[LDC 1er tour] Fiorentina - OL

M. Kassai au sifflet

Le Hongrois Viktor Kassai a été désigné par l’UEFA pour arbitrer la rencontre entre la Fiorentina et l’OL, demain soir, à Florence.

Cet agent de voyage de profession n’a pas une grande expérience en Ligue des Champions.
International depuis 2003, son parcours européen se limite à la Coupe UEFA et seulement aux matches de poules en C1, stade de la compétition auquel il ne participe que depuis la saison dernière. Cette année, il a dirigé deux matches en Ligue des Champions : Villarreal – Celtic Glasgow (1-0 ; 2 cartons jaunes) et Werder Bremen – Panathinaikos (0-3, pas de carton).
Au niveau international, il a dirigé des rencontres comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2008, dont France – Lituanie en octobre 2007 (2-0, 3 cartons jaunes) et ainsi croisé les Lyonnais Benzema et Toulalan. Durant l’Euro, il fut 4e arbitre.
La plus haute référence inscrite à son palmarès reste la finale des Jeux Olympiques 2008, cet été à Pékin, entre le Nigeria et l’Argentine, remportée par les Sud-Américains (1-0 ; 5 jaunes distribués). A noter que dans le même temps, la rencontre opposant le Bayern Munich au Steaua Bucarest sera dirigée par un trio d’arbitres néerlandais (principal : Eric Braamhaar).

ACF Fiorentina - Olympique Lyonnais / 5e journée, Groupe F - Mardi 25 novembre, 20h45 / Stadio Artemio Franchi, Florence.

Arbitre : Viktor Kassai (Hon)
Arbitres assistants : Zsolt Attila Szpisjak (Hon) / Tibor Vamos (Hon)
4e arbitre : Ferenc Bede (Hon)
Délégué UEFA : Sune Hellströmer (Sue)


RD - olweb.fr

« A 200% face à la Fiorentina »

Le portier lyonnais revient sur la défaite de l’OL à Paris (0-1) en expliquant qu’ « il ne faut pas douter » mais plutôt bien récupérer et se concentrer en vue du match de mardi soir.


La défaite hier à Paris est-elle une mauvaise opération pour l’OL ?
Oui. C’est sûr que lorsqu’il y a défaite c’est toujours une mauvaise opération. Il faut retenir ce qu’il y a à retenir de ce match et se projeter vers l’avant. Ca reste un match de championnat. Il y a eu défaite, ce n’est pas grave, il ne faut pas rester là-dessus. Il faut aller de l’avant. Le prochain match arrive mardi. Il faut oublier ce qu’il s’est passé hier et bien préparé le match à Florence qui est très important pour la suite.

Qu’y a-t-il justement à retenir du match d’hier soir ?
C’était un match un peu bizarre dans le sens où on n’a pas été trop mis en difficulté. Paris à su être plus réaliste que nous hier soir. Après, je pense qu’ils ont eu une bonne semaine pour bien travailler, notamment sur le plan défensif car défensivement ils ont été très forts. Ils ont réussi à rester très solides. On a eu du mal à trouver des petits automatismes pour se projeter vers l’avant, devant le but. On a manqué d’occasions hier mais on est tombé sur un gros bloc défensif.

La Fiorentina arrive avec des soucis défensifs côté lyonnais, avec la blessure de Réveillère…Avant tout, on est très triste pour Anthony. On ne sait pas encore exactement la nature de la blessure, mais je pense que c’est assez grave. Ce n’est jamais facile de perdre un coéquipier surtout qu’il fait vraiment de très belles choses depuis le début de la saison. Ca fait partie des aléas du football et de la vie d’un groupe. Il va falloir trouver une solution. Je pense qu’il n’y a pas de souci, on a des joueurs talentueux pour le remplacer.

La défaite au Parc, ajoutée à la blessure de Réveillère, fragilise-t-elle la confiance du groupe ?
Surtout pas. Il ne faut surtout pas douter. Ca ne reste qu’un match. C’est vrai que c’était une soirée noire hier. Il y a en plus l’expulsion de Juninho. On est un peu sortis du match sur la fin. Il faut rester concentrés, lucides, rester calmes, bien préparer ce match et être à 200% contre la Fiorentina.

Comment expliquer cette nervosité lyonnaise en fin de match ?
Quand on n’arrive pas à trouver les solutions, notamment pour se créer des occasions, c’est vrai que ça crée une frustration et ça se ressent par un excès de colère et d’agressivité. Ca fait partie du jeu, ça arrive.

