[Finale 2008/2009] Coupe de la Ligue : Bordeaux - Vannes

Premier tour mercredi

Cinq mois après le sacre du Paris-SG, la Coupe de la Ligue reprend ses droits ce mercredi avec un premier tour qui mettra aux prises cinq clubs de Ligue 2 et autant de National. Créteil, douzième de National, devra en découdre avec Niort, 18e de la même division et relégué de Ligue 2. Libourne-St-Seurin, autre relégué en National encore plus mal classé que Niort (19e), sera de son côté opposé à Nîmes, qui a pris cet été l'ascenseur dans l'autre sens pour rejoindre l'antichambre de l'élite. Les Crocodiles pourraient pour l'occasion, en cas de qualification par la Ligue, aligner leurs deux dernières recrues, Malaury Martin (Monaco) et Aliou Cissé (Sedan).


A suivre, également, le match entre Istres, 4e de National, et Gueugnon, 8e. Les deux derniers matches ne concernent que des équipes de Ligue 2. Vannes et Boulogne-sur-Mer, véritables sensations du début de saison, jouent respectivement contre Dijon, 1er non relégable, et à Tours. Les vainqueurs se qualifieront pour le deuxième tour, programmé le 9 septembre.

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La révolte des Lensois

Les deux clubs relégués Lens et Metz ont composté mardi soir leur ticket pour les seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue. Les Lensois, dont c'était leur grand retour dans cette compétition après leur finale du mois de mai dernier et la fameuse histoire de la banderole, n'ont fait qu'une bouchée de Sedan (4-1). Enfin, en seconde période... Les Artésiens, menés à la pause sur un but de Tibéri, ont fait souffler un vent de révolte sur Bollaert après le repos avec une avalanche de quatre buts. Maoulida (56e), Demont (75e), Roux (87e) et Roudet (92e) ont fait plier les Sangliers.

Le scénario a été un peu le même du côté de Metz, également mené par Reims avant de se rebeller (2-1). Après l'ouverture du score rémoise signée Moimbe (50e), Agouazi (55e) et Gueye (71e) ont fait basculer la rencontre en faveur des Grenats. En revanche, Strasbourg, le troisième relégué, a été éliminé par Bastia (1-2). En tête de la L2 avec cinq victoires en autant de journées, le Racing a failli à domicile alors qu'il menait au score. Après le but sur penalty de Belghazouani (66e), Jau (86e) et Cherrad (115e) ont donné la victoire aux Corses. Ceux de l'AC Ajaccio ont été battus chez eux par Montpellier (2-4 a.p.). Le buteur du jour s'appelle Grégory Thil. L'attaquant de Boulogne-sur-Mer a incrit un triplé contre Clermont Foot (4-1). - D. Mi.


Les autres résultats

Strasbourg (L2) 1-2 ap Bastia (L2)
AC Ajaccio (L2) 2-4 ap Montpellier (L2)
Lens (L2) 4-1 Sedan (L2)
Vannes OC (L2) 3-2 ap Amiens (L2)
Châteauroux (L2) 3-1 Nîmes (L2)
Metz (L2) 2-1 Reims (L2)
Boulogne-sur-Mer (L2) 4-1 Clermont Foot (L2)
Troyes (L2) 2-1 Angers (L2)
Guingamp (L2) 2-0 ap Gueugnon (Nat)
Créteil (Nat) 2-1 Brest (L2)


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Pas de grosses surprises, à part Créteil.

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Monaco - Paris-SG en seizièmes

Le tirage au sort des seizièmes de finale a eu lieu mercredi en début d'après-midi au siège de France Télévisions, diffuseur officiel de la compétition. Il a réservé au tenant du titre largement controversé, le Paris-SG, un déplacement délicat en Principauté de Monaco. Marseille a également hérité d'une opposition corsée et se rendra à Sochaux.

Quatre autres matches mettront par ailleurs aux prises des clubs de Ligue 1. Lens, finaliste l'an dernier, se déplacera pour sa part à Lorient. Les rencontres se disputeront les 23 et 24 septembre. Lyon et Bordeaux, respectivement champion et dauphin l'an passé, sont exemptés de ce troisième tour.


