Top 14

La Chabalmania, c'est reparti !

Ils étaient 500 au moins, à la sortie du vestiaire de Mayol. Mais Chabal s'est éclipsé discrètement. C'était à Toulon, ç'aurait pu être ailleurs et cela devrait durer car la Chabalmania est repartie comme pendant la Coupe du monde 2007.

« Sébastien est un mec très sympa, super attachant et humble. Jamais je ne l'ai vu repousser un gamin pour un bisou, rapporte Jonathan Winiewski, son coéquipier du Racing-Metro. Il a la chance d'être une icône, mais c'est parfois limite ». Chabal n'est pas chabalmaniaque mais devra vivre avec. Le Racing avait 220 abonnés l'an passé, il en a 3000... « C'est dû à 50% à la montée en Top 14 et 50% à l'effet Chabal. Mais il y a aussi Nallet, Steyn... », précise le président Lorenzetti. C'est pourtant bien Chabal que la campagne d'abonnement du club a mis en avant. Le joueur connaissait la folie qui l'attendrait dans le Top 14, mais Miguel Fernandez, son agent, assure que « l'engouement est supérieur à ce qu'il pensait ». « L'Equipe » ce lundi, a ausculté au plus près ce phénomène pararugbystique.

ms,.fr

Classement 2009-2010 - Aller / 2ème journée

1 Toulouse 9
2 Clermont 9
3 Castres 8
4 Toulon 6
5 Biarritz 5
6 Perpignan 5
7 Brive 5
8 Bayonne 4
9 Racing-Métro 92 4
10 Montpellier 4
11 Stade Français 2
12 Montauban 1
13 Albi 1
14 Bourgoin 0

Trois cas de grippe A

Trois joueurs du Stade Français, dont deux internationaux, ont probablement contracté le virus A (H1N1) de la grippe porcine et doivent observer une période de repos d'au moins cinq jours. C'est ce qu'a annoncé le club parisien lundi, sans dévoiler l'identité des concernés.

«Souffrant d'un état grippal depuis vingt-quatre heures, trois joueurs du club parisien ont contracté le virus H1N1. Pour eux, cela signifie une mise au repos de cinq à sept jours. Pour le reste de l'effectif, les joueurs sont mis sous traitement préventif», explique un communiqué du club. «Selon le Professeur Walker, chef de service de l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye, il existe 3% de chances que ce soit un virus cousin, H2N3, qui est moins virulent. L'ultime confirmation du type de virus sera connue par d'autres tests, mardi en début d'après-midi» ajoute le texte. Deux des trois joueurs atteints par le virus «avaient fait le déplacement» à Bayonne (défaite 38-24), vendredi à Saint-Sébastien (Espagne), lors de la 2e journée du championnat. (avec AFP)


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Les entraîneurs limogés

Victimes d'un début de saison catastrophique, ponctué de trois défaites en cinq matches, les entraîneurs Ewen McKenzie et Christophe Dominici ont été limogés mardi après-midi par le président du Stade Français Max Guazzini. «Nous avons constaté que le message des entraîneurs ne passait plus vraiment et nous avons décidé de changer, en commun accord avec Ewen McKenzie et Christophe Dominici», a déclaré ce dernier. Dans la foulée, c'est donc Jacques Delmas qui deviendrait le nouvel entraîneur principal alors que Didier Faugeron s'occuperait des lignes arrières, tous deux liés avec le club parisien jusqu'à la fin de la saison.


Malgré un contexte sportif peu enviable, avec une avant-dernière place du Top 14, l'offre d'entraîner le Stade Français ne se refusait pas selon Jacques Delmas. «Il y a un challenge à relever et il est excitant. Quand Max nous a appelés, il n'y a pas eu trop d'hésitation. Il y a du travail à accomplir, mais pour tous, joueurs, encadrement il y a un seul et même objectif: terminer parmi les six premiers», a assuré l'ancien entraîneur du Biarritz Olympique débarqué en novembre dernier. Même son de cloche pour son nouvel acolyte, Didier Faugeron, qui n'a pas hésité à se lancer dans ce défi. «Je me suis rendu disponible (en quittant ses fonctions à Massy en fédérale 1, ndlr). Quand le Stade Français appelle, on écoute et on arrive», a lâché l'ancien entraîneur du CA Brive (2001-2006) et du SU Agen (2006-2007).