Dans quel état d’esprit envisagez-vous le déplacement à Florence ?
Conquérants ! Il y a quelque chose à faire là-bas. Les Italiens sont dos au mur et ce sera à eux de faire le jeu. On est dans une belle situation. A nous de bien jouer les coups à fond et de montrer le vrai visage de Lyon. Il faudra être très solides et se projeter très vite vers l’avant, se créer des occasions et essayer d’être le plus efficace possible. On a les armes pour gagner là-bas. Ils ont une belle équipe il faudra s’en méfier. On sait les Italiens très malins. A nous de rester bien concentrés et de faire ce qu’il faut, être très réalistes, défensivement comme offensivement. Mais avant tout faire un match plein, une grosse entame de match. Hier, notre entame est encore un peu timide, c’est dommage.

Comment vivez-vous personnellement l’enchaînement des matches ?
Pour moi qui suis encore jeune et qui débute vraiment le haut niveau, c’est vrai que ce n’est pas facile. Il y a un travail sur et en dehors du terrain à effectuer, au niveau de la récupération notamment. Il faut donc être exigeant avec soi-même. Après, ce n’est que du bonheur de pouvoir jouer des matches à haute intensité comme ceux-là. Cet enchaînement ne me dérange vraiment pas, ça peut être une motivation supplémentaire. Savoir qu’on est attendus à droite, à gauche, qu’il y a beaucoup de matches. Parfois, il y a de la fatigue, mais quand il y a des grands matches on compense par l’excitation.

RD/AT - olweb.fr

Du côté de la Fiorentina

La Fiorentina n’a toujours pas gagné dans cette phase de poule… Cesare Prandelli a utilisé 18 joueurs depuis le début de la compétition…


3 nuls (OL 2 Fiorentina 2, Fiorentina 0 Steaua 0, Fiorentina 1 Bayern 1) et 1 défaite (Bayern 3 Fiorentina 0) ; 3 buts inscrits et 6 encaissés. Un bilan mitigé pour la Viola qui reste cependant encore en course pour la qualification aux 1/8èmes de finale, même si elle n’est pas complètement maitre de son destin.

Gilardino 2 buts, Mutu 1. Lors du 3ème tour préliminaire, Mutu et Gilardino ont marqué un but chacun.

18 joueurs utilisés. 9 ont participé aux 4 rencontres : Frey, Dainelli, Mutu, Gilardino, Zauri, Montolivo, Kuzmanovic, Santana, Melo. Frey, le capitaine Dainelli, Mutu et Melo ont joué ces 4 matchs dans leur intégralité.

Avec le 3ème tour préliminaire, face au Slavia Prague, la Fiorentina compte 9 cartons jaunes : Dainelli 2, Gobbi 2, Montolivo 1, Melo 1, Gilardino 1, Jorgensen 1, Kuzmanovic 1.

En championnat, le tandem Gilardino-Mutu a marqué 13 des 19 buts florentins ! 9 pour l’Italien. 6 succès, 2 nuls et 5 défaites. La Viola est invaincue à domicile depuis le début de saison.

La conférence de presse de la Fiorentina

La conférence de presse des florentins a eu lieu à 16h30 avec l’entraîneur Cesare Prandelli et Dario Dainelli.


Que représente ce match face à l’Olympique Lyonnais ?
C’est une partie très importante qui nous attend. On espère obtenir notre première victoire dans cette poule mais on sait que ce sera difficile face à un adversaire de taille. Nous redoutons surtout que les Lyonnais prennent la profondeur. Il sera important d’avoir la maîtrise du ballon. Si nous sommes bien en place nous pouvons inquiéter l’OL. Grâce à notre enthousiasme et à l’appui des supporters tout est permis.

Au-delà des polémiques, le match aller vous a t-il laissé des regrets ?
Nous avons oublié les polémiques. Il reste la performance. De toute façon chaque match a son histoire. On doit aborder le match avec un état d’esprit de vainqueur. L’équipe flotte par moments mais elle sait réagir. Nous avons des joueurs de grande qualité mais surtout un collectif très concerné. Nous savons ce dont nous sommes capables. Le vécu dans une compétition comme la Ligue des Champions est très utile mais nous avons confiance en nos moyens. Nous savons qu’il faudra rester concentré du début à la fin.

Aurez-vous la rage comme ce week-end face à l’Udinese (victoire4 buts à 2) ?
La rage on l’aura ! On joue très gros ce mardi soir. Il faudra faire bloc et ne pas laisser d’espaces aux attaquants lyonnais. Nous avons les possibilités de contrer cette équipe.



R.B - olweb.fr

Les Lyonnais sont à Florence

Les Lyonnais sont arrivés en fin de matinée à Florence… Ils ont rendez-vous en milieu d’après midi au stade de la Fiorentina pour le point presse et l’entraînement.


