Football français en général

Le conseil fédéral se réunira vendredi avec à l'ordre du jour le dépot des candidatures pour la fonction de président de la Fédération Française de football. L'actuel président, Jean-Pierre Escalettes (73 ans), en poste depuis février 2005, doit annoncer s'il brigue ou pas un nouveau mandat de quatre ans. Le suspense est entier. Cet été, il avait indiqué qu'il n'avait pas encore pris de décision.


Teinturier et Le Graët pour concurrencer Escalettes ?

Le sort du sélectionneur devrait d'ailleurs être débattu. Si les Bleus avaient été vaincus par les Serbes, le sélectionneur aurait eu du mal à survivre à ce Conseil fédéral, qui l'avait conforté dans ses fonctions début juillet. Ce succès mercredi soir au Stade de France a également soulagé Jean-Pierre Escalettes, qui avait eu la mauvaise idée de lier son sort - bien qu'il s'en défende - à celui de Domenech. Cette récente période a affaibli les deux hommes mais pour l'instant tous les deux sont encore debout. Mais pour combien de temps ? Pour éventuellement succéder à Escalettes, les noms ne sont pas légion. Opposé à la reconduction de Raymond Domenech, Christian Teinturier est un candidat crédible. Le vice-président de la FFF, à la tête de la tête de la Ligue du Centre depuis 1992, sait qu'il a une carte à jouer. L'ancien président de la Ligue, Noël Le Graët, est également un présidentiable en puissance. L'assemblée fédérale du 13 décembre décidera de la question du président.


Thiriez devrait être réélu à la Ligue

Dans la même journée, la Fédération accueillera également l'assemblée générale élective de la LFP. Et là, le suspense est quasiment réduit à néant. Grand vainqueur de l'appel d'offres pour la diffusion du championnat, vendu pour 668 millions d'euros par saison jusqu'en 2012, Frédéric Thiriez devrait être confortablement réélu à la présidence de la Ligue. L'actuel président, en place depuis 2002, a déjà reçu le soutien public de la Fédération et des patrons de clubs (syndicat UCPF). Il est, de toute façon, le seul candidat parmi les cinq "indépendants", ces membres du conseil d'administration qui seuls peuvent se présenter à l'élection. Cette AG sera surtout l'occasion pour Frédéric Thiriez de présenter son plan pour 2012 : amélioration des résultats européens des clubs de L1, l'arbitrage-vidéo, la volonté de construire des stades modernes ainsi que la candidature de la France à l'Euro 2016. - D. Mi. (avec AFP)


msn.fr

Toujours les mêmes...

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Joueurs et coaches veulent y croire

Les syndicats des joueurs (UNFP) et entraîneurs (UNECATEF) se disent «optimistes» après leur entrevue avec le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, mardi. Ils lui ont réaffirmé leur opposition à la volonté des présidents de clubs, soutenue par Frédéric Thiriez, de devenir majoritaires au comité d'administration de la Ligue.


«On a pu bien expliquer notre position, a expliqué à l'AFP Philippe Piat, coprésident de l'UNFP (avec Sylvain Kastendeuch). Le secrétaire d'Etat nous a bien écoutés, il va poursuivre les consultations pour conforter ses impressions. On est toujours optimiste, la raison doit l'emporter. On a pu bien décortiquer le sujet et expliquer pourquoi ce serait un danger mortel pour le football que seulement une famille soit majoritaire.»


Pour Aulas, la situation actuelle est une anomalie

«Quelle mouche les a donc piqués de vouloir changer un système qui marche bien, s'est interrogé le coprésident de l'UNFP? On l'a vu quand ils voulaient nous faire jouer 48 heures après un match (jouer le samedi en L1 après un match de Coupe de l'UEFA le jeudi, ndlr): les hommes de terrain, nous étions tous contre, et bien les présidents ont eu la majorité et on s'est exécuté».


Dans cette guerre d'influence, les présidents de club n'ont pas tardé à reprendre la parole. Jean-Michel, en marge de la présentation des comptes de l'OL, a présenté la situation actuelle comme une anomalie qui devait être corrigée. «La loi dit que dans les ligues, les familles doivent être représentées et que les présidents de clubs peuvent être majoritaires. L'anomalie, c'est la Ligue de football, pour des raisons historiques. Il faut revenir à la normalité: que les familles soient présentes - j'apprécie beaucoup Philippe Piat et les gens de l'UNFP - mais il faut aussi que les présidents de clubs - le président de la LFP est indépendant par nature - soient majoritaires. Le ministre (Bernard Laporte) a un vécu au rugby, j'ai confiance en lui, c'est quelqu'un qui connaît le sport professionnel et ses exigences». (Avec AFP)

msn.fr

Lancement d'un nouveau quotidien sportif, le Foot, en janvier

Un nouveau quotidien sportif baptisé "Le Foot" va être lancé le 25 janvier 2009, a annoncé Robert Lafont, président du groupe Lafont presse, trois jours après l'annonce de la sortie d'un autre journal, "Le 10 sport".

