l'OM et la C1

Anigo et Niang y croient

Marseille ne part pas vaincu d'avance. Les Olympiens ont beau être tombés dans «la pire poule possible» (Deschamps), ils veulent croire que leurs deux dernières participations à la Ligue des champions leur ont servi d'expérience. «Moi, ce que je retiens, c'est que depuis trois ans, on se fait toute une montagne des équipes qu'on doit rencontrer et qu'au final, on se rend compte que c'est jouable», nous a confié José Anigo. Contrairement à son entraîneur, le directeur sportif marseillais ne voit que du bénéfique dans le groupe relevé dont a hérité l'OM. «Pour moi, on a beaucoup de chance, lance-t-il. Ce sont les gros matches qui font grandir une équipe. Par rapport aux adversaires qu'on a pu rencontrer les années précédentes, là, c'est encore deux crans au-dessus».

Pour accéder aux huitièmes de finale, cap que les Marseillais ne sont pas parvenus à franchir lors des deux précédentes éditions, «il faudra un peu moins de naïveté, un peu plus d'expérience et un peu plus de talent, énumère Anigo. Cette année, on a tout ça.» «A chaque fois, on a réalisé de bonnes prestations. Malheureusement, on a perdu des matches sur des détails : la concentration, des erreurs individuelles, complète Mamadou Niang. Ce qui peut passer en L1 ne passe en en Ligue des champions où la moindre faute se paie cash. Cette fois, on est prêt».

Comme pour mieux s'en convaincre, Anigo rappelle l'importance de ne pas se louper contre Milan. Ce premier match ne déterminera pas tout, mais c'est tout comme dans la bouche du dirigeant, lancé dans de véritables comptes d'apothicaire. «Si on gagne, ça sera un gros coup, souligne-t-il. Après tu peux perdre à Madrid puis gagner deux fois contre les Suisses (le FC Zurich). Ça te met à neuf points. A partir de là, tu n'as plus que deux points à aller chercher lors des deux derniers matches. Difficile, mais jouable». Les Olympiens savent ce qu'il leur reste à faire. - E. T. (à Marseille)

msn.fr

C'est clair que c'est maintenant qu'il faut claquer le Milan, ils ne sont pas du tout en confiance.
Pour ce soir je crois à la victoire, même s'il ne faut pas du tout enterrer les Milanais !

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LdC: L'AC Milan s'impose au Vélodrome

Malgré une prestation courageuse et volontaire, l'OM s'est incliné ce mardi sur sa pelouse lors de la première journée de la Ligue des champions (1-2). Cueillis par le froid réalisme transalpin, les Marseillais ont subi la loi de l'AC Milan et de l'inoxydable Inzaghi, buteur à deux reprises (27e et 74e), alors que Heinze avait égalisé au retour des vestiaires (49e). Dans l'autre match du groupe C, le Real Madrid s'est imposé sur le terrain de Zürich (2-5).
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1er but hors-jeu et un carton rouge oublié sur Flamini, le foot ce joue à rien... Très belle prestation de l'OM, nous n'avons pas été ridicule et à part Papi Seedorf, le Milan était à la ramasse.

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Rool, «l'Antéchrist»

Dans son édition du jour, le quotidien sportif espagnol AS réalise un portrait de Cyril Rool. Le défenseur marseillais est présenté comme «l'Antéchrist». «Cyril Rool cumule 25 expulsions et 187 jaunes dans sa carrière. Cristiano Ronaldo, Kaka, Benzema, préparez-vous ! Car Cyril Rool arrive au Bernabeu !», s'exclame le journal madrilène. AS rappelle que l'ancien joueur de Lens (avec qui il a joué dix rencontres de C1), Nice et de Bastia répond à de doux surnoms comme «Le Boucher» ou «Le Samouraï». «La terreur des arbitres et des attaquants traîne derrière lui une noire légende de polémique et de violence», conclut le quotidien. La réputation de Rool, qui n'est cependant même pas sûr d'être sur la feuille de match, l'a précédé à Madrid.

msn.fr

LdC-Gr.C: L'OM craque à Madrid

L'Olympique de Marseille n'aura tenu qu'un peu moins d'une heure de jeu à Santiago-Bernabeu, finalement largement battu par le Real Madrid ( 3-0). Les trois réalisations madrilènes ont été inscrites en l'espace de six minutes, par Cristiano Ronaldo à deux reprises (58e, 64e) et Kaka sur penalty (61e). A noter que les Marseillais ont perdu Souleymane Diawara, expulsé pour un deuxième carton jaune sur l'action du penalty. Après la victoire surprise de Zurich à Milan (1-0), l'OM est dernier du groupe C.
Newsweb

J'ai zappé jsute a ce moment là sur le mtach. Le but de Ronaldo puis le penalty enchainé, ca les a cassé complètement les marseillais...