Le tirage au sort des 16ème de finale : mardi 23 septembre à 20h

Sochaux (L1) --- Marseille (L1)
Grenoble (L1) --- Nancy (L1)
Auxerre (L1) --- Toulouse (L1)
Rennes (L1) --- Le Mans (L1)
Le Havre (L1) --- Caen (L1)
Lorient (L1) --- Lens (L2)
Guingamp (L2) --- Saint-Etienne (L1)
Montpellier (L2) --- Lille (L1)
Boulogne-sur-Mer (L2) --- Nice (L1)
Vannes OC (L2) --- Valenciennes (L1)
Créteil (Nat) --- Nantes (L1)
Monaco (L1) --- Paris-SG
Metz (L2) --- Troyes (L2)
Bastia (L2) --- Châteauroux (L2)

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Faut que j'arrive à aller à la Mosson !

@+

Qu'on me parle pas de ce tour de Coupe de la Ligue, 4-1 ça fait mal ... :'(

Les coupe de france et de la ligue, cela reste toujours particulier. Ca se joue sur un match ! Rien n'est fait !

@+

Le tirage au sort le 1er octobre

Le tirage au sort des huitièmes de finale de la coupe de la Ligue aura lieu mercredi 1er octobre à partir de 11h30. Les huitièmes marqueront l'entrée en lice de Lyon, champion de France la saison passée, et de Bordeaux, son dauphin, tous les deux exempts des seizièmes de finale. L'OL et les Girondins endosseront de surcroît le costume de tête de série numéro 1 et 2 respectivement. Les deux clubs les mieux classés en Ligue 1 lors de la dernière édition, à savoir Nancy et Rennes, sont quant à elles désignées tête de série numéro 3 et 4. À noter qu'à l'issue du tirage au sort, un tableau sera érigé de sorte que les équipes pourront connaître l'identité de leurs adversaires potentiels en quart de finale. Enfin au terme des matches de huitième et de quart de finale, un tirage au sort sera effectué pour déterminer qui aura l'avantahe de jouer à domicile.

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Lyon et Bordeaux épargnés

Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, effectué mercredi matin, a été plutôt clément pour Lyon et Bordeaux, lors de leur entrée en lice dans la compétition. Le champion de France affrontera Metz, relégué à l'échelon inférieur l'an passé, tandis que les Girondins seront opposés à Guingamp, lanterne rouge de Ligue 2.

Deux affiches verront par ailleurs des clubs de l'élite s'affronter : Le Havre-Rennes et PSG-Nancy. En cas de succès, les Parisiens pourraient également retrouver une vieille connaissance en quart de finale, en l'occurrence les Lensois, qu'ils avaient battus en finale la saison dernière. Toutes les rencontres auront lieu les mardi 11 et mercredi 12 novembre.


Le tirage complet:

Lyon (L1) - Metz (L2)

Vannes (L2) - Auxerre (L1)

Nice (L1) - Créteil (Nat)

Le Havre (L1) - Rennes (L1)

Bordeaux (L1) - Guingamp (L2)

Montpellier (L2) - Châteauroux (L2)

Paris-SG (L1) - Nancy (L1)

Sochaux (L1) - Lens (L2)

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La patience de Nice et Vannes

Nice et Vannes se retrouveront en demi-finale de la Coupe de la Ligue après leur qualification arrachée mardi contre Le Havre (1-0) et Metz (1-1, 4-3 t.a.b.).


Nice était le favori objectif de sa moitié de tableau, en Coupe de la Ligue. Il le reste, car il a survécu. L'OGCN, finaliste en 2006, a fait parler la logique en dominant le dernier de la L1, Le Havre, mardi soir sur sa pelouse, en quart de finale (1-0). Longtemps d'ailleurs, Nice n'a fait que ça : dominer. Pour marquer et éviter la mauvaise surprise, il a fallu attendre la 88e minute et une montée aux avant-postes de Cédric Kanté, auteur du but libérateur après une remise de Rémy suite à un corner. La qualification doit aussi quelque chose à Lionel Letizi qui, deux minutes plus tard, allait dévier de sa lucarne une tentative de Noro qui aurait mérité la prolongation.


