L'OL et la C1

L'OL tête de série

Le Sporting Braga élimine le FC Séville de la Ligue des champions. Un résultat qui propulse l'Olympique Lyonnais au rang de tête de série.


La voici la surprise des barrages d'accession à la Ligue des champions. Le Sporting Braga s'impose à Séville 4 buts à 2. Matheus a permis aux Portugais de mener 1-0 à la pause. Braga a doublé la mise par Lima (58e), juste avant que Luis Fabiano ne réduise le score (60e). Navas a égalisé pour les Andalous (84e), mais dans les cinq dernières minutes, les visiteurs ont enfoncé le clou avec deux nouveaux buts de Lima. Après s'être déjà imposé à l'aller (1-0), Braga se qualifie pour la phase de poules de la C1 pour la première fois de son histoire.

Un résultat qui fait les affaires de l'Olympique Lyonnais. Le FC Séville dehors, l'OL grimpe dans la hiérarchie et se retrouve tête de série pour le tirage au sort en compagnie de l'Inter Milan, l'AC Milan, le FC Barcelone, le Bayern Munich, Manchester United, Chelsea et Arsenal.

Le Werder Brême a manqué de peu de passer à la trappe. La Sampdoria de Gênes y a longtemps cru. Battue 3-1 à l'aller, la Samp a dominé le match retour. Elle a rapidement mené 2-0 après un doublé de Pazzini (8e et 13e) avant de mettre un troisième but, synonyme de qualification, à cinq minutes de la fin par Antonio Cassano. Mais dans les arrêts de jeu, Rosenberg a arraché la prolongation pour le Werder. Claudio Pizarro marquera le but de la délivrance pour les Allemands à la 100e minute (2-3).

Vainqueur 1-0 à l'aller en Suisse, le FC Bâle confirme au retour en allant gagner 3-0 sur la pelouse de Sheriff Tiraspol. Qualification également pour l'Hapoël Tel-Aviv après son nul (1-1) contre Salzbourg. A l'aller, le club israélien l'avait emporté 3-2 en Autriche.


sport.fr

Puel : "Nous n'allons pas faire la fine bouche"

Claude Puel (entraîneur de Lyon): "Nous n'allons pas faire la fine bouche. Nous prenons trois nouveaux points dans la C1. On peut toujours faire mieux. Il a fallu réaliser un match contre une bonne équipe qui n'a jamais lâché. Dès qu'elle récupérait les ballons, elle se montrait dangereuse, qui plus est sous une forte chaleur. Les organismes en ont aussi été affectés à l'image de Michel Bastos, touché aux ischios-jambiers. C'est le gros point noir de la soirée. En première période nous avons concédé trop d'occasions car nous étions transpercés trop facilement. Nous avons ensuite trouvé la solution en réorganisant notre milieu avec deux demi-défensifs et en faisant jouer Yoann Gourcuff plus haut pour ne pas être aussi exposés. Nous aurions pu nous mettre à l'abri avec un troisième but avant. Globalement cela a été bien maîtrisé et cela aurait été injuste de se faire remonter au score. Ce n'est pas question d'être soulagé ou rassuré. La phase de groupe est un mini-championnat. On construit la qualification. Nous avons six points. Ce n'est pas une finalité. Contre Benfica, ce sera encore très difficile contre un adversaire qui voudra se relancer. La Ligue des champions, c'est une autre compétition particulière par rapport au championnat. Il faut bien récupérer pour nous tourner vers notre prochain match à Nancy, sur un terrain synthétique et dans des conditions climatiques de nouveau difficiles et inverses à celles de ce soir. Nous avons quand même livré un match solide mais nous avons encore un long parcours en championnat pour être régulier".

Eli Gutman (entraîneur d'Hapoël Tel-Aviv): "Je suis déçu par le résultat. Il est vrai que nous avons joué face à un adversaire évoluant en 4-3-3 et très offensif, mais lorsque l'on est mal placé sur le terrain, on le paie très cher. C'est ce qui s'est passé ce soir. La moindre erreur a été payée très chère. Lors de la seconde période, nous avons tenté d'attaquer et de garder le ballon. Nous avons joué plus dans le camp adverse. Nos efforts ont été récompensés par notre but. Je suis fier de mes joueurs qui se sont beaucoup investis. Je suis fier de leur performance. Nous avons plus joué dans la partie adverse que face à Benfica, il y a deux semaines. Je pense que Lyon est la meilleure équipe du groupe. Il y a d'excellentes individualités et cela se voit dans le jeu de cette équipe".


