[Ex-Entraineur] Eric Gerets

Éric Gerets, (né le 18 mai 1954 à Rekem, en Belgique), est un ancien footballeur belge qui a joué en tant que défenseur pour le Standard de Liège, le PSV Eindhoven et pour l'équipe de Belgique. Il est aujourd'hui entraîneur, étant passé par le FC Bruges, le PSV Eindhoven ou Galatasaray.

Il entraîne l'Olympique de Marseille depuis le 25 septembre 2007, en remplacement d'Albert Emon

Carrière de joueur

1972- 1983 : Standard de Liège ( Belgique)
1983- 1984 : Milan AC ( Italie)
1984- 1985 : MVV Maastricht ( Pays-Bas)
1985- 1992 : PSV Eindhoven ( Pays-Bas)

Gerets a remporté deux titres de Champion de Belgique avec le Standard de Liège et six titres de Champion des Pays-Bas avec le PSV Eindhoven, club avec lequel il a aussi gagné la Ligue des champions en 1988. A noter que les six titres de champion des Pays-Bas ont été obtenus en sept saisons jouées avec le PSV Eindhoven, la septième saison il n’a gagné que la Coupe !

Il a été élu Soulier d'or soit meilleur joueur de football belge en 1982.

Palmarès de joueur

Vainqueur de la Ligue des champions en 1988 avec PSV Eindhoven
Champion de Belgique en 1982 et 1983 avec Standard de Liège
Vainqueur de la Coupe de Belgique en 1981 avec Standard de Liège
Champion des Pays-Bas en 1986, 1987, 1988, 1989, 1991 et 1992 avec PSV Eindhoven
Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1988, 1989 et 1990 avec PSV Eindhoven

En équipe nationale

Gerets a été sélectionné 86 fois dans l'équipe de Belgique, et a disputé les phases finales de la Coupe du monde de football de 1982, de la Coupe du monde de football de 1986 (quatrième) et de la Coupe du monde de football de 1990.
Il est le deuxième joueur de football le plus capé en Belgique, derrière Jan Ceulemans, 96 sélections.


Carrière d'entraîneur

1992- 1994 : RFC de Liège ( Belgique)
1994- 1997 : Lierse SK ( Belgique)
1997- 1999 : FC Bruges ( Belgique)
1999- 2002 : PSV Eindhoven ( Pays-Bas)
2002- 2004 : FC Kaiserslautern ( Allemagne)
2004- 2005 : VfL Wolfsburg ( Allemagne)
2005- 2007 : Galatasaray ( Turquie)
2007- : Olympique de Marseille ( France)

Palmarès d’entraîneur

Champion de Belgique en 1997 et 1998 avec le Lierse SK et le FC Bruges
Vainqueur de la Supercoupe de Belgique en 1998 avec le FC Bruges
Champion des Pays-Bas en 2000 et 2001 avec le PSV Eindhoven
Vainqueur de la Supercoupe des Pays-Bas en 2000 et 2001 avec le PSV Eindhoven
Champion de Turquie en 2006 avec Galatasaray

j'espere que ca va aller mieu pour l'OM

Je ne le connais pas !

il a quand même un joli palmarès

Pas mal sur le papier... A voir maintenant...

Un bon entraineur doit pouvoir faire qqch d'une équipe avec :

Mandanda
Ziani
Cana
Givet
Rodriguez
Nasri
Cissé
Niang

Y'a pas que des chèvres quand même....

Pauleta! a écrit:

C'est simple a chaque club ou il et passé il a remporté un trophée !

Sauf en Allemagne mais bon c'etait des clubs de seconde zone aussi

Gerets : "Je suis exigeant !"

Le nouvel entraîneur de l'OM a donné ses premières impressions à son arrivée à Marseille. Eric Gerets semble savoir où il met les pieds et est conscient de la tâche compliquée qui se présente devant lui.

Interview.

Eric Gerets, quelle différence ya-t-il entre l'OM et Galatasaray ?

Eric Gerets : "C’est comme en Turquie ici, il y a beaucoup d’ambiance à tous les niveaux. Le public est le même, les supporters sont juste un petit peu plus nombreux à Marseille qu‘à Istanbul."

Vous connaissez la pression alors !

E.G. : "Oui ! Après deux ans en Turquie, la pression, je connais ! Si j’avais peur je ne serais pas venu à Marseille ou à Galatasaray. En venant ici, j’ai une grande responsabilité sur les épaules. Mais j’ai la certitude d’être soutenu par le Président ce qui est extrêmement important à mes yeux. Je sais ainsi que je vais pouvoir travailler de manière très saine. Je sais bien qu’il y a la pression, mais vous savez j’aurais très bien pu aller dans un petit club sans pression."

C'est Pape Diouf qui vous a choisi, c'est important ?

E.G. : "M. Diouf voulait absolument m’avoir. C’est sans doute qu’il croit en mes possibilités. Il va falloir mettre mon palmarès de côté désormais."

Vous avez déjà la solution pour l'OM ?