Les joueurs et le staff sont partis de l’aéroport de Bron ; une partie des médias et des VIP ont quitté la capitale des Gaules de l’aéroport Saint-Exupéry. La raison ? Impossible d’atterrir à Florence avec un gros porteur. Si les joueurs ont décollé à 9h40, le reste de la troupe s’est envolé vers 11h. Un voyage qui ne fut pas de tout repos du fait des conditions de vol. Cela a donc bougé au point d’inquiéter Juninho, qui a déjà en temps normal peur de se retrouver en l’air. Un groupe de 20 joueurs dans lequels Gassama boite encore. A 11h, les Champions de France se posaient vers les bord de l’Arno, de la patience dans les bouchons avant de prendre possession des chambres.

Dans l’autre avion, à hélice, drôle de sensation une ou deux fois en plein ciel, notamment au moment du service. Difficile de boire son café… et que dire à l’atterrissage… sous la pluie, une impression de glissade nous a affolé un instant ! Au final, plus de peur que de mal. La pluie et la grisaille pour accueil. Un chien renifleur qui ne veut pas lâcher le porteur d’une odeur « familière ». Puis une première prise de contact avec cette ville somptueuse. L’Arno, aux eaux troubles ; le Duomo ; le Ponte Vecchio ; les ruelles… et une atmosphère que l’on devine immédiatement. Bienvenue en Toscane. La température ? 7 degrés.
A l’heure de l’entraînement, il va falloir se couvrir. Avant de fouler la pelouse Artelio Franchi, on s’interroge sur l’état de santé de Gassama et Grosso. On pense aussi au futur verdict concernant Réveillère. Nous en saurons peut-être un peu plus lors du point presse.

RB - olweb.fr

l'Ol mène 2-1 (but de Makoun à la 15è et Benzema à la 27è). Résumé de la 1ère mi-temps par msn.fr :

Première période fantastique à Florence où les actions se succèdent d'un but à l'autre. Menée 0-2 par un OL conquérant et solide, la Viola a poussé fort pour finalement réduire la marque par l'inévitable Gilardino, rendant la suite du match palpitante.

Le meilleur match selon Puel

Claude Puel n'a pas boudé son plaisir à l'issue du succès de son équipe sur la pelouse de la Fiorentina (2-1), synonyme de qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Pour l'entraîneur lyonnais, l'OL a tout simplement livré «le match le plus accompli» de sa saison.

«Je suis très content, on vient de faire un chemin très important, a-t-il dit en conférence de presse. On a livré un gros match de coupe d'Europe, un match de qualité. La rencontre a été très vivante avec des occasions de part et d'autre, mais je ne pense pas que ce soit dû à des faiblesses, mais plutôt à la qualité des deux formations. Gagner à l'extérieur, avec la manière, c'est parfait. On a fait un très gros match dans tous les domaines».

Interrogé sur les possibilités de son équipe et l'écart qui la sépare encore du Real Madrid, de Barcelone ou de Chelsea, le technicien a fui les comparaisons. «Il n'y a que la compétition et les résultats qui pourront répondre à ce genre de choses. Nous, on ne cherche pas à être comparé, mais à hausser notre niveau de jeu et continuer à progresser. Malgré tout ce qui peut nous arriver en ce moment (les blessures), on progresse. Je félicite les joueurs qui ont joué ce soir et j'en profite pour avoir une pensée pour nos blessés».

Lloris : «On a le charisme»

Contrairement à Claude Puel, Hugo Lloris n'est pas allé jusqu'à dire que Lyon a sans doute livré sa prestation la plus aboutie de la saison contre la Fiorentina (2-1), mardi. Le portier de l'OL a simplement fait remarquer les progrès réalisés par sa formation en Ligue des champions. Le club rhodanien avait déjà été confronté à un match fou fou fou en Roumanie contre le Steaua Bucarest (5-3), le 21 octobre dernier. Il a cette fois fait preuve d'une solidité nouvelle, bien aidé, il est vrai, par la maladresse des attaquants du club italien. «Ce qui s'est passé à Bucarest nous a servi de leçon, souligne-t-il. On s'est montré très solide, notamment durant le premier quart d'heure. Ce soir, on a été exemplaire dans notre entame de match».

L'ancien Niçois regrette à demi-mot le but de Gilardino encaissé en toute fin de première période (45e). «2-0 à la mi-temps, ça aurait été mieux, on s'est rendu le match un peu plus difficile en deuxième période». Il trouve également «dommage que l'OL ne se soit pas mis à l'abri en inscrivant le but du 3-1», mais insiste surtout sur tous les efforts fournis par ses équipiers. «Par rapport à ça, on peut féliciter tout le monde», dit-il, avec une mention spéciale pour sa charnière centrale Cris-Boumsong. «Elle a parfaitement su maîtriser les assauts d'une Fiorentina, qui jouait très bien au ballon et qui a souvent tenté de jouer dans son dos. Ce n'était pas évident, mais elle a été costaude du début jusqu'à la fin. On n'a pas pris ce but qui aurait pu nous faire très mal».