De leur côté, l'Australien Ewen McKenzie, arrivé au début de la saison 2008-2009 et sous contrat jusqu'en 2011, va quitter le club alors que Christophe Dominici demeurera au Stade Français avec des fonctions qui n'ont pas été précisées. (Avec AFP)


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Top 14: match de barrage entre Clermont et le Racing-Métro pour une place en demi-finale

Le Top 14 de rugby entre dans sa phase finale et égrène sa nouvelle formule avec les matches de barrages d'accession aux demi-finales vendredi entre Clermont et le Racing-Métro et samedi entre Toulouse et Castres, pour rejoindre Perpignan et Toulon dans le dernier carré.


Clermont repart à la course pour le Bouclier de Brennus après avoir perdu les trois dernières finales et doit franchir un match de barrage des plus dangereux contre un Racing-Métro sans pression mais néanmoins très ambitieux.

Esprit, es-tu là ? Comme chaque année depuis 2007, Clermont s'est replongé dans une profonde introspection, à la recherche d'une réplique à la cruelle mais immuable loi déjà appliquée à dix reprises en finale et qui a récemment transformé cette brillante équipe en dauphin maudit du Stade Français (2007), de Toulouse (2008) et de Perpignan (2009).

L'actualité récente a ajouté une pierre dans le jardin auvergnat. A Dublin, le 9 avril chez les champions d'Europe en titre du Leinster, Clermont a manqué de peu de réaliser un exploit retentissant (27-29). Comme lors des trois dernières finales, un rien leur a manqué: la force mentale de résister à l'adversité, l'adresse d'un buteur...

Cette saison, la difficulté s'aggrave avec l'instauration d'un match de barrage. Pour espérer rejoindre Toulon en demi-finale le 15 mai à Saint-Etienne, Clermont doit affronter le Racing-Métro, qualifié dès sa première saison en Top 14, dont l'ascension implacable tranche avec les vicissitudes éternelles de son hôte.

Déjà vainqueur de "son" Top 14 après avoir arraché son billet pour les barrages au nez et à la barbe de Biarritz et du Stade Français, le Racing n'a rien à perdre et constitue donc le pire adversaire possible pour les Clermontois.

"Ces genres de matches (éliminatoires), on connaît mais on se focalise vraiment sur ce qu'on peut construire sur le terrain. Il y a l'idée de plaisir aussi. La pression, il faut la renverser sur l'adversaire avec une bonne préparation et une cohérence dans notre jeu. C'est notre plan", a déclaré l'entraîneur néo-zélandais de Clermont, Vern Cotter, qui compte sur le demi de mêlée du XV de France Morgan Parra mais sans le talonneur Mario Ledesma, blessé.

"On sait que le potentiel de cette équipe de Clermont est supérieur au notre, en terme de maturité collective et aussi dans la gestion de ce type d'évènement, qu'ils jouent depuis trois saisons et que l'on découvre. On sait qu'on a une petite fenêtre et qu'ils ont une porte grande ouverte pour la demi-finale. Mais on essaiera de rentrer par cette petite fenêtre", répond en écho le directeur sportif du Racing, Pierre Berbizier, ravi de cette position d'outsider.

Berbizier, qui n'a plus connu les phases finales du Championnat de France depuis 1990 et sa finale perdue comme joueur avec Agen contre... le Racing, a concocté un plan pour tenter de faire déjouer les Clermontois, expérimenté avec les honneurs à Marcel-Michelin au match aller (22-30) et avec succès au retour à Colombes (victoire 33-24, 30-0 à la pause).

Pour appliquer cette recette basique (conquête, défense, jeu au pied) mais payante, il s'appuiera sur son XV de départ habituel. Sans le pilier Clément Baïocco, blessé, mais avec Nallet, Chabal, Steyn, Mehrtens, Bobo... De quoi installer un léger doute.

Dans l'autre match de barrage samedi, le Stade Toulousain, après avoir écarté Castres de la quatrième place à la dernière journée de la phase régulière, doit désormais affronter... Castres pour espérer se mesurer à Perpignan en demi-finale.