E.G. : "Je vais tenter de voir ce qu’il ne va pas dans le groupe. Il faudrait avoir les mêmes résultats que l’année dernière car la saison passée ils ont été extraordinaires. Ce sont de joueurs talentueux. Ma tâche prioritaire va être de savoir ce qu’il se passe et de trouver ce qu’il faut faire pour le futur immédiat."

Quel sera votre méthode pour cela ?

E.G. : "Je suis un entraîneur qui parle beaucoup aux joueurs. Je vais leur donner confiance. Je suis toujours prêt à les écouter. Je n’attaquerai jamais un joueur publiquement devant la presse. Mais d‘un autre côté, ils verront que je suis assez exigeant en ce qui concerne la discipline de jeu, sur le terrain et en dehors. Dans la vie il faut donner et recevoir. Ceux qui ne vont pas jouer collectivement vont avoir un problème avec moi ! Le football est un sport collectif, on doit jouer collectif, sinon on va faire un sport individuel."

Vous avez déjà connu ce genre de situation ?

E.G. : "En Allemagne, cela m’est arrivé deux fois, avec deux équipes qui étaient dans le bas du classement. On est parvenu à se sauver. Mais je sais parfaitement qu’ici, si on parvient à se sauver, cela ne sera pas suffisant. Je sais que le club a l’ambition d’être champion de France. C’est mon ambition aussi."

Eric Gerets, que pensez-vous du niveau de la Ligue 1 en France ?

E.G. : "Il y a quelques années, le football français avait encore des petits défauts. Mais désormais le championnat de France est une compétition de très haut niveau. Je suis vraiment content de pouvoir travailler dans un club comme Marseille."

Pape Diouf, le président et José Anigo, le directeur sportif, connaissent parfaitement le foot, cela ne vous gène-t-il pas ?

E.G. : "Non au contraire. De temps en temps, ils ne seront pas d’accord avec moi, mais on discutera. Dans chaque discussion il faut retenir le positif et moi j’aime discuter avec les gens qui comprennent le football."

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Les joueurs parlent de Gerets
Le 28/09/2007 à 09:33

Lors du premier entraînement dirigé par Eric Gerets, les Olympiens ont déjà pu découvrir les méthodes du Belge. "La première impression est bonne, c’est quelqu’un qui aime être au cœur de ses entraînements" indique ainsi Laurent Bonnart sur le site officiel du club. "Il sait ce qu’il recherche et n’hésite pas à nous reprendre."

Pour Benoît Cheyrou, les joueurs sont "à l’écoute". L'ancien auxerrois estime que "tout le monde est conscient de la situation, tout le monde doit se remettre en question, les joueurs les premiers."

Comme souvent, à l'arrivée d'un nouvel entraîneur, les joueurs souhaitent se montrer sur leur meilleur jour. Espérons que cela profite à l'OM, notamment mercredi prochain à Liverpool...


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Eric Gerets impose sa méthode
Le 28/09/2007 à 11:29

Eric Gerets veut imposer sa méthode. Il indique ainsi qu'il va "avoir des entretiens individuels avec les joueurs." Dans les jours qui viennent un tour d'horizon de l'effectif marseillais sera fait par le Belge : "Je me donne une dizaine de jours pour déterminer les causes de ce début de saison délicat" explique Gerets.

Des entretiens individuels, l'ancien entraîneur de Galatasaray sait déjà comment cela se passe en général : "Au début, personne n'ose venir et après ils font la queue !"

Autre "effet Gerets", désormais lorsqu'il y aura deux entraînements, un le matin et un l'après-midi, les joueurs resteront à la Commanderie et déjeuneront ensemble !


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"Gerets, c'est Goethals jeune !"
Le 28/09/2007 à 12:22

Le directeur sportif de l'OM, José Anigo, a pas mal été attaqué ces dernières semaines. Dans le bi-hebdomadaire France Football, le Marseillais se dit satisfait de voir arriver un entraîneur a "forte personnalité" : "C’est un baroudeur et un meneur d’hommes qui sait ce qu’il veut" indique Anigo. "Gerets, c’est Goethals en plus jeune avec une très forte personnalité. Mais ça m’arrange bien qu’il ait autant de caractère. On ne pourra pas dire que je continue d’avoir la mainmise sur l’équipe."

Eric Gerets a indiqué de son côté qu'il pourrait y avoir des des désaccords avec le Président ou le directeur sportif mais que cela serait tout sauf un problème : "De temps en temps, ils ne seront pas d’accord avec moi, mais on discutera. Dans chaque discussion il faut retenir le positif et moi j’aime discuter avec les gens qui comprennent le football."

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http://www.om.net/fr/Saison/101002/Infos/32517/_u_LA_PREMIERE_JOURNEE_D_ERIC_GERETS_u

la 1ère journée du nouveau coach en image

Eric Gerets : "La chance d’être dans une grande famille"
27/09/07 - 1ère journée d'Eric Gerets

Eric Gerets a participé jeudi à une émission spéciale d'OMtv, avec à ses côtés le Président Pape Diouf. Ses impressions, sa vision de l'OM et son public, le nouvel entraîneur s'est livré sur la chaîne du club. Morceaux choisis.


