[Ex-Entraineur] Eric Gerets

Marseille : Eric Gerets n'exclut pas un départ !

L’entraîneur de l’Olympique de Marseille, Eric Gerets, pourrait partir en fin de saison.

Rédigé le 29/11/2007 à 14h13

, le coach belge de l'Olympique de Marseille, montre des premières velléités de départ. Tandis que l'OM compte sur le Belge Eric Gerets pour sauver sa saison, celui ci a été approché par le club allemand d'Hambourg en vue de la prochaine saison.

Chez nos confrères allemand de SportBild, il a déclaré : "si jamais le HSV me contacte, j'y réfléchirai. Celui qui ne réfléchit pas peut passer à côté de quelque chose d'intéressant. J'aimerais bien être de nouveau à la tête d'un grand club allemand."

Sous contrat avec le club phocéen jusqu'en juin 2009, l'ancien défenseur international du Standard de Liège et du PSV Eindhoven pourrait quitter Marseille plus tôt que prévu.

Ecrit par Philippe Fischetti

Gerets préfère Akalé à Grandin
Le 30/01/2008 à 11:37

Dans un entretien accordé au quotidien La Provence, Eric Gerets a été très clair : "Sachez qu'aucun joueur n'intégrera l'effectif si je ne donne pas mon accord. J'ai un droit de veto. Pape et José n'agiraient pas contre mon avis. Bien sûr, si j'ai le sentiment que l'on insiste sur un jeune, j'accepte."

A demi-mot, l'entraîneur phocéen explique donc comment le recrutement d'Elliot Grandin s'est vraiment déroulé. D'abord peu enclin à la venue du Caennais, Gerets s'est donc laissé convaincre par ses dirigeants. Mais pour lui, Grandin est loin d'être un titulaire en puissance, au contraire par exemple de Kanga Akalé : "Je crois que pour Akalé, la situation n’est pas tout à fait la même… il a prouvé que c’était un bon joueur de football au contraire d’Elliot par exemple qui est un jeune joueur et qui va devoir faire son chemin ici..." a estimé l'entraîneur belge en conférence de presse.

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OM : Éric Gerets l’autre sorcier Belge

Qu’il semble éloigné le temps où tout épiphénomène à l’Olympique de Marseille prenait des proportions de l’ordre à bouleverser tout le fonctionnement du club, et dont les conséquences les plus spectaculaires se répercutaient sur les résultats de l’équipe.

Quatrième de Ligue 1 à trois points d’une place qualificative pour la Ligue des Champions, l’OM a repris sa marche en avant depuis la nomination d’Éric Gerets au poste d’entraîneur de l’équipe. Même si les résultats n’ont pas tout de suite été perceptibles, car on ne guérit pas un mal aussi profond que celui dont souffrait le groupe en un laps de temps, mais force est de constater qu’à partir du moment où le technicien belge a posé son pied sur la terre marseillaise, une révolution a été opérée. Lorsqu’il a pris ses fonctions le 25 septembre dernier, l’équipe pointait à la 16e place du classement de L1. Avec les mots et une méthode qui oscille entre l’autorité et l’affectif, Gerets a su redonner de la dynamique à une équipe qui était en perte de vitesse, de repères, de confiance et de conviction.

Passer d’une moyenne de 0,77 point gagné par match avec Albert Emon, à 1,88 aujourd’hui en l’espace de 5 mois, n’a rien d’un tour de magie, mais repose sur la gestion d’un homme : celle d’Éric Gerets.

Le retour de la rigueur, du travail et de la discipline

On ne peut résumer le bilan d’Albert Emon à la tête de l’Olympique de Marseille par un échec, car l’ex-entraîneur a permis au club de se qualifier pour l’édition 2007-2008 de la Ligue des Champions, et même de disputer une nouvelle finale de Coupe de France perdue face à Sochaux.

Mais, les résultats de l’équipe en début de saison et le comportement des joueurs, au premier rang desquels les cadres de l’équipe, étaient le signe que l’entraîneur marseillais avait perdu la main. L’équation qui devait être résolue par le président du club phocéen était sans inconnue, mais encore fallait-il trouver la solution.

