L' ESTAC au quotidien.

Troyes : Le groupe pour Metz
vendredi 07 avril 2006 - 17 h 01



Jean-Marc Furlan a communiqué sur le site de l’ESTAC (www.estac.fr) un groupe de seize joueurs pour le déplacement à Metz samedi soir. Retours de Grax, sur le flanc ces deux derniers mois en raison d’une blessure aux ischios-jambiers, et de Matuidi, qui a purgé sa suspension.

Le groupe troyen
Le Crom, Westberg – Kouassi, Paisley, I.Faye, Dujeux, Montero - Amzine, Enza-Yamissi, Matuidi, Nivet, Tourenne - Dallet, Ib.Bangoura, Grax, Nadé

Blessés : S.Drouin (convalescent), N’Dour (reprise)
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur : Boskovic, Adam, Zitouni, Guillaume, Sanz, Berkak



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36 BUT de Tourenne pour Troyes ! Après un contre rondement mené, Bangoura sert Dallet qui bute sur Porato. Le portier corse repousse le ballon dans les pieds de Tourenne qui a suivi et ouvre le score pour les siens. 1-0 pour Troyes !

42 BUT de Faye pour Troyes ! Ajaccio cède une deuxième fois, cette fois sur corner. Le ballon, mal renvoyé par la défense corse, est repris en deux temps par Faye. D'un geste acrobatique, l'ancien Caennais trouve la lucarne droite de Porato.

2-0 pour l'ESTAC contre L'ACA !

62 BUT Parti dans le dos de la défense corss, Bangoura inscrit le troisième but troyen. 3-0

Le groupe face au Mans


Jean-Marc Furlan a convoqué un groupe de 18 joueurs pour la réception du Mans samedi (2eme journée de L1). Enza Yamissi, Boucansaud, Kouassi sont forfait. A cours de forme, Saganowski est mis à la disposition de la CFA.



Le groupe troyen
Le Crom, Westberg - Montero, I.Faye, Sanz, Guillaume, Paisley - Nivet, Lachuer, Danic, Amzine, Matuidi - Jaziri, Dallet, Is.Bangoura, Weldon

Blessés : Enza Yamissi (cheville), Boucansaud (périostite), Kouassi (fièvre)
Suspendu : Aucun
Non qualifié : Gigliotti
Choix de l'entraîneur : Grau, NDour, G.Ba, S.Drouin, Obbadi, Berkak, Faivre, Saganowski

TROYES - LE MANS : 2-2
Chacun sa mi-temps

Après une belle entame de match, les hommes de Frédéric Hantz ont faibli en seconde période, malgré plusieurs occasions de faire le break. Les valeureux Troyens sont revenus in extremis et arrachent un match nul mérité au final.

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Furlan tacle ses attaquants


L'entraîneur troyen Jean-Marc Furlan s'en est pris à certains de ses attaquants : pour lui, ni Saganowski, ni Ba, ni Weldon n'ont le niveau de la Ligue 1. Jean-Louis Montero en prend aussi pour son grade.


« Concernant Saganowski, Weldon, Ba ou Montero, je suis ferme et strict. Pour moi, ils n'ont pas ou plus le niveau L1, assénait cette semaine Jean-Marc Furlan dans les colonnes de L'Est-Eclair. J'ai donc resserré le groupe à 18-19 joueurs plus les gardiens. » Pour Jean-Marc Furlan, le mercato hivernal sera l'occasion de « libérer certains joueurs pour avoir un groupe de 25 éléments plus les gardiens. Après si on peut se délester de quelques joueurs, on aimerait bien recruter un attaquant qui soit efficace de suite. Ca fait deux mois qu'on travaille là-dessus en allant au Brésil, au Danemark. Mais quel club serait assez fou pour laisser partir un club qui marche bien ? Alors il faut tenter un coup sur un joueur que personne ne connaît, ou prendre un jeune joueur français qui joue peu avec son club » continue le coach troyen.

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« Montero est un égocentrique »

Le défenseur Jean-Louis Montero s’est mis d’accord avec Troyes pour résilier son contrat. Son entraîneur, Jean-Marc Furlan, revient sur cet épisode et nous explique les raisons du clash.

Jean-Marc Furlan, quelle est la situation actuelle de Jean-Louis Montero ? A-t-il été mis à l’écart du groupe ?