... Sa première impression
On m’avait dit que c’était un centre sportif moderne. J’ai vu que les terrains sont de bonne qualité, c’est très important pour un entraîneur. C’est fantastique, c’est la classe.
J’ai rencontré les salariés. Je les ai remerciés d’être là pour m’accueillir et j’espère que tous se passera bien et qu’ensemble on aura beaucoup de succès.

... Sa première séance
Quand tu es entraîneur, c’est pour être sur le terrain. Tu dois donc avoir des contacts avec la presse mais le plus agréable, c’est d’être sur le terrain.
J’ai travaillé dans un club comme Galatasaray où on se sent comme dans une famille et j’ai l’impression que j’ai la chance de tomber de nouveau dans une grande famille. Cela me fait plaisir.

... Ses joueurs
Il faudra donner sa chance à tout le monde. C’est bien d’ailleurs lorsqu’un entraîneur vient de l’extérieur, de cette manière, tout le monde a l’opportunité de se mettre en évidence.
J’ai eu une journée mouvementée, mercredi en Belgique, j’ai dû tout organiser et donc je n’ai malheureusement pas eu le temps de regarder les DVD des rencontres. Mais j’aurai un peu plus de temps cet après-midi, ce soir et demain. Je me donne jusqu’à la fin de semaine pour voir tous les matches de cette saison.

... La pression
Je connais la pression d’un club comme Marseille ou encore Galatasaray mais il faut savoir vivre avec. Je le savais avant de venir.

"Créer une petite surprise en Angleterre"
... Liverpool
Mon dernier match avec Galatasaray était contre Liverpool. Là-bas, on a joué un bon match. Liverpool était beaucoup plus fort en première période, ils ont d’ailleurs mené 3-0. On est revenu à 3-2 et on a même eu deux opportunités d’égaliser. Mais cela ne s’est pas fait. J’espère que l’OM aura le même niveau que Galatasaray.
On va essayer de se préparer de manière très professionnelle pour créer une petite surprise en Angleterre.


... La tactique [Question sélectionnée parmi celles posées par les internautes du site officiel]
Je n’ai pas de schéma préféré. Cela dépend de la qualité de l’effectif, cela ne sert à rien de faire un 4-4-2 si tu n’as pas les joueurs pour. Quand tu connais la qualité des joueurs, tu mets en place le schéma tactique en fonction de ça. Je suis plutôt offensif à condition bien entendu d’avoir la qualité pour l’être.


"J’essaie d’avoir mon style : direct et franc pour faire passer le message au joueur"

... Le stade Vélodrome
C’est la principale raison de ma venue. L’ambiance de ce stade est fantastique. Il y a beaucoup de supporters à chaque match. Si on joue bien, les supporters vont s’amuser et donc nous encourager. Les joueurs doivent donner sur le terrain pour recevoir en retour. Dans la vie, on ne peut seulement prendre, il faut donner. J’espère que l’entente entre le public marseillais et les joueurs sera comme dans les plus grands moments du club.
Il y a plus de spectateurs à Marseille qu’à Galatasaray puisque le stade ne contient que 29.000 places mais c’est un peu les mêmes émotions.
Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour leur faire vivre de belles semaines et un beau futur pour leur club. Je sais que le football est sacré ici, le staff et les joueurs vont donc tout faire pour leur donner des moments fantastiques.

... Raymond Goethals
Il a été mon entraîneur pendant plusieurs années. Il avait un style exceptionnel, il parlait football, il vivait football, il avait toujours avec lui un bout de papier pour expliquer telle ou telle tactique. J’essaie d’avoir mon style : direct et franc pour faire passer le message au joueur.



Pape Diouf : «Il a les épaules assez larges»

"Eric est un homme qui a suffisamment d’expérience pour comprendre pourquoi il est là, pour tâter le pouls de la ville, pour comprendre ce qu’un club comme l’OM peut représenter dans la ville. Il a déjà pu se rendre compte en parcourant la presse, par exemple, de l’importance du rôle que je lui ai donné. Je lui souhaite simplement mais très sincèrement de réussir comme il l’a déjà fait en Belgique, en Allemagne ou en Turquie. Je souhaite qu’il soit l’homme qui nous permette de retrouver l’élan que nous n’avons pas eu en ce début de saison."

"Eric fait preuve d’humilité quand il parle de soutien. C’est un baroudeur, il en a vu d’autres. Il sait aller dans le dur. Il a les épaules assez larges pour faire face à l’effervescence et l’enthousiasme marseillais. Ce sont des situations qu’il connaît et qu’il a su dominer. Dans le football, les aléas sont nombreux et il faut domestiquer tous les détails pour arriver à un résultat. Son parcours et son palmarès plaident en sa faveur et justifie son engagement à Marseille."

On ne peut que lui souhaité bonne chance

https://www.dailymotion.com/relevance/search/Gerets/video/x32uag_om-tv-emission-speciale-avec-pape-d_sport

Ptite vidéo

Bienvenue Eric

ta du beaucoup de boulot mon pauvre...

http://www.myfreesport.fr/sports/football/ligue-des-champions/0/guy-roux-eric-gerets-ce-n-est-pas-arsene-wenger-33609.html

Gerets vu par Guy Roux.