En tout cas, encore une fois, Marseille n'avait pas à rougir !
Les Madrilènes n'ont aucun jeu de fond, ils n'ont que de la qualité individuelle.
Le 1er but est encore une fois une erreur concentration et de compréhension, le 2ème (pénalty) et bien c'est sévère. Ok, il y va franco, mais jamais il ne prend le pied de Ronaldo vu que celui-ci est derrière le ballon et que c'est bien le ballon qui est pris. Nous sommes en LDC et des contacts de ce types sont ultra fréquent et non sanctionné. La Desch le dit très bien, que dans l'autre sens, la faute n'aurait surement pas été sifflé...
Et le 3ème but, et bien à 10 contre 11 face au Real et surtout à 2-0, et bien difficile de gérer un tel adversaire...
En tout cas, rien est perdu, Milan c'est fait battre comme il l'aurait dû face à l'OM !
Ca fait 2 matchs, 2 frustrations, les matchs face à Zurich vont être bouillant !

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Deschamps : « C'est décisif »

Didier Deschamps a reconnu, lundi, que du résultat du match contre Zurich dépendait l'avenir de l'OM en Ligue des champions .

L'OM ne s'est pas mis en bonne posture en ne réussissant pas à battre Toulouse samedi soir au Vélodrome (1-1). Ce n'était pas la meilleure manière de se mettre en confiance et de préparer ce match retour contre Zurich en Ligue des champions mercredi. «Mais les joueurs sont concernés n'en doutez pas, sinon j'aurais du souci à me faire, a rassuré Didier Deschamps, lundi. On joue notre avenir européen mardi soir. Après la frustration, il faut retrouver notre agressivité et notre détermination, basculer très vite dans un autre match.»

Ce nouveau match à domicile pourrait l'inquiéter. L'OM n'a gagné qu'un seule rencontre sur les quatre dernières disputées à Marseille. Mais, selon Mamadou Niang, on ne peut pas parler de syndrome du Vélodrome. «Non il n'y en a pas, assure le capitaine. La physionomie de ce match était très spéciale à onze contre dix. C'est un scénario qui existe dans d'autres cas de L1. Lyon a bien perdu contre Sochaux (0-2). Il faut continuer à travailler et espérer des jours meilleurs.»

Didier Deschamps affirme qu'il est plus difficile aujourd'hui de gagner chez soi qu'à l'extérieur. «Parce que c'est plus facile de défendre avec l'espace devant soi que dans le dos. Nous n'avons pas encore assez de maîtrise technique pour dominer tout un match de façon régulière. A l'extérieur, on peut se positionner plus bas.»

L'OM malgré l'absence de Lucho devrait aligner une équipe offensive pour essayer de remporter la mise. «Zurich est censée être l'équipe la plus faible mais on l'a vu à Milan, ce n'est pas le cas (1-0 pour les Suisses). Une victoire nous donnerait une bonne option pour la troisième place.» Tout autre résultat obstruerait l'avenir. - H. F. à Marseille


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Marseille revient dans la course

Marseille a assuré le spectacle, mardi contre Zurich (6-1). Un résultat qui lui permet de revenir tout près de l'AC Milan et du Real Madrid, qui se sont neutralisés (1-1).

Cette fois, Marseille n'est pas passé à côté. Après deux défaites initiales qui ont sérieusement hypothéqué ses chances de qualification pour les huitièmes, l'OM avait l'opportunité contre Zurich de remettre en quelque sorte les compteurs à zéro. Vainqueurs il y a deux semaines au match aller (1-0), les Olympiens ont réédité mardi cette performance (6-1). Résultat, ils sont totalement revenus dans le coup. Reste à savoir quel visage ils afficheront à Milan et contre le Real, lors des deux derniers matches du groupe C. Car malgré la large victoire, les joueurs de Didier Deschamps ont encore fait étalage, face aux Suisses, de quelques négligences. Des sautes de concentration et maladresses qui se payeront cash dans d'autres circonstances.

