Grégory Bourillon [24]

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« Apte à la mi-août »

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Présenté jeudi à la presse, Grégory Bourillon sait où il met les pieds en signant au PSG. Mais le futur n°24 a déjà hâte de reprendre la compétition avec son nouveau club. Ce sera possible au mois d'août, à la fin de sa rééducation.

Grégory Bourillon, pourquoi avez-vous accepté l'offre parisienne ?
A partir du moment où Paris et Paul Le Guen m'ont contacté, je n'ai pas réfléchi bien longtemps. Cela m'a pris juste une nuit. Je savais que je voulais rejoindre le PSG. Alors, même si mon transfert a pris un petit moment, j'ai toujours gardé confiance.

Savez vous à quel poste vous allez évoluer ?
On n'en a pas encore parlé avec le coach. A Rennes, je m'étais imposé en défense, mais je suis aussi capable de jouer au milieu de terrain. En fait, c'est ma polyvalence qui m'a servi et permit de rejoindre le PSG. C'est une immense marque de confiance que m'a donné Paul Le Guen. Désormais, je veux essayer de la lui rendre.

Comment se porte votre genou blessé ?
Tout se passe bien. J'en suis à cinq mois et demi de rééducation, et je pense que je serai apte à la mi-août. J'en profite pour remercier les dirigeants rennais pour leur professionnalisme. J'ai pu m'entraîner avec la CFA et le club a mis un préparateur physique à ma disposition, même s'ils savaient que j'allais partir. Ils m'ont donné tout ce dont j'avais besoin.

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Bah, il joue plutot que prévu.. Il est entrain de joué en amical la, Cool

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Bourillon se cherche encore

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Grégory Bourillon prend doucement ses marques dans son nouveau club. L'ancien Rennais sait qu'il est encore loin d'évoluer à son meilleur niveau après sa grave blessure à un genou, il y a six mois.

Cela fait maintenant presque deux mois que Grégory Bourillon a posé ses valises au PSG. Pourtant, il parle peu dans les médias et sait rester discret. Aussi bien au Camp des Loges que lors des matchs. Son jeu ne focalise pas l'attention. « Cela a toujours été comme ça, concède-t-il. Mes qualités ne flashent pas. Un spectateur qui regarde le match ne va pas se dire : « Oh, Bourillon est trop fort ! ». Maintenant, vous ne m'avez pas vu non plus à mon meilleur niveau. Je suis discret. Mais cela plait peut-être plus aux spécialistes du métier, aux techniciens, qu'au spectateur lambda. » Cela plait en tout cas à Paul le Guen, et c'est bien là l'essentiel pour le joueur. D'ailleurs, le coach parisien en a fait un titulaire indiscutable au sein de la défense centrale parisienne au côté de Zoumana Camara. Un joueur avec qui l'ancien Rennais pense être complémentaire : « A Saint-Etienne, il jouait avec Hognon qui est plus de mon profil. Et moi j'évoluais avec Mensah qui est plus un joueur de duel comme lui. J'ai choisi de jouer à droite parce que je préfère et lui cela ne le dérangeait pas d'évoluer à gauche. Mais le temps fera qu'on sera de plus en plus solide. A nous de bien communiquer avec également les deux latéraux pour faire une bonne ligne derrière. »

Petit bémol, ses performances depuis le début de saison semblent en deçà de ses réelles possibilités. Quand on lui fait remarquer, il ne s'en offusque pas, plutôt réaliste sur ses capacités actuelles : « Je sais que je ne suis pas au top. Je n'ai pas encore retrouvé mes capacités d'avant la blessure (Ndlr : il a été arrêté six mois après une blessure à un genou). Il y a un long délai pour retrouver la vitesse, la tonicité, et la capacité de réaction. Il faut que je retrouve aussi les repères et les automatismes. Je n'ai pas encore retrouvé mes qualités dans les duels et dans la relance. Ni la puissance de ma jambe, ni le coup de rein pour me retourner. J'essaye de compenser en anticipant encore plus. Et puis il n'y a pas que la blessure. J'ai aussi changé de club entre temps. Il a aussi fallu me réadapter à un nouvel environnement et à de nouveaux coéquipiers. Mais je sais que je suis capable de beaucoup mieux. Ce n'est pas frustrant, parce que je m'attendais à ne pas être opérationnel dès la mi-septembre. Il faut prendre en compte tous les paramètres et pas seulement le sportif. Mais le temps joue pour moi. A force d'enchaîner les matchs, j'irais de mieux en mieux. »

Il lui reste également à s'installer définitivement dans son nouveau club. Pour l'instant, il vit toujours à l'hôtel et cherche un appartement. Ce qui l'occupe les jours de repos, quand il ne retourne pas passer un petit bonjour à ses amis rennais : « Comme je vis à l'hôtel, je retourne là-bas dès que j'ai un moment. Je passe au centre d'entraînement et ça fait plaisir de les revoir. A Paris je n'ai pas encore eu trop le temps de me ballader. » Et alors que certains ont choisi de se loger tout proche du Camp des Loges, lui se voit habiter plutôt près de Paris : « Après c'est un choix de vie, mais je préfère être en ville. Pas forcément dans Paris, mais le plus proche possible. »

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Besoin de prendre des points

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Le défenseur du Paris Saint-Germain, Grégory Bourillon, très rarement dans le groupe depuis la défaite du club de la capitale face à Rennes en octobre dernier, était titulaire lors de la demi-finale de la coupe de la Ligue face à Auxerre disputée mardi dernier. Placé au milieu de terrain par Paul Le Guen, l'ancien Rennais est revenu pour le site officiel du club sur la confrontation face aux Bourguignons et son changement de poste, il a également évoqué les échéances à venir pour ses coéquipiers et lui-même.

Titulaire au milieu de terrain au bénéfice de l'indisponibilité conjuguée de Chantôme et Digard, Bourillon semble surtout heureux d'avoir joué : "Je suis content d’avoir participé à cette demi-finale de Coupe de la Ligue. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire un grand match. Comme chaque joueur de l’effectif, je n’attends qu’une chose, c’est de jouer".

Le fait d'être replacé au milieu de terrain, même temporairement, ne lui pose apparemment pas de problème : "Cela faisait pas mal de temps que je n’avais pas évolué à ce poste, mais c’est mon poste de formation. Je suis donc toujours content de rejouer dans cette position. J’ai essayé d’apporter mes qualités à l’équipe sans me poser trop de questions et la victoire était au bout, donc c’est une bonne chose.

Quant à la suite de la saison, l'ancien international espoir préfère se concentrer sur le déplacement à Bordeaux avant d'envisager la finale de la coupe de la Ligue : "Nous abordons des échéances super importantes en championnat, dès dimanche face à Bordeaux. On ne peut pas se permettre de penser déjà à la finale. Et puis, pour aborder sereinement cette rencontre au Stade de France, nous avons besoin de prendre des points avant".

Lens sera l'adversaire du Paris Saint-Germain le 29 mars au Stade de France, ce qui n'a pas échappé au défenseur parisien qui a suivi la seconde demi-finale : "C’était un match de folie, complètement débridé. C’était bizarre, les buts pleuvaient de partout. Je n’avais pas de préférence concernant notre futur adversaire, car ce sont deux équipes qui jouent bien au ballon. Ce sera intéressant d’affronter Lens et j’espère que l’on verra une belle finale".

De planetepsg

un vrai nul ce gars