Gerets : "Respect mais pas de peur"
Le 03/10/2007 à 07:58

Sur le site officiel du club, Eric Gerets a avoué qu’il n’avait pensé qu’au boulot depuis son arrivée à l’OM en visionnant tous les matchs des Olympiens depuis le début de la saison. Même s’il a noté des défauts tactiques qu’il faudra corriger, son analyse reste positive. Il pense en effet que "l’équipe a du talent" et a "le sentiment qu’il ne faut pas grand-chose pour sortir du trou."

Du coup, c’est avec déjà quelques certitudes qu’il va aborder sa première rencontre face à Liverpool. "On ne viendra pas pour défendre", prévient-il avant d’ajouter que "le respect, c’est bien... mais il ne faut pas avoir peur de l’adversaire !"

Gerets semble donc avant tout vouloir redonner confiance aux joueurs en insistant sur la volonté et sur la qualité de ce groupe. Et quand on lui demande s’il se satisferait d’un match nul, il répond étonnement : "Ca dépendra du déroulement de la rencontre mais je crois qu’une équipe doit toujours entrer sur le terrain avec la volonté de prendre les trois points." Même à Liverpool ? Chiche !

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Gerets a aussi de l’humour…
Le 03/10/2007 à 09:20

Tout le monde pense qu’un tyran est arrivé à l’OM mais Eric Gerets lui-même a précisé que ce n’était pas le cas. Il se décrit comme "exigeant" et on aurait presque envie de dire que cela ne pourra pas faire de mal à certains joueurs de l’Olympique de Marseille.

Mais Gerets semble aussi avoir une bonne donne d’humour à son actif. Le Belge a ainsi avoué dans les colonnes de La Provence qu’il s’était évidemment renseigné sur la tactique de Liverpool en se rapprochant de Boudewijn Zenden et Djibril Cissé : "Bien sûr que je l’ai fait… et j’espère qu’ils m’ont dit la vérité ! Sinon, je serai obligé de les punir" s’est-il amusé à déclarer…

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Gerets impose son style





Arrivé la semaine dernière, Eric Gerets n'a pas mis longtemps à imposer sa patte et son autorité sur les joueurs de l'OM. On l'a bien vu à Liverpool (0-1) où la victoire s'est avant tout construite sur le respect de ses consignes et grâce à une application de tous les instants.

Le football n'est pas une science exacte. C'est même très loin d'être une science. Heureusement d'ailleurs. Dans le cas contraire, l'Olympique de Marseille n'aurait jamais gagné à Liverpool (0-1), mercredi lors de la deuxième journée de la Ligue des Champions. Jamais le 16e ex aequo de Ligue 1 n'aurait mis à mal le richissime finaliste de la dernière C1, réalisant à Anfield un coup inédit dans l'histoire du football français. Mais voilà, le football reste un jeu, incertain de surcroit. Et Marseille a fait trébucher Liverpool. A sa tête, Eric Gerets a réussi une drôle d'entrée en scène. Nommé la semaine dernière en lieu et place d'Albert Emon, le Belge n'aura pas mis beaucoup de temps pour marquer les esprits et les hommes.

Arrivé sans a priori, Gerets a finalement choisi de ne rien chambouler au niveau de l'organisation. Si Samir Nasri et Djibril Cissé manquaient à l'appel au moment où monsieur Plautz a donné le coup d'envoi mercredi, l'ancien international belge avait tout de même décidé d'aligner le 4-2-3-1 "made in Emon" avec Mamadou Niang en pointe et le petit Mathieu Valbuena en milieu de terrain offensif axial. La formule était donc la même. Mais pas les joueurs. Les Phocéens qui ont foulé la pelouse d'Anfield n'avaient pas grand chose à voir avec les fantômes qui ont traversé les premiers mois de l'exercice 2007/2008. Si l'ambiance et cette saveur européenne qui a tant de fois réussi à l'OM a aidé les hommes à se sublimer, le technicien belge a également une part de responsabilité.

Enfermés dans leur bulle avec Eric Gerets durant les jours qui ont précédé leur rendez-vous avec les gars de Benitez, les Marseillais se sont refait une santé, un moral d'acier et ont enfin ressemblé à des combattants. Face aux Reds, ces ingrédients leur ont permis de réaliser le match qu'il fallait. Pape Diouf est conscient de l'apport de son nouvel entraîneur : "Il y a eu un message d'Eric Gerets, et ce n'est pas par hasard si nous l'avons choisi. Même si en l'occurrence, j'associe pleinement le travail d'Albert Emon au résultat." Il est évident que nouvel entraîneur de l'OM n'a pas tout changé en une semaine. Mais il a contribué à faire évoluer les mentalités : "Nous avons joué en marche avant, s'est félicité Gerets. Il fallait prendre des initiatives."

