballon... » En tout cas, Bordeaux ira au combat sans pression. Elle sera sur les épaules de la Juve. « Mais je vais vous étonner, on n'a rien à perdre, car personne ne croit qu'on va gagner. On va essayer de faire mentir les pronostics. C'est la Juve qui a le plus à perdre : elle joue contre plus faible, elle reçoit et elle doit prendre trois points.» - D. Mi. (avec AFP)

msn.fr

Et bien je vois bien Bordeaux faire un bon match nul là-bas. Difficile mais réalisable !

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LdC: Le bon point de Bordeaux

Les Girondins ont réalisé une belle performance en obtenant le match nul au stadio olimpico, mardi, lors de la première journée de la Ligue des champions (1-1). Ce sont pourtant les Turinois qui ont ouvert la marque par Iaquinta (63e) mais Plasil a répondu et égalisé (75e). Il s'agit d'une bonne entame pour les hommes de Laurent Blanc dans un groupe A très relevé.
Newsweb

j'ai pas vu le match (je bossais) mais à la radio ils disaient que Bordeaux avait fait un très gros match. Le gars de RMC disait même que si Bordeaux avait gagné, ca n'auraut pas été volé.

Bordeaux-Blanc: "De la maitrise et de l'envie"

Laurent Blanc était très satisfait après le match nul obtenu par son équipe au stadio olimpico, mardi lors de la première journée de la Ligue des Champions (1-1). "Il y a eu beaucoup de maitrise et d'envie. On n'avait pas la timidité de la saison dernière. Cela nous a servi, on était venu avec beaucoup d'ambition et on a démontré qu'on avait raison d'en avoir ce soir. C'est ce qui me satisfait le plus, outre le résultat", a plaidé l'entraîneur bordelais au micro de Canal +. Le "Président" va même plus loin et compte bien poursuivre sur cette lancée: "Il y a eu trop de complexe d'infériorité face aux équipes italiennes ces dernières années, ça on l'a laissé de côté et il faudra s'en souvenir et faire la même chose contre le Bayern et la Juve à nouveau."
Newsweb

LdC-Gr. A: Bordeaux fait plier Haïfa

Bordeaux l'emporte, non sans mal, à Chaban-Delmas face au Maccabi Haïfa ( 1-0) lors de la deuxième journée du groupe A. Ciani de la tête, sur un corner de Sertic, a délivré les Bordelais (83e), qui ont su surmonter la sortie sur blessure de Gourcuff à la pause pour une contracture derrière la cuisse. Les hommes de Laurent Blanc rejoignent le Bayern Munich en tête de la poule, avec quatre points.
Newsweb

Et dire qu'on disait le match plié... Comme quoi !
En tout cas, va falloir faire bonne figure face au Bayern, surtout avec des Roben et Ribery qui commencent à carburer !!

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J'y crois ils arrivent toujours a se mettre de meme niveau avec l'équipe qu'ils ont en face.

Franchement, je pense qu'à Munich, ce ne sera pas la même histoire qu'à Turin. Je voyais le très bon nul là-bas et je ne me suis pas loupé, mais cette année les Italiens sont à la ramasse, alors que le Bayern revient en force.

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Carrasso ne calcule pas

Le gardien bordelais Cédric Carrasso accorde ce mardi à L'Equipe un entretien très serein avant d'affronter le Bayern Munich. Les Girondins pourraient-ils se qualifier dès cette quatrième journée ? «Il ne faut pas y penser et surtout, ne pas le croire», répond-il, prudent. Mais il ajoute : «A ce stade de la saison, il ne faut pas calculer mais foncer tête baissée dans toutes les compétitions ».

Foncer donc, car c'est encore le meilleur moyen de rester en alerte face au réveil des ténors : «Si nous avons réalisé une bonne phase aller, cela signifie que ce n'est pas le cas des gros (le Bayern et la Juve). Ils vont donc être revanchards. A nous de savoir gérer la gestion nerveuse de ces matches et d'être malin sur le plan psychologique». Quant aux objectifs personnels de sa saison, Carrasso, qui se dit admiratif de Lloris et Mandanda («pas facile pour des gamins de 22-23 ans de se disputer une place aussi médiatique en équipe de France») veut se battre, à 27 ans, pour continuer à « faire partie intégrante du groupe France comme c'est le cas depuis un an ».

msn.fr

Blanc : «On nous prend au sérieux»

Avant un déplacement peut-être décisif à Munich, mardi (20h45), Laurent Blanc estime que le regard des adversaires sur son équipe a changé depuis un an.