Un relâchement coupable
Non pas que le FC Zurich était un adversaire à prendre à la lègère, car avant sa venue au Vélodrome, il restait sur trois victoires à l'extérieur cette saison en Ligue des champions. La dernière en date, à San Siro (1-0), avait montré toutes les qualités d'une équipe rugueuse, organisée et opportuniste. Néanmoins, aussi dangereux soit-il, force est de constater que le champion de Suisse avait oublié toutes les consignes tactiques à la maison, en début de match. Sur deux coups francs excentrés de Fabrice Abriel, l'OM ne s'est pas fait prier pour prendre de l'avance (3e et 11e). Un avantage toutefois rapidement dilapidé puisque comme souvent, les Marseillais ont joué avec le feu.

Un seconde période de feu
D'un seul coup en effet, les pertes de balle se sont ajoutées à un certain relâchement. Les erreurs de marquage se sont aussi multipliées. Et face à si peu d'agressivité, Zurich n'a pas tardé à en profiter pour réduire le score par Alexandre Alphonse, le seul Français dans l'équipe adverse (31e). Un but qui paradoxalement eut le mérite de redonner de l'allant à toute une équipe phocéenne en manque de confiance. Car par la suite, les partenaires de Baky Koné, titulaire pour la première fois depuis plus de deux mois, ont remis les gaz. Une seconde période beaucoup plus aboutie les a mêmes vus gonfler leur différence de buts, désormais positive (+2). Avec un point de retard sur ses deux rivaux, l'OM est complètement revenu dans la danse. La donne a changé, Marseille retrouve le droit de rêver. - Hugues SIONIS

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L'OM aura le souci du détail

Le match aller, perdu (1-2), a montré à Marseille qu'il n'avait aucun droit à l'erreur contre l'AC Milan. Surtout ce Milan-là, surtout à San Siro... Voici les clefs du match qui peut décider de son avenir (mercredi, 20h45)

L'Olympique de Marseille ne s'attend pas à retrouver l'AC Milan «solide et efficace» de la mi-septembre, mercredi soir à San Siro. Le passage du 4-4-2 au 4-2-3-1 a donné à la formation lombarde des allures de rouleur compresseur offensif : 18 buts inscrits lors de ses huit derniers matches toutes compétitions confondues. Mais «ce qu'ils ont gagné dans l'animation offensive s'est fait au détriment de la défense», observe Didier Deschamps. L'entraîneur olympien a suivi avec attention la prestation milanaise face à Cagliari (4-3), dimanche. «Ils ont pris des initiatives, mais ils ont également laissé beaucoup d'espaces derrière». Résultat : trois buts encaissés. «Mais Nesta (suspendu) n'était pas là. Et, avec lui ou sans lui, ce n'est pas la même solidité». «Il y aura quand même la place», promet Cheyrou.

Le «choix» tactique opéré par Leonardo est à double tranchant. «Le souci d'un entraîneur, c'est toujours la recherche d'un équilibre», relève Deschamps, comme un écho aux problèmes auxquels il est lui-même confronté. Depuis le début de la saison, ses joueurs «sont habitués» à cette quête d'un juste milieu entre l'attaque et la défense. «A se porter vers l'offensive, sans sécurité défensive», comme le souligne Benoît Cheyrou. Face à Milan, c'est dans ce secteur que les Marseillais devront se montrer «hypra performants» pour faire un résultat. «Ça passe par là, insiste ''DD''. Même si on ne peut pas se contenter de ça, il faudra défendre tous ensemble, resserrer les lignes et laisser peu d'espaces dans les intervalles». Comme face à Paris, en somme (1-0). Cheyrou encore : «Avec un but de plus que l'adversaire».

S'il en a fait son cheval de bataille, Didier Deschamps sait qu'il ne pourra pas compter sur une défense de fer pour faire vaciller l'AC Milan. Contraints de l'emporter pour reprendre la deuxième place du groupe avant la réception peut-être décisive du Real Madrid, les Phocéens devront sortir «une grosse performance collective». Sous-entendu : gérer correctement leurs temps forts et leurs temps faibles. «Quand les Milanais sont obligés de courir après le ballon, ce n'est pas là qu'ils sont le plus performant. On n'aura sans doute pas tout le temps la maîtrise du ballon, mais quand on l'aura, il faudra savoir bien l'utiliser pour leur faire mal.» Avec un Mamadou Niang «capable de faire la différence tout seul», notamment. «Chacun a son rôle, lui encore un peu plus. J'espère voir le meilleur Niang, mercredi. On en a besoin pour faire un exploit.» - Emery TAISNE, à Milan

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DD : «Pas morts mais pas loin»

Didier Deschamps oscillait entre deux sentiments après le nul (1-1) obtenu par son équipe à Milan, mercredi soir. La déception de «n'avoir pris qu'un point en deux matches» face à cette équipe «alors que (ses) joueurs ont fait le match (qu'il) attendait». La satisfaction et la confirmation que son groupe «est capable de grandes choses». «Malheureusement, il n'y a pas la récompense au bout, a-t-il regretté. Faire un nul à Milan n'est pas donné à tout le monde, mais le résultat n'est pas très bon. Il y avait la place...» Pour faire mieux, à l'image de ces deux montants touchés par Brandao et Diawara.

