[LDC 8ème retour] FC Barcelone - OL

L'OL et ses souvenirs espagnols

Barcelone revient à Gerland 15 mois après sa dernière visite. Le club catalan est toujours invaincu face à l’OL. Mardi soir, ce sera la 13ème confrontation entre l’OL et un club espagnol…


3 défaites et 1 nul, tel est le bilan de l’OL face au Barca. Défaite au Camp Nou en 2001-2002 (2 à 0) et à Gerland (3 à 2) ; défaite en 2007-2008 au Camp Nou (3 à 0). Le 27 novembre 2007, match nul 2 à 2. Que retenir de ces confrontations entre les 2 clubs. La domination barcelonaise au Camp Nou lors des 2 succès, l’OL ayant été à chaque fois largement dominé. Comment oublier la partition de Coupet le 10 octobre 2001 avec 3 arrêts gigantesques dont cette parade de la tête ?

Comment oublier le match retour avec une seconde période lyonnaise de très haut niveau. Les Lyonnais devaient s’imposer pour garder leurs chances de qualification. Menés 2 à 0, ils reviendront à 2 à 2. Dans les ultimes minutes, ils pousseront pour faire la différence. Coupet montera sur un corner… et sur le contre, Barcelone inscrira le 3ème but. Juninho, Govou étant blessé, est l’unique « survivant » de cette confrontation.

En 2007-2008, le Barca était trop fort au match aller avec un résultat final de 3 à 0 (CSC, Messi, Henry). A Gerland, Juninho, sur coup franc et penalty, inscrira les 2 buts du match nul ; Messi et Iniesta ayant marqué pour les Catalans. Karim Benzema, blessé, n’avait pas joué.

Si l’OL attend toujours sa première victoire face au Barca, il a été plus performant face au Real Madrid, 2 victoires et 2 nuls. En 2003-2004, il a aussi battu en 1/8èmes de finale la Real Sociedad 1 à 0 à l’aller comme au retour (CSC et Juninho). Enfin, il s’est incliné 2 fois contre Valence en 2000-2001 (1 à 0 et 2 à 1 but de Marlet à Gerland).

R.B - Olweb.fr

Les Catalans sont arrivés

Le staff et le joueurs barcelonais sont arrivés un peu avant 14h à l'aéroport Saint-Exupery.


Une bonne centaine de supporters du Barca venus de France, d'Espagne ou même de Chine s'était massée derrière les barrières de sécurité du terminal 1. Le coach Pep Guardiola sorti du terminal dans les premiers suivi de près par Bojan, Gudjohnsen ou encore Daniel Alvès.
Comme on pouvait s'y attendre c'est le trio d'attaquants blaugrana qui fit l'objet de toutes les attentions. Tout d'abord Lionel Messi, concentré et le visage fermé, fila sans traîner dans le bus aux couleurs du Barca. Samuel Eto'o, casque vissé sur les oreilles, s'attarda quelques secondes pour signer quelques autographes. Enfin Thierry Henry, "le local de l'étape" en l'absence d'Eric Abidal, déclencha les cris de la foule présente et effectua lui aussi un léger arrêt pour quelques signatures et quelques photos.


AG - Olweb.fr

OL - Barça dans la presse

A la veille de la rencontre entre l’OL et le Barça, « Vivement demain ! » s’exclame L’Equipe qui consacre deux pages au huitième de finale aller entre les Rhodaniens et les Catalans.



