Mickaël Landreau [1]

Invité

« Le doute te fait progresser »

Au terme d'une saison qui aura été convaincante à titre individuel, Mickaël Landreau fait le point. Renforcé par les épreuves, le gardien parisien se projette sur son objectif principal : les Bleus.

Mickaël Landreau, le PSG a finalement réussi à sauver sa place en L1. Qu'est-ce qui aura permis à Paris de réaliser ce que votre ancien club, le FC Nantes, n'a pas réussi à faire ?
Il faut arrêter de comparer Nantes et Paris. C'est incomparable. Le potentiel n'est pas le même. La trajectoire est différente. Ce que vit Nantes aujourd'hui n'a rien à voir avec ce que vit le PSG. Ceci étant, ce qu'on a réussi à faire, c'est trouver une unité. Ça nous a permis d'agir ensemble, de faire front et de pouvoir s'en sortir.

Vous n'aurez pas ménagé votre peine…
Je pense qu'il est primordial d'avoir un comportement le plus irréprochable possible. Je pars du principe que le travail paye sur le long terme. Et dans les situations difficiles, il faut être encore plus exigeant. Il faut le moins possible prêter le flanc à la critique. Chaque élément peut s'avérer beaucoup plus nocif. Si tout va bien, on peut faire un peu tout ce qu'on veut. Mais quand ce n'est pas le cas, il faut se préparer et emmagasiner le plus de confiance possible.

Vous considérez-vous comme un gros bosseur ?
Oui, plutôt. J'ai toujours aimé travailler. Après, on apprend à se connaître et on sait de mieux en mieux ce dont on a besoin, ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Mais je crois qu'il n'y a pas spécialement de limites. On peut les repousser tout le temps. C'est dans la tête que ça se joue.

Disposiez-vous justement du mental adéquat pour aborder une saison comme celle-ci ? Après vos années au FC Nantes, étiez-vous blindé ?
Blindé, non. Personne ne l'est vraiment. On ne peut pas dire de quelqu'un qu'il a tout connu. On est des êtres humains. On n'est pas infaillibles. Moi le premier. Je savais peut-être appréhender certaines choses, c'est vrai. Quand on n'a jamais joué le maintien, surtout dans un grand club où ce n'est évidemment pas l'objectif de départ, il y a une pression importante. C'est une situation difficile. Si la dynamique est négative, la moindre erreur peut coûter très cher et te faire perdre le match. A l'inverse, quand elle est positive, l'équipe peut inverser la tendance.

« Mon évolution est positive »

Le vestiaire a-t-il toujours été soudé ?
L'ambiance a toujours été la même. Il n'y a pas eu spécialement de cycles. Mais ce qui s'y passe doit y rester. Encore plus à Paris, avec toute la pression qu'il y a autour. Il faut encore plus protéger le groupe. Il faut être très vigilant sur ce qu'on peut dire.

Qu'est-ce qui a été le plus difficile pour vous cette saison ?
Ce qui est difficile, c'est quand d'autres intérêts que le foot entrent en ligne de compte. On a eu toute une période où la pression venait de partout. A un moment, le climat était un peu malsain. Ce n'est pas ça le football.

Pensez-vous que Paul Le Guen ait d'une certaine manière oxygéné un PSG alors tourmenté par les problèmes ?
Il a fait en sorte que tout le monde aille dans la même direction. C'est important. Quant à sa connaissance du club, je ne crois pas à ça. Quand tu es parti d'un club depuis plusieurs années déjà, il y a des choses que tu ne maîtrises plus.

Avez-vous eu le sentiment de progresser à vitesse grand V au PSG ?
Même à Nantes, j'ai eu l'impression de grandir chaque saison. Tous les ans, je passe des caps. Tous les ans, j'emmagasine de l'expérience. Cette année, ça se voit encore plus car j'ai changé de club et je me suis imposé dans un autre contexte. Il y a eu une pression de folie et il a fallu répondre présent. Pour moi, c'était super enrichissant. C'est une année qui aura été très importante. Je suis venu à Paris pour jouer le haut du classement et la Coupe d'Europe. Mais cette saison, que ce soit au plan médiatique, au plan de la pression et de la préparation des matchs, je pense m'être encore rapproché de mon but : l'équipe de France. Mon évolution est positive.