Avec deux points de retard sur son adversaire du soir et trois sur le Real Madrid, l'entraîneur marseillais reconnaît que la possibilité d'une qualification pour les huitièmes de finale s'est éloignée. «On n'est pas morts, mais on n'est pas loin», a-t-il résumé avec humour. «Maintenant, tant qu'il restera une chance, on la jouera à fond pour ne pas avoir plus de regrets. Le rêve est encore possible, mais il ne dépend plus de nous, à moins de battre le Real 4-0. La logique voudrait que Milan batte Zurich, mais on ne sait jamais...»

Pour Deschamps, il ne fait, en revanche, aucun doute que l'OM est sur la bonne voie. Pas pour la C1. Mais au moins sur la scène hexagonale. «L'équipe se met en place, elle a pris en confiance en elle. C'est ce que j'ai dit joueurs à la fin : ''si on est capable de reproduire ce type de performance en championnat, on a de grandes chances de gagner beaucoup de matches''. Il faut s'appuyer là-dessus.» Deschamps avoue cependant que ses joueurs auraient pu se «montrer plus attentifs» sur l'ouverture du score de Borriello.

Leonardo, entraîneur de Milan, trouve le partage des points équitable. «Notre objectif était de l'emporter, et nous y avons cru jusqu'au bout. Cela dit, au vu des occasions des deux côtés, ce match nul est logique. C'était un match ouvert. Il n'y a pas de match facile: nous avons perdu devant Zurich chez nous. Mais le plus important, pour notre qualification, que nous jouerons à Zurich, c'est que tout dépend de nous». - E. T. à Milan


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je ne suis plus rien mais aller l'om

Voilà, fallait le dire!!

J'espère seulement qu'ils vont y mettre le coeur ! Parce qu'en vrai chauvin, cette année les clubs français, malgré des groupes balaises pour Bordeaux et l'OM, ont de bons techniciens et surtout un bon jeu collectif ! Ce que n'ont pas le Real par exemple. Je pense que c'est largement faisable pour l'OM !

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La chance, on l'a toujours »

Marseille, avec tout le respect qu'il communique sur le Real Madrid, ne s'interdit pas de penser à une victoire 3-0 qui l'enverrait en huitièmes.

Souvent, il emballe ses objectifs par cette formule : « Je ne fixe pas de limites ». Lundi, à la veille de Marseille - Real Madrid, décisif pour la qualification en huitièmes de finale de la Ligue des champions, Didier Deschamps ne l'a pas prononcée. Mais il a fait comprendre que son état d'esprit était celui-là à la veille de voir débarquer les Galactiques associés. Pour l'OM, il y a deux scénarios favorables : gagner et compter sur une absence de victoire de Milan à Zürich. Encore mieux : gagner 3-0 ou plus pour se garantir une place dans le Top 16 même si l'AC Milan triomphe en Suisse*. Irréaliste ? ''DD'' n'exclut pas que cela puisse arriver. « L'objectif est de gagner le match pour ne pas avoir de regret si par ailleurs la logique sportive n'est pas respectée à Zürich, c'est-à-dire une victoire de Milan, a exposé l'entraîneur marseillais lundi. C'est la priorité. Battre le Real sera un exploit. Quant à espérer mieux, je ne sais pas ce qui peut se passer dans un match. Même si on a une chance sur un million, un milliard, peu importe, la chance on l'a toujours. Il serait présomptueux de dire qu'on va gagner 3-0. Mais qu'on puisse y penser et que cela puisse arriver, pourquoi pas ? »

Gabriel Heinze, qui accompagnait ''DD'' en conférence de presse, s'est presque étranglé quand un confrère espagnol lui a demandé si un tel score était jouable. « Bien sûr que c'est possible, sinon je serais à la maison, les crampons raccrochés, a répondu l'Argentin. L'équipe a foi en elle. » Ce volontarisme n'a pas empêché les deux hommes de dresser une statue à leur adversaire. Didier Deschamps a disserté sur la « grande différence » entre les moyens et les effectifs des deux clubs, face à une presse espagnole plus sceptique sur la réalité d'un tel écart. Mais il observe que l'équipe espagnole est « pratiquement qualifiée ». Sous-entendu, peut-être sera-t-elle « un peu démobilisée », comme le Real qu'il avait affronté avec Monaco en quart de finale en 2004 (2-4, 3-1).