Là où d’autres auraient opté pour un choix plus glamour, Pape Diouf a choisi un technicien qui n’était pas le plus connu sur la scène internationale, mais dont les méthodes avaient déjà porté les fruits à Lierse, Bruges, au PSV Eindhoven, et à Galatasaray.

Le retour de l’autorité, tel a été le tournant plébiscité par le staff marseillais. Malgré le contexte et la situation sportive de l’équipe, le Belge va annoncer la couleur dès le départ « Je suis exigeant en ce qui concerne la discipline, que ce soit sur ou en dehors du terrain ». Les signes de ce changement d’ère sont perceptibles sur nombre de points, de la remise en question de la supposée star de l’équipe (Djibril Cissé dont le rendement laissait à désirer à l’époque) « On m’a parlé de star, je n’ai pas de vu de star », jusqu’à la discipline lors des repas en groupe. Lorsque les joueurs marseillais sont à table avec lui, personne ne commence à manger avant qu’il ait donné le signal. Certains parleront d’abus, mais si cela apporte des résultats positifs dans la vie d’un groupe, pourquoi pas ? La preuve, aucun joueur marseillais ne s’en est offusqué.

Le stratège du coaching

Éric Gerets ne l’a jamais caché, il est un adepte du 4-4-2 et de ses terminaisons. Mais la grande lucidité dont fait preuve le technicien belge est de ne pas se focaliser sur un système de jeu, et de conserver la liberté de muter vers autre chose au gré des situations et des configurations.

C’est la raison pour laquelle à son arrivée, il a laissé une chance à Cissé de prouver sa valeur, mais face à la méforme persistante de l’international Français, il n’a pas hésité à l’écarter au profit de Mamadou Niang, repositionné au poste d’avant-centre unique.

L’international sénégalais que personne n’attendait dans le rôle de terreur de surface a prouvé le contraire en permettant à son équipe d’engranger de bons résultats. Cette animation de jeu a connu de probants succès, dont le plus spectaculaire est la victoire à Anfield Road contre Liverpool en Ligue des Champions, grâce au but de Valbuena.

La grande qualité du technicien belge est également d’aller puiser au fond des ressources de son groupe (comme jadis Raymond Goethals), pour trouver la meilleure animation de jeu possible, en gardant en ligne de mire l’équilibre de l’équipe.

Pour résoudre le problème des atermoiements défensifs de sa formation, Gerets a choisi de repositionner Lorik Cana dans l’axe de sa base arrière. Les résultats ne se sont pas fait attendre. L’équipe concède désormais moins de buts et en marque davantage, parce qu’elle est moins perméable et qu’elle bénéficie d’un premier relanceur de qualité.

Contre Saint-Étienne ce week-end, Gerets avait débuté la rencontre dans un système en 4-5-1 qui a montré ses limites face à la qualité de l’adversaire du jour. Mais, les remplacements opérés à la mi-temps ont fondamentalement changé la donne. En lançant Valbuena et Kaboré dans le bain, le technicien a muté vers une configuration en losange, qui a surpris les Stéphanois et permis à son équipe de l’emporter sur le score de deux buts à zéro.

L’autorité n’exclut pas l’affectif

Éric Gerets n’est pas un adepte du copinage avec ses joueurs, mais la communion qui entoure la célébration des buts des joueurs marseillais avec leur entraîneur, est un signe de la profonde reconnaissance qu’ils vouent à celui qui a su leur redonner confiance.

Car, il s’agit bien de cela. Taiwo, Valbuena, Cissé, Niang, Mbami, Cheyrou, Nasri, que de joueurs qui étaient dans le creux de la vague, et que le technicien belge a remis en selle. Au micro d’OMtv, il a livré son sentiment « C’est dangereux dans un sens pour un entraîneur, car il y a beaucoup d’émotion. Moi, j’aimerais qu’ils fêtent leurs buts entre eux. Mais parfois il y a des petites choses qui font que... un joueur qui ne marque jamais de la tête, et qui là vient d’inscrire son 3e but de cette manière par exemple... Il y a beaucoup de choses... En tout cas, ce qu’il se passe entre staff technique, médical et les joueurs c’est bien et j’espère que cela va continuer encore longtemps. Il y a tout d’abord mon amour pour Marseille, pour les gens, pour la ville. Je me sens extrêmement bien. Cela se voit sur mon visage. J’espère pouvoir continuer de la même façon pour contenter tout le monde. C’est toujours agréable d’être aimé un petit peu... ».