Bordeaux a fait du chemin. Un an après avoir échoué au pied des huitièmes de finale de la Ligue des champions, les Girondins peuvent se qualifier dès mardi soir en cas de succès sur la pelouse du Bayern Munich. Pour Laurent Blanc, les progrès effectués par ses joueurs se situent «dans la préparation du match, dans la maîtrise de l'avant-match». «On n'est plus les petits enfants tout impressionnés de jouer à Stamford Bridge (Chelsea) l'année dernière, observe-t-il. C'est l'expérience. Pour en avoir, il faut jouer la Ligue des Champions, la rejouer, et la rejouer encore». L'entraîneur bordelais remarque que le regard des adversaires sur son équipe a également changé. «L'éventuel effet de surprise dont on a pu bénéficier ne va plus jouer. On nous prend au sérieux».

Pour Bordeaux, l'enjeu de son déplacement à Munich est considérable, mais Blanc refuse d'y voir «une balle de match» à convertir. S'il admet que ses joueurs auront la «pression», elle pèse davantage sur les épaules des Bavarois qui ont «un besoin impératif de points». «Ils ont perdu chez nous il y a quinze jours, ils ne s'y attendaient peut-être pas, souligne-t-il. Nous, on doit jouer sans calculer. Si on ne raisonnait qu'en fonction du classement, ce serait la meilleure façon de perdre. Si on commence à essayer de défendre, on aura tout faux. Bordeaux a toujours la même ambition, jouer son jeu en étant bien organisé, très rigoureux et surtout prêt mentalement». Il dit s'attendre à vingt premières minutes durant lesquelles les joueurs de Louis van Gall «vont nous secouer». (Avec AFP)


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Une place pour les 8ieme de final

Bordeaux a validé son ticket pour les 8es de finale de la Ligue des champions en dominant le Bayern Munich (2-0), mardi soir à l'Allianz-Arena. Gourcuff et Chamakh ont marqué.

Les clubs français ne font toujours pas partie du gratin européen et pourtant Bordeaux est cette saison la première équipe à avoir composté son ticket pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. A 21h22 à Munich, les Girondins étaient déjà virtuellement qualifiés grâce à l'ouverture du score du prodige Gourcuff. Et à 22h30, les hommes de Laurent Blanc avaient leur place définitivement assurée parmi les 16 meilleures formations européennes de l'année une poignée de secondes après le deuxième but signé Chamakh (2-0). Quinze jours après avoir dominé tactiquement le Bayern Munich à Chaban-Delmas (2-1), Bordeaux a réussi dans l'antre bavarois une des plus grosses performances de son histoire. Avec 10 points, le champion de France en titre ne peut plus être devancé par Munich, bien parti pour passer à la trappe, ce qui pourrait provoquer un séisme en Bavière...

Gourcuff marque, Carrasso assure
En un an, Bordeaux a, lui, fait beaucoup de chemin. La claque de Stamford Bridge (0-4) de septembre 2009 paraît loin, très loin. Elle a eu comme effet de vacciner des Bordelais désormais transcendés par la performance. Pour eux, le tourisme, c'est fini. En Bavière, Bordeaux a de nouveau impressionné grâce à une solidité et un réalisme de premier ordre. Si Ciani et Planus ont été les héros du match aller, il faut cette fois saluer la remarquable prestation de Cédric Carrasso, impeccable de bout en bout. Le gardien a réussi plusieurs prouesses dont un superbe arrêt réflexe sur une frappe venue d'ailleurs de Schweinteiger (32e). Le Bayern venait de manquer sa plus belle occasion et le match a basculé cinq minutes plus tard sur une tête victorieuse de Gourcuff (37e, 1-0). Seul au second poteau, le meneur de jeu a repris un lointain coup franc de Wendel et profité d'une maladresse de Butt, le très peu rassurant portier munichois. sur un coup franc. A ce moment-là, les Girondins avaient inscrit leurs cinq buts en C1 sur coup de pied arrêté.