Une autorité évidente

Durant quatre-vingt-dix minutes, l'OM a tenu en respect les stars de Liverpool. Mis à part lors des arrêts de jeu où les hommes de Benitez ont balancé de longs ballons dans la boite et touché du bois, Steve Mandanda n'a guère eu à s'employer, protégé par un bloc des plus solides et qui a laissé un minimum d'espace entre les lignes. Du coup, le club phocéen a parfaitement fait déjouer une formation anglaise qui n'était pas non plus dans un grand jour. En témoignent les nombreuses erreurs techniques vues sur la pelouse d'Anfield. Un "détail" que les Marseillais ne retiendront pas tant leur prestation a été rassurante et de haute volée : "On savait ce qu'il fallait faire, rester bien organisé, ne pas laisser d'espaces et tenter le coup à fond, explique Julien Rodriguez. On a fait notre boulot. Le nouveau coach a amené de la rigueur dans le jeu, et on a essayé de respecter au maximum ses consignes." Les consignes, Karim Ziani ne les a pas bafouées non plus : "On a été rigoureux, comme le coach nous l'avait demandé."

Plus distant que son prédécesseur envers les joueurs en raison de son arrivée récente, mais également par son caractère, le Belge bénéficie d'une autorité évidente. Ce qui a facilité la préparation du match. Les joueurs se sont montrés sans doute plus concernés qu'avec Albert Emon ces derniers temps. Les compteurs étant remis à zéro, il ne fallait pas passer à côté. Sous peine de faire une mauvaise première impression et peut-être de se griller à long terme. Au final, les onze alignés d'entrée à Liverpool ont marqué de gros points. Mais devront confirmer samedi à Saint-Etienne : "J'ai déjà entendu qu'à Marseille, un mauvais match succédait parfois à un bon. Cela, je ne l'accepterai pas, prévient Gerets. Nous avons été bons à Liverpool, mais pas extraordinaires. L'essentiel, c'est la discipline. Les joueurs ne peuvent pas l'oublier, sinon il s'agirait d'une grave faute professionnelle." L'OM est de nouveau en ordre de marche. La fantaisie n'a qu'à bien se tenir.

eurosport.fr

l'équipe du jour



LA DÉROUTE cachait bien un exploit. On avait quitté l’OM à
Auxerre (2-0), sous une bruine bourguignonne, noyé dans ses incertitudes.
On l’a retrouvé maître à Anfield (1-0), théâtre de ses nouvelles
ambitions. Il n’y avait que onze jours entre ces deux mondes,
entre cette affligeante après-midi française et cette improbable nuit
européenne. L’OM est devenu le premier tombeur français de Liverpool
sur ses terres, étouffant là les pronostics des bookmakers anglais
peu au fait des qualités de ce lilliputien de France, seizième de son
Championnat, aujourd’hui leader invaincu de son groupe de Ligue des
champions. Ce n’était tout simplement plus le mêmeOM, plus les mêmes hommes
depuis l’arrivée d’Éric Gerets au lendemain de la claque auxerroise.
En une semaine, il a posé les jalons de sa méthode, appliqué des règles
simples, et surtout placé ses joueurs dans un état d’insécurité total, une
nécessité visiblement… Dès le premier entraînement, les
Marseillais découvrent la personnalité de Gerets, exigeant, tactiquement
pointu et qui ne supporte pas l’approximation.
Les débuts surprennent : il colle à ses joueurs, les prend par l’épaule,
n’hésite pas à interrompre la séance en cas de placement approximatif.
Plus très facile de se cacher, de se contenter du minimum, de s’asseoir
sur sa réputation.C’est une nouveauté dans la maison olympienne, peu habituée à ce type
de regard acéré. En plus, il ingurgite des heures de DVD, passe au tamis
de ses analyses tous ses éléments. Sans concession. Très vite, il apprécie
Mathieu Valbuena, qui lui apparaît comme un pur talent. Il aime
son style, sa vitesse et sa technique et ne comprend pas qu’il ait pris un
abonnement sur le banc. Wilson Oruma sort aussi du lot lors d’une
séance qui incite l’entraîneur à garder un oeil sur le Nigérian.
Les conseils de Zenden
Il n’hésite pas à reprendre Lorik Cana, le capitaine, sur son placement,
lui demandant plus d’efficacité, moins de courses inutiles.
Taiwo apprend le recadrage version Gerets et en anglais ! Le Belge,
ancien grand latéral droit, n’accepte pas ses approximations
tactiques et le lui dit ouvertement. Djibril Cissé a droit aussi à ses vérités.
En substance, le technicien pré-vient : « J’ai regardé les DVD et on
m’avait parlé d’une star. Je ne l’ai pas vue. J’attends plus de toi, que tu
coures plus et que tu ne lèves pas les bras au ciel sans cesse. »[/b]
Chacun a son couplet, écoute sans broncher. Sa manière de parler
interpelle, impressionne. Les Olympiens saisissent le degré d’exigence.
Albert Émon n’avait pluscette poigne sur un groupe qui profitait
trop facilement de ses largesses, de ses gentillesses. D’ailleurs,
lui aimait passer du temps dans le vestiaire près de ses
hommes, Gerets évite ce type de copinage. L’entraîneur cerne certaines
personnalités, comprend qu’il faudra d’abord être prêt tactiquement,
solide défensivement,pour réussir un résultat positif à
Liverpool. Il opte pour un schéma en 4-2-3-1 avec une pointe qui sera
Niang. Cissé, victime d’une périostite, est contraint de rester au repos
quat r e j o u r s . [b]Puis Gerets s’imprègne des conseils de Bolo
Zenden, très proche de Rafael Benitez chez les Reds, qui lui explique
toutes les caractér i s tiques anglaises, leur façon de tirer les
coups de pied arrêtés notamment. Il passe un temps infini avec le Néerlandais
polyglotte. Lundi matin, une séance de corners
offensifs et défensifs prépare
l’assaut du mercredi, une rareté
à l’OM. Gerets n’a pas apprécié le nombre de buts encaissés
sur ces phases statiques. Reste encore quelques interrogations à
l’approche du rendez-vous : Givet ou Zubar ? Ziani ou Valbuena derrière
l’attaquant ? L’international français garde une tête d’avance à
côté de Rodriguez, et Valbuena, la surprise de Gerets, gagne ses
galons juste derrière Niang, Ziani filant à droite. Les consignes sont
répétées à l’envi : ne pas oublier les placements, les replacements, travailler
en bloc, ne pas laisser d’espaces entre les lignes et profiter
des contres. La soirée peut commencer,
le rêve se réaliser. « Il n’est
pas question de faire une fête après ça, on la fera si on se qualifie, souligne
Gerets. On doit garder la même mentalité car on ne s’en sortira
pas sans ça. Contre Besiktas (2-0), l’équipe avait été très bonne
et, trois jours après, elle a été très
mauvaise à Auxerre. On connaît
l’exemple à ne pas suivre. » On connaît aussi l’exemple à suivre.
« Si les joueurs me donnent satisfaction sur le terrain, je ne vois pas
pourquoi je devrais les changer mais il y a des suspensions, des blessures.
Nous devons déjà oublier ce qui s’est passé car ce serait grave si
on ratait notre match à Sain-Étienne.Je veux voir le pouvoir de
réaction de mes joueurs. J’ai déjà entendu dire qu’après un bon
match il y en avait toujours un mauvais…»
Gerets est déjà passé à la suite. Avec gourmandise. Mais avec
exigence.