Marseille est un club où il ne se passe jamais rien comme ailleurs. Mais, si l’option Gerets devient une alternative à long terme, l’OM peut envisager l’avenir avec grand optimisme.


source: lephoceen.fr

OM : Gerets attend un Danois

Plutôt sur la défensive d'habitude avec la presse, le coach belge de l'Olympique de Marseille Eric Gerets a accepté de parler de lui. Face aux caméras de La Chaîne Marseille, il raconte son installation dans la cité phocéenne et l'amour qu'il porte à la ville. Il confie également qu'un être lui manque. Il s'agit de son chien George. Un grand Danois qui a été de toutes les aventures avec lui. "Il m'a accompagné du matin au soir lorsque j'entraînais à Istanbul. C'est un animal très gentil, on s'y attache. Il ne mordra personne à la Commanderie !" Resté au pays depuis cet automne, l'animal devrait rejoindre la Canebière d'ici deux semaines

source: maxifoot.fr

Grosse altercation Gerets Ziani...

L'ex-shochalien pourrait être suspendu.

Eric Gerets, et le modèle anglais
10/04/08 - Metz-OM

Eric Gerets prévient. «Après la prestation collective réalisée face à Lyon, on ne peut plus se permettre de faire un match à moitié». Elargissant le sujet au-delà du cadre de la fin de saison, il estime que, pour améliorer le rendement, exemple doit être pris sur le football anglais.

la suite : http://www.om.net/fr/Saison/101002/Infos/34868/Eric_Gerets_et_le_modele_anglais

http://www.om.net/fr/Saison/101002/Infos/34929/Eric_Gerets_prophete_en_son_pays

Dieu est prophète en son pays

Trois candidats dont Gerets

Le président de Schalke 04, Clemens Tönnies, a assuré dimanche que le successeur de Mirko Slomka, limogé de son poste d'entraîneur dimanche dernier, devrait être connu « dans les jours à venir », tout en indiquant que trois candidats étaient pressentis. Selon la presse d'outre Rhin, il s'agit du Belge Eric Gerets, l'actuel entraîneur de Marseille, du Néerlandais Dick Advocaat (Zenit St-Pétersbourg) et son compatriote Fred Rutten (FC Twente). Ce dernier tiendrait la corde.

msn.fr

Hummm... Je ne pense pas que l'OM va le lacher.

@+

Pendant un temps il disait vouloir entraineur aillerus la saison prochaine. Mais comme vous finissez bien la saison, il a peut eetre envie d'un défi européen l'an prochain.

Si on l'embête (Anigo et Diouf s'entend), il restera c'est évident... Après avec nos zozos....

E. Gerets : "Au mental, et avec nos supporters"

Après une courte nuit de sommeil, l’entraîneur marseillais a analysé au micro d’OMtv le succès à l’arraché de ses hommes en Principauté de Monaco.

la suite : http://www.om.net/fr/Saison/101002/Infos/35072/Eric_Gerets_Au_mental_et_avec_nos_supporters

Eric Gerets est fatigué !
Le 28/04/2008 à 19:37

L'entraîneur de l'OM Eric Gerets a déclaré ce lundi non sans humour qu'il n'avait jamais été aussi fatigué après un match à l'issue de la victoire olympienne à Monaco. "Pourtant je n'ai pas couru mais c'était comme si !" a déclaré le coach belge.