«Le caractère et le charisme pour aller loin»

Des matches comme celui-là, Lloris en redemande. «Il y a eu des barres, des poteaux, des arrêts de gardien, des buts. Tous les ingrédients d'un grand match. C'est bien que soit Lyon qui en soit sorti vainqueur. Ça prouve qu'on a le caractère et le charisme pour aller loin dans cette compétition». L'international français n'a pas voulu se prononcer sur les chances de victoire finale de son équipe. Avant de spéculer, il pense d'abord à la ??finale'' du groupe contre le Bayern Munich, le 10 décembre prochain. L'enjeu sera important, mais pas forcément crucial. «Pouvoir recevoir au match retour, c'est un avantage, mais quand on est dans cette compétition, on ne réfléchit pas, on est là pour jouer et gagner n'importe où, explique-t-il. Ça sera un beau match durant lequel il faudra prendre du plaisir et en donner à nos supporters».


E. T (à Florence) - msn.fr

Indispensable Benzema

Karim Benzema enfile les buts comme des perles. En France, comme sur la scène européenne. Contre la Fiorentina (2-1), mardi, l'international français a inscrit sa quatrième réalisation de la saison en Ligue des champions, la onzième au total depuis qu'il a découvert cette épreuve lors de la saison 2004-05 contre Rosenborg. L'attaquant lyonnais n'est pas encore aussi incontournable en Bleu (5 buts en 19 sélections), mais il continue de gravir les échelons à vitesse grand V, même s'il semble vouloir donner l'impression de s'en étonner lui-même. «Ouhla, onze buts ? s'exclame-t-il, presque surpris, lorsqu'on lui rappelle son bilan en C1. C'est bien, ça devient intéressant. C'est le très haut niveau. J'espère que ça va continuer». Au soir d'une qualification pour les huitièmes de finale de la Champions's League, la sixième consécutive pour le club rhodanien, le joueur de 20 ans préfère replacer ses exploits dans un cadre collectif. «C'est bien de marquer des buts à chaque fois, mais l'essentiel, c'est que ce soir on a fait un gros match avec la qualification au bout».

Parti sur des bases quasi-similaires à celles de l'an dernier, celui qui a déjà inscrit neuf buts en quinze apparitions (dont onze titularisations) en L1, cette saison, n'oublie pas son objectif principal : «gagner la Ligue des champions avec l'Olympique lyonnais». «C'est une idée qui est toujours dans l'air», précise-t-il. Avec Juninho, il donne surtout le sentiment que Lyon n'est plus la même équipe selon que ses deux joueurs jouent ensemble ou pas. C'est lorsqu'ils n'ont pas été alignés simultanément que Lyon a concédé ses trois seules défaites de la saison à Rennes (0-3), contre Metz (1-3) en Coupe de la Ligue et à Paris (0-1), samedi en Championnat. Sur la pelouse de Florence, mardi, ils ont encore prouvé l'un comme l'autre que Claude Puel pouvait difficilement se priver d'eux. Benzema a intercepté une frappe manquée de Keita pour délivrer une passe décisive à Makoun sur le premier but. C'est Juninho qui lui a offert le second après avoir récupéré le ballon dans les pieds d'un Florentin. Le capitaine lyonnais s'est, en outre, illustré en touchant à deux reprises les montants de Sébastien Frey.


«J'ai joué pas frustré»

Même s'il ne s'en plaint plus comme c'était le cas l'an dernier sous les ordres d'Alain Perrin, Benzema n'a jamais caché qu'il préférait évoluer dans l'axe plutôt que sur le côté gauche. Le 4-3-3 décidé par Puel, et l'absence de Fred, laissé sur le banc, lui a permis de se mettre en valeur contre la Viola. Il a multiplié les raids solitaires, fait admirer sa technique au milieu de la nasse italienne, et a toujours joué vers l'avant, avec très peu de déchets. «J'ai joué pas frustré, de manière simple, résume-t-il. Quand je suis calme et pas énervé, je ne sors pas de mon match et je fais de grosses prestations. Quand ce n'est pas le cas, c'est que je suis frustré. Moi, j'aime bien jouer en une touche, deux touches. Ce soir, on a vu une grande équipe de Lyon». Le serial buteur en profite pour dresser un parallèle entre son but inscrit en Italie et celui marqué l'an dernier à Glasgow contre les Rangers. «Ce sont un peu les mêmes. Quand je récupère le ballon, je regarde à droite à gauche, je vois qu'il n'y a personne. Je décide d'y aller tout seul, je tire et ça rentre...». Dit comme ça, forcément, ça paraît tout simple. - Emery TAISNE, à Florence


msn.fr