« L'équipe de France, c'est le fil conducteur »

Comment appréhendez-vous les rendez-vous internationaux du mois de juin face à l'Ukraine (le 2 juin) et contre la Géorgie (le 6) ?
Pour moi, l'équipe de France, c'est le fil conducteur. Mes choix de carrière se sont faits à travers ça et ils continueront à se faire sur les trois ou quatre prochaines années en fonction de ça. Je serai vigilant, attentif à tout.

Vous considérez-vous aujourd'hui comme l'un des leaders du PSG ?
J'ai suivi une évolution qui est logique. Je n'ai pas changé. Dès le début, j'ai été moi-même. Evidemment, il faut s'adapter à un nouveau contexte, à une nouvelle vie. C'est logique.

Mais vous l'avez fait et bien fait…
Je suis content de ma saison. Mais demain, je me dis que je repars de zéro. Bon, pas tout à fait de zéro, je l'admets. Mais je m'efforce à chaque fois d'être à la hauteur et d'être régulier. C'est une perpétuelle remise en question. En plus, je suis à un poste où je ne peux pas tricher. Je ne peux pas m'appuyer sur les autres. C'est impossible. La pression est permanente : on a toujours une responsabilité particulière sur les épaules. La moindre erreur est payée cash et tout le monde s'en souvient pendant très longtemps. Encore plus à Paris.

Aimez-vous la pression ?
Il faut apprendre à vivre avec son environnement. Je suis venu à Paris pour m'adapter à ce qu'est Paris. C'est la même chose en équipe de France. Et puis la pression me permet d'augmenter ma concentration.

« J'ai besoin de couper, c'est important »

N'êtes-vous pas usé à force ?
Ce sont des choses que l'on doit gérer. Je ne sature pas. On doit toujours repousser ses limites et aller chercher plus loin.

Avez-vous douté à un moment donné ?
Ce serait se tromper que de dire que ceux qui réussissent ne doutent pas. C'est important de douter pour pouvoir avancer. Mais il ne faut pas s'enfermer dans ses doutes. Le doute te fait progresser et te permet d'évoluer.

Qu'attendez-vous de la saison prochaine ?
On aura tout le loisir d'en reparler. Chaque chose en son temps. Il faut d'abord faire le bilan de tout ce qui s'est passé et puis partir en vacances. Il y aura une intersaison, avec des changements. On verra.

Les vacances qui s'annoncent seront donc les bienvenues…
J'ai besoin de couper, c'est important. Mais je suis quelqu'un qui aime le sport. Quand je pars en vacances, je ne m'arrête pas. A notre niveau, on ne peut pas vraiment se permettre de tout laisser de côté. Ce n'est pas un manque mais c'est nécessaire de maintenir un certain état de forme physique. Dans les têtes, oui, il faut couper. Mais pour être régulier et éviter au maximum les blessures, il faut assurer un suivi permanent.

Lui il a franchit un sacré palier en cette fin de saison ! Shocked

Impressionnant le Micka !

Invité

!! EDF : Landreau titulaire mercredi !!

Grégory Coupet, gardien numéro un de l'Equipe de France, a déclaré forfait pour le match de mercredi à Auxerre face à la Géorgie, comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2008.

Après sa victoire contre l'Ukraine hier soir 2 à 0, les Bleus de Raymond Domenech devont battre la Géorgie mercredi. Coupet étant forfait, Mickaël Ladreau, gardien de but du PSG, devrait être titulaire pour ce match.

*..PSGenForce.net..*

cool pour lui!!

Invité

Bilan 06-07 : Magnifique Landreau

Pour sa première saison dans la capitale, l’ancien Nantais Mickaël Landreau n’a pas déçu, c’est le moins que l’on puisse dire. Le gardien de but aura été le meilleur Parisien cette saison, et nul ne sait ce qu’il serait advenu s’il n’avait pas été là. Pour vous, PlanètePSG récapitule la saison du joueur parisien le plus utilisé (53 matches disputés sur 55).