Il n’y a pas eu vraiment de mise à l’écart. Il a demandé une entrevue avec le président. Il voulait jouer et être titulaire. Je lui ai dit qu’on allait trouver une solution pour lui trouver une place de titulaire… dans un autre club. Avec le président, ils se sont mis d’accord sur une résiliation de contrat. Ils doivent se revoir mercredi. Mais nous étions surpris de le voir prendre ses affaires et partir avec la CFA2. Il faisait partie du groupe des professionnels. Mais il n’y a pas de malentendu. On se dit encore bonjour.

Il y a quelques semaines, vous aviez eu des déclarations très durs quand même, estimant que Saganowski, Weldon, Ba ou Montero n’avaient pas ou plus le niveau L1. Cela a dû le marquer quand même…

Je m’en suis expliqué avec eux. Les joueurs que j’ai cités sont des joueurs qui peuvent jouer en Ligue 1 dans mon esprit. La preuve, Ba a joué trois fois d’affilée derrière. Par contre, ils ne pouvaient pas enchaîner tous les matchs. Ils peuvent en faire cinq, six ou dix, pas plus. Mais tout ne peut pas aller dans un sens. Il faut savoir qu’avant cela, Jean-Louis Montero s’était épanché dans la presse juste après sa perte de titularisation. Dès le premier week-end. En disant que le choix n'était pas sportif sinon il jouerait. Il a mis mon honnêteté en doute. Ce sont des fautes graves. Il n’y a qu’en France où les joueurs ont le droit de faire de telles déclarations dans les journaux. Ils doivent respecter l’entreprise.

A Paris, il y a eu un cas similaire avec Vikash Dhorasoo. Il a été ensuite licencié…

C’est normal. Il n’y a rien de plus normal. L’employé est là pour exécuter les ordres et faire en sorte de ne pas s’exprimer sur les décisions de ses dirigeants. C’est comme cela dans toutes les entreprises.


Mais vous n’êtes pas en guerre contre Jean-Louis Montero ?

Pas du tout. D’ailleurs, l’opinion de Troyes était plutôt dans l’incompréhension ou du côté de Jean-Louis. Mais maintenant, ce n’est plus du tout le cas. Et encore, le président et moi avons été très modérés. Eu égard à son âge, eu égard à sa fin de carrière, eu égard qu’il est troyen… Nous, ce n’est pas cinq colonnes qu’on aurait pu faire sur les agissements de Jean-Louis depuis deux ou trois ans. On a été très gentils. Mais il faut bien le connaître. C’est un garçon particulier.

C'est-à-dire ?

C’est un garçon extrêmement orgueilleux et très égocentrique. Avec d’énormes qualités certes et merveilleux. Mais quand tout va dans le bon sens…

Pourtant, quand on regarde ses statistiques passées, il semblerait que vous lui faisiez confiance. Il a disputé trente matchs de Ligue 1 l’an passé et trente-cinq en L2 la saison d’avant…
Jean-Louis avait un gros avantage puisqu’on n’avait pas de latéral droit au club. On n’en a jamais eu depuis deux ans et demi. C’est aussi simple que cela. Il n’y a jamais eu de concurrence à ce poste. Quand Drouin est arrivé, il a joué immédiatement. Puis Drouin s’est blessé et Jean-Louis a rejoué. Cela a faussé complètement son jugement.

Critiqué par Jean-Marc Furlan le 2 janvier sur Football365, le défenseur troyen Jean-Louis Montero reproche à son entraîneur son manque de diplomatie et se défend d’être un joueur à problème.

Jean-Louis Montero, Jean-Marc Furlan vous a attaqué sur Football365 le 2 janvier, quelle est votre réaction ?

J’ai lu ce qu’il disait sur moi sur Football365, je dois dire les choses comme elles sont… Je suis arrivé en fin de contrat l’année dernière et on m’a prolongé pour faire 20-25 matchs. Lui dit que je ne peux faire que cinq-six matchs. Je n’aurais pas resigné pour ça alors que j’avais des offres intéressantes de L2 ou de L1. Ce n’est pas compréhensible. Je réagis : Football365 lui demande si j’ai été mis à l’écart. Il répond que non, c’est sûr que j’ai été mis à l’écart. C’est une certitude.