Une certitude, « la folie » nécessaire à l'accomplissement de pareil exploit ne viendra pas du onze de départ marseillais. « La Ligue des champions demande quelque chose de plus, mais de la folie, je n'en ai pas dans mon placard, prévient Deschamps. Je ne suis pas convaincu de l'atteindre en alignant cinq attaquants. De la folie j'espère qu'il y en aura aussi dans le stade à travers notre public. » Si l'OM ne s'interdit rien, il sait aussi qu'il faudra une sorte de concours de circonstances pour imiter Alcorcon (4-0 en Coupe du roi). «Il ne faut pas rêver ou se voiler la face. Dans le foot, tout est possible, mais là, quand même..., nous disait Diawara dimanche. Gagner serait déjà bien. Il ne faut pas s'enflammer et faire le job pour ne surtout rien regretter». Les Marseillais sont au moins d'accord là-dessus : ils auront surtout mal à tolérer un match nul si Milan ne gagne pas à Zürich. - Cé. Ro. (à Marseille) avec E. T.

* Cela permettrait à Marseille de revenir au même niveau de points (10) mais surtout de neutraliser la défaite 0-3 de l'aller qui plombe sa différence particulière avec le Real. Marseille lui passerait devant à la différence générale (elle serait de +5 contre +3)

MSN sport

Marseille L.Gonzalez (11e ) 1 - 1 Real Madrid Cristiano Ronaldo (5e )

OM, l'inaccessible rêve

Marseille a encore cédé contre le Real Madrid (1-3), fulgurant comme il sait l'être. Pourtant, Milan n'a pas gagné à Zürich (1-1). Ce sera encore la C3.

Avec des si, Marseille en serait à sa troisième qualification consécutive pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Comme en 2007 et 2008, l'OM échoue en première phase en ayant la sensation que le Top 16 était là, à portée de main, pas si loin que ça. Quelques détails l'auront perdu, un manque de métier, des opportunités mal négociées, quelques centimètres sur telle ou telle action. Mais dresser pareil constat quatre fois en quatre matches ne relève pas du hasard. Encore battue par le Real Madrid, mardi au Vélodrome (1-3), après le 0-3 de l'aller, les faits sont brutaux pour l'équipe de Didier Deschamps. Elle n'aura pris qu'un point contre les deux légendes auxquelles elle disputait la qualification (1-1 à Milan) dans cette poule C. Insuffisant pour voir plus haut, alors que même Milan donnait le bâton pour se faire battre, longtemps mené et tenu en échec en Suisse (1-1).

Pour passer, exit l'improbable 3-0. Il aurait "suffi" de battre le Real. C'était envisageable mais Marseille n'a pas su forcer sa chance dans les trente derniers mètres, trop léger sur les derniers gestes. Tout s'est joué au coeur du match, grosso modo entre la 11e, moment de l'égalisation de Lucho après un superbe coup franc de Ronaldo (3e) (1-1) et le tournant de l'heure de jeu, qui vit le Real passer devant sur un but d'Albiol, à ras de terre, suite à un corner de van der Vaart (1-2). Pendant cinquante minutes, l'OM réussit à créer les conditions de l'exploit. Il a senti Casillas à portée de main, dans un match devenu bourru et électrique par l'orgueil des deux équipes et l'arbitrage mal maîtrisé de M. Stark. Le Real fidèle à lui-même, c'est-à-dire brillant sur une action et stupéfiant de légèreté sur le coup d'après, avait accepté un type de combat qui lui permettait de profiter de sa vitesse et de sa qualité technique sur des contres. Cela a suffi pour cueillir un OM incapable de maîtriser tous les paramètres en même temps.