"Le Foot" sera tiré à 150.000 exemplaires, comptera 24 pages sous forme de tabloïd et sera vendu à 60 centimes d'euro, indique un communiqué du groupe. Le quotidien sera vendu tous les jours sauf le dimanche.

"Nous sommes présents depuis 1992 dans le foot", a indiqué Robert Lafont à l'AFP, précisant que le groupe comptait "un mensuel national intitulé Le Foot et des mensuels sur des clubs, comme le Foot Marseille, le Foot Paris, le Foot Lyon (etc)".

"Nous préparions le lancement du quotidien depuis 6 mois, mais on a accéléré la communication quand on a vu que Michel Moulin annonçait le sien", a indiqué Robert Lafont.

L'ancien conseiller sportif du Paris SG Michel Moulin a annoncé mardi le lancement d'un nouveau quotidien sportif, "Le 10 sport", dédié notamment au football. Il sera lancé le 3 novembre au prix de 50 centimes d'euros le numéro. Le partenaire sur ce projet est le groupe NextRadioTV (RMC, BFM, BFMTV) présidé par Alain Weill.

Depuis 1988, l'Equipe, seul quotidien sportif français, est en situation de monopole en France. Il est vendu 1 euro le lundi et 85 centimes le reste de la semaine.

"Je pense qu'il y a de la place pour trois quotidiens (...) et que des gens vont acheter le Foot et continuer d'acheter l'Equipe", a estimé Robert Lafont.

"Nous ne sommes pas en concurrence frontale avec l'Equipe, qui est le généraliste du sport, nous sommes un média complémentaire", a assuré Robert Lafont. "Nous, nous avons pris le parti de ne parler que du foot, de tous les clubs de Ligue 1 et Ligue 2. Nous irons plus loin en foot que ce que peut faire un généraliste", a-t-il assuré.

Le budget d'investissement consacré au lancement du quotidien Le Foot est de 3 millions d'euros, selon Robert Lafont. Une dizaine de journalistes vont être recrutés.

Le groupe Lafont presse édite 60 magazines (Entreprendre, Célébrité magazine, l'Essentiel de l'auto...) et en 2008, son chiffre d'affaires s'est élevé à 22 millions d'euros.

orange.fr

L'UNFP «agacée» par Thiriez

L'Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP) se dit «agacée» par le président de la LFP, Frédéric Thiriez, qui, selon elle, «ne joue pas son rôle à la fois d'arbitre et de sage au sein du Conseil d'administration». L'organisation a écrit au secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, afin de lui faire part de son irritation. Elle souhaite que celui-ci convoque conjointement les «différents protagonistes avant toute décision, dans la mesure où le Conseil actuel fonctionne normalement !».

Outre Frédéric Thiriez, «une autre chose nous agace également, à savoir les moyens employés par l'UCPF pour arriver à ses fins, déplore l'instance. Concernant l'adage bien entretenu par les présidents selon lequel "qui paie, commande", il est ici utile de rappeler que l'argent des clubs n'est pas celui des présidents.» «Pour avoir vécu les évènements similaires ayant abouti à la grève du Championnat du 4 décembre 1972, et les bouleversements qui s'en étaient suivis, il nous semblerait beaucoup plus raisonnable d'organiser une telle médiation !», conclut l'UNFP. (Avec AFP)

msn.fr

Courbis, horizon obscur

L'entraîneur de Montpellier a vu mercredi son pourvoi en cassation confirmer les peines infligées dans l'affaire des comptes de l'OM. Rolland Courbis devra donc purger deux ans de prison ferme et s'acquitter d'une amende de 200 000 euros. Selon toute vraisemblance, le bouillonnant coach héraultais terminera toutefois la saison avec le club du Président Nicollin.

L'entraîneur de Montpellier échappera-t-il à la prison? Bien évidemment, il préfère le banc de touche à celui des accusés. Malheureusement pour Rolland Courbis, 55 ans, son avenir à moyen terme risque d'être réduit à un espace de quelques mètres carrés, celui d'une cellule. Mercredi, la Cour de cassation qu'il avait saisie, en compagnie de Robert Louis-Dreyfus, l'actionnaire majoritaire de l'OM, a confirmé le jugement rendu par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence en octobre 2007.