Pensez-vous avoir été mis entre deux feux : entre le président Thierry Gomez et Jean-Marc Furlan qui a critiqué la politique de recrutement du premier ?

Non, car il était d’accord pour me faire prolonger après deux bonnes saisons. Je prolonge, je fais deux matchs, après je ne joue plus. Il me fait rejouer contre Lyon, il dit dans les journaux que j’ai fait un très bon match et depuis je n’ai plus jamais joué. J’ai rarement vu un joueur très bon contre Lyon, face à un adversaire direct qui s’appelle Sylvain Wiltord, ne plus avoir le niveau de L1, comme il l’a déclaré dans les journaux.

Jean-Marc Furlan vous avait titularisé régulièrement les deux dernières saisons. Il semblait avoir confiance en vous. Comment expliquez-vous cette séparation entre vous deux ?

J’ai regardé les statistiques : j’ai joué 85 matchs sur 97 possibles avec lui les deux premières années. Il dit que je n’avais pas de concurrence, mais j’avais Eric Marester, qui a fait deux très belles saisons à Bastia. J’ai été élu meilleur latéral de L2 par mes pairs. La deuxième saison, il y avait Dujeux, Drouin, Berkak : j’ai quand même fait 30 matchs sur 38. Et du jour au lendemain, il veut faire croire aux gens que d’un coup de baguette magique je n’ai plus le niveau de la L1. C’est presque risible. Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles. Il manque de cohérence dans ce qu’il fait et ce qu’il dit. La concurrence, en 14 ans, je l’ai toujours connue. Tant qu’elle est saine, pas de problème.

La venue de Demetrius Ferreira n’est-elle pas à l’origine de vos problèmes, vous avez pu vous sentir lâché… et être vexé ?

Pas du tout : partout où je suis allé j’ai connu la concurrence en L1 ou en L2. Je peux comprendre que je puisse jouer plus rarement à mon âge : un match sur deux ou sur trois OK. Mais tous les trois mois, ça fait une grosse différence.

Jean-Marc Furlan met en avant votre personnalité très forte, n’est-ce pas là votre problème ?

S’il appelle être égocentrique avoir un tempérament de guerrier et de battant… C’est grave. On ne fait pas une carrière aussi longue si on est comme il le décrit.

En parlant ainsi, ce qui vous blesse apparemment, c’est qu’il vous décrive comme quelqu’un de caractériel. Dans votre carrièr avez-vous eu des accrochages de ce style avec d’autres coachs ?

Appelez Alain Perrin, Christian Gourcuff ou John Toshack, l’entraîneur de la Real Sociedad quand j'y étais. J’ai eu la chance par exemple de connaître Alain Perrin en début de carrière : il m’a donné ce tempérament de guerrier et cette force de caractère. Ces entraîneurs étaient des gens durs mais ils m’ont bien lancé, m’ont appris le métier. Je leur dois tout. Je ne me suis jamais accroché avec un entraîneur. Ce que je reproche à Monsieur Furlan, c’est qu’il salit les joueurs. Quand Football365 évoque le cas de Dhorasoo, Dhorasoo a été licencié parce qu’il a dit que son entraîneur était un menteur. Pourquoi ne licencierait-on pas en France un entraîneur qui critique dans les journaux son président sur le recrutement ou qui salit publiquement les joueurs dans les journaux ? Je ne suis pas le seul dans ce cas-là à Troyes. Ce qui me déçoit, c’est qu’il se dit psychologue. Mais où est la psychologie quand il dit dans un journal qu’on n’a pas le niveau de L1 (le 28 novembre, Jean-Marc Furlan explique dans un entretien paru dans l’Est-Eclair que « concernant Saganowski, Weldon, G.Ba ou Montero, je suis ferme et strict. Pour moi, ils n'ont pas ou plus le niveau L1. J'ai donc resserré le groupe à 18-19 joueurs plus les gardiens. » ) ?