Impressionnant samedi dernier en demi-finale de Coupe d'Europe contre le tenant du titre irlandais le Leinster, le Stade Toulousain continue, par la voix de son manageur Guy Novès, de clamer que le doublé Europe-Top 14 est "impossible." Mais malgré la démence de sa feuille de route, le club espère poursuivre dans cette dynamique victorieuse enclenchée au printemps et rêve d'un exploit historique.

Castres entend briser ce voeu. Absent du dernier carré depuis 2001, bonne surprise de la saison régulière sous la coupe de ses nouveaux entraîneurs Laurent Labit et Laurent Travers, le CO fut un élève sérieux et appliqué avant ce premier examen sans brouillon. Son pack solide, son ailier Marc Andreu, jeune vainqueur du Grand Chelem dans le Tournoi des six nations et son buteur-métronome Romain Teulet promettent aux Toulousains une après-midi compliquée.


Programme des matches de barrage:

Vendredi:
(20h45) Clermont - Racing-Métro
Samedi:
(16h30) Toulouse - Castres

Demi-finale:
Vendredi 14 mai:
(21h00) Perpignan - Toulouse ou Castres, à Montpellier
Samedi 15 mai:
(16h30) Toulon - Clermont ou Racing-Métro, à Saint-Etienne

Finale: samedi 29 mai au Stade de France


msn.fr

Aller Clermont !! On devrait passer normalement, et puis ce serait légitime !!

Clermont affrontera Toulon en demi

Clermont s'est qualifié pour les demi-finales du Top 14 de rugby en battant le Racing-Métro par 21 à 17 (mi-temps: 6-5) en match de barrage, vendredi à Clermont-Ferrand, et affrontera Toulon en demi-finale le 15 mai à Saint-Etienne.

L'autre match de barrage oppose samedi (16h30) le Stade Toulousain à Castres, pour une place en demi-finale contre Perpignan le 14 mai à Montpellier.

Les Clermontois, jamais titrés malgré dix finales disputées, dont les trois dernières en date, intègrent le dernier carré pour la quatrième année consécutive aux dépens du Racing, qui échoue à quatre points d'un exploit retentissant dès sa première saison en Top 14.

Clermont menait 6 à 5 à la pause grâce à deux pénalités réussies sur quatre tentatives de l'ouvreur Brock James.

Mais le Racing se relançait juste avant la pause grâce à un essai du 3e ligne sud-africain Jacques Cronje, validé après consultation de l'arbitrage vidéo.

Et le club francilien reprenait l'avantage après la reprise en glanant des fautes au sol, récompensées par des pénalités de Wisniewski et Steyn. Wisniewski donnait même cinq points d'avance au Racing sur un drop à la 53e minute.

Morgan Parra réduisait la marque sur pénalité, immédiatement annulée par un drop de plus de cinquante-cinq mètres de François Steyn. Mais le demi de mêlée clermontois ajoutait trois nouveaux points en profitant de l'exclusion temporaire du 2e ligne argentin Santiago Dellape pour antijeu (15-17, 65e), avant de redonner l'avantage aux siens sur une mêlée victorieuse, et d'enfoncer le clou sur une nouvelle faute parisienne à quatre minutes du terme.


Déclarations

Sébastien Chabal (3e ligne du Racing-Métro, au micro de Canal+): "on y a cru, y a rien à dire, les Clermontois ont fait plus de jeu, ils ont joué dans notre camp, donc voilà, après je voulais juste dire un petit truc, cela ne va sûrement pas plaire, mais avoir des arbitres de ce niveau pour des matches cruciaux je trouve cela dommage" (concernant notamment la pénalité contestée de Morgan Parra)

Simon Mannix (entraîneur du Racing-Métro, au micro de Canal+): (toujours à propos de la pénalité contestée de Morgan Parra) j'ai pas envie de parler de cela, Clermont-Ferrand est une grosse équipe et elle n'a pas besoin de cela pour gagner un match, vraiment on n'a pas mérité cela, je suis déçu pour le rugby français, on n'a pas besoin de cela dans le rugby, Clermont-Ferrand était capable de gagner ce match sans des décisions comme cela, ce soir, je dis: c'est dégueulasse".