Les causes des tourments de Gerets ? L'irrégularité de ses joueurs : "C’était bon, puis mauvais, puis à nouveau bon… c’était très fatiguant pour moi sur le banc" a-t-il confié. Le technicien phocéen a affiné ensuite son analyse :

"Il y a eu trop de choses faciles que l’on a ratées en seconde période et à cause de cela on a permis à l’adversaire de revenir dans le match. Ce sont des choses que l’on doit absolument changer si on veut un jour jouer un rôle important dans le championnat de France" a-t-il fait remarquer.

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WELKOM IN REKEM
E. GERETS : «JE SUIS EXIGEANT, MAIS PAS UN TYRAN»

11/06/08 - Rencontre

OMtv s’est rendu chez Eric Gerets à Rekem, sa ville natale en Belgique. L’entraîneur olympien s’est confié sur son pays, son image, la France, ses relations avec son groupe…


Rekem, petite ville du nord-est de la Belgique nous a accueillis l’espace d’une journée. Notre guide un peu particulier, Eric Gerets qui y est né il y a 54 ans, nous a fait découvrir ses lieux clefs de cette cité : la maison où il a grandi, sa maison, la ferme qu’il rénove depuis plusieurs mois, le stade où il a fait ses débuts… Au cours de ces différentes étapes, l’entraîneur belge de l’OM s’est livré sur sa vie, sa famille, son métier, ses passions (pour le vélo notamment)… Derrière cette façade d’entraîneur dur, nous avons découvert un homme simple, attachant et attaché à des valeurs essentielles.

La Belgique
Les gens se rappellent plus de ma carrière de joueur car elle a été belle, en Belgique notamment. On me respecte comme entraîneur en Belgique et en France mais j’ai eu plus de possibilités de me montrer en tant que joueur.
En Turquie, les médias belges me suivaient beaucoup moins alors que depuis que je suis en France, il y a, en début de semaine, des articles sur comment s’est passé mon week-end. On suit plus le football français.
Je ne reviens pas souvent en Belgique, une fois tous les 3 ou 4 mois. Je reviens pour travailler dans ma ferme que je rénove et pour voir des amis.

Les Diables Rouges
Tout le monde attend que je reprenne l’équipe nationale, j’ai vécu tellement de bons moments avec ce maillot… D’un côté c’est un risque car si ça marche tout le monde dira que c’est normal mais si ça ne marche pas, je vais mal terminer ma carrière mais d’un autre côté, c’est un honneur également. Il ne faut pas faire de plans sur les prochaines années car cela change très vite.

Sa famille
Pour moi, c’est le plus important. Ma sœur est comme ma mère, j’ai ce genre de rapport avec mes deux sœurs.

La vie en France
Je me promène tranquillement à Aix-en-Provence. Il n’y a pas beaucoup de différences avec ici. Les gens me saluent et il n’y a pas de problème. Ce serait grave si personne ne me connaissait (rires).
La vie est belle, il fait beau et on mange bien. Je me verrais bien y retourner de temps en temps après ma carrière. Je crois que je vais ramener mon vélo car il y a beaucoup de chemins autour de Fuveau.

Des vacances studieuses
Avant de partir, on a fait une liste avec José (Anigo). On est rapidement tombés d’accord, on verra ce qui pourra se faire. Les batteries sont bien chargées mais elles ne sont pas encore pleines.


Sa relation avec les joueurs
Je veux être proche d’eux pour les défendre mais ils doivent faire leur travail. Du moment que le travail est fait, il n’y a pas de problème. J’ai la responsabilité de fournir un jeu plaisant pour les 60000 spectateurs du stade. Jouer devant autant de personnes est un rêve. Pour cette saison, mes joueurs ont plutôt bien fait leur travail mais il faudra s’améliorer pour la suivante.

Son image
Je ne peux pas choisir l’image qu’ont les gens par rapport à moi. Ce n’est pas si mal si l’on écrit que je suis dur, cela fait réfléchir les joueurs au début. On connaît ma méthode, évidemment, il y a certaines exigences, de la discipline sur et en dehors du terrain, mais pour le reste je ne suis pas un tyran. Je suis toujours prêt à discuter avec mes joueurs.
Je suis exigeant, je veux que chacun fasse son travail, que les consignes soient respectées. Mais sinon il y a aussi du temps pour boire une petite bière.