Fortunes diverses pour l’OL et Barcelone ce week-end. Si les Lyonnais ont accru leur avance en tête de la Ligue 1 (6 points), les Barcelonais ont vu les Madridistes revenir à 7 longueurs après leur défaite à domicile face à l’Espanyol (1 – 2). Malgré cette seconde défaite de la saison, conjuguée à la blessure d’Eric Abidal, le capitaine catalan, Carlos Puyol se montre rassurant : « à Lyon, on va revoir le vrai Barça ».
Une formation catalane qui s’appuiera une nouvelle fois sur son trident offensif Messi – Eto’o – Henry. Le quotidien sportif a demandé à Grosso, Cris et Mensah, leurs trois adversaires directs, comment les arrêter. Grosso : « ce serait suicidaire de penser qu’un joueur peut faire basculer un match à lui tout seul » ; Cris : « Eto’o ne me fait pas peur » ; Mensah : « Henry est tellement intelligent… Il vous oblige à être très attentif, toujours sur vos gardes ».
Vincent Duluc a rencontre Hugo Lloris. Le portier lyonnais évoque l’importance de son rôle et sa vision du poste de gardien de but : « je dois faire un exploit, je suis là pour ça ».
Le quotidien sportif analyse également la méthode Guardiola, ou « comment l’entraîneur du Barça a réussi à faire de son équipe une machine infernale : 1. Josep Guardiola est un enfant de la Masia, 2. L’héritage de la « dream team », 3. Le travail de base de la philosophie, 4. Un vestiaire aux ordres, 5. Une priorité : jouer très haut.

La rencontre entre l’OL et le Barça est également à la Une du supplément sports du Progrès. Soulignant que « l’OL [est] prêt pour la pêche au gros », le quotidien régional note que « le champion de France respire la sérénité ». Seule interrogation : auteur d’un très bon match à Nancy, César Delgado sera-t-il titularisé ?
Jean-François Gomez a rencontré Eric Abidal à Barcelone, avant sa blessure aux adducteurs qui le privera d’un retour à Lyon, demain. L’ancien Lyonnais parle du Barça, du racisme, l’OL (« je kiffe tout le monde là-bas, le club, OLTV et les émissions de Barth, le président, « Papa Puel » et en premier lieu le public »), Claude Puel, Hatem Ben Arfa.
Jean-Michel Aulas évoque également le choc de demain soir. « L’OL a été construit pour disputer ce genre de matches, dit-il. J’ai confiance. » Concernant l’avenir de Karim Benzema : « on a déjà fait le maximum pour le conserver et on fera le maximum demain et après-demain. On peut rêver pour lui d’un destin à la Raul ». Fred : « On est dans le domaine de l’irréel. C’est de l’escroquerie. Ce qu’il fait, ce n’est pas beau pour la nature humaine. »

Aujourd’hui Sport fait également sa Une sur le match OL – Barça : « Chiche ? » : « après Nancy, the show must Gones ».

BV - Olweb.fr

Monsieur Stark au sifflet

C'est l'Allemand Monsieur Wolfgang Stark qui officiera mardi soir. Il a déjà arbitré l'OL en Ligue des Champions, 2 fois à Gerland. En 2006-2007 contre le Real Madrid (2 à 0) et en 2004-2005 face à Manchester United (2 à 2).

R.B - Olweb.fr

Les 18 lyonnais pour Barcelone

Retour de Mensah dans le groupe... sortie de Tafer...

Le groupe:
Lloris, Vercoutre - Gassama, Mensah, Cris, Boumsong, Grosso, Källström, Juninho, Makoun, Toulalan, Pjanic, Mounier, Delgado, Ederson, Benzema, Piquionne, Keita.

R.B - Olweb.fr

LYON VEUT RÉÉCRIRE L'HISTOIRE

L'Olympique lyonnais affronte ce soir (20h45) le FC Barcelone en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Les joueurs de Claude Puel sont condamnés à l'exploit s'ils veulent aller en quarts. Cela ne leur est plus arrivé depuis 2006.


Depuis le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions effectué à Nyon, mi-décembre, le rapport de forces entre l'Olympique lyonnais et le FC Barcelone n'a pas sensiblement évolué, mais il règne du côté de Gerland l'espoir, la conviction qu'un exploit contre le Barça n'a rien de totalement farfelu. Comme l'an dernier lorsqu'il avait hérité de Manchester United au même stade de l'épreuve, l'OL est sans doute tombé sur l'adversaire qu'il redoutait le plus. Mais au moins peut-il y voir une occasion rêvée d'étendre sa vague de popularité dans le paysage du football français. «La France n'aime pas les favoris», se plaignait récemment Juninho après un déplacement hostile en Bretagne pour y affronter Concarneau, en Coupe de France. Le milieu brésilien appréciera cette fois le costume d'outsider dans lequel se présente son équipe. Le regain de forme du septuple champion de France en Championnat (trois victoires consécutives) conjugué à la baisse de régime des Catalans en Liga (un nul, une défaite), n'a pas altéré l'idée que les Lyonnais devront livrer deux matches exceptionnels s'ils veulent se faire une place dans le Grand Huit de la foire européenne. Mais l'idée qu'ils pourront le réaliser a gagné quelques actions.