Chamakh finit le travail
A la reprise, Louis van Gaal n'avait d'autre choix de que lancer la flèche Arjen Robben, le seul capable d'insuffler un vent de révolte dans une Allianz Arena plombée par le désespoir. Et l'entraîneur batave a tenté le tout pour le tout en lançant à l'heure de jeu l'athlétique attaquant Mario Gomez. Mais malgré un frisson de Robben d'un tir croisé de peu hors cadre (62e), c'est le plus souvent Bordeaux qui a déroulé le fil d'un succès construit le plus sereinement du monde. Pour preuve, dans le dernier quart d'heure, le Bayern était à genoux, incapable d'enflammer les débats. Bordeaux était le maître avec Plasil (76e), Gourcuff (78e) et finalement Chamakh, qui a concrétisé un contre meurtrier à la dernière minute (90e, 2-0). Du grand art. - D. Mi

(Source) Portail club internet

Bravo à Bordeaux pour s'etre qualifié si vite!

C'est clair ! C'était loin d'être prévu !

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«Retrouver notre efficacité»

Les Girondins assurent ne pas être marqués par leur série difficile en Championnat. Mais ils ont envie de retrouver toutes leurs vertus contre la Juventus, mercredi.

Après avoir essuyé une série de résultats en demi-teinte en championnat (quatre défaites en six matches), Bordeaux assure que «le mental n'est pas du tout atteint» au moment d'enchaîner avec la Ligue des champions. «Il y a juste certaines choses à corriger», a déclaré Alou Diarra à la veille de la réception de la Juventus. Au-delà de la première place du groupe A à protéger, «renouer avec la victoire et arrêter la spirale négative» sera le deuxième enjeu de la rencontre côté girondin. «On doit retrouver l'efficacité qui faisait notre force en début de saison, tant offensivement que défensivement, détaille Diarra. Valenciennes nous a peu inquiétés, mais a réussi à ouvrir le score. Nous, malgré la possession de balle et les occasions, nous n'y sommes pas arrivés. Il faut inverser cette tendance.»


Pour Laurent Blanc, la rencontre face aux Bianconeri vient à point. «Mercredi, au niveau de la motivation, je n'aurais pas besoin de dire beaucoup de mots à mes joueurs, a consenti le technicien, prêt à enfiler le bleu de chauffe. Mais j'aimerais que l'on se rende compte que nous jouons la Juventus de Turin, en étant déjà qualifié pour les huitièmes de finale. C'est un régal que de jouer ce match-là. Il y a des clubs beaucoup plus puissants que Bordeaux qui jouent encore leur qualification. Pour nous, évoluer à domicile, face à de grands joueurs, devant un stade plein, pour la tête du groupe, et en étant qualifiés, ce n'est que du plaisir.»

«Le plus grand des plaisirs reste quand même de gagner, ce qui serait la cerise sur le gâteau, a enchaîné Blanc avant de revenir à son propos apaisant. Même si nous avons des difficultés en Championnat, je crois sincèrement qu'il n'y a pas matière à se suicider. Nous sommes deuxièmes à un point du premier (Auxerre), et qualifiés pour les huitièmes... Il y a pire! Ce match, j'aimerais bien le jouer, mais malheureusement, je ne peux plus.» -

Football.365

Bordeaux, « une grande équipe »

Laurent Blanc et le milieu turinois Mohamed Sissoko ont l'un et l'autre employé cette expression, mercredi, après la victoire de Bordeaux contre la Juventus (2-0). Une victoire qui fera date.

La qualification de Bordeaux pour les huitièmes de finale déjà acquise avant le match, et le net succès obtenu par les Girondins mercredi soir face à la Juventus (2-0) laissent penser que la formation bordelaise fait partie, cet automne, des meilleures écuries européennes. Leur classement et leur total (13 points) ne sont pas «dus au hasard», a reconnu le milieu turinois Mohamed Sissoko après le match. « C'est une victoire méritée pour Bordeaux qui a été plus fort dans tous les domaines, tant sur le plan physique que tactique. Ils ont été plus costauds que nous». Le Franco-Malien ne se dit «pas surpris» par la performance de l'adversaire. «L'année dernière, ils ont gagné le Championnat de France, et s'ils sont là, ce n'est pas pour rien. Ils ont battu le Bayern et sont en train de confirmer que c'est une grande équipe. Chapeau à eux.»