Ses implications caritatives
Je fais ce genre de choses pour des gens qui ont moins de chance que moi mais je le fais de manière privée pas pour faire de la publicité autour de mon nom.
Lorsque l’on a rencontré des enfants malades à La Timone, cela a été très fort. Tu te rends compte que tu as de la chance d’être en bonne santé et tu vois aussi dans leur regard qu’ils oublient leurs problèmes pendant ce court instant. Dans cet hôpital, il y avait une jeune fille qui ne se levait plus depuis plusieurs mois et quand elle a entendu dire que les joueurs de l’OM allaient venir, elle a fait les efforts pour aller dans un fauteuil roulant.


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WELKOM IN REKEM
E. GERETS : «JE SUIS HEUREUX ET CA SE VOIT»

10/06/08 - Rencontre

OMtv a profité de la trêve pour aller à la rencontre d’Eric Gerets dans sa ville natale de Rekem en Belgique. L’occasion pour l’entraîneur olympien de revenir sur son intégration à Marseille.


Arrivé à l’OM à la fin du mois de septembre, Eric Gerets n’a pas mis beaucoup de temps à s’adapter à la vie dans le sud de la France. Les supporters n’ont également pas mis très longtemps à l’adopter puisque pour son premier match à la tête du club phocéen, ses joueurs se sont imposés sur la pelouse de Liverpool en Uefa Champions League. Belge de naissance, Eric Gerets est désormais marseillais de cœur. «Je me sens très bien à Marseille. Je suis heureux et tout le monde le voit. Marseille est une ville extraordinaire mais aussi parce que les résultats étaient là. Sans résultat, aucune ville n’est belle. La vie sportive et la vie privée doivent aller ensemble, si c’est le cas, tu as du beau temps et des gens fous de football».

Son meilleur souvenir ?
«Quand j’ai entendu le coup de sifflet final du dernier match de la saison, je ne suis pas resté sur la pelouse pour le feu d’artifice. J’ai filé dans le vestiaire pour boire une coupe de champagne avec mon staff. On a eu cinq minutes pour ça avant que l’euphorie n’arrive. Ce moment avec le staff a été un moment de gloire. C’était exceptionnel».

... Et le pire ?
«Carquefou… Ce match revient souvent dans ma tête mais bon la troisième place me fait oublier ce mauvais moment».

Cette rapide intégration s’est faite grâce à plusieurs personnes du staff et du club que l’entraîneur tient à remercier. «Avec Dominique Cuperly, il s’est créé une amitié pour la vie. C’est quelqu’un qui a le cœur à la bonne place comme on dit en Belgique. C’est un grand plaisir de travailler avec lui. Je suis très heureux d’avoir un collègue comme lui. Le staff médical aussi car notre docteur est très bon. Stéphane (Saliu) et Michel (Chatron-Collier) qui organisent la vie autour, les déplacements… Tout cela est extraordinaire».

Mais si Eric Gerets est à l’Olympique de Marseille, c’est surtout grâce à la volonté de Pape Diouf qui l’a appelé pour prendre la succession d’Albert Emon. «Pape Diouf a pris un risque en me prenant car je n’étais pas connu en France. Cela a marché et tout le monde dit qu’il a bien fait. Mais si je m’étais planté, il se serait planté aussi. Je voulais faire du bon boulot par rapport à ma fierté car je voulais réussir en France mais également pour Pape Diouf. Il a pris ses responsabilités en me choisissant et je veux lui rendre tout cela. Je suis ravi de l’avoir comme président. On a beaucoup de respect l’un pour l’autre et c’est agréable de travailler ensemble. Il y a une sorte d’amitié également. Je me sens soutenu.»

