[14ème journée de L1] Lyon - Bordeaux

Toulalan : « Un match de C1 »

Même si Jérémy Toulalan ne les considère pas comme aussi tendus que le derby devant Saint-Etienne, les matches Lyon-Bordeaux (choc de la 14e journée, dimanche) représente pour lui plus qu'un simple rendez-vous de Championnat. «C'est au même niveau que face à Paris ou à Marseille, c'est comme un match de Ligue des champions», estime le milieu infatigable de l'OL, qui a appris à apprécier ce genre de rendez-vous. «Avant, je n'arrivais pas à gérer la pression qui l'entoure. Maintenant, j'y arrive et comme tout le monde, je suis naturellement motivé. Les Lyon-Bordeaux ont toujours été spectaculaires. L'an dernier, je me souviens d'une victoire 3-1 là-bas et d'une victoire 4-2 au retour avec notamment un but splendide de Mathieu Bodmer.»


Ça, c'est pour le côté ambiance et technique. Sur l'aspect mathématique et mental, Toulalan n'accorde pas plus d'importance que cela au sommet de dimanche à Gerland. «Cela reste un match à trois points. Ce n'est donc pas plus important que de jouer face à Sochaux ou Lorient, même si je n'ai rien contre ces équipes.» Et pourtant, une victoire lyonnaise creuserait un peu plus l'écart (9 points) sur l'un de ses outsiders les plus sérieux. «Mais rien ne serait définitif, assure l'international français, encore appelé pour France-Uruguay de la semaine prochaine. Même avec 9 points de retard, Bordeaux pourrait revenir. C'est une équipe qui a mal débuté la saison mais qui marche de mieux en mieux depuis quelques semaines.»


La ''faute'' à la régularité d'Alou Diarra - «on s'apprécie et on se respecte beaucoup» - et à l'explosion de Yoann Gourcuff. «Au Milan, c'était difficile pour lui de jouer. A Bordeaux, il a du temps de jeu. Quant à l'équipe de France, il a réussi à faire son trou alors qu'il a été lancé comme titulaire contre la Serbie à une période délicate pour les Bleus (NDLR : après la défaite en Autriche, 1-3).» Dimanche, face à ses partenaires internationaux, Toulalan cherchera avant tout à s'imposer, quitte à ce que le spectacle passe au second plan. «Même si c'est une victoire à l'arrachée, ça ne me dérange pas, assure-t-il. C'est mieux de gagner en proposant du beau jeu, mais la confiance, elle vient avec le succès et des points en poche, pas vraiment avec des matches référence.» - S. L., à Lyon


msn.fr

OL - Bordeaux, "Ca, c'est un sommet ! " pour la presse

L’Equipe compare les statistiques de Benzema et Savidan, tous deux appelés en équipe de France pour affronter l’Uruguay mercredi prochain, et tous deux au rythme de but par match à peu près équivalent : 0,386 but par match pour Benzema, 0,38 pour Savidan. Du néo-caennais, le Lyonnais dit être « fan ». Même s’il reconnait en Benzema « une mécanique de très haute précision », Savidan préfère Pagis, « plus proche de ses repères footballistiques ».

Dans le Progrès, Bernard Lacombe évoque les Girondins de Bordeaux, un club dans lequel il a évolué pendant 8 saisons et qu’affrontera l’OL dimanche à 21h00 à Gerland. Pour lui, le club entraîné par Laurent Blanc est le plus sérieux rival de l’OL cette saison. Il confie également s’être grandement inspiré de « l’exemple » que constituait Bordeaux à la fin des années 90 afin de relancer l’OL avec Jean-Michel Aulas et Raymond Domenech : « Bordeaux avait compris depuis longtemps que tout passait par la rigueur, la méthode. »

Dans son Grand entretien, Aujourd’hui Sport ouvre ses colonnes à Samuel Eto’o. Le Camerounais parle de Karim Benzema, « un très bon joueur ». « Je veux qu’il vienne ici (à Barcelone) » lance-t-il. L’attaquant du Barça revient également sur les rumeurs de contact avec l’OL qui ont accompagné son intersaison : « Des amis ont vu les dirigeants (lyonnais). J’étais content de savoir qu’un grand club comme Lyon s’intéressait à moi. L’OL veut franchir certains paliers et ses dirigeants se sont renseignés comme ça, pour savoir. Maintenant, il y a l’éternel problème du salaire. »