Plus joueuse et plus perméable
Il n'y a pas si longtemps (2004, 2005, 2006), cette place en quarts de finale était presque considérée comme un acquis pour le club rhodanien. Depuis, elle s'est révélée comme une marche trop haute à gravir pour les crampons de Cris et ses équipiers. Cette saison encore, alors que Jean-Michel Aulas donne priorité à la C1, l'OL ne semble pas tout à fait taillé pour accéder aux rêves de son président. Si la formation de Claude Puel possède dans ses rangs un joyau nommé Benzema, elle ne jouit plus des mêmes qualités que ses devancières. La notion de bloc n'a jamais été aussi présente, mais l'animation offensive reste trop exclusivement dépendante des coups de patte de Juninho et du talent de ''Benzebut'', tandis que le potentiel athlétique semble moindre qu'à l'époque où la paire Essien-Diarra faisait la loi au milieu. Lyon est une équipe portée par ses individualités, qui ne donne pas toujours l'impression de pouvoir avoir une emprise sur les évènements. C'est vrai pour le Championnat, beaucoup moins en C1 où les Gones semblent s'être découverts d'autres qualités durant la phase de poules : plus joueuses (14 buts marqués), plus perméables aussi (10 encaissés)...


Difficile mais réalisable
Pour venir à bout des joueurs de Pep Guardiola, Lyon devra sans doute serrer un peu plus les boulons, sans perdre de vue la nécessité de produire du jeu. La problématique qui s'offre à Claude Puel est de taille. Elle s'accompagne des traditionnelles questions sur les moyens à employer pour stopper le phénomène Messi et endiguer les déferlantes qui risquent de s'abattre sur le but d'Hugo Lloris. Depuis le début de la saison, Barcelone, c'est 71 buts dont 51 pour le seul trio Messi-Eto'o-Henry ! C'est aussi une équipe présentée comme ce qui se fait de mieux actuellement en Europe, même si ses deux dernières sorties contre le Betis Séville (2-2) et l'Espanyol (1-2) ont légèrement entamé son crédit. Le Barça est une machine de guerre, mais il peut parfois laisser transpirer un visage plus humain. Cela devrait conforter les Lyonnais dans l'idée que l'exploit sera difficile, mais réalisable à condition de ne prendre l'eau dès le match aller. L'an dernier, lors de la phase de poules. l'équipe alors dirigée par Alain Perrin s'était noyée au Camp Nou (0-3), avant de limiter la casse au retour (2-2). Cette fois, le début de l'histoire s'écrit à Gerland.

msn.fr

Benzema - Eto'o, total respect

Dans le duel qui s'annonce entre l'Olympique Lyonnais et le FC Barcelone, les acteurs ne rechignent pas à marquer leur respect mutuel. Parfois avec humour. Ainsi dans les deux larges entretiens qu'ont donné à L'Equipe de ce mardi Karim Benzema et Samuel Eto'o, on peut lire ces deux anecdotes où chacun évoque l'attaquant de l'autre camp.


Le Lyonnais raconte : «C'est un attaquant que j'aime beaucoup. Je lui ai donné un surnom : le ''pétrolier''. Parce qu'il a du pétrole dans les jambes, on dirait que les flammes sortent quand il accélère ! Il a la foudre dans les jambes. Et j'aime sa confiance en lui. Il parle, et quand il est sur le terrain, il fait ce qu'il a dit. Je parle souvent de lui avec Jean II Makoun, qui joue en sélection à ses côtés. Et Jean II m'a beaucoup parlé de cette confiance en lui. C'est un très, très grand attaquant.»


