Ancien Marseillais

LES FRANÇAIS DE L’ETRANGER / ATLETICO MADRID – PETER LUCCIN :

« J’ai déçu énormément de gens »jeudi 16 février 2006 - 23 h 32 - Aurélien CANOT
Tous les jeudis, la rédaction de Football365 vous invite à découvrir le parcours d’un joueur français exilé dans un championnat étranger. Aujourd’hui : Peter Luccin. L’ancien Cannois occupe avec bonheur le rôle de pivot à l’Atletico.

Peter Luccin, vous avez beau être né à Marseille, c’est à l’AS Cannes que vous faites vos débuts…
Trois clubs sont venus à moi quand j’étais aux Caillols : Cannes, Auxerre et Martigues. Marseille ne m’avait pas voulu et j’avais finalement opté pour Cannes. Pour l’OM c’était dur de détecter les jeunes joueurs à cette époque-là, d’autant qu’il y en avait beaucoup de bons et comme le club des Caillols travaillait avec l’AS Cannes, cela a été plus facile.

Vous débutez à Cannes, mais c’est véritablement à Bordeaux que vous explosez.
Mes débuts en D1 ont été assez rapides, mais c’est vraiment à Cannes que j’ai appris. Il ne faut pas oublier mon passage à Cannes : ce sont Michel Troin, Guy Lacombe et Richard Bettoni qui m’ont propulsé en première division. Si je n’étais pas passé par Cannes, je n’en serais pas là aujourd’hui. Eric Goiran, qui avait de super bonnes relations avec Rolland Courbis, est entré en relation avec lui et je suis parti à Bordeaux où Rolland m’a fait rapidement débuter.

Une saison et demi avec les Girondins plus tard, l’OM se souvient que vous existez.
Mais je n’en veux pas à l’OM de m’avoir pris plus jeune. Surtout que pour jouer en pro cela aurait peut-être été plus difficile. Cela a été mieux : je suis parti de Marseille et j’y suis revenu un peu plus forgé. Rolland avait signé à l’OM m’avait dit qu’il voulait me récupérer. Là-bas j’avais ma famille, tous mes amis, mes habitudes et le club représente bien mon caractère. Il y avait tout pour réussir d’autant que l’équipe était super bonne (Dugarry, Blanc, Gallas, Ravanelli…). Même si cela a entraîné des problèmes avec Bordeaux, qui voulait me garder, je n’ai pas pu refusé l’offre.

A Marseille, vous mûrissez vite, aux côtés d’éléments expérimentés…
Christophe Dugarry et Laurent Blanc me parlaient beaucoup. Laurent est le joueur qui m’a le plus marqué dans ma carrière : j’ai essayé de prendre exemple sur lui dans sa manière de gérer sa vie ainsi que le ballon. C’était un gars calme qui inspirait énormément de respect par rapport à son charisme. Moi aussi j’avais un minimum d’intelligence, mais on se ressemblait beaucoup moins au niveau du tempérament. Pendant un petit moment, j’ai été expulsé pas mal de fois et reçu beaucoup de cartons jaunes. Mais ce tempérament de joueur fougueux que j’avais à l’OM je l’ai toujours. Mais j’arrive mieux à canaliser mon caractère.

En 2000, vous surprenez tout le monde en débarquant chez l’ennemi : le PSG.
Déjà, l’annoncer à mes proches avait été super difficile. Ils ont fini par comprendre et par respecter mes choix. Tout s’est déclenché lors de la préparation de l’OM à Vichy. J’ai déçu énormément de personnes et je m’en excuse encore aujourd’hui. Maintenant, cette rivalité prend des dimensions insupportables. Quand je suis arrivé à Paris, il était question de me mettre un garde du corps pour sortir. J’avais même eu une réunion avec les chefs des supporters. Mais pour la suite de ma carrière c’était important de continuer à jouer la Ligue des Champions pour progresser. Même si j’ai provoqué de la haine des deux côtés.