Jean-Marc Furlan vous reproche à vous, personnellement, d’avoir râlé dans la presse après avoir perdu votre place et d’avoir remis en doute l’honnêteté de ses choix…

Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il m’ait prolongé pour 20-25 matchs… C’est vrai j’ai réagi. Je lui ai dit en face, poliment, que ce n’était pas sain. Il m’a écarté au bout de deux matchs pour mettre Berkak, puis Ferreira. A partir de là, j’ai bien compris. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est qu’il dise que contre Lyon j’ai fait un grand match et qu’ensuite je n’ai plus joué…

Aujourd’hui où en êtes-vous contractuellement avec Troyes ?
J’ai rendez-vous mercredi soir avec le président, j’ai envie de rebondir ailleurs, mais c’est difficile. Car après cette sortie médiatique (ndlr : de Jean-Marc Furlan), ça va être difficile de trouver un club. Ce que je veux, c’est rebondir. Je suis un passionné : je veux jouer en L2 ou en National pour prendre du plaisir. Je résilie, si je trouve une solution.

Vous désirez montrer une autre image que celle que Furlan donne de vous ou d’autres joueurs ?

Je suis monté de CFA2 en L1 avec Troyes. Il a du mal à comprendre que beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi je ne joue pas. Il ne doit pas être très serein. Quand on est serein, on ne fait pas des déclarations comme les siennes.

Football365 lui a demandé son avis sur vous, il nous l’a donné…

Regardez les proportions que ça prend. Si j’ai dit dans la presse que mon éviction n’était pas un choix sportif… Il salit les joueurs pour laver sa responsabilité. S’il m’avait dit : « je n’ai plus besoin de toi, trouve un club » OK. Mais il salit, c’est embêtant.

Pour vous cette attitude masque-t-elle un problème à gérer les problèmes sportifs de Troyes, relégable actuellement ?

Complètement. Je pense qu’il a d’autres préoccupations actuellement que de s’occuper de Montero. Je ne suis pas le centre de l’ESTAC. (Emu) Je pense qu’il manque de cohérence et de diplomatie. Je suis époustouflé par sa diplomatie. Sans être prétentieux, c’est un manque de respect. Quand on a connu une montée, un maintien ensemble, ce n’est pas très sympa de virer les joueurs comme ça du jour au lendemain. Voilà ce que j’avais à dire sur tout ça.

Sa taille dur entre Montero & Furlan

Le défenseur de Troyes Jean-Louis Montero, écarté des terrains, a porté plainte contre son entraîneur Jean-Marc Furlan pour "diffamation, discrimination et atteinte à son image", a-t-on appris jeudi auprès du joueur et du club qui soutient l'entraîneur. "Cela n'a rien à voir avec le fait que je ne joue plus. Il a sali mon honneur à plusieurs reprises" , a déclaré à le défenseur, 34 ans, qui a joué pour la dernière fois le 9 septembre contre Lyon (défaite de Troyes 2-0). "Dans un article le 28 novembre, il a déclaré que je n'avais plus le niveau de L1. J'ai 200 matches de L1", a indiqué le joueur, qui ne peut même plus jouer avec la réserve en CFA2 sur décision du club.

En contrat jusqu'à la fin de la saison, Montero reproche aussi à son entraîneur d'avoir porté atteinte à son honneur dans des déclarations le 2 janvier, alors qu'il cherchait un autre club au mercato. "J'ai beaucoup travaillé pour en arriver là. Au début de ma carrière, j'ai travaillé en usine, fait les 3X8, j'ai été éboueur pendant un an et demi, j'étais dans les espaces verts à la ville", explique le défenseur, qui a commencé sa carrière à Troyes en 1990 quand le club évoluait entre le National et le National 2. Puis il a joué à Lorient, Sedan, Guingamp et Clermont-Foot, avant de revenir à Troyes en 2004.

Dans un communiqué, la direction du club a apporté son "soutien clair et entier à Jean-Marc Furlan". "Quant à Jean-Louis Montero, en étant le premier joueur pro à attaquer son entraîneur en justice, il va peut-être ainsi entrer dans l'histoire du football, mais d'une manière bien étrange pour un joueur professionnel depuis onze saisons", ajoute le communiqué intitulé "l'Estac concentré sur le seul maintien". Troyes est actuellement 17e au classement de L1, avec un seul point d'avance sur le premier relégable Nantes, à neuf journées de la fin de la saison


Eurosport

TROYES / YANN LACHUER :



« Tout reste possible »


Longtemps à la limite de la zone rouge, Troyes est désormais relégable. Yann Lachuer est conscient de l’urgence de la situation mais préfère ne pas s’alarmer en prônant l’unité de l’équipe.