Laurent Blanc, «très fier», a parlé de «grand match» et de «référence pour les années à venir» en Ligue des champions. «Dans toutes les phases de jeu, on a été vraiment performant, très rigoureux, a estimé le technicien aquitain. Et surtout, on a retrouvé une chose qui nous faisait cruellement défaut ces derniers temps en championnat : l'envie. Là, les joueurs voulaient donner le meilleur d'eux-mêmes, faire beaucoup de sacrifices et gagner les duels. Regardez ce qu'a fait un garçon comme Marouane (Chamakh), qui avait encore mal quand il toussait, la veille. On avait prévu de bousculer cette formation de la Juve, que l'on a bien contrée au niveau tactique.»

Cette prestation de haut vol, le ''Président'' l'avait imaginée à l'avance. «Je m'attendais à une telle performance de la part de mes joueurs, sachant que ces matches permettent de se sublimer. C'est un exploit mérité... Et si l'on me dit maintenant que Bordeaux est une grande équipe, alors je dis d'accord.» C'est un match qui donne des idées pour la suite. « Tout est possible et on sait que dans un bon jour, on peut rivaliser avec n'importe quelle équipe, on l'a encore prouvé ce soir» a déclaré Alou Diarra. Sur le plateau de Canal+, Zinédine Zidane a carrément proposé à Laurent Blanc de lui réserver un hôtel à Madrid. Il n'a pas précisé si c'était pour la fin du mois de mai ou la fin février. Mais puisque tout est possible... - Laurent BRUN, à Bordeaux

msn.fr

Hoeness remercie Bordeaux

Après la victoire du Bayern contre Haïfa (1-0), mais surtout celle de Bordeaux contre la Juventus (2-0), le manager du club allemand Uli Hoeness a tenu à rendre hommage aux champions de France, mercredi, puisque dépendant en partie de sa performance. «On a une très bonne relation avec Bordeaux, et on va leur envoyer une lettre pour les remercier de nous avoir maintenus dans la compétition, mais d'un autre côté, on part du principe que chaque équipe fait le maximum», a-t-il déclaré, ajoutant l'argument du porte-monnaie : «Il s'agit de 800.000 euros de prime par victoire et je crois que tous les joueurs sont intéressés. Pour un club comme Bordeaux, c'est toujours un honneur de battre la Juve.»

Sur le contenu du match du Bayern, où Louis Van Gaal est menacé, Hoeness estime que l'équipe « ne montre pas encore l'assurance qui devrait être la sienne». «Mais d'un autre côté ils se sont donnés beaucoup de mal, ils se sont créés des occasions, consent-il. Une nouvelle fois, ils n'ont pas marqué plusieurs buts, mais je crois que ce dont nous avions besoin c'était de gagner à nouveau, et le fait de pouvoir encore se qualifier pour la suite de la Ligue des champions donnera sûrement davantage de confiance.»

Louis van Gaal, l'entraîneur, n'avait pas exactement les mêmes lunettes. Il a «vu un très bon match, face à une équipe très joueuse». «On a réussi à marquer ce but, on aurait pu en marquer davantage, je pense, mais on a réussi à garder notre organisation jusqu'à la fin, et je crois que c'est l'un des meilleurs matches que l'on ait disputé.» Van Gaal, se souvenant du 0-0 du match aller contre la Juventus, pense que le Bayern «aura aussi des occasions» dans deux semaines, dans le match clef pour la qualification. «Et j'espère qu'on arrivera à marquer rapidement ce but à l'extérieur.» (Avec AFP)


msn.fr

Intéressant pour tout le monde»

Bien que le match soit sans enjeu sportif, le déplacement de Bordeaux, déjà qualifié pour les huitièmes de finale, mardi à Haïfa pour affronter le Maccabi lors de la dernière journée de phase de poules, possède un intérêt non négligeable selon son entraîneur, Laurent Blanc. «Quand on joue, on essaye toujours de faire le meilleur résultat possible», a-t-il déclaré lundi en conférence de presse. «Certains vont débuter dans cette compétition, a-t-il ensuite rappelé, faisant référence aux cinq jeunes du centre de formation qu'il a convoqués. C'est toujours intéressant pour les jeunes et ceux qui ont besoin de temps de jeu. Ça va leur permettre d'acquérir un peu d'expérience. C'est un challenge intéressant pour tout le monde.»