AFP/sport.fr

Aulas "satisfait de l'état d'esprit"

Le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, s'est dit "satisfait de l'état d'esprit avant, pendant et après le match" gagné par ses joueurs mercredi sur le terrain de l'Hapoël Tel-Aviv (3-1), en Ligue des champions, au micro de Canal+.

"On fait en sorte d'aller progressivement vers des choses profondes: la joie ne se décrète pas, mais après le match à l'initiative de Rémy Vercoutre (gardien remplaçant), il y a eu nombre de sourires et le sentiment du travail bien accompli, c'était un match très difficile, avec plus de 30 degrés, dans un petit stade avec la proximité des spectateurs, mais la performance ne doit pas être boudée, je suis satisfait de l'état d'esprit avant, pendant et après le match", a expliqué le dirigeant.

"C'est vrai qu'on est premier de notre groupe et invaincu, le problème c'est de prendre ce but (à 2-1) qui nous a mis en danger en deuxième mi-temps, il y a des interrogations mais on est heureux, on a surmonté un passage à vide, car la défaite de samedi contre Saint-Etienne faisait mal à la tête", a-t-il ajouté.

"Claude Puel a pris beaucoup sur lui, il a adapté un certain nombre de choses, qu'on ne lui a pas imposé, qu'on a expliqué", a-t-il conclu.

sport.fr

L'OL affrontera le Rubin Kazan

Le match aller aura lieu au stade de Gerland le mardi 16 août 2011.
Le match retour aura lieu une semaine plus tard en Russie, le mercredi 24.


RUBIN KAZAN (Russie)
59ème place au classement européen. Crée en 1958. Stade Central (30 000 places). 2 titres de champion. A déjà participé à la LDC avec notamment une victoire au Camp Nou 2 à 1 face à Barcelone.

4ème de son championnat après 18 journées.

En 2010, 3ème de la phase de poule : Succès 2 à 1 à Barcelone, nul 1 à 1 contre Inter, 0 à 0 contre Dynamo Kiev et 0 à 0 contre Barcelone, défaite, 3 à 1 au Dynamo Kiev et 2 à 0 à l’Inter. En 2011, 3ème de phase de poule : Succès 1 à 0 contre FC Copenhague, nul 1 à 1 contre Barcelone et 0 à 0 contre le Pana à l’aller et au retour, défaite 2 à 0 contre Barcelone et 1 à 0 contre Copenhague.


olweb.fr

Lyon, le sens du détail

Invaincu depuis le début de saison, Lyon, qui affronte l'Ajax à Amsterdam (20h45), espère bien lancer sa campagne européenne sans, pour une fois, prendre de but.


Ce n'est, encore, qu'un petit défaut. Mais qui pourrait, à terme, devenir une grande faiblesse, si Lyon n'y prend pas garde. Depuis le début de saison, immanquablement, l'OL encaisse au minimum un but par match. A Kazan, lors du tour préliminaire, la formation rhodanienne a même concédé l'ouverture du score, à l'aller comme au retour. Et s'en est relevé, toujours. Un handicap notable, mais Rémi Garde refuse de se focaliser dessus : « Agacé, non. Inquiet, un petit peu car c'était l'un de nos axes de travail depuis le début de saison. L'an dernier, l'animation défensive n'était pas vraiment performante notamment à l'extérieur. Après, on ne peut pas nous reprocher d'être parfois un peu trop ambitieux dans le jeu au risque de prendre un but. Notre équipe est joueuse. Je tiens compte aussi des absents dans l'effectif. Notre animation défensive n'est pas satisfaisante mais je ne veux pas me focaliser là-dessus ». Pour contrer ce genre d'inquiétudes, le coach lyonnais se montre d'un conservatisme à toute épreuve pour tenter de solidifier cette arrière-garde Réveillère - Lovren - Koné - Cissokho, qui se découvre cette saison. Le manque d'automatismes ? Un reproche que Frank de Boer, l'entraîneur de l'adversaire du soir, ne veut pas entendre : « Elle manque certes d'expérience au plus haut niveau mais elle semble avoir beaucoup de qualités, de forces. On peut noter en plus que notre attaque n'est pas tellement expérimentée non plus. En tout cas, je ne pense pas que ce soit le talon d'Achille de l'OL. »


«On ne peut pas nous reprocher d'être parfois un peu trop ambitieux dans le jeu au risque de prendre un but.»