Le HAC aura bien eu quelques occasions d'égayer sa saison. Dès la 3e minute, Alla, complètement oublié, expédiait une tête sur le poteau gauche. Mais sur la durée de la partie, l'équipe normande n'aura existé que sur des contres mal négociés, maintenue dans son camp par une équipe niçoise un ton au-dessus. Quand ce n'était pas Revault qui maintenait Le Havre en vie, c'était le poteau, trouvé par Hellebuyck après une percée de Rémy (48e).


Pour Vannes, la qualification fut encore plus difficile à arracher, puisqu'il a fallu les tirs au but (1-1, 4-3) pour sortir Metz, héros du tour précédent contre Lyon (3-1). Pour sa première saison chez les pros, le club breton s'est offert une demi-finale de Coupe de la Ligue et une soirée de folie pour la Rabine. Si Hervé a ouvert le score peu avant la pause (44e), Metz n'a pas eu le temps de cogiter en égalisant par Bourgeois (50e). Le gardien Christophe Revel se souviendra longtemps du match. D'abord parce qu'il a repoussé (entre autres) une balle de match devant Renouard à la 90e. Puis surtout car ses arrêts durant la séance décisive, devant Vivian et encore Renouard, ont directement assuré la qualification. Sammaritano, Diguiny (heureux poteau rentrant), Talmont et Quintin, de leur côté n'ont pas tremblé face au gardien grenat. Nice - Vannes aura lieu le 3 février, dans un stade qui sera identifié jeudi par tirage au sort.

Cé. Ro. - msn.fr

Paris et Bordeaux font la loi

Le Paris-SG, le tenant, et Bordeaux, qui avait conquis le trophée en 2007, se disputeront une place en finale de la Coupe de la Ligue, début février. La date (3 ou 4 février) et l'identité du club receveur seront déterminés lors du tirage au sort programmé jeudi en fin d'après-midi sur l'antenne de RMC Info. Pour mémoire, l'autre demi-finale mettra aux prise Nice et Vannes, seul club de Ligue 2 rescapé dans le dernier carré. Lens à Paris et Châteauroux à Bordeaux n'ont pas su en effet contrarier la logique en s'inclinant devant les clubs de l'élite, mercredi soir.

Lors d'une soirée sans incident sinon délestée de tout souvenir de la fameuse banderole, le Paris-SG a su rebondir après la «claque» reçue à Bordeaux dimanche (4-0) en s'imposant face au RC Lens (2-0) grâce à un c.s.c précoce de Sidi Keita sur un corner de Jérôme Rothen (13e) et un break tardif de Jérémy Clément à la conclusion d'un déboulé de Peggy Luyindula (90e+1). Les Parisiens retrouveront leur bourreau au Parc ou en Gironde pour tenter d'obtenir leur billet pour une deuxième finale consécutive. Sans un tir non cadré de Kezman sur un centre en or de Luyindula juste avant la pause (44e), le PSG aurait pu se mettre à l'abri plus vite face à des Lensois dominateurs en première période mais maladroits dans le dernier geste (Keita à la 12e, Boukari à la 18e). Face à des Parisiens peu tranchants, les Sang et Or n'ont pas su saisir leur chance. Jean-Guy Wallemme peut s'inquiéter, non pas du résultat mais du manque d'allant d'un leader de Ligue 2 qui vient de concéder trois défaites en cinq matches de Championnat.

Plus tôt, Bordeaux s'était montré plus à son avantage en écartant Châteauroux, dix-septième de L2. Titulaires en lieu et place de Marouane Chamakh et Fernando Cavenaghi à Chaban-Delmas, Yoan Gouffran et David Bellion se sont assurés un supplément de temps de jeu en 2009. En inscrivant les buts de la victoire de Bordeaux contre Châteauroux (2-1), le duo d'attaquants remplaçants a pris rendez-vous pour la demi-finale. Au coup de sifflet final, Laurent Blanc leur a d'ailleurs laissé miroiter davantage encore en espérant à haute voix «que certains joueurs apportent des solutions nouvelles dans la deuxième partie du Championnat».