Et le Camerounais de révéler à son tour : «C'est un des grands attaquants qui monte. Il est technique, rapide et il a l'instinct, les trois qualités qui font un buteur. Cet été, M. Aulas me voulait absolument. Son projet me plaisait. Dans le jeu, il n'y aurait pas eu de problème. Je crois que je me serais bien entendu avec Benzema.» De là à faire de Benzema le possible héros du double duel contre Barcelone : «Il a les qualités pour ça... Mais il faut savoir une chose : en face, il va avoir des types qui en ont pris plein la gueule pendant deux ans parce qu'ils n'ont rien gagné. Et on ne va pas faire une erreur de plus en négligeant Benzema et Lyon.»

msn.fr

popopopopopopopop!!
But de Juni sur coup franc à la 7' !

La composition lyonnaise : Lloris, Mensah, Cris, Boumsong, Grosso, Toulalan, Makoun, Juninho, Keita, Benzema, Ederson.


C'est le jour J pour ce grand rendez-vous de Ligue des Champions. Claude Puel a choisi un système en 4-3-3. C'est le retour de John Mensah au poste de latéral droit depuis la sombre affaire de propos racistes qui avait émaillé la rencontre OL-Le Havre. Le stade de Gerland est plein à craquer et on attend du spectacle notamment grâce à deux des meilleurs buteurs de la compétition que sont Benzema et Messi.


L'OL évoluera dans son désormais traditionnel maillot jaune fluo tandis que les Barcelonais sont en Blaugrana. L'ambiance de Gerland au coup d'envoi est tout simplement IN-DES-CRI-PTIBLE ! Xavi cherche Henry en profondeur mais celui-ci est un peu court et Hugo Lloris se couche bien (3e). Coup franc excentré sur la gauche. On s'attend à un centre mais Juninho surprend tout son monde et frappe directement au-dessus de Valdés !!!!! C'est au fond et Gerland explose (7e) !! Karim Benzema profite d'une bévue de Marquez et se présente face à Valdès (10e) mais son tir dévié par le retour de Pique passe a quelques centimètres du poteau ! Gerland s'embrase à nouveau ! Frappe de Makoun après un belle action lyonnaise Mais ce n'est pas cadré (12e). Superbe passe de Messi à destination d'Eto'o qui touche le poteau en duel face à Lloris (14e) !!! Benzema déborde Marquez et son centre dévié par Valdès est repris par Keita mais la tentative de l'Ivoirien est écrasée et file à coté (16e). Les Catalans monopolisent le ballon avec 63 % de possession (24e). Xavi frappe un coup franc plein axe à environ 25 mètres et sa tentative file au-dessus (24e). Sur une passe de Makoun, Benzema enchaîne à la vitesse de l'éclair et trouve le poteau gauche de Valdès qui était completement battu (27e) !!! Après un corner le ballon traîne dans la surface Barcelonaise et Makoun en profite mais son tir passe à coté (29e). Un centre d'Alvès légèrement détourné par Grosso arrive sur Busquets en pleine surface lyonnaise mais le catalan surpris manque sa tête (40e). La mi-temps est sifflée par Monsieur Stark sur ce score d'un but à zéro pour Lyon qui enchante le stade de Gerland.


AG - Olweb.fr

Egalisation d'Henry à la 66'

Ca y'est c'est fini 1-1 à l'arrivée.
Y'avait pourtant la place...

Mouais... C'est plus que domage ! Benzema a bouffé une énorme occasion en 1ère mi-temps en oubliant son co-équipier sur sa droite.

Mais bon, on peut s'estimer heureux du résultat. L'arbitre aurait dû coller plus de jaune au Lyonnais et bien avant la fin on les voyat peiné physiquement.
Le match retour faudra serrer les fesses et claquer au moins un but... Chaud !!!

@+

Gros match quand même des Lyonnistes qui ont répondu présent.

Chapeau à eux, on a vu le gouffre avec les autres clubs de L1 quand ils décident de jouer à fond.

Je ne pense pas qu'il y ait un gouffre. Là les Lyonnais devaient jouer à fond, ce qu'ils devraient faire tous les W/E ainsi que tous les autres clubs en France, mais ce n'est pas le cas... On le voit principalement en Angleterre, les mecs jouent "quasiment leur vie" à chaque match, quand je vois certains matchs ultra mou en France, je peux comprendre que les Lyonnais étaient tous carbo à la 60ème minutes ! Même certains étaient déjà mort avant la fin de la 1ère mi-temps...
Les Lyonnais ont très bien joués le coup et on fait une excellente 1ère mi-temps où ils auraient dû en marquer 2 de plus, mais ils ont loupé les occases... Maintenant, wait and see !!