Mercredi soir, Réveillère et consorts seront en effet confrontés à un trio offensif Sulejmani - Boerrigter - Sigthorrsson dont la moyenne d'âge avoisine les ... 22 ans. Mais qui s'inscrit dans une philosophie qui se veut le plus offensive possible, sous les conseils avisés de Johan Cruyff, revenu au club pour le ramener vers ses principes fondamentaux. « C'est une équipe pratiquant un football positif fait de mouvements et d'occupation du terrain , explique Garde. L'Ajax aime le ballon et poser des problèmes à ses adversaires. » De ce côté-là, Lyon ne connaît guère de souci : une moyenne de deux buts marqués sur les sept rencontres disputées depuis la reprise et un Bafé Gomis qui a inscrit à Dijon son 3e but en cinq journées de L1. C'est, déjà, une grande qualité pour commencer d'un bon pied. (Rédaction)


msn.fr

Garde : «Un bon départ»

Satisfaits de ne pas avoir pris de but, les Lyonnais estiment qu'ils auraient pu ramener mieux qu'un point de leur déplacement à Amsterdam (0-0).

« La satisfaction ». Voilà le sentiment qui dominait dans les rangs lyonnais à l'issue du nul ( 0-0 ) obtenu sur la pelouse de l'Ajax d'Amsterdam, mercredi soir. Principal motif de ce contentement partagé : la cage d'Hugo Lloris restée inviolée pour la première fois de la saison. « On n'a pas pris de but. C'était un des objectifs donc c'est bien », s'est réjoui Bakary Koné. « On a été au rendez-vous , s'est de son côté félicité le portier lyonnais. L'Ajax est une très belle équipe et je pense qu'avec deux ou trois ans de plus pour certains joueurs elle pourrait faire très mal. »


«Il y a des soirs où c'est plus compliqué de la mettre au fond, c'est comme ça». Maxime Gonalons


Aux yeux de Rémi Garde, Lyon s'est frotté à l'opposition attendue, celle d'une équipe « très joueuse, qui fait reculer son adversaire ». « On a eu des difficultés en première mi-temps car on allait les chercher un peu trop haut. L'Ajax faisait beaucoup de jeu », a souligné Maxime Gonalons. «On a pas mal couru sans le ballon et c'était difficile », a surenchéri Dejan Lovren. Dans l'ensemble, Garde estime néanmoins que ses joueurs ont fait preuve d'une «bonne discipline tactique». «Je les ai félicités pour ça ». Avec davantage de réalisme, l'OL aurait néanmoins pu transformer ce nul en victoire. Mais ni Gomis, ni Bastos, ni Grenier ne sont parvenus à tromper la vigilance de Vermeer. «Il y a des soirs où c'est plus compliqué de la mettre au fond, c'est comme ça» , a relativisé Gonalons. « Je suis un peu déçu. J'ai beaucoup d'occasions en ce moment mais je n'arrive pas à être tueur », a pour sa part regretté Bastos. «Ce match nul est quand même un bon départ dans cette Ligue des champions », préfère retenir Garde, imité par Jimmy Briand : « Si on continue à jouer sur ces bases là, on devrait gagner pas mal de match. »


Rédaction - msn.fr

Ligue des Champions : Real Madrid/Lyon - Analyse d'avant match

Lyon se déplace sur la pelouse du grand Real Madrid à l’occasion de la troisième journée de la phase de poules de la Ligue des Champions 2012. Les Lyonnais peuvent-ils y croire ?


Présentation du match

La question n’est pas totalement farfelue. En effet, le Real Madrid est l’un des grands « monstres » de la scène européenne. Les joueurs de José Mourinho sont impressionnants, d’une part dans leur championnat (ils viennent d’inscrire quatorze buts en trois matchs pour autant de victoires), d’autre part en Ligue des Champions : deux matchs et deux victoires (1-0 sur la pelouse de Zagreb, 3-0 à Madrid face à l’Ajax d’Amsterdam).