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Gerets veut que ça cesse

L'OM marque le pas. Sur les quatre derniers matches, l'équipe d'Eric Gerets compte deux nuls et deux défaites dont une élimination en coupe de la Ligue mercredi face à Sochaux (0-1). L'entraîneur belge n'a pas vraiment apprécié le contenu de cette prestation et il l'a fait savoir à ses joueurs. Pour lui, tout passe par le respect de la discipline tactique. Sur ce plan, les Marseillais ont failli. «Il est difficile de faire bien sans tenir compte des consignes. Si l'on se met d'accord sur un certain dispositif et que je m'aperçois que ça se passe autrement, ça ne peut pas continuer comme ça. Si chacun joue comme ça lui chante, ce n'est pas bien pour l'équipe, alors que je me casse la tête pour mettre au point une tactique qui ennuie l'adversaire.»

L'entraîneur marseillais n'a pas caché cette fois son irritation devant l'absence de rigueur défensive de son groupe : «Sur le but, une nouvelle fois, nous n'avons pas été placés comme il le faut en défense. Ce n'est pas admissible qu'on laisse un joueur se retourner et marquer comme cela. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, il faut qu'on commence à comprendre.» L'inefficacité dont fait preuve son attaque lui pose également problème. «Une équipe comme la nôtre ne peut pas se contenter de maîtriser le jeu comme elle l'a fait en première période. On ne s'est pas crée d'occasions ou trop peu. C'est ce qui me rend un peu inquiet même si je sais ce que je vais faire pour y remédier.»


Niang trop seul ? Pas le problème

Son diagnostic est posé. Pourtant, il ne souhaite pas évoquer clairement la solitude de Niang. «Ce n'est tout de même pas un désert devant. Samassa possède un bagage technique au dessus de la moyenne et il faut attendre un peu avant de le juger.» Il préfère parler de «joueurs qui sont trop attirés par le ballon et qui n'évoluent pas assez haut ; si tu joues dix, quinze mètres plus haut, et si tu utilises plus de travail en triangle, de vitesse, de percussion vers le but adverse, si tu as plus de présence sur les centres, tu auras moins de problèmes.» Selon lui, pas question de modification tactique. Mais il y aura peut-être des changements d'hommes. «J'ai des solutions, vous le verrez au Mans ce week end. Avec la rentrée de Hilton, Cana, Cheyrou, Niang et Koné, il y aura un impact supplémentaire sur le terrain. Il y a trop de talent dans cette équipe pour que ça dure encore longtemps.»

H.F. à Marseille - msn.fr

Gerets: "On s'est fait trois bisous"

L'affaire Ben Arfa est close ! Au lendemain de la violente explication entre Eric Gerets et Hatem Ben Arfa, provoquée par le comportement de ce dernier lors du choc OM-PSG, les esprits se sont visiblement apaisés. Le joueur est ainsi venu présenter ses excuses lundi à la Commanderie pendant le point presse de son entraîneur, Eric Gerets, qui a de son côté affirmer avoir "tourné la page".

Pendant son point-presse lundi au lendemain de la défaite face au Paris-SG (2-4), Eric Gerets a été interrompu par l'arrivée d'Hatem Ben Arfa qui a tenu à lire une courte déclaration en guise d'excuses pour son comportement de la veille lors du match (il a refusé d'aller s'échauffer en seconde période). Après quoi, le technicien belge s'est à son tour exprimé...

Hatem Ben Arfa: Je suis venu pour tout remettre à plat par rapport à ce qui s'est passé hier. Hier j'ai eu une réaction mal placée, parce que je suis un compétiteur, un gagneur, et des matches comme ça, on en rêve depuis qu'on est petit. C'est un match que je voulais vraiment jouer. J'ai eu le temps de m'en excuser auprès du coach, auprès de mes coéquipiers et je m'excuse auprès des supporteurs.


Eric, que s'est-il passé dimanche avec Hatem ?
Il s'est passé quelque chose pour la première fois de ma carrière d'entraîneur. Je suis plus riche maintenant... Son état d'esprit n'était pas apte à répondre à ma demande.

Quelles décisions avez-vous prises ?
On a eu une discussion dimanche avec le capitaine et le joueur en question. J'ai eu un très long entretien avec le joueur en compagnie de Dominique Cuperly. Ce n'est pas que j'avais peur pour cet entretien, mais je savais que ça pourrait compliquer ou résoudre les problèmes. Heureusement, le problème est résolu. On s'est donné trois bisous.