Comme quoi un vrai entraineur, ça change la vie.

désolé du format ça vient de l'équipe papier, mais le contenu vaut la peine.

Si seuleument Gerets avait pu être la dès le début de saison

MARSEILLE / ERIC GERETS :



« Je ne suis pas Don Quichotte »

Grâce à la trêve internationale, Eric Gerets, le nouvel entraîneur de l’OM, a pu découvrir en détails son effectif depuis une dizaine de jours. Enthousiasmé par les entraînements, le technicien belge sait où il va.



Un peu plus de deux semaines après votre arrivée à Marseille, estimez-vous bien connaître votre groupe désormais ?
L’équipe a montré à Liverpool que je la connaissais déjà bien. Ce qui me plait, c’est que tout le monde a faim, tout le monde est confiant, tout le monde travaille de manière positive. A l’entraînement, on ne peut pas dire qu’il y a des tricheurs. Il faut maintenant essayer de mettre dans la tête des joueurs qu’ils doivent évoluer de la même manière en match. A l’entraînement, il n’y a pas de stress, ils sont capables de faire quinze ou vingt passes consécutives sans que l’autre équipe ne touche le ballon. Je crois que c’est une question de mental.

Dès qu’on joueur commet une faute à l’entraînement, vous le corrigez. Est-ce une façon pour vous de provoquer une sorte de stress, comme en match ?
Non. C’est une entente entre les joueurs et l’entraîneur, c’est une philosophie de travail. Si tu le dis sur l’instant, c’est mieux pour le joueur parce que quand l’entraînement est fini, souvent c’est trop tard. Le joueur ne se rappelle pas.

Avez-vous déjà travaillé avec un préparateur mental et pourriez-vous le faire à l’OM ?
Il y a des clubs où il y a un préparateur mental, alors quand tu arrives tu en tiens compte. Je l’ai fait une fois en Allemagne, mais ça n’a rien donné et ce n’était pas mon choix. Je ne dis pas que ces gens sont négatifs ou mauvais mais je crois qu’avec l’expérience que j’ai, je dois être capable de mettre les joueurs dans une situation mentale confortable. Si je ne suis pas capable de faire ça, je crois que ça serait quelque chose de négatif. Jusqu’à présent je n’ai pas eu besoin de ça. Spécialement sur le plan mental, mes entretiens avec les joueurs, ç’a été l’une de mes forces. Je suis sévère mais honnête. Je crois que je ne vais pas changer de philosophie.

« Les mêmes chances à tout le monde »

A l’OM, les joueurs comprennent-ils ce que vous attendez d’eux ?
La volonté est là. Maintenant vont-ils être capables de le faire ? C’est autre chose. On verra dans quelques semaines ou dans quelques mois.