Le Real pourra notamment compter sur le grand retour en forme de deux hommes, le Brésilien Kaka et l’Argentin Higuain, ce dernier auteur d’un triplé ce week-end en championnat.


Alors, mission impossible pour Lyon sur la pelouse de Madrid ? Peut-être pas tant que ça. D’abord, parce que Lyon, à la différence de la saison passée, a retrouvé un collectif parmi les meilleurs, actuellement, en Europe. Défensivement et offensivement, Lyon, c’est du très solide. Bien portants en championnat (à trois points seulement du leader parisien), les Lyonnais ont réussi deux belles prestations dans cette phase de poules de la LDC 2012 : un bon match nul à Amsterdam (0-0) puis une franche victoire face à Zagreb à Gerland (2-0). On signalera par ailleurs que Lyon n’est jamais meilleur en Ligue des Champions que lorsque le club rhodanien est outsider. Et l’histoire du club prouve qu’il n’y a aucune équipe en Europe qui soit hors de portée de Lyon.



Statistiques Madrid – Lyon

Il s’agit de la troisième double confrontation entre le real Madrid et Lyon en trois ans. Il y a deux ans, Lyon avait éliminé le Real en huitièmes de finale. Les Madrilènes ont pris leur revanche l’année dernière en éliminant Lyon au même stade de la compétition. L’année dernière, justement, Lyon s’était assez lourdement incliné à Bernabeu, 3-0. Un souvenir désagréable que les Lyonnais auront sans doute à cœur d’effacer.


Dans les travées du stade Santagio Bernabeu

Rémi Garde, l’entraineur lyonnais, a voulu se montrer optimiste cette semaine face à la presse : « Nous n’avons rien à perdre en arrivant sur la pelouse de Madrid. Nous allons jouer comme nous savons le faire et face à de grosses machines comme Madrid, tout peut arriver. Il suffit que leur belle mécanique s’enraye un peu et tout peut basculer ». Une analyse que semble partager, à sa manière, José Mourinho, l’entraineur madrilène : « Oui, nous avons une belle équipe. Mais en Ligue des Champions et face à des équipes comme Lyon, cela ne suffit pas. Nous savons que nous paierons cash la moindre erreur ». Alors, Lyon capable de faire un « coup » à Madrid ?


msn.fr

Lyon prend la leçon.