Des débuts corrects… sans plus

Landreau débute sous les couleurs du PSG lors du Trophée des Champions, à Lyon. Un match au cours duquel il réalise quelques arrêts mais n’est décisif ni sur le penalty de Benzema ni sur les cinq tirs au but lyonnais.

Son début de saison sera du même acabit. Il arrêtera bien un penalty à Sochaux et un face à l’OM (néanmoins repris par Nasri ensuite), mais le PSG s’inclinera deux fois. Le vice-Champion du Monde, s’il ne réalise pas de mauvaises prestations, est peu décisif, et montre même quelques signes de fébrilité, comme face à Nancy.

Tel-Aviv, le tournant

C’est en ce soir tristement célèbre du 23 novembre 2006 que Landreau réalise - et de loin - sa plus mauvaise prestation sous le maillot parisien. Il encaisse quatre buts et relâche grossièrement le ballon sur l’un d’entre eux. Comme tout le collectif parisien, le portier a sombré ce soir-là. Mais il va revenir plus fort…

Six énormes mois pour finir

En effet, le dernier rempart de l’équipe montre un autre visage après la déroute (2-4) face à Tel-Aviv. Il termine bien l’année 2006 et débute bien la suivante. Mais, s’il se sent clairement mieux sur le terrain, il ne réalise pas encore de grand match. Ce sera chose faite à Marseille, d’où le PSG revient avec un point. La semaine suivante, face à Monaco, Mickaël Landreau repousse un penalty de Piquionne à 2-1. Qui sait ce qu’il se serait passé s’il y avait eu but…

Quoi qu’il en soit, l’ancien Nantais poursuit sur sa lancée et réalise un match de toute beauté à Nancy, où il écoeure les attaquants lorrains. Le PSG replonge ensuite, mais Mickaël tient la baraque dans ses buts. A Lens, ses coéquipiers se mettent à son niveau, le PSG l’emporte et quitte la 20ème place qu’il avait occupée durant quelques heures. Par la suite, l’équipe réalise une très belle série (5 victoires, 2 nuls, 1 défaite), à laquelle prend largement part le portier parisien qui, paradoxalement, arrête un penalty lors du seul échec parisien, à Nice.

Lors des Trophées UNFP, Landreau n’est malheureusement pas élu meilleur gardien de Ligue 1 par ses pairs, qui lui préfèrent le Sochalien Richert. En revanche, le natif de Machecoul est élu meilleur portier de L1 par "L’Equipe", avec, au passage, la meilleure note moyenne de Ligue 1, tous postes confondus.

La confiance de Domenech

Gardien numéro 3 des Bleus à la Coupe du Monde, Landreau est logiquement monté d’un cran suite à la retraite sportive (provisoire, en fin de compte) de Barthez. Cette saison, il a toujours été appelé lors des rencontres de l’équipe de France et a même disputé une rencontre, face aux Iles Feroé, en octobre (5-0). En attendant le match face à la Géorgie…

Mickaël Landreau a donc toute la confiance du sélectionneur national, qui l’a récemment conforté dans son rôle de gardien numéro 2 de l’équipe de France. En attendant mieux ?

Les stats de Landreau cette saison :

- 53 matches joués (tous en tant que titulaire), 4 770 minutes disputées.
- 53 buts encaissés (dont 42 en Ligue 1).
- Aucun carton jaune, aucun carton rouge.
- Moyenne annuelle PlanètePSG : 5,80.

*..planetepsg.com..*

C'est merité!!
Heuresement qu'il etait là.

Invité

rcguillaume a écrit:: C'est merité!!
Heuresement qu'il etait là.

Tout ta fait !! Tu peux le dire !
Déja sans lui on n'en naurai pris 3 a Nancy et non en marqué 3..etc

Y'a pas que sur ce match! Un truc de fou!

Invité

rcguillaume a écrit:: Y'a pas que sur ce match! Un truc de fou!

Ouais je c'est..J'ai cité celui qui pour moi et vraiment le melleure match de Landreau , mais bon tout les autre il a etai Magnifique..

Invité

Landreau veut que ça bouge

Mickaël Landreau [1] 53873_PSG_LANDREAU_020407

Mickael Landreau est toujours aussi ambitieux. Mais si le gardien du PSG aimerait jouer les premiers rôles avec son club, il n’est pas sûr d’y arriver. Du moins pour l’instant.