Lucho, dans un deuxième tournant du match, s'est payé le luxe de tirer sur la barre le penalty du 2-2 à la 69e. Ce score aurait rendu la fin de rencontre bouillonnante. Au contraire, le Real a surfé sur le dépit phocéen, accentué par la sortie de Niang pour blessure à l'épaule gauche (64e). Quand Benzema, entré dans ce contexte là, frappa à côté lors d'un duel tout cuit avec Mandanda (84e), c'était la dérouillée qui menaçait. Ronaldo avait signé le but du 3-1 en profitant d'une mésentente Diawara - Mandanda (80e). Marseille va disputer la Ligue Europa pour la cinquième saison consécutive. Le Real sort des poules de la C1 pour la treizième fois en treize saisons. La routine a prévalu. Un rêve est passé. Il était un peu déraisonnable. Dans toutes ses imperfections, le Real avait eu six occasions franches de breaker avant le but d'Albiol. Marseille, aucune digne de ce nom. - Cédric ROUQUETTE (à Marseille)

MSN Sport

Facile de dire ça après le match, mais je vous assure, quand j'ai vu Lucho poser le ballon pour le pénalty je me suis dit "c'est mort"... Il n'est pas encore assez en confiance pour ça, surtout à ce niveau, et encore plus qu'habituellement, en dehors de Niang blessé, Cheyrou est largement plus apte...
On ne va pas refaire le match car dans ce cas ils faudraient les revoir tous, où dans chacun hors Suisse, on aurait dû mériter largement mieux. Mais c'est le foot... Tant pis, parce qu'au bout du compte, ce groupe n'était pas insurmontable pour l'OM. En tout cas, chapeau à Bordeaux !

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Mandanda : «Enormément de bien»

Dans le camp marseillais, l'heure était au soulagement après la première victoire de la saison (1-0) sur les terres de l'Olympiakos.


A Marseille, on ne criera pas encore victoire trop vite. Car sur le papier, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais le succès face à Olympiakos (1-0) mardi, au prix d'une fin de rencontre très fébrile, a permis au club d'enfin se lancer dans une dynamique de victoires. « Il y a beaucoup de soulagement dans les têtes , a reconnu Jérémy Morel, passeur décisif sur le but de Lucho Gonzalez. O n ne voulait absolument pas perdre. La victoire nous fuyait, nous doutions parfois, même si tout n'était pas à jeter dans nos matches, loin de là. C'était frustrant d'avoir l'impression de bien faire, de s'arracher, et au final de ne prendre aucun point ». Même son de cloche - soulagé - chez son entraîneur : « Cela faisait un petit moment que cela ne nous était pas arrivé de gagner... Cela va donner un peu plus de sérénité et de confiance au groupe, vu notre situation. On n'était pas déprimés, mais déçus et frustrés », a expliqué Didier Deschamps en conférence de presse. Selon le coach marseillais, il n'y a, en définitive, eu que peu de différences entre son groupe et l'Olympiakos, qui disputait pourtant son premier match officiel de la saison : « La différence entre les deux équipes, c'est que nous avons marqué. A part cela, Olympiakos a fait un bon début de match, avec beaucoup de vitesse et de pression. Ensuite, nous avons fait preuve d'une bonne maîtrise, avec des situations favorables, avec pas mal de positions de frappe, hélas peu cadrées. Je me doutais qu'ils seraient en manque de rythme en 2e mi-temps. On s'est cependant compliqué la tâche en finissant à 10 (exclusion de Fanni, ndlr).» Leader de la poule F, auteur de la seule victoire à l'extérieur de cette soirée, l'OM va désormais enchaîner avec un déplacement épineux à Lyon, dimanche, avec un jour de repos supplémentaire sur son adversaire. Espérant que, malgré les vraies lacunes entrevues ce mardi, il saura capitaliser sur cette précieuse victoire : « Il est normal de dire que cette victoire nous a soulagés, reconnaissait Steve Mandanda. Cela fait énormément de bien de gagner, nous nous sommes créé beaucoup d'occasions, même si nous aurions dû mieux gérer la fin de match. L'ambiance aurait pu nous tétaniser, elle nous a galvanisés. Désormais, il faut être capable d'enchaîner ce type de performances. » (avec AFP)

Margarita Louis-Dreyfus (actionnaire de Marseille) : »Je suis sûre que ce n'est pas que le début et qu'on va continuer comme cela. C'est pourquoi je suis venue ici, pour montrer qu'on a confiance en notre équipe. Certes, il y a des difficultés, mais je suis sûre qu'avec cette équipe et Didier (Deschamps, ndlr) on va gagner. J'ai parlé avec les joueurs (avant le match, ndlr). Ils se sont très bien battus. Même sans cela, ils se seraient battus de la même manière. Je voulais en tout cas montrer ma confiance et leur dire qu'ils n'avaient pas le choix que de gagner».(AFP)

msn.fr

« Je vais monter en puissance »

Morgan Amalfitano a effectué mardi ses débuts en Ligue des Champions. L'ancien Lorientais n'est pas mécontent de sa prestation mais sait qu'il sera plus efficace une fois qu'il sera au top physiquement.