Ce mardi à 20h45, l'Olympique Lyonnais n'a pu lutter à armes égales avec le Real Madrid (4-0) dans le groupe D de la Ligue des champions. Avec un rapport de force clairement déséquilibré en faveur des Espagnols, les Merengues ont facilement pris la mesure des Rhodaniens grâce à Benzema (19e), auteur d'un but et d'une passe décisive, Khedira (47e), Özil (55e) et Sergio Ramos (81e). Les Rhodaniens, qui recevront le Real Madrid à Gerland dans 15 jours, semblent désormais condamner à se battre avec l'Ajax pour la deuxième place qualificative. Le film du match
Trop rapide, trop puissant et simplement trop bon pour l'Olympique Lyonnais. Ce mardi, le Real Madrid a réalisé une démonstration de force face aux Rhodaniens à l'occasion de la 3e journée de la Ligue des champions et a conforté, du même coup, sa place de leader du groupe D.
En fait, les Lyonnais n'auront jamais eu leur mot à dire dans un match qui paraissait, de toute façon, trop déséquilibré sur le papier. Avant même le coup d'envoi de la rencontre, les Gones étaient déjà dans une position de faiblesse avec l'absence de Maxime Gonalons en sentinelle devant la défense. Dans un 4-2-3-1 avec les inexpérimentés Koné en défense et Fofana au milieu de terrain, pour remplacer au pied levé son partenaire, l'OL se présentait pratiquement comme une victime sur le pré de Santiago Bernabéu. Même Yoann Gourcuff, titulaire au coup d'envoi pour suppléer Grenier au poste de meneur de jeu, était inutile face à la volonté des Merengues de faire le trou rapidement.
Briand gâche, Benzema s'illustre
Bien sûr, l'Olympique Lyonnais pourra regretter une opportunité qui aurait sans doute changé la physionomie du match quand le tableau d'affichage de l'enceinte du club de la capitale affichait encore 0-0. Jamais dans le bon rythme avec une percussion plus que limitée pour faire basculer le destin du match en faveur des siens, Jimmy Briand ratait aussi une tête sur un centre en première intention de Michel Bastos (9e).
Ensuite, ce fut donc un récital du Real Madrid avec, en point d'orgue, une réalisation et une passe décisive pour l'international tricolore Karim Benzema. Préféré par José Mourinho à Gonzalo Higuain sur la scène européenne, l'international français, indisponible avec les Bleus pour les deux derniers matches des qualifications de l'Euro 2012, brillait encore contre son ancien club formateur. Si Cristiano Ronaldo faisait passer un vent de panique dans l'arrière-garde rhodanienne et amusait la galerie à chacun de ses démarrages (8e, 13e), le Tricolore s'évertuait, lui, à faire preuve d'un réalisme à toute épreuve pour lancer sa formation sur les bons rails.
Pour la troisième fois de sa carrière, l'avant-centre français marquait donc contre son ancienne équipe pour lancer les hostilités. Meneur de jeu, Mesut Özil tirait un corner gauche au premier poteau pour la déviation de la tête de Cristiano Ronaldo. Au second poteau, Benzema devançait la défense des Gones, et même son partenaire Sergio Ramos, pour l'ouverture du score (19e, 1-0).
Le Real file en 8e de finale
Si Rémi Garde avait émis le souhait de défendre avec des lignes resserrées et hautes, Lyon était dans l'incapacité d'évoluer dans le camp adverse et subissait de plein fouet les déferlantes de la Maison Blanche. A force d'apporter le danger sur le but d'Hugo Lloris, le Real Madrid trouvait évidemment des failles pour corser l'addition. C'était chose faite au retour du vestiaire avec la seconde réalisation signée Khedira. Après le travail de sape, le club de la capitale forçait donc la décision avec l'Allemand et Karim Benzema, évidemment, à la passe (47e, 2-0). Huit minutes plus tard, Hugo LLoris cédait à nouveau sur un centre au cordeau dans un angle fermé côté gauche de Mesut Özil. Sans doute encore marqué par le but de Pastore pour le PSG en Ligue 1, le portier tricolore fermait bien son premier poteau mais déviait, à son corps défendant, le tir de l'international allemand dans ses propres filets (55e, 3-0).
Et même quand l'OL pouvait espérer sauver l'honneur, Gourcuff et Gomis ne trouvaient pas mieux que de se gêner pour protéger Casillas sur le tir de l'ancien Girondin. La fin de match était donc décousue entre des Olympiens déjà sur le chemin de la maison et des Madrilènes bien décidés à alourdir le score au tableau d'affichage. Avant même le match retour à Gerland, Sergio Ramos signait un 4-0 pratiquement synonyme de 1ère place pour les Merengues. Même avec un succès à Gerland, l'OL ne devrait pas revoir son principal concurrent. Sauf à lui administrer un 5-0 qui lui offrirait une différence de buts particulière à son avantage. Ce mardi, les Gones en sont très, très loin.

Football.fr

Lovren dans le groupe

Dejan Lovren enfin de retour après plus de deux mois d'absence. (REUT)
Rémi Garde a convoqué le Croate Dejan Lovren pour le 8e de finale retour de la Ligue des champions à Nicosie, mercredi.

Il n'était pas forcément attendu et pourtant il est bien là. Le défenseur croate Dejan Lovren, seulement revenu sur les terrains samedi avec l'équipe réserve (CFA), figure dans le groupe retenu par Rémi Garde pour le déplacement à Nicosie, mercredi en huitième de finale retour de la Ligue des champions (20h45). Dimanche matin, il boitait pourtant. Lovren n'a plus joué avec les pros depuis le 21 décembre en raison de douleurs au tendon d'Achille. Le seul absent de marque se nomme Yoann Gourcuff, toujours blessé aux adducteurs. John Mensah est également absent.


Le groupe lyonnais
Lloris, Vercoutre, Lopes, Dabo, Réveillère, Cissokho, Umtiti, B.Koné, Cris, Lovren, Fofana, Gonalons, Källström, Bastos, Pied, Ederson, Grenier, Lacazette, Briand, Lisandro, Gomis.

msn.fr