Julien Bonnaire (3e ligne centre de Clermont-Ferrand, au micro de Canal+): "Cela a été compliqué car on ne concrétise pas en première mi-temps, on domine plutôt bien et on ne marque pas, que quelques points au pied, et la seule fois où ils viennent ils marquent, donc ils ont été très réalistes à ce niveau-là. La solidarité du groupe a payé ce soir. C'est peut-être là que l'équipe a grandi par rapport aux années précédentes, on arrive à refaire surface en étant menés, et c'est une très bonne chose pour la suite".

sport.fr

Allez Clermont demain c'est le grand soir !!! =)

Félicitations aux clermontois!

Afflelou président

Les changements continuent du côté de l'Aviron Bayonnais. Après l'arrivée de Jean-Pierre Elissalde, voilà Alain Afflelou qui s'installe à la présidence du club basque.

Info L'Equipe . Après la mise à l'écart du trio Gajan-Lièvremont-Tauzin à la tête de l'équipe première, l'Aviron Bayonnais poursuit sa mutation. Michel Cacouault, l'actuel président, va en effet laisser sa place à Alain Afflelou, actuel vice-président et sponsor principal du club. Cacouault l'a annoncé lors de la conférence de presse de présentation de Jean-Pierre Elissalde, le nouveau patron sportif .

«J'anticipe également le souhait d'Alain Afflelou de s'impliquer plus. Il y a un Conseil d'administration ce samedi, je proposerai aux membres la nomination d'Alain comme président et tout sera plus clair.» Michel Cacouault

Cacouault a expliqué que ce retrait était prévu : « J'ai pris la présidence de l'Aviron en transition en avril dernier. J'avais dis à Afflelou et aux autres actionnaires que je serais là temporairement. J'ai aidé à la mise en place d'un conseil d'administration, à l'apaisement d'un climat tendu, à l'arrivée de nouveaux actionnaires, à l'entrée des socios et d'anciens joueurs du club dans l'actionnariat. De plus, il va y avoir une augmentation de capital de 880 000 euros. J'anticipe également le souhait d'Alain Afflelou de s'impliquer plus. Il va donc devenir président de l'Aviron et cela confortera son engagement au sein du club. C'est une discussion que nous avons eue tous les deux avant le derby basque, mardi dernier. Il y a un Conseil d'administration ce samedi, je proposerai aux membres la nomination d'Alain comme président et tout sera plus clair. »

Avec Faugeron et Broncan

Par ailleurs, Didier Faugeron, ancien entraîneur du Stade Français, sous contrat avec le club parisien jusqu'en juin mais sans poste précis, a été contacté par Jean-pierre Elissalde pour faire partie du nouveau staff bayonnais. Pierre-Henri Broncan devrait être l'autre adjoint d'Elissalde. L'actuel entraîneur de Colomiers en Fédérale 1 viendrait lui aussi jusqu'en juin tout en conservant son poste à l'USC. Il serait à Bayonne le mardi et le mercredi pour s'occuper des avants, et passerait le reste du temps à Colomiers.


H. I., à Bayonne. - msn.fr

Chabal à Lyon, c'est fait

Sauf retournement de situation de dernière minute, Sébastien Chabal rejoindra bien Lyon la saison prochaine, même si le LOU descend en Pro D2. Le troisième-ligne se serait engagé pour un contrat d'une durée de deux ans.

Le dossier est forcément compliqué. Mais Sébastien Chabal (1,92 m, 104 kg) rejoindra bien le club de Lyon la saison prochaine. Selon nos informations, le troisième-ligne français (62 sélections en équipe de France) se serait engagé en faveur du club d'Yvan Patet pour une durée de deux ans agrémenté d'une reconversion au sein du club lyonnais et du groupe GL Events. «Notre avenir en Top 14 n'est pas entré en ligne de compte. Depuis le début, nous travaillons pour obtenir cette signature, nous a confié le président du LOU. C'est un travail d'avocats au fil des semaines. Vous savez bien que le block-out de la Ligue nous interdit de communiquer sur les transferts (la période des transferts ouvre officiellement le 20 avril, ndlr). Mais les deux parties sont d'accord sur la durée du contrat.» A 34 ans, Sébastien Chabal se lance donc un ultime défi. Suite à un désaccord sportif avec Pierre Berbizier début février, le Racing avait décidé de se séparer du barbu le plus célèbre de France.


lequipe.fr

Nallet à Lyon, c'est fait

Ce mardi, le Racing Métro a officialisé le départ de Lionel Nallet à Lyon. Le deuxième ligne international rejoint donc son ami de longue date, Sébastien Chabal.