« Micka » serait-il agacé ? S’il s’interdira toujours de critiquer sa hiérarchie, le gardien international commence à s’étonner de l’inactivité du PSG. Alors que ses concurrents ont entamé les hostilités, Paris n’a engagé qu’un seul joueur, Didier Digard, qui évoluait en Ligue 2. « A part Lyon ou Marseille, tous les clubs ont des incertitudes. Nous aussi, on en a, surtout après la saison dernière. Il n’y a pas eu beaucoup d’arrivées, il y a eu des départs, on a une équipe jeune… J’espère que l’amalgame va prendre. »

Pour le moment, Landreau partage donc l’inquiétude des supporters et de quelques coéquipiers. Le PSG n’est visiblement pas taillé pour les premières places. « Ce n’est pas à moi de commenter la politique des dirigeants, ni de dire ce qu’il faut faire, enchaîne-t-il. Bien évidemment, j’aimerais qu’on joue les premières places. Je ne sais pas, peut-être qu’on y arrivera un jour. »

« Je dois être irréprochable »

Alors, en attendant les plus-values, le PSG bosse. Une reprise classique, basée sur le foncier. Si certains de ses partenaires ont visiblement bien profité de l’été, Landreau, lui, est en pleine bourre. Aux tests physiques, il est souvent le premier. A vélo, à la course ou à l’endurance, le gardien du PSG mène la danse. « Aujourd’hui, on atteint un tel niveau que ne rien faire pendant les vacances est déjà du temps perdu. Il n’y a qu’une blessure qui pourra m’arrêter. Je suis ma logique, celle de toujours progresser. »

Pour sa première saison dans la capitale, Landreau a en tout cas rempli son contrat. Beaucoup d’observateurs pensent que sans lui, le PSG serait en L2. Il a été décisif à plusieurs reprises. Surtout en fin de saison, lorsque les points valaient de l’or. Mais Landreau a déjà tourné la page. A Nantes, certains avaient pris ombrage de sa confiance. Mais Paris, qui cherche des leaders, l’a déjà placé en première ligne. « Le secret, c’est ça : à Paris plus qu’ailleurs, il faut enchaîner. J’aborde chaque match avec une énorme détermination car ici, je sais que j’en prendrai plein la tête si je me troue. Je dois être irréprochable car plus tu es haut, plus l’on a envie de prendre ta place. Et ma place, au PSG ou avec les Bleus, je ne compte pas la lâcher. »

[*/] Frenchement mec t'est un bon toi !! Continue comme ça !

Invité

" les compteurs sont à zéro. "

Le gardien du Paris-Saint-Germain Mickael Landreau s'est confié à Eurosport. Il évoque la situation du club ainsi que sa situation personnelle.

Mickael Landreau, il y a un an vous avez rejoint le PSG pour grandir dans un contexte avec plus de pression. Dans ce domaine, est-ce la saison la plus intense que vous ayez vécue ?

C'est difficile à dire. C'était une saison importante pour moi. J'ai appris à connaître autre chose, un autre environnement, avec une pression qui était différente parce qu'il fallait que je m'impose à Paris. J'arrivais après avoir joué pendant dix ans à Nantes, donc on ne savait pas si j'étais capable de m'imposer dans un autre environnement. Cette saison a été enrichissante sur plein de points même si elle a été difficile avec tous ces événements. Mais c'était un pas en avant pour moi, ma progression continue et c'est très bien.

Il y a un an, vous étiez aussi impatient de découvrir le Parc des Princes...

Oui, pour moi c'est le plus beau stade en France. Il y a une ambiance exceptionnelle. C'est génial de s'y retrouver tous les quinze jours, même plus quand il y a les différentes coupes. J'ai pris beaucoup de plaisir à vivre ces émotions même si ça n'a pas toujours été facile. J'espère que ça pourra être plus régulier pour que ce soit mieux encore.

Malgré une pelouse longtemps déplorable ?

Je ne suis pas quelqu'un qui vit en fonction de l'état de la pelouse. On fait un métier où il faut énormément s'adapter. A partir de là, il faut se concentrer sur ce qui nous est proposé. A chaque fois c'est un test et on doit être le meilleur possible quelles que soient les conditions.