« Il ne fallait pas parler de Luis Fernandez dans ma famille »

Qu’est-ce qui vous a déstabilisé le plus en arrivant à Paris ?
Quand je suis arrivé à Paris avec ma femme cela a été difficile car c’était la première fois qu’elle quittait Marseille. Elle laissait là-bas le soleil, l’accent, ses amis. A Paris, il faisait froid, il pleuvait, je touchais les nuages rien qu’en ouvrant les bras. Après, c’est grave de se plaindre quand vous êtes à Paris car il y a tout. C’est une ville magnifique même si les gens sont un peu froids, quand à Marseille tout le monde vous ouvre les portes. A l’arrivée, nous nous sommes super bien adaptés. Même si nous étions restés plus longtemps, ma femme aurait été contente.

Le PSG vous a vite adopté également, vous l’enfant de Marseille.
J’étais le Marseillais qui représentait Paris et cela s’est vite bien passé car nous avons eu un début de saison satisfaisant. Les supporters ont vu comment je vivais le football, que je donnais tout pour le club et cela leur a plu. Quand vous mouillez le maillot, les gens peuvent tout vous pardonner. J’ai essayé de leur faire comprendre que je ne laisserais personne marcher ni sur moi ni sur mon équipe. Après, il y en a toujours qui sont un peu plus dur de la feuille mais ils ont vu mon caractère et je n’ai eu aucun problème.

Ce qui n’a pas été le cas avec l’arrivée de Luis Fernandez…
Quand nous avons dégringolé en douzième position, Luis est arrivé. Luis comptait sur moi, donc je n’ai pas demandé à partir. Peut-être que je n’ai pas répondu à ses attentes, qu’il n’avait pas confiance en moi ou ne croyait pas en mon football, en tout cas il m’a enlevé de l’équipe. Pendant un moment, il ne fallait pas parler de Luis Fernandez dans ma famille. Avec le temps, j’ai dédramatisé. Je reproche surtout aux dirigeants de cette époque-là de ne pas avoir eu la patience suffisante pour essayer de construire une grande équipe.

Vous faites alors vos valises, direction le Celta Vigo en prêt.
A la base, ma tête était déjà en Italie car les deux clubs de Milan me voulaient. Mais les joueurs proposés en échange ne convenaient pas à Luis, donc la seule solution pour moi était d’aller au Celta Vigo. Ma femme connaissait juste où était situé Vigo sur la carte et nous n’étions pas arrivés là-bas avec beaucoup d’enthousiasme. Maintenant, nous avons tout de suite bien aimé la ville : il y avait la plage, il ne faisait jamais froid et d’un point de vue extra-sportif nous étions bien. Il fallait juste que je me fasse au football espagnol. Comme le coach avait entière confiance en moi, il n’y a pas eu de problème.

Il ne restait plus qu’à vous faire aux habitudes de vie des Espagnols…Nous nous y sommes faits petit à petit. Au départ, nous mangions normalement mais quand nous avons commencé à voir qu’à 12h30 les restaurants étaient tous fermés… Au départ cela nous a fait rire mais nous avons commencé à changer nos habitudes : l’après-midi, nous mangions à 14h30, 15h00, le soir à 22h00. Vu que nous n’étions que ma femme et moi, cela ne nous a pas dérangés : nous nous sommes bien adaptés à la vie espagnole.

« Le Celta refuse l’offre du Barça »

Et ce championnat espagnol alors, vous a-t-il immédiatement séduit ?
C’est un championnat magnifique. Le meilleur, même si j’ai toujours apprécié le football anglais. Tactiquement, l’espagnol est le plus élevé. Même si nous jouions avec sensiblement la même tactique au PSG, j’ai découvert le vrai sens du poste de pivot en Liga. Il est beaucoup plus représentatif là-bas. C’est un peu le joueur clé de l’équipe : c’est lui qui doit récupérer le ballon, distribuer le jeu. C’est aussi de lui que partent toutes les attaques. Il faut qu’il sache faire les dernières passes, marquer de temps en temps des buts. C’est un poste super important en Espagne. Je m’y suis bien adapté et nous terminons à la porte de la Ligue des Champions pour ma première année. Barcelone nous passe devant à la dernière journée.