Yann Lachuer, vous êtes reparti de Monaco avec un bon point dans un match assez triste. Etait-ce une volonté de fermer les vannes après quatre défaites consécutives ?
Il fallait stopper l’hémorragie puisqu’on restait sur quatre défaites consécutives. C’était important de prendre un point chez une équipe réputée solide à domicile. On était satisfait de ce point même si je pense que sur l’ensemble du match, avec plus de réussite et de confiance, on aurait peut-être pu en ramener trois.

Troyes joue un beau football depuis le début de saison mais allez-vous désormais privilégier l’efficacité et les points ?
Ce qu’on sait faire de mieux, c’est jouer au football. Maintenant, on veut gagner aussi en efficacité, que ce soit défensivement et offensivement. Ça n’empêche pas de bien défendre et de bien attaquer. C’est justement le savant mélange entre fermer le jeu et continuer à en faire et prendre des points. On veut être efficace et c’est ce qu’on a réussi à faire à Monaco.

La fin de saison va quand même être dure…
La saison est dure depuis la première journée. On a eu une bonne période récemment mais tout le monde a aussi gagné. On avait réussi à décrocher Nantes et Sedan. Ils sont revenus dans la course. Aujourd’hui, on est relégable mais ce qui compte, c’est de ne pas l’être le 26 mai. On parle toujours d’une course à cinq mais mathématiquement, ce n’est pas le cas. Tout reste possible. Paris a fait une série de deux victoires consécutives. Il suffit qu’ils ralentissent de rythme et ils se remettront à douter. On sait qu’on est cinq ou six équipes à lutter pour le maintien. Cela veut dire 41 ou 42 points pour se sauver. Tant que ces équipes n’auront pas atteint cette barre, personne ne sera à l’abri. Depuis le début, on lutte pour ça.

Les deux prochaines réceptions de deux concurrents directs, Nancy et Sedan, s’annoncent capitales…
Ce sont des matchs très importants. On a déjà eu une mauvaise expérience contre Valenciennes où on avait perdu chez nous. En voulant trop bien faire, on avait confondu vitesse et précipitation. J’espère qu’on a retenu la leçon, qu’on aura progressé et qu’on pourra obtenir les points qui nous permettrons d’espérer et d’être un peu plus sereins.

« Ceux qui n’y croient pas ont le droit de se mettre à l’écart »

Le calendrier qui vous attend à l’extérieur est en revanche compliqué…
Ces trois déplacements ne sont pas des terres faciles à conquérir avec Marseille, Auxerre et Paris. On sait que ce sera difficile parce qu’on n’a pas un effectif avec beaucoup de solutions. On a un état d’esprit, on n’a pas envie de lâcher donc on se raccroche à ce qu’on peut.

Pensez-vous que le recrutement peut expliquer la position de l’ESTAC ?
Le recrutement est ce qu’il est. Ce n’est pas le moment de se plaindre de notre situation. On fera un bilan à la fin de saison en fonction du résultat et puis on tirera les conclusions pour éviter de faire des saisons pénibles comme cette année. L’effectif a été bâti en fonction des finances, des choix et des opportunités.

Sentez-vous toujours autant de solidarité dans le groupe ?
On n’a pas le choix. Si on veut garder une chance de se maintenir, il faut rassembler toutes les forces et toutes les énergies positives qui croient au maintien. Ceux qui n’y croient pas ont le droit de démissionner et de se mettre à l’écart. Ce n’est pas du tout le cas même s’il y a des moments pénibles, notamment quand on ne gagne pas de match. On essaye de rester cohérent et en tout cas, on croit en nos chances.

L’expérience de joueurs comme vous, Cédric Barbosa ou Demetrius Ferreira peut-elle compter ?
On essaye mais l’expérience, on la vit surtout sur le terrain. On peut toujours conseiller mais le vécu ne remplacera jamais autant les conseils. En tout cas, les anciens doivent montrer l’exemple en espérant que les jeunes suivent et qu’on ait le bonheur à la fin de saison de se maintenir.

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Troyes : La fierté de Barbosa


Auteur du premier but de la rencontre face à Sedan samedi soir (34eme journée de L1), Cédric Barbosa se réjouit de l'issue d'une rencontre à rebondissements. Troyes s'est finalement imposé (3-2).