Allez-vous demander des sanctions contre votre joueur ?
Moi, j'ai tourné la page.

Il semble que vous constatiez vous-même ce que vous aviez entendu sur Ben Arfa avant son arrivée, non ?
Tout ce que j'ai entendu, je m'en fous carrément. Parce que moi je ne voulais rien attendre? Ce qu'un troisième te dit, tu ne sais jamais si c'est vrai ou pas. Mais je suis parvenu à comprendre un petit peu mieux le personnage Ben Arfa. Par contre, quand je l'ai eu au téléphone la première fois, je lui ai dit: "On va sûrement avoir beaucoup de problèmes ensemble, mais on va avoir aussi beaucoup de belles journées ensemble". Pour le moment, je crois qu'on a eu plus de belles journées.

"Il y a quelques années, il y aurait eu quelques blessures..."

Ses excuses vont-elles suffire aux supporters marseillais ?
Ses prestations vont valoir des excuses. Je suis désolé pour les articles de choc qui ne vont pas avoir lieu demain. Pour nous, c'est plutôt une bonne chose.

Vous auriez géré différemment cet incident il y a quelques années ?
J'étais différent, cela date quand même de quelques années. Je crois qu'il y aurait eu quelques blessures des deux côtés... Heureusement que j'ai laissé ça derrière moi. Cela s'est vu dans l'entretien que j'ai eu avec Ben Arfa, c'est dommage que vous n'étiez pas là, mais je suis content de moi-même. Ca serait extrêmement bête si tu n'apprends pas dans la vie. Il ne faut pas mettre la tête dans le sable quand les choses arrivent. A chaque problème, il y a une solution.

Pour revenir au match de dimanche, la défaite contre Paris est digérée ?
Mon constat est que ce match aurait pu tourner autrement, sur des détails comme tous les matchs de ce niveau. Malheureusement, on a eu de la poisse dans les moments importants. Si la frappe de Cheyrou rentre, tout aurait changé. Ce n'est pas le même OM qu'il y a quelque temps, on a fait circuler le ballon sans le perdre, avec beaucoup de passes rapides. En seconde mi-temps, on a commencé à négliger la discipline. Malgré tout, je crois qu'on était bien dans le match. On était loin de la perfection, mais j'ai quand même vu certaines bonnes choses.

orange.fr

Santos : Gerets appelle au calme

Eric Gerets n'a pu suivre le procès de Santos puisqu'il est parti en Belgique voir Standard-Sampdoria en Coupe de l'UEFA. Mais il a tenu à réagir avant le match retour contre l'Atletico qui se tiendra mardi au Vélodrome et qui sera classé sans doute à hauts risques. Il a tenu à lancer un appel au calme.

«Je veux faire un appel important à nos supporters : Je sais qu'ils sont frustrés et fâchés mais ils doivent savoir que nous aussi, staff sportif et extra sportif et joueurs, nous sommes frustrés et fâchés. Et la pire des choses qui pourrait arriver lors du match, ce serait des incidents qui ne permettraient pas à nos supporters d'assister à des matches européens dans le futur. Il n'y a rien de pire que de jouer sans supporters et je le sais pour l'avoir déjà vécu à Galatasaray. La demande que je fais au public, c'est qu'il reste calme. Qu'il encourage son équipe pour qu'elle se qualifie. Ce serait la meilleure réponse aux injustices.»


Steve Mandanda s'est aussi associé à sa manière à cet appel au calme avant mardi. «Je crois que le meilleur message, c'est celui de Santos, a-t-il assuré. Comme il l'a dit, il faut montrer que les supporters marseillais sont des vrais supporters, et pas des hooligans. Il a fait passer vraiment un très joli message». - H. F. à Marseille

msn.fr

Gerets fait durer le suspense

Tant qu'une annonce officielle n'aura pas été formulée, de la part d'Eric Gerets lui-même ou plus certainement de son club, la question lui sera sans cesse posée : allez-vous rester à Marseille la saison prochaine ? Mardi devant la presse, l'entraîneur belge a apporté une nouvel indice au dossier, confiant que l'engouement autour de lui «ne peut pas (le) laisser indifférent». «J'ai le sentiment de recevoir plus que je ne peux donner moi-même, a-t-il ajouté. J'ai la pression sur les épaules. Je ne pensais pas retrouver une telle ferveur après la Turquie (NDRL; où il a entraîné Galatasaray). Je veux faire quelque chose avec mes joueurs pour eux.»