MSN sport

Bordeaux sur une bonne note

Bordeaux, avec une équipe très remaniée, a fait le métier sur la pelouse du Maccabi Haïfa (1-0). L'unique but de la rencontre a été inscrit par Jussiê (12e).

Pas d'enjeu, mais du sérieux. Bordeaux a mis un point d'honneur à boucler sa phase de poules par une victoire, mardi, sur la pelouse du Maccabi Haïfa (1-0). Avec une équipe fortement remaniée, mélange de novices et de revanchards en manque de temps de jeu, les Girondins s'en sont remis à un but de Jussiê (12e) pour venir à bout d'une formation israélienne aux velléités offensives limitées. Ils terminent à la première place du groupe A, six points devant le Bayern, qui est allé chercher sa qualification à Turin (4-1). Sa marge d'avance sur la formation bavaroise en dit long sur la performance réalisée.

La leçon stéphanoise a été retenue. La dernière fois que Laurent Blanc avait autant modifié le visage de son onze type, Bordeaux avait concédé sa première défaite de la saison (1-3) au terme d'une partie durant laquelle il n'avait rien montré. Cette fois, l'application avec laquelle les Saivet, Sané et autres Traoré sont entrés dans ce match lui a permis d'ouvrir le score rapidement avant de gérer tranquillement cet avantage. Le pari tenté par Blanc est gagné : mobiliser l'ensemble de son groupe pour les échéances à venir, préparer au mieux le déplacement à Lyon, dimanche, avec des titulaires reposés.

Bordeaux n'a pas excellé mardi soir. Il n'en avait pas besoin pour contenir les timides offensives des protégés d'Elisha Levi. Rigoureux derrière, les Girondins ont procédé la plupart du temps en contres pour porter le danger sur la cage de Davidovich (14e, 66e, 71e). La fébrilité défensive et la faiblesse technique des Israéliens les y ont aidés. C'est sur une erreur défensive de Masilela qu'Abdu Traoré a trouvé un Jussiê totalement démarqué (12e), avant qu'un tacle sur sa ligne de Keiran ne le prive d'un doublé (14e). Bordeaux ne reviendra sur la scène européenne que fin février. Le Maccabi est, lui, devenu la première équipe à n'avoir marqué ni point, ni but, dans cette épreuve - E. T.

MSN Sport

Au bout du compte, ils ont survolés leur groupe !! Bravo, même avec une équipe du Bayern à la ramasse en ce début d'année !

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L'Olympiakos pour Bordeaux

Bordeaux a évité les deux clubs de Milan et peut se satisfaire d'un tirage clément avec une double opposition en huitièmes contre l'Olympiakos Le Pirée.

Jean-Louis Triaud, le président bordelais, a résumé le sentiment des Girondins à l'issue du tirage des huitièmes de finale de la Ligue des champions, vendredi midi au siège de l'UEFA, qui leur a réservé l'Olympiakos Le Pirée, la formation entraînée par le Brésilien Zico : «Nous voulions éviter l'Inter Milan, c'est chose faite. Olympiakos ? Je ne sais quoi dire. Ils doivent être contents eux aussi du tirage au sort, car nous ne sommes pas un des plus "gros" même si on était dans le pot des premiers. On fait partie des gros et on doit s'y habituer. Certes, le tirage est favorable, mais il sera bon quand on connaîtra le résultat des deux matches. Il ne sert à rien de fanfaronner à ce stade de la compétition.»

M. Triaud et les supporters bordelais n'ont pas eu à attendre très longtemps lors de la cérémonie de Nyon. Leur match a été le deuxième tiré au sort par Emilio Butragueno, l'ancienne idole du Real Madrid, juste après Stuttgart - Barcelone. Avec Stuttgart, justement, le club grec du Pirée était l'un des deux adversaires possibles des champions de France à ne présenter aucune ligne de palmarès en coupe d'Europe. Le leader actuel du Championnat grec a terminé deuxième de sa poule derrière Arsenal, après avoir remporté tous ses matches à domicile. C'est dans son bouillant stade Georgios Karaiskakis que Bordeaux jouera la première manche de son huitième le 23 février prochain. Le retour étant prévu à Bordeaux le 17 mars.

Exemple à suivre pour Yoann Gourcuff et ses partenaires, la perf réussie la saison dernière en C3 par l'AS St-Etienne. Les Verts avaient éliminé l'Olympiakos en s'imposant deux fois (2-1 puis 3-1) en seizièmes de finale de feu la Coupe de l'UEFA.