France Football fait du match entre l’OL et Bordeaux sa Une : « Ca, c’est un sommet » et un enjeu : « l’OL va-t-il creuser l’écart, ou les Girondins vont-ils relancer la course au titre ? » Le bihebdomadaire analyse les clés de la rencontre : « la lutte pour la maîtrise du ballon », « le poids des joueurs clés », « l’importance des coups de pied arrêtés » et « l’impact du premier but ». Et décortique « ces duels qui vont décider de tout » : Puel – Blanc, Cris – Diawara, Toulalan – Fernando, Juninho – Gourcuff, Benzema – Chamakh.

BV - olweb.fr

bon je crée pas de topic dans la section bordeaux vu que c'est déjà fait mais t'aurais quand même pu mettre un sondage Laita...

Voila qui est fait!

Généralement mes topics de matchs sont pas très suivi, donc c'est vrai que j'ai pas fait de sondages, j'aurais du penser à toi...

Tiens BB tu as voté? mais c'est moi qui est gagnée...

non j'avais pas voté mais c'est fait ce matin parce que vous avez quand même du bien flipper et ça ça me fait plaisir !

au retour c'est nous qui l'emporterons !

au retour on aura 20points d'avance et vous au bord de la relégation, alors on vous le donnera votre match...

Laita a écrit:

au retour on aura 20points d'avance et vous au bord de la relégation, alors on vous le donnera votre match...

n'exagérons rien surtout...

ce n'est pas mon genre...

Puel : «Une bonne opération»

Claude Puel pouvait savourer le succès de son équipe dimanche soir lors du sommet à Gerland contre Bordeaux (2-1). L'entraîneur de Lyon a apprécié avant tout la très bonne opération comptable. «C'est une bonne opération et pas seulement parce que Bordeaux est un concurrent direct. Nous jouions à domicile, avec la perspective de prendre trois points en vue de ce qui nous attend ensuite, notre calendrier étant très chargé. C'est un petit matelas de points d'acquis.»

Pourtant, tout ne fut pas vraiment évident pour l'OL, qui s'est fait bouger par un Bordeaux dominateur. «Nous avions débuté avec deux attaquants pour essayer de mettre la pression sur cette équipe girondine mais, dans les impacts et dans l'engagement, Bordeaux nous a été supérieur en début de match, a reconnu Puel. Nous n'imaginions pas une telle entame de match au cours de laquelle nous avons subi les événements jusqu'au premier but. Nous ouvrons la marque contre le cours du jeu et le fait de repasser en 4-3-3 nous a permis de densifier le milieu de terrain et de rééquilibrer les débats. Nous avons bien géré la seconde période. Nous avons pu ressortir plus proprement le ballon pour avoir des solutions. Nous avons eu des opportunités de tuer le match.» (avec AFP)

Chamakh : «Benzema nous a tués»

« Enormément de regrets. » Mathieu Chalmé n'y est pas allé par quatre chemins pour résumer le sentiment des Girondins, quelques minutes après la défaite à Gerland (1-2). « Il y a beaucoup de frustration, de tristesse, de déception, complète Marouane Chamakh. D'autant plus qu'on a eu la maîtrise du ballon. A Lyon, ce n'est quand même pas donné à tout le monde. Mais au final, ça fait 0 point pour nous. » « Ca s'est joué sur un coup, peste de son côté Laurent Blanc. C'est souvent comme ça avec Lyon. C'est un joueur de grand talent qui débloque la situation. »


Le coach bordelais souligne que son discours à ses joueurs n'a pas été très long - « Qu'est-ce que vous voulez que je leur dise après un match comme ça ? » - mais il leur en veut forcément pour « cette faute d'inattention » accordée à Benzema. « Sur une touche, on l'a un peu oublié et il nous l'a fait payer très cher, poursuit Blanc. C'est le tournant du match, c'est ce qui déclenche la victoire lyonnaise. » De l'autre côté du terrain sur l'action du buteur de l'OL, Chamakh ne reste pas moins admiratif de la performance de son alter-égo. « Une fois de plus, c'est Benzema qui a fait la différence. Il nous a tués. »