Votre aventure à Vigo s’arrête deux saisons plus tard avec la relégation du club en D2…
Cette année-là, nous jouions sur trois tableaux mais notre effectif était trop restreint pour. J’étais en relations permanentes avec le manager général du club qui savait très bien qu’il serait difficile de me garder et me faisait part des offres. Avant même la fin de la saison, le Celta refuse l’offre du Barça. Par respect pour le Celta où j’ai passé trois années magnifiques, je n’ai rien le droit de dire. Au même moment, l’Atletico propose lui aussi une offre. Tout me plaisait là-bas et je rejoins le troisième club espagnol sur le plan historique.

Après une première saison moyenne et un début de saison laborieux, vous revenez aujourd’hui très fort après le départ de Carlos Bianchi il y a peu de temps.
C’est vrai que depuis que Pepe Murcia a pris l’équipe, nous sommes mieux. Avant son arrivée, nous donnions cent pour cent de nous même mais nous ne jouions pas en équipe et nous courrions mal, sans cohésion sur le terrain. Cela se voyait de l’extérieur, cela clochait et c’est pour cette raison qu’il y a eu ce changement. La méthode de travail n’est plus la même, tout le groupe s’est remis en question. Nous restons sur quatre victoires d’affilée. Maintenant, ce n’est pas pour cela que c’est la fête. Mais tout va bien pour le moment.

La nouvelle stratégie de l’Atletico a également modifié légèrement votre rôle...
J’ai beaucoup plus de responsabilité qu’avant car je suis aujourd’hui le seul milieu défensif de l’équipe. Je suis donc obligé de courir beaucoup plus de terrain. Mais c’est le rôle que j’aime : j’aime bien partir de derrière plutôt que d’être à côté de la cage, j’ai besoin de courir, d’aller, à droite, de monter... Le coach me laisse une liberté entière tout en sachant que mon rôle reste défensif. C’est simple : le jeu que je suis en train de jouer c’est le mien. A Vigo, si je montais devant je pouvais revenir tranquillement. Là, je peux monter, mais si je le fais il faut que je revienne. C’est vraiment le rôle qui me plaît et cela permet à l’équipe d’être porté vers l’offensive. Je suis la première rampe de lancement.

http://www.football365.fr/monde/story_101334_.shtml

Y'a un peu le meme article dans topic athético madrid Wink

Jordan a écrit:: Y'a un peu le meme article dans topic athético madrid

Pas fait gaffe... Sorry ! Wink

L'OM qui éprouve des difficultés dans le secteur offensif depuis le début de la saison avait peut-être sous la main ce qu'elle tente de chercher ailleurs. Amadou M'Bodji formé à l'OM fait désormais les beaux jours de Créteil club banlieusard parisien. Le joueur cristollien est la révélation de cette saison et est devenu le leader au classement des buteurs de Ligue 2 avec 13 buts inscrits depuis le début de saison. Un quadriplé en novembre dernier face à Istres est pour l'instant le point culminant de ses performances actuelles.
Le joueur faisait partie à l'OM de la "génération Flamini" façonnée par José Anigo alors responsable du centre de formation marseillais et coach de la CFA marseillaise qui a décroché le titre de Champion de France de la division : "En CFA Anigo m'a beaucoup aporté. Il m'a faire croire en moi. Mais en équipe première il y avait beaucoup de concurrence et j'étais jeune. Je ne regrette rien. Mais je ferai tout pour montrer au club qu'il a eu tort de me faire partir" explique amer l'attaquant de Créteil.
Le joueur qui est en fin de contrat en juin pourrait prolonger dans le cas où Créteil rejoint l'élite. Dans le cas contraire, M'Bodji pourrait rejoindre la Ligue 1. Beaucoup de clubs s'intéressent à lui. Et pourrait donc la saison prochaine sous les couleurs d'un autre club faire des misères à son ancienne équipe en marquant un but au Vélodrome par exemple. Et si l'OM avait laissé partir une fois de plus un prometteur espoir qui ne demandait qu'à éclore dans le jardin marseillais ?

source OMLIVE.COM

Notre mascotte joue maintenant MO axial à Livourne :

http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur2542.html (remarquez des stats "Bakayokiennes" Wink

)

SOURCE : OMLIVE.COM

Ancien Marseillais - Page 2 Zidanevero23rx

Koke est bien au sporting et il a même marqué ! Shocked

http://www.sporting.pt/Info/Futebol/Noticias/noticiasfutebol_futscpparedesficha_080206_25561.asp

omlive.com

Invité

C'est déja le chouchou du Sporting ? Laughing

Invité

mais koke est un bon joueur Cool

je suis s^ur qu'il va se régalé au sporting Cool

il a beaucoup de qualité ce joueur .