Y a-t-il des explications pour les résultats décevants du PSG pendant les trois quarts de la saison, malgré un groupe de qualité ?

Il y a toujours des raisons, on n'était pas là par hasard. Il y a eu plein de choses, c'est difficile de rentrer dedans. Je crois qu'il faut qu'on réussisse à être une équipe, à être plus homogènes et aller dans le même sens. Ce n'est pas forcément le plus facile d'avoir de bonnes individualités sur le papier et d'arriver à les faire jouer ensemble. Il faut réussir à construire quelque chose. Et puis, il y a de la qualité, mais quand on voit les effectifs de Lyon et de Marseille, on n'a pas la même qualité d'effectif qu'eux.

Le tournant a été la victoire à Lens, alors que le PSG était dernier. Comment ce retournement de situation a-t-il pu se produire ?

Déjà, il y a eu une coupure internationale avant ce match, et elle a fait beaucoup de bien car il fallait recharger les batteries. On a eu un rythme de folie, on est l'une des équipes à avoir le plus joué la saison dernière. On a disputé la Coupe d'Europe avec un effectif qui ne le permettait pas. On a bien fonctionné dans cette compétition, mais elle nous a pompé pas mal d'énergie et ce n'était pas facile de jouer le maintien en championnat derrière. On a réussi à se stabiliser, à avoir un objectif par semaine et ça s'est mieux passé sur la fin.

Comment Paul Le Guen a-t-il réussi à remobiliser un groupe qui semblait à la dérive ?

(Silence) Je préfère ne pas rentrer dans ces détails. Ça ne m'intéresse pas de dire que c'était mieux avant ou après. Je n'ai pas pour habitude de parler du coach. La seule chose que j'ai pu dire à un moment la saison passée, c'est qu'il avait ramené une certaine sérénité au club. Il y a eu moins de conflits.

Une certaine stabilité s'est installée à l'image du marché des transferts du PSG. Comment analysez-vous le calme du club dans ce domaine ?

On ne peut pas trop en parler. Même si on avait eu beaucoup de recrues, on ne pourrait pas trop en parler. Seuls les résultats comptent et permettent de dire si c'est une bonne chose ou non. Si ça se passe bien, on dira que c'est grâce au calme du club sur le marché des transferts, mais si ça se passe mal, on dira que c'est à cause de ça. Et vice-versa. S'il y a des recrues et que ça se passe bien, on dira que le club a fait des bons choix alors que ce sera l'inverse si ça se passe mal. C'est surtout une période où il faut travailler, emmagasiner du physique, du foncier, essayer de prendre des repères et de progresser ensemble. Après il y a le championnat. On n'a pas de certitudes, on partira évidemment dans une position d'outsider. On a une équipe jeune, et on ne sait pas s'il y aura encore des transferts... Quand on est joueur, on doit juste faire le maximum de notre côté. Après, on ne maîtrise pas tout.

Quels sont les points forts du PSG ? On a eu le sentiment que le milieu de terrain avait pris une nouvelle dimension l'an passé avec le retour de blessure de Jérémy Clément...

Déjà, on ne peut pas comparer d'une saison sur l'autre. Il fallait être mobilisé l'an passé parce qu'on était dans une situation catastrophique. C'était génial de réussir ça, sur une période de deux mois, pour s'en sortir. C'est vrai que Jérémy nous a fait du bien, mais le fait qu'on ne dispute plus la Coupe d'Europe aussi. Et puis il y a eu aussi le retour en forme de Peguy Luyindula. On était plus solide, on formait plus une équipe. Mais ce sera différent cette année. Il n'y a plus David Rozehnal, il n'y a plus Edouard Cissé... C'est un nouveau départ, une nouvelle situation avec des choses qui évoluent même si les six mois qui viennent de passer ont été importants pour le coach. Maintenant, les compteurs sont à zéro.

Vous étiez capitaine et leader au FC Nantes. Pourriez-vous tenir le même rôle au PSG ?