Au regard de ses propros, repris mercredi dans L'Equipe, il apparaît évident que le coach est très attaché au club olympien. Décidera-t-il pour autant de poursuivre l'aventure ? Pour en avoir la réponse, il faudra encore attendre un peu. «Ce n'est pas le moment d'en parler car des choses beaucoup plus importantes nous attendent dimanche et la semaine prochaine, a poursuivi Gerets. Tout va venir à un certain moment où je vous communiquerai la suite. Mais pour moi, la suite c'est Saint-Etienne.»

Pour José Anigo en tout cas, la situation est claire : le directeur sportif marseillais «espère garder» son entraîneur, «car tout le monde à l'OM s'entend bien avec lui», a-t-il affirmé mardi soir sur RTL, dans l'émission "On refait le match". «Mais il y a peut-être aussi le choix du coeur et notamment sa situation familiale. La décision est entre les mains d'Éric. Je sais qu'avec Pape Diouf, ils ont prévu de se revoir, a-t-il précisé. J'espère que tout sera réglé avant quinze jours, car chacun a besoin d'avancer.»

msn.fr

Le départ d'un tel entraineur , qui correspond au type d'entraineur que doit avoir un club comme l'OM , serait un coup dur pour la capitale phocéenne....

Gerets : Questions sur un départ

Pape Diouf s'est exprimé longuement jeudi lors d'une conférence de presse à la Commanderie sur le départ d'Eric Gerets (en contrat jusqu'au 30 juin) à la fin de la saison. Il a été questionné en particulier sur un point crucial, celui de la suite donnée à la réunion du 23 mars à Zurich où Robert Louis-Dreyfus et Pape Diouf ont décidé de conserver Eric Gerets, en faisant passer son salaire de 165 000 à 200 000 euros. Interrogé sur RTL mercredi, Eric Gerets avait affirmé «qu'aucune proposition de contrat, quelle qu'elle soit, ne (lui) a été remise», Pape Diouf ayant été mis «dans une position impossible» par «un chef qui dit qu'il veut attendre la fin du Championnat».


Pape Diouf a confirmé la réalité de cette réunion du 23 mars et la décision prise ce jour-là de prolonger le contrat d'Eric Gerets pour deux ans. Difficile alors de comprendre comment ce dernier a pu parler d'un «chef», donc Robert Louis-Dreyfus, disant voulant attendre la fin du Championnat. Il a été demandé au président de l'OM pourquoi le technicien belge n'avait, d'après ses dires, reçu aucune explication. Réponse de Pape Diouf : «L'histoire de savoir si Eric Gerets a reçu une proposition n'est pas l'objet. A un moment donné, entre Eric et moi, nous savons parfaitement comment les choses se sont passées. A partir de là, une proposition, on peut la recevoir à un moment donné, peut être aussi pas au moment où on souhaitait l'avoir.» Puis, plus tard, il a ajouté : «Ensuite, qu'il y ait eu un délai, que peut être Eric à ce moment là a trouvé un peu trop long, ça c'est autre chose.»


A l'OM, il y a donc un entraîneur qui dit ne pas avoir reçu de proposition de renouvellement de contrat et un président qui concède ne l'avoir peut être pas adressée au bon moment, et en ayant peut être trop tardé. Si l'explication du départ d'Eric Gerets réside simplement dans ce bug de communication, c'est tout de même assez mystérieux...


Dominique ROUSSEAU - msn.fr

Merci pour tout ce qu'a fait Monsieur Eric GERETS. Un entraineur hors norme et surement l'une des plus grandes idoles du Vél ces dernieres années avec Drogba ...