@+

C'est vraiment dommage ce résultat nul quand on voit la première mi temps qu'on a fourni . On méritait de rentré au vestiaire avec 1 buts supplémentaire voir 2 . Après c'est comme sa , c'est le foot et en LDC sa se paie au bout d'un moment tant d'occasion gaché .

Je pense que c'est normal que les lyonnais étaient carbo car ils ont laisser le ballon au barça et du coup ils faisaient 2 fois plus d'éffort qu'a la normal .

C'est surtout que quand le Barça a le ballon, va le prendre... Tu peux cavaler !

@+

« Une finale anticipée... »

Au lendemain d'une nouvelle défaite contre Lille (trois jours après l'élimination en Coupe de France) et trois jours avant «le match le plus important de l'année» (Aulas) à Barcelone, les Lyonnais ont souhaité afficher un visage serein, dimanche lors du décrassage. Ça, c'est sur la forme.


Sur le fond, les nuances sont énormes entre les différents discours proposés aux médias. Le président lyonnais, par exemple, parle «d'exploit interplanétaire» pour qualifier la teneur de la performance que devront réaliser ses protégés au Camp Nou. «Barcelone est ultra-favori», insiste Jean-Michel Aulas, qui avance trois arguments pour appuyer sa thèse : le calibre de l'adversaire - «c'est la meilleure équipe du monde» - sa forme croissante - «elle vient de gagner à domicile en Championnat» - et l'état des forces en présence - «elle abordera ce rendez-vous avec moins de blessés que nous». Cela n'empêche pas l'homme fort de l'OL d'espérer. «C'est malgré la série de contrariétés et les aléas que les meilleurs s'en sortent. J'ai confiance dans le groupe et en Claude Puel qui réalise un travail remarquable.»


Porte-parole de l'effectif lyonnais, Ederson s'est montré beaucoup plus optimiste que son président. Le milieu de terrain lyonnais estime que «c'est encore du 50-50». «La vérité se trouve sur le terrain, souligne le Brésilien. On a fait 1-1 à l'aller. Au retour, il y a 0-0 pour le moment.» Sauf qu'à 0-0, l'OL est éliminé. «On sait qu'on devra marquer au moins un but et bien sûr qu'on y croit. Si on n'y croit pas, ce n'est pas la peine d'y aller. Les Barcelonais aiment garder le ballon. A nous de les faire déjouer et d'aller au bout de nos idées. On doit rester confiants.» Une confiance qui serait évidemment décuplée en cas d'exploit. «Barcelone, c'est une sorte de finale anticipée pour nous, affirme Ederson. Si on arrive à passer...» - S. L., à Lyon

msn.fr

s'ils arrivent à passer il reste Manchester , Chelsea , Milan ...enfin bref .....
Chaque match détient sa vérité ....
Voyons deja celui là.

Avec Boumsong et Clerc

Jean-Alain Boumsong et François Clerc ont été retenus par Claude Puel pour le déplacement de Lyon à Barcelone en huitième de finale retour de la Ligue des champions, mercredi (1-1 à l'aller). Le premier était forfait contre Lille (0-2), samedi, en raison d'une douleur derrière la cuisse droite. Le second ne compte que 90 minutes dans les jambes avec le groupe pro depuis sa rupture des ligaments du genou gauche dont il a été victime lors de la première journée de Championnat.

S'il venait à déclarer forfait, Boumsong pourrait être remplacé en défense centrale par Mathieu Bodmer, qui avait déjà pallié son absence, samedi, en Championnat. Concernant Clerc, l'option Gassama reste une alternative crédible tout comme l'éventualité pour Puel d'aligner... Jérémy Toulalan au poste de latéral droit. L'international français a déjà évolué dans ce registre à deux reprises. Contre la Lituanie en équipe de France pendant une période. Puis contre Le Havre avec l'OL durant quelques minutes. Il se dit prêt à dépanner.