Dimanche, ce sera votre première au Vélodrome, face à Lens…
J’aimerais que le match ait lieu ce soir. J’espère que quand un joueur va commettre une faute technique, malgré tout, les supporters vont être derrière nous. Le public doit être le douzième homme et l’OM doit en profiter. On a un public qui peut être fantastique et j’espère qu’il le sera parce qu’on est dans une situation assez difficile. Les joueurs ont besoin d’encouragements et nos supporters sont là pour le faire et pas uniquement sur ce match. Si on parvient à trouver un lien entre les supporters et les joueurs, on aura quelque chose que les autres équipes n’auront pas.

L’entraîneur (Jean-Pierre Papin) et le gardien (Vedran Runje) adverses seront certainement applaudis. Comprenez-vous ça ?
Oui et c’est fantastique. Ça me fait penser à l’Angleterre. C’est plus rare en France. Mais si on fait ça avec un ex-jouer de l’équipe qui revient à la maison et qui a été apprécié ici, ç’est fantastique.

Jean-Pierre Papin voudra faire un coup ici…
Oui, mais moi je vais lui faire un coup aussi.

Fabrice Fiorèse pourrait-il être dans le groupe ?
Ça dépend de lui. Fiorèse est l’un des joueurs qui doit nécessairement se montrer à l’entraînement parce qu’il n’a pas eu beaucoup d’occasion de le faire sur le terrain. Il a eu quelques belles actions samedi en match amical alors à lui de prouver qu’il est plus fort que les autres. S’il me le prouve, je suis obligé de le mettre. Un entraîneur doit donner les mêmes chances à tout le monde. C’est comme ça que le petit Valbuéna a joué à Liverpool. C’est la même chose pour tous les joueurs qui portent le maillot de Marseille.

« La Champion’s League, c’est la cerise sur le gâteau »

Vous jouerez sept rencontres en 21 jours. Ce premier match contre Lens a-t-il une importance particulière ?
Ça pèse sur les épaules. Si tu ne gagnes pas, ça devient de plus en plus lourd. Ce match est important mais je ne vais pas tout jouer sur ce match. Parce qu’au lieu de donner de la pression à mon équipe, je veux la prendre cette pression. Si dimanche l’équipe ne tourne pas comme elle doit tourner, je veux que ça tombe sur mes épaules, pas sur celles de mes joueurs.

Mais s’ils n’appliquent pas vos consignes…
Ne vous tracassez pas, ils le feront ! J’ai confiance parce que si je n’avais pas confiance, je ne dirai pas ça. Je ne suis pas Don Quichotte et je sais bien de quoi je parle.

En cas de défaite, l’OM sera-t-il en danger ?
En danger ? Je ne crois pas ça. On est en danger quand on est dans un avion et que le pilote dit qu’on est en chute libre… Il ne faut pas le dire de cette manière là. Tout le monde se rend compte que le match contre Lens est beaucoup plus important que le match de la Ligue des Champions (Ndlr : réception de Porto, mercredi 24 octobre). La Champion’s League, c’est la cerise sur le gâteau, le petit plus, mais le championnat reste la compétition la plus importante pour un joueur de football. Pour y parvenir, les joueurs doivent atteindre le même niveau qu’à l’entraînement. Je prends la responsabilité sur mes épaules mais je veux voir une équipe qui joue. Vous pouvez commettre des erreurs, il n’y a pas de problème, mais il faut prendre des initiatives, se montrer. Il ne faut surtout pas se cacher.

foot365

Interview (31/10/2007)

"Cissé a pris ses responsabilités"


L'entraîneur marseillais Eric Gerets s'est dit satisfait notamment de la première mi-temps face à Metz. Il voit du mieux dans son équipe qui a joué en 4-4-2. Il parle aussi de Djibril Cissé... Interview

Eric Gerets, quelle est votre analyse du match ?


Eric Gerets : "J’ai pris le temps de regarder le match ce matin très tôt. Je trouve que la première mi-temps a été très convenable. Il y a eu un seul défaut, c’est qu’on a joué trop long et les joueurs sur les côtés n’ont pas assez utilisé l’espace libre qu’il y avait. Pour le reste, en ce qui concerne la circulation du ballon, c’était quand même beaucoup mieux contre une équipe qui a joué un football extrêmement contrôlé. On a eu quelques occasions de but, sans exagérer on a eu 4 belles occasions sur les 90 minutes, ce qui est mieux que lors des autres matchs."


Vous avez trouvé votre équipe type avec ce système ?

E.G. : "Je voulais absolument essayer ce système de 4-4-2. Si j’avais joué en 4-3-3, j’aurais mis une autre équipe. Je me suis dis que c’était peut-être ma dernière possibilité pour essayer. J’ai beaucoup parlé avec les joueurs avant et je crois que tout le monde était pour jouer dans ce système là."

En ne changeant pas les joueurs, ne va-t-il pas y avoir un problème de fraîcheur ?