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Pour éviter le Pirée

Meilleure équipe de la phase de groupes en Ligue des champions, les Girondins de Bordeaux partent favoris de leur duel avec les Grecs de l'Olympiakos Le Pirée.


Si une équipe étrangère avait glané seize points sur dix-huit possibles en ayant dans son groupe le Bayern Munich et la Juventus Turin, on aurait crié au génie. Les Girondins de Bordeaux l'ont fait en suscitant simplement quelques applaudissements polis. Peut-être parce que que le club girondin n'a pas l'habitude d'afficher ses ambitions à la face du monde. Mais désormais en position de force pour accéder aux quarts de finale de la Ligue des champions, Bordeaux ne peut plus se cacher. "L'équipe va me donner un signal très fort pour le restant de la compétition en Ligue des champions mais aussi toutes les échéances qui nous attendent d'ici la fin de saison", indique Laurent Blanc. L'entraîneur girondin lance-t-il un défi à ses joueurs pour mesurer leur envie de continuer l'aventure avec lui la saison prochaine ?

"Si on est dans l'état d'esprit d'il y a deux ou trois semaines, on sera en difficulté, prédit Matthieu Chalmé. Mais je pense que l'on répondra présent car c'est une autre compétition, rêvée par tous les joueurs, on est motivés". Dans sa version Europe, Bordeaux n'a encaissé que deux buts encaissés en six matches. Mais le Bordeaux de Ligue 1 vient d'en prendre huit en quatre rencontres ! Un coup de moins bien qui correspond à l'absence d'Alou Diarra, la tour de contrôle girondine au milieu de terrain. Touché à une cheville contre Lorient en Coupe de la Ligue, Jaroslav Plasil sera en revanche bien du voyage et devrait tenir l'entre-jeu au côté de Fernando. Mais la clé de la rencontre pourrait résider dans les coups de pied arrêtés. Dans cet exercice, Bordeaux dispose d'une arme redoutable avec Geraldo Wendel. Le Brésilien vient de signer un doublé à chacune des deux dernières sorties. Il totalise sept buts et deux passes décisives depuis la reprise.

Dispensés de leur rencontre contre Auxerre ce week-end, les Bordelais ont en plus disposé d'une semaine complète pour se préparer. Ce qui n'est pas le cas de son adversaire.

Face aux Girondins, se présente un Olympiakos inconnu. Tenu en échec à Ergotelis (1-1) en championnat, le club venait d'enchaîner trois victoires de rang. Mais le club du Pirée revient de loin. Les turbulences se sont accumulées en janvier, avec la perte de la tête du championnat et le limogeage de son entraîneur, Zico, remplacé par Bandovic. Vainqueur de ses trois matches à domicile lors de la phase de poules (contre Arsenal, le Standard de Liège et AZ Alkmaar), Olympiakos n'a marqué que quatre buts lors de cette même phase.

sport.fr

Bordeaux, la bonne affaire

Dans la douleur, Bordeaux s'est imposé sur la pelouse de l'Olympiakos (1-0) grâce à un but de Ciani. Les quarts de finale lui tendent les bras.

Après Lyon et Saint-Etienne, Bordeaux a poursuivi la belle série des clubs français en s'imposant mardi au Pirée (1-0) devant une équipe de l'Olympiakos qui vient d'enregistrer, pour son 200e match européen, sa troisième défaite consécutive à domicile face à un club de l'Hexagone. Grâce à ce succès en or, les Girondins se sont idéalement placés avant le match retour à Chaban-Delmas, où il y aura à la clé un quart de finale de C1. Cette saison pourtant, le club grec avait fait carton plein avec trois succès à domicile lors de la phase de groupes en battant notamment Arsenal. Mais la meilleure équipe de cette première phase, en l'occurrence Bordeaux, était de passage au pied de l'Acropole et avait bien l'intention d'assumer son incroyable et nouveau statut. Les Girondins ont remporté au Pirée leur sixième succès en sept matches de Ligue des champions cette saison, ce qui est très loin d'être anecdotique. Cela laisse penser que l'équipe de Laurent Blanc peut aller loin. Attendue au tournant, la défense girondine a vascillé durant le premier quart d'heure avant de trembler lors des dix dernières minutes. C'était juste l'enfer promis. Mais un but de Ciani juste avant la pause est venu récompenser l'abnégation girondine et a permis à Bordeaux d'éclaircir son horizon comme c'était le souhait de son entraîneur.