Benzema et Lloris sont là, pas Réveillère

Les présences de Karim Benzema et Hugo Lloris dans le groupe des 20 Lyonnais étaient davantage attendues. Depuis le nul concédé contre Rennes (1-1), il y a une dizaine de jours, l'attaquant français se plaint d'une hanche. Ses coéquipiers et le staff rhodanien se disent néanmoins persuadés qu'il passera au-dessus de ses douleurs pour une rencontre d'une telle importance. Pour Lloris, le coup de froid qui l'avait privé du choc au Stade de France contre les Dogues appartient au passé. Les seuls absences notables concernent Mensah, Fabio Santos et Govou, blessés. Anthony Réveillère, qui a repris la compétition ce week-end en CFA, n'a pas non plus été convoqué.


Le groupe Lyonnais : Lloris, Vercoutre - Clerc, Boumsong, Cris, Gassama, Grosso - Toulalan, Bodmer, Makoun, Källström, Juninho - Delgado, Keita, Ederson, Pjanic, Mounier - Piquionne, Tafer, Benzema.

msn.fr

Domenech au Camp Nou pour Barcelone-Lyon

Le sélectionneur de l'équipe de France Raymond Domenech assistera mercredi au Camp Nou à Barcelone-Lyon, en 8e de finale retour de la Ligue des champions, a-t-on appris mardi auprès de la FFF.

Mardi soir, en C1, Pierre Mankowski, adjoint de Raymond Domenech, supervisait Liverpool-Real Madrid, tandis qu'Alain Boghossian, autre adjoint de Domenech, était au match Juventus-Chelsea.

Boghossian enchaînera mercredi en C1 avec AS Rome-Arsenal, tandis que Pierre Mankowski restera en Angleterre pour suivre Manchester United-Inter Milan.

Jeudi, Bruno Martini assistera à Marseille-Ajax Amsterdam, en Coupe de l'UEFA.


orange.fr

C1 - Zidane voit Lyon se qualifier à Barcelone, avec 2-2

Zinedine Zidane voit Lyon "passer contre Barcelone" en 8e de finale retour de la Ligue des champions mercredi soir au Camp Nou avec un score de "deux partout", selon une intervention qui doit être diffusée ce mardi soir sur Canal+.

"Ils (les Lyonnais) sont capables de le faire (...) oui, je les vois passer contre Barcelone (...) le résultat ? Deux partout ! (...) je suis convaincu qu'ils se qualifieront", commente l'ancien meneur de jeu des Bleus, dans une interview programmée mardi soir.

Lyon et Barcelone se sont séparés à l'aller sur le score de 1-1 à Gerland.


orange.fr

Bon ben Zidane a eu tort.

LYON, PERDU DANS L'IMMENSITÉ

Durant une première période où il a subi, sans offrir la moindre consistance, le jeu d'un Barça en état de grâce, Lyon a dilapidé toutes ses chances de poursuivre sa route en Ligue des champions (2-5). Les Catalans ont démontré brillamment à quelle distance se situe le très haut niveau européen. A des années lumière...




Il y a une logique implacable à voir Lyon échouer en huitième de finale de la Ligue des champions contre Barcelone, même si c'est la troisième fois consécutive à ce niveau, à des années lumière de son rêve européen assumé. Baladé pendant l'essentiel de la première période et revenu du néant dans une seconde plus décousue et équilibrée, conclue sur un score virtuel qui l'aurait laissé vivant (1-1), le champion de France a perdu son match retour dans des proportions qui auraient pu le traumatiser, et qui lui laisseront finalement un arrière-goût d'inachevé (2-5). Cette incompréhension, il l'a d'ailleurs traduite sur le terrain par un énervement particulier qui a coûté des jaunes à Delgado, Toulalan, Cris, Makoun, Grosso puis une expulsion à Juninho, pour insulte, apparemment à Daniel Alves (90e). Le match aller s'était achevé sur un débat microcosmique : Benzema aurait-il dû passer à Makoun pour assurer le 2-0 ? Le retour entraînera des discussions plus générales : Barcelone était-il trop fort ou Lyon trop faible ? Les deux, mon capitaine, et c'est bien parce que cette équipe catalane appartient déjà au panthéon des préférences locales, toutes époques confondues, qu'il était essentiel de rentrer dans ce match avec les idées plus claires et les jambes décidées. Interrompu dans son effort à l'aller et irrésolu sur son approche au retour, le club français quitte la compétition sans avoir empêché le Camp Nou de se gausser de la qualification dès la mi-temps du match retour. C'est un regret qu'il doit nourrir s'il entend grandir dans cette compétition.