E.G. : "Vous savez, Givet avait des problèmes de fraîcheur physique lors du dernier match et hier il a joué avec les deux doigts dans le nez ! Nous sommes des sportifs. On sait que la semaine du 16 novembre ils auront tout le temps pour récupérer. Il faut mordre un peu sur sa chique (NDLR : expression belge qui veut dire "se retenir de dire quelque chose"). Ils sont fatigués, c’est sûr mais d’un autre côté ils jouent un match tous les trois jours, qu’est-ce que vous voulez de plus ? C’est le plus beau qu’ils puissent avoir de jouer que des matchs. Qu’est-ce qu’ils doivent dire en Angleterre où ils jouent 80 matchs dans l’année. Il faut reconnaître qu’il y a beaucoup de matchs en ce moment mais il ne faut pas exagérer non plus."

Le système en 4-4-2 vous convient ?

E.G. : "Je crois qu’un joueur de football doit être capable de jouer au moins deux systèmes de jeu pour pouvoir surprendre l’adversaire. C’est bien de l’avoir essayé, on verra bien. En tout cas on a les joueurs pour jouer ces systèmes. Les deux avant-centre ont marqué tous les deux et ils ont eu chacun une autre bonne occasion. Nasri, il est né pour jouer derrière deux attaquants. Ziani lui n’aime pas tout à fait jouer sur le côté. Cheyrou non plus. Par contre Cana est à sa meilleure position dans ce système. Si les deux arrières latéraux sont en forme, il y a beaucoup d’espaces sur les côtés. Si tout le monde est à son top, c’est un système qui va bien pour l’équipe. Ce n’est pas parce que moi j’ai envie de jouer avec ce système, non, mais vu les qualités de mon noyau, j’étais obligé de l’essayer hier."

Justement face à Metz, au niveau des centres, c’était une catastrophe…
E.G. : "Ce n'était pas bon, en effet. Cela devra être mieux la prochaine fois. Il faudra analyser ça. Il y a eu beaucoup de bonnes choses. Parfois on voit les choses différemment quand on regarde le match en live ou à la télévision. Honnêtement, je dois dire que je suis très content de la première mi-temps."

Il y a eu également un nombre incalculable de passes à l’adversaire…

E.G. : "Peut-être que de temps en temps on veut faire des belles choses, des contrôles comme si on était dans un cirque ! Mais on est sur un terrain de football. Je crois qu’il faut être plus efficace dans les contrôles de balle."

Avec Niang à ses côtés, Cissé semble être mieux...

E.G. : "Je crois que Djibril a touché plus de ballons en quinze minutes que pendant tout le dernier match !"

Se faire rejoindre au score, cela devient une maladie. Cela vous inquiète ?

E.G. : "On me pose toujours cette question de savoir si je suis inquiet ou pas. Je ne suis pas inquiet. Je suis là pour justement essayer de trouver l’équilibre. Je pense que tout doucement je suis en train de le trouver. Maintenant, les fautes individuelles, fautes techniques, cela peut arriver. Mais les fautes de placement non."

La séance de tirs au but avec Cissé à la fin, c'était quitte ou double. Il a joué gros ?


E.G. : "Il a pris ses responsabilités après le penalty raté à Sochaux. Il voulait absolument montrer qu’il ne laissait pas tomber ses coéquipiers. Je lui ai dit : « Ok, si tu veux montrer ça, tu tires le penalty en dernier, comme ça tu peux prouver que t’es fort. » Il a fait à sa manière, un tir à 200km/h. C’est plus son style que de placer le ballon dans le coin, ça c’est plutôt Niang."


Samedi, l'OM joue Lorient. Il faudra faire plus que face à Metz pour l'emporter ?

E.G. : "La base, on l’a faite en première mi-temps. Maintenant, il faut jouer plus rapidement et être plus efficace sur les côtés. Avec ça, je crois que l’équipe est repartie. On a eu trois ou quatre phases où la construction a commencé côté droit avec une ou deux touches vers le milieu ou vers l’autre côté. Ça, c’était bien. Il y a eu quelques actions qui étaient bonnes à mon avis. Le football qu’on a joué n’était pas tellement mauvais. Lorient va peut-être jouer un football plus offensif qui nous permettra de trouver un peu plus d’espaces."

Ce sera un match difficile ?

E.G. : "Cela dépend, on ne peut pas le dire à l’avance. Le temps où une équipe pouvait dire qu’elle allait gagner 4-0 est fini ! C’était le cas quand j’étais joueur au PSV. On allait jouer un match et on se demandait si cela serait 5 ou 6-0 !"

Comment avez-vous trouvé Karim Ziani ?

E.G. : "Sa vivacité dans l’entre jeu a été intéressante. Benoît (Cheyrou) et Lorik (Cana) sont des joueurs qui ont la même qualité tandis que Ziani est plus vif dans son jeu, cela m’a plu hier."

Cissé ne devait pas jouer au départ...

E.G. : "Il avait une blessure. Donc je ne pensais pas le mettre. Mais hier cela allait mieux, le docteur m’a dit qu’il était rétabli donc il a joué."

Valbuena a été économisé ?

E.G. : "Le petit Mathieu m’a rendu de bons services quand il est rentré !"

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https://www.dailymotion.com/cluster/fun/commented-week/video/x3gl2a_gerets-l-om-et-rsca-meme-combat

Et bon rire à vous