« Coach courbis », c'est le nom de son émission sur les ondes de RMC, avait vu à l'époque ses peines allégées. Condamné en juin 2006 à 3 ans et demi de prison ferme et 375 000 euros d'amende, étant jugé coupable d'avoir perçu des compléments de rémunération occultes lors de transferts de joueurs de l'OM entre 1997 et 1999, le natif de Marseille écopera finalement de 2 ans ferme (1) et 200 000 euros d'amende, alors que l'interdiction de 5 ans de toutes activités dans le milieu du football, elle, sera annulée (2).

Un nouveau coup de massue

C'était donc il y a un an tout juste et après avoir saisi la Cour de cassation, l'entraîneur montpelliérain était optimiste sur son sort. C'est donc un nouveau coup dur pour Rolland Courbis, lui qui nous confiait juste avant le début de la saison: "Avec le projet de loi Dati (la ministre de la Justice avait proposé une loi visant à désemplir les prisons en multipliant les peines aménageables, Ndlr), je pense que cela va me permettre d'être enfin tranquille. Mon dossier doit faire partie des « dossiers aménageables », il ne présente rien de gravissime. Disons que je ne vais pas être plus inquiet que je devrais l'être. Je pense avoir déjà pas mal payé avec une amende, un redressement fiscal sans compter le préjudice professionnel".

Il y a encore quelques jours, celui qui entraîna l'Olympique de Marseille entre 1997 et fin 1999, insistait sur La Dépêche.fr en déclarant "vouloir négocier avec le juge d'application des peines un aménagement car je rentre dans les critères déterminés par la nouvelle loi". Le JAP constituerait alors le dernier espoir pour Courbis de réduire encore sa peine de prison, voire de lui éviter un retour derrière les barreaux. Ce qui peut nécessiter plusieurs mois et lui permettre ainsi d'achever la saison sur le banc de Montpellier.


(1): Deux ans ferme dont un an de révocation d'un sursis lié à l'affaire de la caisse noire du SC Toulon pour laquelle Courbis s'était vu infligé en 1990 3 ans de prison avec sursis. Avant, il avait purgé trois mois de détention préventive aux Baumettes.

(2): Robert Louis-Dreyfus s'est vu confirmer la peine de 10 mois de prison avec sursis et 200 000 euros d'amende, pour "abus de biens sociaux".

orange.fr

Le président de Niort démissionne

Jacques Prévost n'est plus le président des Chamois Niortais. Lundi soir, lors de l'Assemblée Générale du club, celui-ci a donné sa démission. Qui a été acceptée par les membres du conseil d'administratrion. Le club, classé 18e du Championnat National, a toutefois tenu à lui adresser «un grand merci pour ces quinze années de bons et loyaux services». Le nom du successeur de Prévost sera connu le 19 décembre prochain, à l'issue d'un conseil extraordinaire organisé pour l'occasion.


msn.fr

Escalettes est réélu

C'est sans surprise que Jean-Pierre Escalettes a été réélu président de la Fédération française de football avec 93,5% des voix, samedi à Paris lors de l'assemblée fédérale élective de la FFF. Seul candidat à sa succession, le dirigeant avait été élu une première fois en février 2002 pour succéder à Claude Simonet.


«Merci pour ce vote de confiance, a-t-il dit après son élection. Quand on a derrière soi une confiance aussi large, il faut être plein d'enthousiasme pour repartir. Si vous avez eu confiance en moi, j'ai aussi confiance en vous». Sous sa présidence, les comptes de la FFF sont redevenus positifs et il a beaucoup contribué au développement du football amateur, dont il est issu. En revanche, l'équipe de France reste sur l'échec de l'Euro 2008, après avoir été finaliste de la Coupe du monde 2006. A son débit, le président Escalettes n'a pas su sortir l'arbitrage français de ses difficultés (absence de sifflet français à l'Euro, polémiques sur certaines décisions arbitrales en Ligue 1...). Les délégués de la FFF ont également voté pour le renouvellement du conseil fédéral.


Thuram succède à Platini

Michel Platini, président de l'UEFA et vice-président de la FFF, a laissé son siège de représentant des sportifs d'élite au conseil fédéral à Lilian Thuram. Le Guadeloupéen a été élu sans surprise avec 93,3 % des voix. Le champion du monde et d'Europe, recordman des sélections en équipe de France (142), qui fêtera ses 37 ans le 1er janvier prochain, devient ainsi le benjamin du "gouvernement" de la Fédération française de football.