Une première période catastrophique
Cette élimination, Lyon la doit intégralement à cette horrible première période. Rien de ce qui était envisagé n'a fonctionné. Le scénario fut à ce point brutal, irrésistible et démoralisant qu'il faut bien se demander ce qui était exactement prévu pour créer les conditions de la qualification. Claude Puel, la veille du match, avait tracé l'idée qu'il faudrait exercer le même pressing qu'au match aller et agir plus intelligemment une fois le ballon récupéré. Pendant une dizaine de minutes, l'impression domina effectivement que l'OL s'était fixé une ligne imaginaire, trente-cinq mètres devant Lloris, au-delà de laquelle il s'était promis que rien ne passerait. Cris gicla deux ou trois fois. Le pressing de Delgado parut pouvoir livrer quelques munitions. Mais il en fallait davantage pour empêcher Barcelone de jouer comme il le désire, court, dans les pieds, en mouvement, d'une ligne à l'autre, toujours plus loin dans le camp adverse, toujours plus vite au moment où l'espace se libérait. Entre le risque d'exploser comme à l'aller et celui de subir dans son camp, Lyon choisit la deuxième solution. Autrement dit, celle du miracle. Il ne s'est pas produit, et cette espèce de démission face à la récupération eut, contre une équipe en état de grâce, des conséquences catastrophiques.


Six buts en vingt-quatre minutes
Lloris avait eu chaud quatre fois, déjà, quand Henry ouvrit le score, presque fatalement, à la 25e, sur une action rudimentaire - passe en profondeur de Marquez - que le Français transforma en but grâce à son contrôle orienté et la couverture de Boumsong. Henry devint l'idole de la soirée en doublant la mise deux minutes plus tard sur une passe de Xavi, à l'issue d'une séquence de jeu plus horizontale, puis en livrant une passe décisive pour Eto'o sans pitié au point de penalty (43e). Entre-temps, Messi avait assuré le 3-0 en effaçant Grosso, Delgado, Boumsong, Cris et pris un relais sur Eto'o. Démissionnaires, absents et le regard vidé face à ces monstres qui glissaient sur le billard, les Lyonnais ne possédaient plus rien à quoi se raccrocher, et la réduction du score de Makoun, d'une tête en pleine lucarne, sur la deuxième incursion lyonnaise en terre adverse, sembla un heureux hasard (4-1). Six buts en vingt-quatre minutes de jeu, c'est le spectacle complètement fou que put applaudir le Camp Nou lorsque Lyon revint à 4-2 grâce à Juninho, suite à une percée de Delgado intelligemment oubliée par Benzema à la 48e minute.


Benzema manque le 3-4
Alors, l'OL se mit à maudire cette première période de chute libre. Avec plus d'agressivité sur l'homme et d'intelligence dans la gestion du ballon, bien aidé sur ce point par la rentrée de Bodmer à la place de Clerc, l'OL put alors disputer contre Barcelone un autre type de match, tout aussi ouvert mais plus équilibré, contre un Barça plus humain et fatalement moins clinique dans son exécution. Sans les hors-jeu de Benzema - trois encore, pour l'attaquant le plus souvent signalé du tournoi -, sans les soupçons de précipitation qui gangrenèrent encore quelques situations intéressantes dans la moitié de terrain barcelonaise, le champion de France aurait pu imposer, à ce Barça qui en fera rêver d'autres, le combat qu'il projetait. Benzema gâcha un ballon de 3-4 à la 83e minute, créant les conditions d'un triomphe à la romaine. A la dernière seconde, Keita, lancé par Guardiola pour serrer le jeu, fut l'auteur de l'estocade. Celle d'une douleur historique. Lyon n'avait jamais autant encaissé de buts en un match de Ligue des champions.


msn.fr