Premier but de Gouffran

L'entraîneur girondin ne pouvait que se réjouir que son équipe ait fait honneur à sa réputation de plus belle attaque de l'élite. Elle a esquivé le piège de la suffisance dans lequel son éclat face au PSG aurait pu la plonger. Sérieuse et appliquée, la formation au scapulaire s'est créé une bonne dizaine de situations en première période. Servi par Placente -autre joueur en quête de temps de jeu-, Gouffran a concrétisé d'une frappe croisée du gauche, son premier but pour Bordeaux (25e). Premier buteur contre Paris, Diawara a failli doubler la mise mais sa frappe s'est érasée sur la transversale (32e), et c'est finalement Bellion qui a réalisé le break en poussant dans le but de Fernandez une reprise écrasée de Wendel suite à un coup franc de Gourcuff, toujours frais (56e). Devant un maigre public malgré l'invitation lancée aux abonnés et les places soldées, Bordeaux ne s'est pas évité une petite frayeur en fin de match : mauvaise passe de Fernando et contre de La Berrichonne conclu en force par Mulenga face à Valverde, la doublure de Ramé (80e). -J.LB.

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Kezman va être sanctionné

Le geste de Mateja Kezman n'a pas totalement occulté l'élimination du Paris-SG en demi-finale de la Coupe de la Ligue, mais il a monopolisé une bonne partie de l'attention des médias après la défaite concédée contre Bordeaux (0-3), mercredi. L'incident s'est produit à la 64e minute de jeu. Alors qu'il venait de manquer l'immanquable, l'attaquant serbe a jeté son maillot au sol, avant de céder sa place à Fabrice Pancrate et rentrer directement au vestiaire sous les sifflets du public. Le tout sans même un regard vers son banc de touche. Même s'il a depuis présenté ses excuses (forcées), Kezman ne pourra pas échapper à une sanction du club. Il a été convoqué par sa direction pour une mise au point avant le déplacement à Nantes, samedi.

«J'ai vu son geste et je trouve que c'est un manque de respect par rapport au club, a expliqué un Paul Le Guen visiblement embarrassé. Je suis un membre du club donc je le prends aussi pour un manque de respect envers moi. J'ai toujours été guidé par l'envie d'accompagner mes joueurs, même quand ils ne jouent pas. Mais puisqu'il y a manque de respect, il y aura sanction. C'est une situation que je n'ai jamais connue, je vais aviser. J'ai besoin de parler, de l'entendre, de savoir ce qu'il va dire. Le club va certainement s'exprimer par rapport à un geste qui est inacceptable. Mais ce n'est pas à moi de le faire». «L'institution et le club sont au-dessus de tout», a ajouté le technicien.


Kezman s'excuse et reçoit le soutien de Chamakh

Lorsqu'il s'est à son tour présenté en salle de presse, l'ancien attaquant du PSV avait déjà eu le temps d'évoquer son geste avec Paul Le Guen et Sébastien Bazin. Il a d'abord tenu à «présenter ses excuses aux supporters, au coach et à (ses) équipiers», avant d'essayer de justifier son attitude. «Mon geste peut paraître étrange, mais j'ai un fort caractère, a-t-il expliqué. Je vis sans doute l'un des moments les plus difficiles de ma carrière, mais ce geste n'était pas dirigé contre le club, les supporters ou qui que ce soit. J'étais surtout en colère contre moi-même. Je comprends que ça sera difficile à faire accepter, mais je continuerai à faire du mieux possible. Je suis venu ici avec beaucoup d'ambitions, avec un statut de grand joueur et je suis très triste que les gens n'aient pu voir que 10% de Mateja Kezman depuis mon arrivée. Je suis persuadé que je peux toujours m'imposer dans ce club».