Morgan Amalfitano, qu'avez vous ressenti en entrant sur la pelouse pour disputer votre premier match en Ligue des Champions ?
Beaucoup d'émotion, mais je me suis surtout efforcé de rester concentré. On devait faire faire de bonnes choses dès l'entame du match, ça s'est avéré payant. On a été assez solides dans le match, ce qui nous a permis d'être plus confiant pour la suite.

Comment expliquez-vous que la fin de match ait été difficile ?
On savait qu'ils allaient nous pousser sur la fin du match. On était peut-être un peu moins bien physiquement. On n'est pas encore tous au top physiquement, mais on a su tenir, et je pense qu’on a démontré quand même de bonnes choses.

Qu'ont apporté les changements, selon vous ?
Peut être plus de solidarité. On a été plus costauds, on a peut-être mieux défendu en bloc et on s'est projetés assez bien vers l'avant. Pour un premier match en Ligue des Champions qu'on devait gagner, c'était pas mal.
« Sur le plan offensif, il faut se lâcher »

L’OM a semblé avoir moins d’ambitions offensives sur ce match…
Non. Je pense que c'était important d'avoir une base solide. Mais après, il ne faut pas oublier de jouer vers l'avant et de penser offensivement. Je pense que moi le premier, j'aurais pu aussi peut-être apporter encore plus. Mais c'est vrai que physiquement, j'aurais encore un peu besoin de jouer. Sur deux ou trois offensives, j'aurais pu faire plus.

Quelles consignes aviez-vous reçues personnellement ?
Comme d'habitude. Quand je joue à ce poste, je dois fermer les intervalles et surtout l'axe. Après, il fallait aussi se lâcher sur le plan offensif. C'est ce que j’ai essayé de faire à mon rythme.

Pensez-vous avoir marqué des points aux yeux du coach ?
J'ai essayé de rendre une bonne copie, la plus propre possible. Physiquement, je sais que je vais monter en puissance. Techniquement, ça va mais quand je serai au top physiquement ça ira encore mieux. Mais je suis satisfait de ce que je fais.
« Avec Lucho, j’ai de bonnes sensations »

Vous êtes-vous adapté au jeu de l'OM ?
C'est un autre schéma, il faut trouver ses repères, je pense que c'est en bonne voie. Ce poste de milieu droit, c’est encore différent pour moi. Mais, jusqu'à présent, j'ai su m'adapter à tous les postes où on m'a demandé de jouer.

Prenez-vous du plaisir à évoluer sur le terrain aux côtés de Lucho ?
Oui, ça me fait penser au jeu qu'on a pu avoir à Lorient, avec une ou deux touches de balle. Ça permet de faire des échanges simples et efficaces. Trop porter le ballon parfois, ce n’est pas toujours utile. Oui, j'ai de bonnes sensations avec Lucho, comme avec d'autres, c'est de bon augure.

Mais en restant à Marseille, Lucho vous a contraint à revoir vos ambitions…
Je pense que je peux évoluer aussi à ses côtés, on l'a vu. Les échanges se passent bien, pour moi, ce n’est pas un problème. Je donnerai toujours le maximum quel que soit le poste où on me demande de jouer. Après, c'est vrai que quand on arrive dans un club, c'est toujours mieux de jouer à son poste pour essayer de s'adapter. Mais je n'ai jamais eu de choses faciles depuis le début de ma carrière, c'est ce qui me permet d'avancer et de progresser, donc ça ne me dérange pas.

Rédigé par Christian RODAT (Football 365.)

Fantomatique contre Arsenal,Lucho est a cote de la plaque.