Malgré tout, en repartant de Gerland, les Bordelais étaient tous animés d'un sentiment d'espoir. Celui que l'affaire, même avec 9 points de retard sur les septuples champions de France, ne soit pas pliée. « Souvenez-vous l'an dernier, suggère Chamakh. On avait pas mal de points de retard sur les Lyonnais et à l'arrivée, on les a menacés jusqu'au bout. On ne va rien lâcher. On n'a pas le choix : il faudra gagner le plus de matches, notamment à domicile. » « 9 points, ce n'est pas insurmontable mais Lyon s'échappe », constate de son côté Blanc, pour qui il est important désormais de « regarder derrière au classement ». « Les Lyonnais, on va les oublier pendant un moment. Ce n'est pas un manque d'ambitions, c'est la réalité. » - S. L., à Lyon


msn.fr

Källström :«On est bien partis»

Son dernier but remontait à la dernière journée de la saison dernière à Auxerre, où Lyon décrochait son septième titre de champion de France. La patate du gauche de Kim Källström qui a envoyé le ballon sous la barre de Valverde pourrait donner un sérieux coup de massue au championnat après la victoire de l'OL sur Bordeaux (2-1). Le Suédois ne s'en cache d'ailleurs pas : «On est mieux dans notre peau que dans celle des Girondins.»


« Kim Källström, l'OL frappe-t-il un grand coup ce soir ?

On pense surtout au fait qu'on est très loin de la fin du championnat. On n'en est qu'à la 14e journée, donc il reste 24 matches. Mais c'est vrai que l'on compte désormais sept points d'avance sur Marseille et neuf sur Bordeaux. C'est bien, on est bien partis. Ca donne surtout de la confiance. Ce soir, on est mieux dans notre peau que dans celle des Girondins.


Quelle analyse faites-vous de ce sommet ?

C'était un vrai combat entre deux équipes qui jouent vraiment le haut niveau. Tous les joueurs se sont livrés avec 100 % d'envie dans les duels. Les Bordelais ont eu la maîtrise du jeu et du ballon. Nous, on a commencé par bien défendre. On a tout fait pour les empêcher de s'approcher de nos 25 derniers mètres. Puis, est arrivé ce but. C'est toujours important d'ouvrir le score dans ce genre de match. Après ce premier but, on a changé de système, passant de 4-3-3 en 4-4-2. On est devenus plus stable et plus équilibrés. Même à la fin, à 2-1, on n'a pas tremblé.


Avec cette avance, pensez-vous réaliser un cavalier seul toute la saison ?

Cette année, à la différence d'il y a deux ans, où on avait déjà pris pas mal de points d'avance à l'automne, c'est la concurrence. Les adversaires directs sont bien meilleurs. Car non seulement, Bordeaux et Marseille ne sont pas décrochés, mais en plus des équipes comme le PSG, Rennes ou même Toulouse, qui n'arrête pas de gagner, peuvent tirer leur épingle du jeu. C'est sympa pour le championnat.


Personnellement, cela faisait plusieurs matches que vous tentiez votre chance. Ce soir, il a suffi d'attraper le cadre pour trouver les filets.

C'est vrai que mardi notamment (contre Metz), j'ai frappé plusieurs fois au but, sans connaître de réussite. Il y avait toujours une jambe ou une tête pour contrer mes tentatives. Cela prouve qu'il faut toujours tenter, ça finit bien par arriver.


Vous attendiez-vous à être aligné d'entrée ?

Oui, je n'étais pas surpris car j'ai l'impression de traverser une bonne période en ce moment. Je suis bien. J'ai connu un début de saison compliqué, je ne jouais pas beaucoup. Mais je n'ai jamais baissé les bras. J'ai toujours essayé de rester positif. Ça va tellement vite dans le foot : il peut y avoir des blessures, des méformes, des suspensions. Je savais que j'allais avoir ma chance. C'était à moi d'être prêt. »


Recueilli à Lyon par Sylvain LARTAUD - msn.fr

Sur ce match, Bordeaux aurait dû gagner, mais la loi du sport n'est pas la domination d'un match mais le résultat final.
Bordeaux ultra dominateur et Lyon plus que réaliste alors que le jeu n'était pas flamboyant. En tout cas, j'ai vu un bon match, plaisant à regarder.

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