Il est le premier joueur de France-1998, l'association des champions du monde français à entrer au conseil fédéral. «Je remercie le président (Escalettes) qui m'a parlé de ce poste», a dit le champion du monde 1998. «J'espère être à la hauteur pour aider le football, la chose que j'aime le plus au monde», a-t-il ajouté. «J'aurais l'honneur de remplacer Michel Platini, qui me faisait le plus beau des compliments après les matches (des Bleus): "Toi, je ne te dis rien, parce que tu joues toujours bien" », a encore dit Thuram, déclenchant les rires de l'assemblée. (avec AFP)

msn.fr

Discipline - Des cas à la pelle

Les décisions de la Commission de discipline de la Ligue seront regardées à la loupe ce jeudi soir. Le gendarme des terrains pourrait accorder des circontances atténuantes au Lyonnais John Mensah et, au contraire, suspendre a posteriori les Parisiens Stéphane Sessegnon et Claude Makelele. Dans le premier cas, le syndicat des joueurs espère que la commission «saura mesurer le caractère exceptionnel» de la situation vécue par le défenseur ghanéen, exclu contre Le Havre alors qu'il était sous le choc d'insultes racistes venues des tribunes. «Si le joueur a été provoqué et ulcéré, je pense que c'est un élément à prendre en compte», a estimé pour sa part le Directeur national de l'arbitrage, Marc Batta, tout en rappelant que la commission de discipline était la seule juge.

La commission pourrait également s'auto-saisir des cas Sessegnon et Makelele. Contre Saint-Etienne samedi, les deux joueurs parisiens ont reçu un carton jaune. Sessegnon avait asséné un coup de tête à Matuidi. «Je lui fais une remarque et il me donne un coup de tête, a raconté le capitaine des Verts. Soit l'arbitre ne met rien, soit il met un carton rouge.» Makelele a lui été averti pour un tacle par derrière sur Benalouane. Mais selon L'Equipe de jeudi, aucun rapport complémentaire n'est parvenu à la commission sur le cas du capitaine parisien. L'ancien milieu de Chelsea bénéficie-t-il d'un traitement de faveur ? Pour le Nantais Guirane N'Daw, il y a deux poids deux mesures : «Si j'avais été à la place de Makelele, j'aurais pris le rouge direct, c'est sûr.»

La Commission devrait enfin se pencher sur une autre faute, totalement oubliée par l'arbitre (même pas de coup de sifflet), mais signalée par la commission de visionnage qui a rédigé un rapport de saisine à l'attention des juges de la discipline. Il s'agit du tacle du Lyonnais Keita, cisaillant par derrière le Havrais Nestor, sorti sur une civière. Depuis la décision de la commission supérieure d'appel, le champ de compétence du comité de visionnage se limite aux seules actions non sanctionnées d'un coup de sifflet. Ce qui l'a donc empéché de se pencher sur le cas Kahlenberg, meneur de jeu auxerrois exclu, lors d'un duel aérien, pour un coup de coude peu évident sur les images vidéo. (Avec AFP)

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Les salaires «dérivent fortement»

Le football français reste un bon élève financier pour la troisième saison consécutive mais ses bénéfices se dégradent sous l'effet de la poussée des salaires des joueurs, prévient la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) dans son rapport annuel publié jeudi dernier.

Lors de la saison 2007-2008, les 40 clubs professionnels ont dégagé un résultat net de 26,8 millions d'euros, contre 46,9 millions un an plus tôt, soit une baisse de 57%. Explication du gendarme financier : la masse salariale «dérive fortement», les salaires des joueurs absorbant désormais 85% des revenus des clubs contre 77% un an auparavant.


300 millions d'euros de transferts !

Si les clubs sont dans le vert, ils le doivent aux plus-values réalisées sur le marché des transferts, près de 300 millions en 2007-2008, en hausse de 67% par rapport à la saison précédente. Pour l'année en cours, la DNCG table sur un «bon exercice» en raison de la renégociation récente des droits de diffusion et de l'attractivité des joueurs du Championnat de France.


Les prévisions pour la saison se terminant le 30 juin «sont déjà réalisées à 80%», précise-t-elle. Reste à savoir si les clubs français pourront à la fois continuer à vendre leurs meilleurs joueurs et espérer se battre à armes égales dans les sommets européens.

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Mbengue suspendu jusqu'en juin

Après le Rennais Kader Mangane, c'est au tour du Toulousain Cheikh Mbengue d'avoir été suspendu jusqu'au 1er juin 2009, soit jusqu'à la fin de la saison, par la commission de discipline de la LFP. Le latéral gauche du TFC est sanctionné pour avoir grièvement blessé Alonso, le milieu argentin de Monaco, le 14 mars dernier. Il n'avait reçu qu'un carton jaune pour sa faute.

Averti quatre fois en vingt-deux apparitions depuis ses débuts professionnels le 15 septembre 2007 à Marseille, Mbengue s'était distingué en Championnat de France Amateur (CFA) le 28 octobre 2007 face à... Monaco. Il avait été exclu pour une faute brutale et avait écopé de 13 matches de suspension.