La veille du match, le coach girondin avait exigé de ses joueurs, non seulement qu'ils n'hypothèquent pas les chances de qualification avant le retour, mais aussi qu'ils lui envoient un signal fort. Celui-ci déterminerait pour lui la suite du parcours européen de son équipe mais aussi celui de toute la fin de saison. Le Cévenol a été servi. Si la fluidité automnale n'a pas toujours été évidente, notamment en première période, le jeu bordelais a fait montre d'une solidité défensive remarquable, et d'un peu de chance. Bordeaux a surtout eu le mérite de survivre à un premier quart d'heure de folie. Poussés par une ferveur incroyable, les joueurs de l'Olympiakos ont tenté comme prévu de déstabiliser d'entrée le bloc girondin avec beaucoup de mouvements, à l'image du virevoltant LuaLua. Tenir ce premier round était l'une des clés du match. Bordeaux a été étouffé mais n'a pas coulé, loin de là.

Fin de match très tendue
La deuxième attente de Blanc concernait le jeu sur les côtés. Si Chalmé est resté relativement discret offensivement, Trémoulinas avait de l'énergie à revendre. Le latéral gauche, dont le nom commence à circuler chez les Bleus, voulait se montrer. Parfois oublié par Wendel et par sa défense centrale, il a traversé la première période avec une bonne dose de frustration, évidente sur son visage. Mais quand il fut trouvé, le danger s'est aussitôt concrétisé en but... Il a été séché par LuaLua et le coup franc tiré par Gourcuff a trouvé la tête de Ciani, dont c'est le troisième but cette saison en Ligue des champions. A l'origine, encore un coup de pied arrêté... Après la pause, des espaces se sont libérés en même temps que le jeu s'est durci. Les combinaisons bordelaises allaient parfois trop vite pour une équipe de l'Olympiakos qui a tenté le tout pour le tout lors d'une fin de match extrêmement tendue. Maresca (58e), LuaLua (82e, 85e et 88e) et Mitroglou (90e + 3) ont bien failli arracher l'égalisation. Que Bordeaux et Carrasso (très bon) ont eu chaud, mais que cette victoire est précieuse. - David MICHEL, au Pirée

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CHALMÉ SENT LE COUP

Mathieu Chalmé nous éclaire sur les mécanismes qui ont fait perdre confiance à Bordeaux. Il sent qu'avec la pression de la C1, tout se remet en ordre.


Mathieu Chalmé nous éclaire sur les mécanismes qui ont fait perdre confiance à Bordeaux. Mais il sent qu'avec la pression maximale de la Ligue des champions, tout se remet en ordre...

Une impression de déjà-vu. A Bordeaux, les carences affichées avant le printemps prennent la forme d'un vilain rhume saisonnier. Comme l'an dernier, à pareille époque, la machine bordelaise s'est grippée en Championnat avec les mêmes causes pour mêmes effets. La «suffisance» des joueurs de Laurent Blanc - puisque c'est de cela qu'il s'agit - s'est traduite par une seule victoire lors des cinq dernières journées. La saison passée déjà, le trop plein de confiance dans la foulée d'une demi-finale de Coupe de la Ligue brillamment remportée au Parc des Princes (3-0) s'était soldé par un bilan équivalent avec en point d'orgue une correction reçue à Toulouse (0-3). «On le sentait venir et ce n'est pas faute d'avoir prévenu, grince aujourd'hui Mathieu Chalmé, mais comme on avait toujours notre avance en tête, ça n'a pas été suffisant...»


«La prise de conscience» des Bordelais est intervenue lors de la défaite concédée contre Auxerre (1-2) en match en retard de la 25 journée. La manière dont les joueurs de Laurent Blanc se sont soudainement mis à douter après quarante-cinq minutes confirme qu'ils ne sont pas capables de faire «deux périodes de même calibre» depuis début 2010. Ils s'en sont parlé dès le lendemain à travers un monologue de leur entraîneur, suivi d'une discussion entre joueurs. «Dans leurs déclarations, le coach et le staff se sont montrés solidaires, mais on savait très bien que les fautifs, c'était nous, raconte Chalmé. Même si on avait conscience que le Championnat n'était pas joué, depuis la reprise, on en faisait un peu moins, on était trop sûrs de nous. Tous les joueurs l'ont reconnu». Mais de dédramatiser : «On est toujours leader avec un match en retard, toujours en course en Ligue des champions et à un match d'un nouveau titre en Coupe de la Ligue. Il y a pire quand même ! Au final, ça peut être un mal pour un bien...».