J efface ton mess seek vu que l'article à déjà été posté :

https://generation-football.forumactif.com/viewtopic.forum?t=1251&postdays=0&postorder=asc&start=15

Invité

autant pour moi pourtant j'avais regarder la page précédente mais vu que c'est pas la même source et que rien n'était en GRAS sa ne m'as pas tapper dans l'oeil Cool

Lyon : Pedretti en CFA (25/02) Very Happy

16 joueurs ont été retenus par Gérard Houllier pour affronter Rennes en championnat ce week-end. Si Réveillère, Caçapa et Monsoreau sont toujours blessés, Pedretti, au même titre que Clément, Ben Arfa ou encore Berthod a été laissé à disposition de la CFA. Pour lui, la Coupe du monde semble déjà bien bien loin...

maxifoot.fr

tinet bien fait l'Homme qui voulait jouer la LDC

Invité

c'est tellement bon de voir son echec Cool

et dire qu'il était considéré comme le futur capitaine de l'edf Laughing

...in your dream forever Cool

$eek a écrit:: c'est tellement bon de voir son echec

et dire qu'il était considéré comme le futur capitaine de l'edf ...in your dream forever

hehe c bon hein je ss de ton avis

Ouais... D'un coté ça me laisse de marbre, mais c'est vrai que d'un autre coté j'en jubile un peu parce que ces déclarations de merde m'ont vraiment mis la haine quand il est parti.

http://www.livescore.com/default.dll/Game?comp=switzerland_A1&game=144424

Nakata à marqué ! Shocked

Invité

alors ça je veux pas le croire!! Shocked

aprés gimenez voici lakata Laughing

faudrait retourver ou est le con dort aussi Laughing

Bakayoko battu à plat de couture !
Un anonyme aurait battu le sinistre record détenu quelques jours plus tôt par Ibrahima Bakayoko sur l'autoroute A8 (214km/h contre 248km/h ce week-end pour ce quidam pressé). Mido avait bien passé les 212 km/h au volant de sa Porsche sur la même portion mais il n'a jamais été en mesure de s'approcher de l'un des plus fameux vendangeurs que l'Olympique de Marseille ait connu. Lamentable ...
Bakayoko est actuellement pensionnaire de Livourne dans lequel son talent inné pour manger des occasions en or fait merveille !
exellent Mr.Red

omplanete.com

Invité

jaime bien la façon dont i prenne sa

"bakayoko battu a plate couture"

Papin: "Ribéry est indispensable aux Bleus"
27/02/2006 - 17:51

Dans une interview accordée à Football.fr, JPP a fait l'éloge de Mickaël Pagis, mais surtout de Franck Ribéry. « Honnêtement, c'est le joker idéal pour toute équipe. Il est capable de faire basculer un match sur une série de dribble. Sans manquer de respect aux autres joueurs de l'équipe de France, il est indispensable à toute équipe. L'équipe de France ne peut pas se passer de Franck Ribéry ! » a déclaré Papin au sujet du feu follet de l'OM.
http://www.football.fr//fr/cmc/scanner/ … 87962.html

Eduardo Costa cogne encore

Eduardo Costa et Antonio Ito en sont venus aux mains aujourd'hui, lors de l'entraînement de l'Espanyol Barcelone. Les joueurs catalans et le staff technique ont dû intervenir pour cesser la querelle entre les deux milieux de terrain. Les deux protagonistes n'ont pas voulu réagir sur cette bagarre. Au contraire, Miguel Angel Lotina, l'entraîneur de l'Espanyol, est revenu ironiquement sur l'altercation : « Ils devront nous payer un repas après le spectacle qu'ils nous ont offert ».

football.fr

Ce Costa ne changera jamais Laughing