La semaine dernière, la commission avait déjà suspendu jusqu'à la fin de la saison le Rennais Kader Mangane, auteur d'un tacle qui avait causé une fracture tibia-péroné au milieu de terrain de Valenciennes Jonathan Lacourt. Ce dernier, comme Alonso, sera indisponible plusieurs mois.


Les sanctions :

LIGUE 1:

Le défenseur de Toulouse Cheikh Mbengue, auteur d'un tacle qui a grièvement blessé le milieu argentin de Monaco Alonso (grosse entorse au genou droit) le 14 mars, est suspendu jusqu'au 1er juin 2009.

L'entraîneur de Grenoble, Mehmet Bazdarevic, exclu lors d'un match à Grenoble le 15 mars pour contestation des décisions de l'arbitre, écope d'un match d'interdiction de terrain et de vestiaire d'arbitres avec sursis.


LIGUE 2:

Un match ferme + un match avec sursis : Theddy Ongoly (Angers), Mickaël Tacalfred (Reims)

Un match ferme : Guillaume Ducatel (Boulogne), Damien Marcq (Boulogne), Jean-Philippe Sabo (Montpellier), Leyti N'Diaye (Ajaccio)

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La Ligue des pas champions

Après la rétrogradation de Niort en CFA, la Ligue du Centre-Ouest n'aura aucun représentant en L1, L2 ou National. Une première.

C'est une distinction peu enviable. Au coup d'envoi de la saison, la Ligue Centre-Ouest (Limousin ? Poitou-Charentes) sera la seule des vingt-deux régions de football à ne compter aucun club dans les trois premiers championnats nationaux (L1, L2, National). Niort, relégué en deux ans de L2 en CFA, était son dernier représentant à ce niveau. Une première pour Centre-Ouest et même une première tout court, nous a confirmé la FFF, qui n'a pas trace dans ses archives de ligues sans le moindre ambassadeur dans les compétitions pro ou semi-pro. «La situation est catastrophique, indigne de notre Ligue, s'étrangle Henri Monteil, président de la LCO. Et dire que quatre de nos clubs avaient atteint la L2 ces vingt-cinq dernières années... Dans les réunions nationales, on se moque un peu de moi.»

Outre la chute des Chamois niortais (17es de National), le bilan de la saison a des allures de tableau d'horreur: aux relégations de Châtellerault (de CFA en CFA 2) et de Brive (de CFA 2 en DH) s'est ajouté lundi le dépôt de bilan de l'Angoulême Charente FC (DH), étranglé par un déficit estimé à 240.000 euros et sans doute condamné à repartir en championnat départemental. Seule éclaircie, Poitiers, plus grande ville de Poitou-Charentes (200.000 habitants), a été sacrée en DH et remonte en CFA2. Sa voisine, Limoges, a bouclé une saison honorable en DH (6e) et rêve de L2 sous cinq ans, l'objectif de Pierre Mazé, l'ancien président de Grenoble qui vient de rejoindre le comité directeur du club. «Limoges est la 24e ville française et le 300e club français, ce n'est pas normal», disait-il jeudi au Populaire du Centre.

Pour expliquer le désert actuel de cette terre de foot, huitième région par le nombre de ses licenciés, la Ligue pointe des «gestions inflationnistes» et des «dirigeants défaillants», mais aussi le handicap d'une démographie rurale et l'absence de stades modernes. Sur ce dernier point, les choses devraient changer: la ville de Limoges s'est engagée en décembre dernier à rénover Beaublanc, le stade contigu à la salle de basket homonyme du CSP, un projet de 20 000 places à horizon 2014 pour un coût de 32 millions d'euros. - J. LB.

msn.fr

Stage 2009, c'est parti !

La 20e édition du stage de l'UNFP, organisé pour les joueurs en rupture de contrat de travail, a débuté lundi 22 juin à Vichy. L'occasion parfaite pour les joueurs de s'entraîner à nouveau avec des coaches diplômés (Christian Caminiti, David Guion, Taoufik Harzi), « comme dans un club, lorsque l'heure de la reprise a sonné » précise un communiqué. Au programme : matches amicaux, essais etc... « Ces dernières années, près de 70 % des joueurs ont, en moyenne, retrouvé un club après être passés par notre stage » conclut le communiqué.

Vichy Jusqu'au dimanche 19 juillet 2009 Responsable du site : Philippe Lafon. Clairefontaine Du mercredi 22 juillet au mercredi 5 août 2009 Responsable du site : Pascal Bollini.