Depuis son arrivée cet été, Mateja Kezman n'est jamais parvenu à trouver ses marques au sein de l'effectif parisien. Choisi par Charles Villeneuve alors que Le Guen aurait préféré voir débarquer Jimmy Briand, il a vu sa place dans la hiérarchie des attaquants rétrogradée progressivement. Il avait jusqu'à présent fait preuve de bonne volonté, acceptant notamment d'évoluer avec la réserve parisienne, mais il est peu probable que le public parisien lui pardonne facilement son comportement. En attendant de connaître sa sanction, le buteur a trouvé un soutien en la personne de Marouane Chamakh. «C'est vrai que le public parisien a été un peu dur avec lui. (...) Il a eu une réaction humaine, à chaud. Ce sont des incidents qui arrivent souvent, a confié l'attaquant bordelais. Il a eu une réaction un peu déplacée, mais j'espère que ça va s'arranger pour lui et pour le club». Pour son premier match officiel aux commandes du PSG, Sébastien Bazin n'avait pas besoin de ça. - Emery TAISNE, au Parc des Princes

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Valverde titulaire et motivé

Comme lors des deux tours précédents (contre Châteauroux et le Paris-SG*), Matthieu Valverde devrait garder les buts bordelais, samedi soir, à l'occasion de la finale de la Coupe de la Ligue, face à Vannes (Ligue 2) au Stade de France (21h00). Un gardien voué au rôle de doublure, mais promu titulaire à plusieurs reprises pour suppléer Ulrich Ramé, numéro un dans la hiérarchie interne. A 25 ans, le portier formé au club bénéficie de la confiance de son entraîneur, et s'estime « satisfait » de son parcours.


Après dix-huit rencontres et quinze titularisations, toutes compétitions confondues, Matthieu Valverde, qui s'affirme de plus en plus, aborde avec émotion l'évènement. « Cette semaine est particulière pour tout le groupe et pour moi aussi, prévient-il, réjoui à l'idée de jouer enfin une "vraie" finale. J'avais participé à la dernière il y a deux ans (sans entrer en jeu face à Lyon, 1-0, en 2006-07, NDLR), mais cette année, ce sera complètement différent car j'ai l'opportunité d'être titulaire. Je compte donc profiter pleinement de chaque minute de ce rendez-vous, et prendre beaucoup de plaisir. J'ai vraiment hâte ! » Ou le point d'orgue d'une saison réussie. « C'est une belle année pour moi, que je prends comme le début d'une grande aventure, d'un palmarès, explique-t-il. Mes performances ont été bonnes ou moins bonnes, mais dans l'ensemble, je suis satisfait d'avoir pu m'exprimer aussi souvent, même si je sais aussi que je peux mieux faire dans la régularité. »


Revendiquant autre chose que le simple rôle de faire-valoir, celui qui a été aligné à trois reprises en C1 confie néanmoins vivre un changement de statut. « C'est la première saison où je suis autant sur le devant de la scène, et plus exposé médiatiquement, reconnaît-il encore. « Blessé » par certaines critiques, mais chassant le « doute » et la « pression », il a retenu la leçon. « J'ai beaucoup appris, je suis reparti sur une nouvelle dynamique, et j'ai tourné la page, car je sais que j'ai le niveau pour réussir dans le football. Le caractère, on ne me l'enlèvera pas, car je suis vraiment déterminé à ne rien lâcher ! » Sous contrat jusqu'en 2010, l'ancien international Espoirs ne souhaite pourtant pas évoquer son futur proche. « Mon avenir n'est pas encore à l'ordre du jour, tempère-t-il. Je suis concentré sur le gros match de samedi, et j'essaie de faire abstraction de tout le reste. On se posera les questions après. Mes objectifs s'inscrivent dans ceux du club, mais aussi dans ceux d'une carrière. C'est donc pour cela que je veux remporter ce titre. » - Laurent BRUN, au Haillan.


* Blessé, c'est Kevin Olimpa, troisième gardien du club, qui a disputé le huitième de finale face à Guingamp (4-2).

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