Je ne l'ambitionne pas, je ne vois pas les choses comme ça. Je suis quelqu'un d'entier, je suis à Paris, donc je vais donner tout ce que je peux pour Paris, que ce soit avec les gens, les supporters, le club... Je ne suis pas du genre à dire "je veux vivre ça, j'aimerais ça"... Je vis pleinement les choses au quotidien et c'est comme ça que je le vois. Ce qui m'importe, c'est que tout le monde ait sa place et que tout le monde vive bien. Je ne revendique rien. Je suis là pour essayer de donner le plus possible et du mieux possible.

Pour vous il y a aussi l'équipe de France avec la perspective de l'Euro à la fin de la saison. Pour l'instant vous êtes numéro deux. Ambitionnez-vous la place de numéro un ?

Aujourd'hui, je suis dans une évolution. En venant à Paris, mon objectif était aussi de me rapprocher de l'équipe de France. Pour moi il s'agit de ne jamais se relâcher et de toujours se remettre en question. Mon objectif est bien sûr d'être titulaire. Mais ce que je vis est super pour moi. Etre numéro deux est déjà quelque chose de fantastique. Quand on est gardien, il y a très peu de place et c'est très exigeant. On est à un poste où on n'a pas le droit à l'erreur, où il faut faire le moins de fautes possibles et être très régulier. J'ai eu deux sélections en plus cette année... Pour moi ça continue, je le vis bien et je le vis pleinement. En étant ambitieux, mais aussi en était content de vivre ce que je vis. Aujourd'hui je ne dis pas que je mérite telle chose. J'ai vraiment cette notion de groupe aussi, et je pense que, pour la sélection nationale, c'est quelque chose de très important de pouvoir être ensemble pour atteindre un objectif.

Pourquoi la hiérarchie des gardiens est-elle si difficile à modifier ?

C'est un poste à part. Il faut de la confiance, il faut de l'expérience, il faut pouvoir enchaîner les matches...On est à un poste où il est important que les rôles soient définis et tout le monde fonctionne dans le même sens.

.:: PSGteam.info ::.

Landreau titulaire

Fautif sur le but de Taiwo, à Marseille (1-2), et sur l'égalisation de Monaco, samedi (1-1), Mickaël Landreau sera tout de même titulaire dans le but du Paris-SG pour la demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Auxerre, mardi, d'après L'Equipe du jour. Paul Le Guen, l'entraîneur parisien, reconnaît que son gardien traverse une période difficile mais il se souvient également qu'il a été un des acteurs majeurs du maintien la saison dernière.

Alain Cayzac, le président du club de la capitale, a également apporté son soutien au deuxième gardien de l'équipe de France. «Ce n'est pas parce qu'il a fait deux erreurs qu'on va le condamner, bien au contraire, assure-t-il. C'est un grand gardien de but, il nous fait des matches formidables. Il faut lui réitérer notre confiance. C'est un vrai caractère, un costaud. Il sait ce qu'il a à faire. Il n'a pas besoin de complaisance. Je n'ai pas de crainte pour lui. En revanche, je demande juste au public de ne pas le siffler. Concentrer ses critiques sur un seul homme est souvent contre-productif». Au milieu de terrain, Le Guen devrait aligner Grégory Bourillon pour épauler Jérémy Clément, Didier Digard et Clément Chantôme étant indisponibles. Enfin, Pedro Pauleta devrait à nouveau débuter aux côtés d'Amara Diané.

L'équipe probable : Landreau - Ceara, Camara, Yepes, Armand - Souza, Bourillon, Clément, Rothen - Pauleta, Diané.

msn.fr

complétement cuit depuis 4-5 matchs le micka.
mandanda en edf landreau au trou !

faudrait le mettre au repos, c'est de pire en pire pour sa confiance.

Le mettre au repos serait pire Wink

!

Pour qu'il prenne du recul, qu'il fasse le point avec lui même loin de la pression.
il a encore prit 3 buts hier soirs... Confused

Ouais mais sur les trois y'en na pas un qui est pour lui ..

peut etre mais pour sa confiance ca en rajoute une couche.

De toute façon, PLG aurait du profiter de la coupe de la ligue pour faire tourner son effectif avant.

Hier Landreau est abandonné par sa defense !!
Il n'y peut rien !

» Salut, Moi c'est Landreau