Maxime Agueh (Gueugnon), Jacob Ba (Gueugnon), Nabil Berkak (Gueugnon), Alexis Bertin (Litex Lovech), Ronan Biger (Niort), Philippe Billy (Brest), Ulrich Chavas (Vannes), Nicolas Cousin (Angers), Luidgi Glombard (Niort), Arnaud Lescure (Monaco), Fabrice Levrat (Amiens), Arnaud Maire (Bastia), Didier Paass (NK Posusje), Julian Pinard (Lorient), Lamine Sakho (Alki Larnaca FC), Baptiste Schmisser (Metz), Denis Stinat (Brest).

msn.fr

Denisot et les présidents-journalistes

Président du Paris Saint-Germain de 1991 à 1998, Michel Denisot a en quelque sorte lancé la mode des journalistes-présidents de club. Alors que Jean-Claude Dassier, ex-directeur de la rédaction de TF1, a passé sa première journée de président à Marseille, Michel Denisot s'est confié à L'Equipe : « Etre journaliste, ça ne sert à rien, ce n'est pas un atout pour être président de club. Les présidents qui réussissent sont la plupart du temps des chefs d'entreprise, pas des journalistes. Un grand président s'exprime trois fois par an dans la presse. Son terrain, c'est le bilan de fin de saison, sportif et financier. Il ne faut pas vouloir être dans le journal tous les jours. Ce n'est pas un concours de zigounettes. »Denisot reconnaît pourtant des qualités à Dassier : « C'est un manager autant qu'un journaliste. Il a dirigé des grandes rédactions, à TF1 et à LCI, qui peuvent s'apparenter à des équipes de foot. Il sait gérer les talents et les ego. Il va en avoir besoin, car ça ne va pas être simple. » Mais le présentateur du Grand Journal sur Canal + ne veut pas lui donner de conseils : « L'OM, je ne connais pas. Alors je lui souhaite juste bonne chance. »


msn.fr

Thiriez : «Un changement de culture»

Le président de la Ligue de football professionnel Frédéric Thiriez a déclaré ce mercredi à l'AFP que les records de buts enregistrés depuis le début de la saison en Ligue 1 (84 buts en 30 matches soit une moyenne de 2,8 buts par match) témoignaient d'un « changement de culture » au sein du football français. « La réunion du début de saison avec Gérard Houllier (le directeur technique national, ndlr), les entraîneurs, les capitaines et les arbitres porte ses fruits » se félicite Thiriez.

On a compris que l'on jouait au football pour faire plaisir au public pas uniquement engranger des points, poursuit le président de la Ligue. Il y a une génération d'entraîneurs qui privilégient le jeu, prennent des risques, ne verrouillent pas le système : Blanc, Deschamps, Kombouaré, Garcia. Les clubs ont eu aussi les moyens d'investir. C'est le résultat de huit années de bonne gestion des clubs et de la Ligue au niveau des droits télés. Il n'y a pas de miracle. On a ainsi pu limiter les départs des grands joueurs et permettre des achats. Le recrutement a été offensif avec beaucoup d'attaquants, alors qu'autrefois on avait plutôt des arrivées de défenseurs ou de milieux de terrain. »



msn.fr

L'UNFP lance deux sites

Le syndicat des joueurs (UNFP) a présenté mardi ses deux nouveaux sites Internet, l'un destiné aux joueurs eux-mêmes (www.unfp.org), et l'autre plus à destination du public (www.footballeurspros.fr), où les supporters pourront correspondre avec leurs idoles.

Grâce à footballeurspros.fr, les internautes auront la possibilité de laisser un message sur la page individuelle de chacun des joueurs de L1, L2, National ou Français de l'étranger adhérents de l'UNFP, ce qui représente 85% des footballeurs français. D'ici quelques semaines, le temps d'achever le développement du site, les joueurs pourront répondre, s'ils le désirent, aux messages envoyés par leurs fans.



Msn.fr

Fin d'un cadeau fiscal pour les sportifs

L'Assemblée nationale a décidé jeudi de mettre fin à certains avantages fiscaux, relatifs au droit à l'image, des sportifs professionnels.

C'est une mesure qui fâche les anciens sportifs de l'Assemblée nationale. Au grand dam de Jean-François Lamour et David Douillet, les députés ont décidé jeudi de mettre fin à certains avantages fiscaux des sportifs professionnels.

Les députés ont adopté un amendement supprimant le droit d'image collective (DIC), qui concerne 1.200 sportifs, dont 90% de footballeurs, et qui devait prendre fin à l'origine le 31 mai 2012. Ce dispositif permettait de faire passer 30% de la rémunération d'un sportif sous forme de droits d'image, totalement exonérés de charges sociales.


Pour David Douillet, c'est tout le sport français qui va pâtir de cette décision :
L'amendement, proposé par le député UMP Marc Le Fur, avait déjà été adopté en commission. Il avait reçu le soutien des ministres de la Santé, Roselyne Bachelot, et du Budget, Eric Woerth. Il finalement été adopté par 91 voix contre 22 dans le cadre de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).