« On a un sentiment de fierté en remportant ce derby. Le coach voulait que l'on fasse un match de coupe et cela a été le cas. On n'a jamais douté, on n'a jamais baissé les bras, confie Cédric Barbosa au micro d'Europe 1. Matuidi, en égalisant, nous a relancé. Il reste quatre matchs et on fera les comptes à la fin. L'espoir n'est jamais parti. Si nous on n'y croit pas, on n'a qu'à partir en vacances. On va tout donner pour le club » conclut le milieu de terrain troyen.

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FURLAN S'EN VA

Jean-Marc Furlan ne sera plus l'entraîneur de Troyes la saison prochaine et ce, quelle que soit l'issue finale du Championnat pour le club, 18e et premier relégable. Le coach troyen l'a annoncé vendredi matin à ses joueurs et ses dirigeants alors que ceux-ci lui avait promis une prolongation de contrat si l'ESTAC se maintenait en Ligue 1.


Selon L'Equipe de samedi qui rend l'information publique, ce coup d'arrêt intervient dans une période de divorce latent entre le stratège et son président, Thierry Gomez. La manière dont le dirigeant lui aurait proposé une nouvelle collaboration, seulement en cas d'un maintien, désormais quasi illusoire, aurait choqué. Le fait que cela aurait été fait par téléphone également. Du coup, s'il avouait, il y a peu, ne pas se préoccuper de son avenir, Jean-Marc Furlan va sans doute écouter les propositions nombreuses à son encontre. Pour lui succéder à la tête de l'ESTAC, les noms de Lionel Charbonnier, actuellement entraîneur de Sens (CFA2), ou de Serge Romano, ancien de la maison, ont déjà été prononcés.

dedicasse aux troyens qui ne meritaient pas d'aller en L2

ben si puisqu'ils sont arrivés 18e donc ils meritaient!

j'adore les changements de discours... Bordeaux gagne la coupe de la ligue ,il ne le meritait pas , Sochaux gagne la coupe de France , il ne le meritait pas , troyes descent c'est merité! Il faudrait quand meme penser à etre coherent dans les propos! Pour moi Troyes ne merite pas de descendre! Surtout quand on a autant de malchance...

Excuse moi mais quand on finit a 6 points du 1er non relegable, c'est qu'il y a un probleme et que la place de 18e est meritée c'est tout!

Moi j'ai une vision beaucoup plus optimiste du football! Aucuns clubs quelqu'il soit ne merite une descente , c'est cruel! Alors avoir un discours Bordeaux merite pas la coupe mais par contre Troyes merite la descente je trouve ça personnellement moyen! Je fais une dedicasse personnelle pour eux , l'equipe , les supporters par fair play ! On descent ma dedicasse en direct en faisant un commentaire totalement deplacé vu la place de Troyes et sans doute le malheur de leurs supporters je suis desolé il faut aller au dela de ça! Le football ce n'est pas la gueguerre des clubs! C'est le respect des joueurs , des equipes et des supporters! Maintenant va a Troyes devant les supporters et dit leur c'est merité! On verra bien si tu auras le prix du fair play!

Je reitere donc ma dedicasse a Troyes!!! Revenez nous vite!

Tsarrus a écrit:

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Tout a fait d'accord

Tsarrus a écrit:

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Bravo à Troyes et à leur supporters et tout et tout je suis d'accord. Mais si ils sont 18e ( ils frolent la relegation chaque année ), c'est qu'ils n'ont pas le niveau donc c'est normal et merité qu'ils descendents ( avec tout le respect que je leur dois)

rcguillaume a écrit:

Tsarrus a écrit:

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J'ai encore le droit de penser qu'ils ne meritent pas la descente ,dire que C'est normal c'est tout bonnement inadmissible ! Et dire ça dans un topic sur les dedicasses c'est vraiment sans interet et sans respect pour les gens qui rendent hommages! Le topic Troyes est beaucoup plus approprié! J'aurais été supporters de Troyes je ne l'aurais pas toleré!

Tsarrus a écrit:

rcguillaume a écrit:

Tsarrus a écrit:

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Mon dieu, quel scandal !

Troyes: Hietanen s'en va

Janne Hietanen, le défenseur finlandais de l'Estac, s'est engagé avec le club belge du KSV Roulers, rapporte le site officiel du club de l'Aube. En fin de contrat, l'international scandinave n'a disputé que 6 rencontres de Ligue 2 la saison passée avec le club troyen.
Newsweb