Le «bon point» rapporté de Monaco (0-0), samedi, n'a pas encore permis de lever tous les doutes autour de l'état de forme des Girondins. Mais à l'heure où (re)vient le parfum de la C1, leur compétitivité face à l'Olympiakos, mercredi, en huitième de finale retour, tient presque de l'assurance. «Ça a toujours le cas jusqu'à maintenant», relève Chalmé. Sur la scène européenne, Bordeaux a «cette crainte de prendre une valise» qui maintient «son niveau de concentration» à son paroxysme. «Inconsciemment et physiquement», ces joutes ont forcément pesé sur ses performances en Championnat. Elles doivent désormais lui servir de tremplin sur le modèle de ce qu'ont réalisé les Lyonnais ces sept dernières saisons. «C'est là qu'on voit que ce qu'ils ont fait, c'est exceptionnel, quelque chose qu'on ne reverra jamais. Il faut s'en inspirer, prendre exemple». Et se qualifier pour les quarts. Lyon y est déjà. - Emery TAISNE

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BORDEAUX A CHOISI SON ARME

Placés dans une situation de confort après la victoire de l'aller (1-0), les Girondins se sont promis d'attaquer encore ce soir contre l'Olympiakos.


Les Girondins de Bordeaux assurent qu'ils ne chercheront pas, mercredi soir contre l'Olympiakos, à gérer à tout prix leur but d'avance (1-0).

Comme l'a fait observer Laurent Blanc mardi en conférence de presse, «Bordeaux sera au coup d'envoi virtuellement qualifié», mercredi contre l'Olympiakos (20h45). Grâce à sa victoire à l'aller (1-0), le champion de France en titre n'a pas moins de 89% de chances de voir les quarts de finale. Pour autant, si le besoin stratégique de l'Olympiakos est clair comme de l'eau de roche - il lui faut attaquer à tout prix pour marquer ce but de retard - celui de Bordeaux est un peu plus flou. Les Girondins ont le choix entre dérouler leur jeu basé sur la conservation du ballon et l'offensive, ou bien tenter de gérer ce petit avantage acquis à l'aller en attendant patiemment les bons contres.

L'équation n'est pas simple mais Blanc a, sans surprise, clairement choisi son camp. «On ne gère pas un but d'avance car sinon je crois que cela serait le meilleur manière de se tromper, a-t-il fait savoir avec conviction. Il faudra attaquer ce match avec l'envie de le gagner. Après, il sera toujours temps de gérer le match en fonction de ce qui se passe.» «Ce genre de situation ne se gère pas, confirme Alou Diarra. Il ne faut surtout pas faire de calcul.» Bien moins brillants depuis trois mois, les Girondins inquiètent pourtant, défensivement comme offensivement. Premier à reconnaître «le jeu poussif» actuellement déployé par son équipe, le technicien cévenol exhorte ses joueurs, aux portes des quarts de finale, à «jouer» et à «se libérer». «Et quand on aura le ballon, qu'on se lâche un peu, demande-t-il. Que l'on retrouve certaines phases de jeu qui nous font plaisir, à nous et au public de Chaban-Delmas.»

Si les deux équipes ont, pour des raisons différentes, des ambitions offensives bien affirmées, la solidité défensive sera par définition l'autre clé du match. «Ce but d'avance va obliger l'Olympiakos à prendre des risques, prophétise Blanc. Ils vont peut-être jouer plus offensivement qu'à l'aller. A nous d'être bien solides, rigoureux et disciplinés.» Rigoureux, ce mot est également plusieurs fois revenu dans la bouche du capitaine girondin. «Il faut tout donner et être solide défensivement. Le premier objectif sera de ne pas prendre de buts.» Pour attaquer vite et bien, Bordeaux compte sur un adversaire qui devrait laisser des espaces en partant à l'abordage. «Ça peut nous aider», a reconnu un Diarra qui espère voir son équipe «exploiter toutes les opportunités possibles». - David MICHEL, à Bordeaux


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