Marc Le Fur, à l'origine de la mesure, est persuadé de son utilité, et ne croit pas à sa mauvaise influence sur la compétitivité du sport français :

Outre les ex-champions olympiques David Douillet et Jean-François Lamour, Rama Yade s'était également prononcé contre l'adoption de cet amendement. Soutenue notamment par la Ligue de football professionnel (LFP), la secrétaire d'Etat aux Sports, avait estimé dans un communiqué que la suppression du DIC serait "dangereuse".

Samedi, les députés avaient en revanche renoncé à supprimer un autre avantage fiscal permettant aux sportifs d'atténuer la progressivité de l'impôt en "lissant" leurs revenus sur les trois ou cinq dernières années. Cette mesure permet toujours de réduire d'un tiers le revenu imposable des intéressés.


europe1.fr

Nicollin et Jemmali convoqués

Suite à leurs dérapages verbaux, le président de Montpellier Louis Nicollin et le défenseur de Grenoble David Jemmali ont été convoqués par le Conseil national de l'éthique (CNE) et seront auditionnés le lundi 16 novembre, a indiqué lundi la FFF. Pour rappel, le truculent Nicollin avait traité Benoît Pedretti de «petite tarlouze» et promis de «s'en occuper» lors de Montpellier-Auxerre, alors que Jemmali avait décrit Bruno Coué comme «un des plus mauvais arbitres de L1».


msn.fr

L'UNECATEF a publié la liste des entraineurs libres

http://lfp.fr/telechargement/SANS_EMPLOI_AU_23_12_09.pdf


lfp.fr

ORANGE S'INTERROGE

Le changement de patron à France Telecom/Orange pourrait modifier la donne pour le football français. Stéphane Richard n'est pas certain qu'il faille ...


Révélé lundi par le site Internet du Figaro, le changement de patron à France Telecom/Orange à partir du 1er mars pourrait modifier la donne pour le football français. Stéphane Richard, qui prendra la direction opérationnelle du groupe en remplacement de Didier Lombard, fragilisé par sa gestion de la vague de suicides dans l'entreprise (il restera président non exécutif), s'est récemment interrogé à haute voix sur la stratégie d'investissement dans les contenus conduite par son prédécesseur, à l'origine des chaînes Orange Cinéma et Orange Sport, cette dernière concurrençant Canal+ sur les droits de diffusion de la Ligue 1.

«Est-ce qu'il y a une vocation de France Télécom à éditer des chaînes de télévision ? La question est ouverte», a-t-il déclaré à Reuters, cotation reprise par Sportbiz. Il ajoutait : «Est-ce que la vocation de France Télécom n'est pas de proposer les meilleurs contenus d'où qu'ils viennent pour ses offres, dans un monde où les exclusivités vont être de plus en plus difficiles à pratiquer?» Avec 400 millions d'euros dépensés pour 400.000 abonnés, les chaines Orange sont encore loin de l'équilibre, relèvent les analystes. En envisageant de recentrer France Telecom sur les "tuyaux" au détriment des contenus, son futur nouveau boss laisse planer le doute sur sa combativité lors du prochain appel d'offres de la L1. Dans cette hypothèse, Canal+ pourrait redevenir le seul opérateur à investir lourdement dans le football... et la Ligue serait privée du levier de la concurrence qui lui a permis de réussir un appel d'offres fructueux en mars 2008 (668 millions d'euros jusqu'en 2012, dont 203 versés par Orange).

C'est sans doute à la lumière du risque d'un désengagement d'Orange qu'il faut lire l'annonce il y a quelques jours d'une réflexion en cours à la Ligue sur la création de sa propre chaîne de télévision : une façon de recréer de la concurrence, si besoin. Selon le schéma évoqué, la LFP deviendrait le producteur de son propre championnat (pour un investissement compris entre 20 et 30 millions d'euros) et cèderait ses droits au plus offrant. - J. LB.


msn.fr

Les "ultras" discutent avec la police

La première conférence internationale réunissant des supporteurs de football "ultras" et des responsables de la police s'est ouverte mercredi à Vienne sous les auspices du Conseil de l'Europe, avec l'objectif d'établir un dialogue constructif.

"Nous voulons contribuer à modifier l'opinion qu'on a des ultras et expliquer qu'ils ne sont pas des hooligans", a souligné la présidente de Football Supporters Europe (FSE), Daniela Wurbs, en notant qu'il s'agit de la toute première conférence internationale à laquelle sa fédération a été invitée.

Elle a espéré que les deux jours de discussions prévus permettraient des échanges "sur un pied d'égalité" où l'on aborderait aussi les points positifs de la "culture ultra".

"Dialogue, transparence et respect devraient être les règles de base pour notre +match amical+" à Vienne entre ultras et police , a souligné le directeur pour les sports et la jeunesse du Conseil de l'Europe, Ralf-René Weingaertner à l'ouverture des débats.