Nallet «a signé hier à Lyon»
«Avec les départs de Sébastien Chabal et Lionel Nallet, c'est une page qui se tourne mais elle ne s'arrache pas, ils nous ont beaucoup apportés». Ce mardi, Jacky Lorenzetti, le président du Racing Métro a tenu a mettre les choses au clair, en conférence de presse: «On annonce les recrutements car les infos données, pour certaines, pouvaient nuire à la stabilité de l'équipe. Quand je lis que l'on a proposé 600 000 euros à Lionel Nallet, je pense que l'on exagère trop.» Ainsi, après avoir annoncé les renouvellements de douze joueurs, Pierre Berbizier a officialisé huit départs dont celui de Lionel Nallet. Jacky Lorenzetti commente alors: «On a discuté 4 mois avec Lionel. Oui, non, non, oui, on aurait pu continuer mais on a tranché. C'est aussi son intérêt. Il a signé hier (lundi ndlr) à Lyon.»


«De belles synergies et de belles aventures humaines en perspectives»

Dans un communiqué, Lionel Nallet a confirmé la nouvelle: «Je suis très heureux et très fier de renforcer l'équipe de Lyon - équipe au fort potentiel - et de retrouver Sébastien Chabal, mon ami et coéquipier du Racing-Métro. De belles synergies et de belles aventures humaines en perspectives.» De son côté, Yvan Patet, le président du LOU, est ravi: «La descente en ProD2 qui se profile malheureusement n'altère pas pour autant nos ambitions et nous amène à renforcer le groupe existant dont 95% de celui-ci composera l'ossature du collectif de l'année prochaine, nous restons ainsi soudés et ambitieux.»


Les copains d'abord
Interrogé par L'Equipe TV le 12 mars dernier à propos de l'avenir de son ami Lionel Nallet, Sébastien Chabal avouait être dans le flou total : «Je ne sais pas si on rejouera un jour ensemble. Il a été triste pour moi, oui, mais on a nos vies et nous ne sommes pas mariés. Ce serait chouette de se retrouver dans le même club mais ce n'est pas une priorité.» Aujourd'hui, c'est chose faite. Quatre jours après l'officialisation de l'arrivée du Barbu au LOU, c'est au tour de «Nalluche» d'intégrer l'effectif du club rhodanien. 1998: Chabal a 19 ans, Nallet en a 20, ils se rencontrent à Bourgoin : «Je rencontre alors un garçon besogneux, taiseux et droit. Et j'apprécie. En quelque sorte, nous nous ressemblons beaucoup» déclare Chabal. En 2003, les deux compères se séparent. Nallet s'engage avec Castres. Une année plus tard, Caveman s'en va tester le rugby britannique à Sale. Quand ils se retrouvent au Racing en 2009, la démarche n'est pas volontaire : «Le club me voulait et n'était pas dans la perspective de recruter Lionel. Mais il a voulu quitter Castres et il a saisi l'opportunité du Racing, l'histoire s'est faite. Au départ, il n'y a avait pas de volonté absolue de terminer notre carrière ensemble.»


Si, lors de la conférence de presse à Lyon, vendredi dernier, Sébastien Chabal a parlé d'une reconversion dans l'événementiel avec GL Events, celle de Lionel Nallet est toute trouvée puisque le deuxième ligne possède une entreprise de mécanique de précision dans la Bresse : «On est du même coin, Lionel m'a toujours dit que si je cherchais du boulot, il y aurait une place derrière les machines» s'amuse Chabal.


Cécile GRES (@cecilegres) - msn.fr