Auteur d'un nouveau non-match contre Arsenal, Lucho Gonzalez, le meneur de jeu argentin de Marseille, a confirmé ses limites du moment. Bien loin de son meilleur niveau, l'ex-joueur du FC Porto pénalise l'OM.
Si la défense marseillaise va mieux et a globalement répondu présent contre Arsenal (0-1, 3eme journée de la phase de poules de Ligue des Champions), mercredi soir, on ne peut pas en dire autant des éléments à vocations offensives du club du président Vincent Labrune. Alors que l’arrière-garde anglaise apparaissait des plus prenables, Loïc Rémy, André Ayew et Mathieu Valbuena n’ont jamais été en mesure d’inquiéter Wojciech Szczesny, le gardien polonais des Gunners. En manque de rythme, de soutien et d’inspiration, les attaquants phocéens terminent la rencontre avec sept frappes, dont deux cadrées (contre cinq pour les Londoniens).
Il faut dire que Lucho Gonzalez est une nouvelle fois passé à côté de son match. Sous contrat jusqu’en juin 2013 avec l’actuel quinzième du championnat de France, celui qui est pourtant censé être le maître à jouer des coéquipiers de Steve Mandanda n’a jamais pesé sur les débats. A la peine face au trio Arteta-Song-Rosicky, l’Argentin a confirmé ses limites du moment. Hormis quelques rares prestations encourageantes, notamment à Valenciennes (1-1, 8eme journée de Ligue 1), le 24 septembre dernier, l’ancien joueur du FC Porto n’est que le fantôme du joueur qui avait été l’un des principaux artisans du titre de champion en 2010. Désireux de changer d’air l’été dernier, l’ancien joueur du FC Porto a finalement prolongé l’aventure sur la Canebière.
Mais orphelin de Gabriel Heinze, parti à l’AS Rome, et marqué par un homejacking, le Sud-Américain est resté faute de mieux. Il a déjà la tête ailleurs. Et ceci malgré ses récentes déclarations. L’international argentin a d’ailleurs bénéficié d’un bon de sortie fixé à 3,5 millions d’euros pour le prochain Mercato d’été et de quelques bonus améliorés pour atténuer sa déception. Malgré quelques touches plus ou moins concrètes, notamment avec Malaga et Arsenal (qui n’envisageait qu’un prêt), Lucho Gonzalez n’a pas trouvé preneur. Personne n’a souhaité s’aligné sur les tarifs prodigués par le club entraîné par Didier Deschamps, qui a pourtant sensiblement revu ses exigences à la baisse au fil des semaines. Compte tenu des prestations de l’ex-sociétaire de River Plate depuis près d’un an, on comprend mieux ce statu quo. L’heure est pourtant grave. Sans un Lucho Gonzalez au top de sa forme, l’OM aura du mal à rectifier le tir. D’autant plus que Mathieu Valbuena, Alou Diarra ou encore André Ayew sont aussi à la peine. Lucho doit se réveiller et entraîner tous les autres dans son sillage. Tel un leader qu’il est censé être.

Football 365.

Didier Deschamps aurait signé pour le match nul contre Arsenal

Très énervé au coup de sifflet final, Didier Deschamps déplore cette première défaite en Ligue des Champions. Il l'estime « injuste » et sait que son équipe va devoir tout de suite se reprendre.

Didier Deschamps, vous avez quitté votre banc de touche furieux, après cette défaite contre Arsenal…
Oui, j’étais énervé. Je me suis calmé depuis, mais c’était un match difficile nous avons eu quelques opportunités Le perdre comme ça, à la 92eme minute, juste après une première petite alerte de van Persie juste avant, ça fait mal. C’est injuste, c’est très cruel, c’est tout ce qu’on veut. Et on doit paré au plus pressé car prendre un point ce soir, c’était quand même un bon résultat. Même si je n’oublie pas qu’il y avait un penalty flagrant en première mi-temps. Arsenal peut être très heureux de prendre les trois points ce soir.

On sentait pourtant que vos joueurs comptaient sur cette Ligue des Champions pour redémarrer en Ligue 1. Malheureusement, cela n’a pas été le cas…
La Ligue des Champions ne permet pas de redémarrer en Ligue 1, malheureusement. Mais on avait pris un très bon départ avec six points. On a toujours ces six points puisque l’Olympiakos a battu Dortmund (3-1). Donc on reste quand même toujours à la deuxième place. Maintenant, il va falloir que l’on se déplace à Arsenal. Mais ce soir, même avec un match nul, on pouvait consolider cette première place. C’est ce que j’ai dit aux joueurs à la mi-temps : on attaque ok, on joue les coups à fond, mais ça ne sert à rien non plus de partir à l’abordage. Car prendre un point ce soir, c’était quand même un bon résultat.

Quelle va être désormais la stratégie de l’OM dans cette Ligue des Champions ?
Déjà, on va mettre cette Ligue de Champions de côté, car nous avons un match très important qui nous attend samedi face à Ajaccio. Donc il faut tout d’abord évacuer cette déception de ce soir et nous sommes obligés de gagner samedi pour prendre un peu plus de points en championnat.

Rédigé par Rédaction Football365