Outre des représentant du ministère de l'Intérieur autrichien, hôte de la conférence après sa gestion exemplaire avec la Suisse de l'Euro de football en 2008, des membres de la FIFA et de l'UEFA y participent également aux côtés des délégués d'une vingtaine de fans-clubs des 49 pays signataires de la "Convention européenne de 1985 sur la violence et les débordements de spectateurs lors de manifestations sportives et notamment de matches de footballs".

D'entrée, Mme Wurbs a critiqué la récente interdiction par l'Autriche de l'utilisation de moyens pyrotechniques lors des matches, comme c'est déjà le cas en Allemagne. "C'est un geste très malheureux de la part du gouvernement autrichien", a-t-elle noté car cela risque d'atiser les sentiments négatifs des ultras envers la police.

Cette décision et d'autres moyens d'augmenter la sécurité lors des rencontres sportives feront l'objet de différents ateliers de travail lors de la conférence.

"Nous espérons que la police parlera de façon aussi honnête que nous voulons le faire", a souligné Mme Wurbs.


sport.fr

Le calendrier 2010-11 adopté

Le Conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF) entérine le calendrier de la saison 2010-2011 proposé par la Ligue de football professionnel (LFP).



La première journée de Ligue 1 se jouera donc le 7 août (la Ligue 2 débutera le vendredi 6 août) , la 38e et dernière le dimanche 29 mai 2011 (le vendredi 27 pour la L2), au lendemain de la finale de la Ligue des champions. La finale de la Coupe de France est prévue pour sa part le samedi 14 mai 2011. Celle de la Coupe de la Ligue aura lieu le samedi 23 avril 2011.

La trêve hivernale commencera le jeudi 23 décembre au lendemain de la 19e journée de L1 et durera jusqu'au 8 janvier 2011, date des 32es de finale de la Coupe de France et de l'entrée en lice des clubs de L1. Le mois de janvier a été allégé par rapport à cette saison passant de 120 matches sur sept dates à 90 matches sur cinq dates. Les clubs disputeront les 32es et 16es de finale de la Coupe de France, les demi-finales de la Coupe de la Ligue et deux journées de championnat.

Il existe "un plan B" pour déplacer la dernière journée de L1 "si par bonheur un, voire deux clubs français atteignent la finale de la Ligue des champions", indique le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes.

sport.fr

LIGUÉS CONTRE LA LIGUE

Frédéric Thiriez et la LFP sont dans le viseur des dirigeants des quatre grands clubs français. Pas encore un putsch mais le début d'une fronde.

Les dirigeants des quatre grands clubs français ont dressé une longue liste de désaccords avec la Ligue. Mercredi soir, à Paris, les oreilles de Frédéric Thiriez ont sifflé...

Pas encore un putsch mais le début d'une fronde. Les dirigeants des quatre plus grands clubs français - OL, OM, PSG et Bordeaux - ont dîné ensemble mercredi soir dans un palace parisien, avec, au menu, une critique en règle de la gestion de la Ligue et de son président, Frédéric Thiriez. Nicolas de Tavernost, propriétaire des Girondins de Bordeaux et Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique Lyonnais (qui ont mis entre parenthèses pendant quelques heures leur différend sur la date de Lyon-Grenoble), ainsi que Robin Leproux et Jean-Claude Dassier, présidents du Paris-SG et de l'Olympique de Marseille, étaient autour de la même table du Bristol, dans le 8e arrondissement. Ils y ont défini l'amorce d'une stratégie pour contester la ligne de la LFP et de son patron.

Selon RTL, qui a révélé l'information à l'heure du déjeuner, le carré des dirigeants a dressé une longue liste de sujets de mécontentement, les incohérences du calendrier en particulier mais pas seulement. Il a aussi été question du retour à 18 clubs en championnat, de la protection des équipes engagées en Ligue des champions, ou encore de la répartition des droits télé, que les grands clubs souhaiteraient voir revue à leur avantage. Sur ce dernier point, Canal+ estime aussi que «dans l'intérêt du football français, il est souhaitable de plus récompenser les grands clubs, même si ce n'est pas simple pour la Ligue de le faire», comme l'a déclaré Bertrand Méheut, le patron de la chaîne cryptée, mercredi dans L'Equipe.

Sous couvert d'anonymat, l'un des quatre participants au dîner de mercredi soir - le troisième du genre ces derniers temps - n'a pas maché ses mots : «On en a marre (...) C'est toute la gouvernance du football français qui doit changer, on va les obliger à nous parler, c'est le "Big Four" de la contestation. Attendez-vous à ce que ça bouge à la fin du Championnat et pendant la Coupe du monde». RTL précise jeudi après-midi que Frédéric Thiriez n'a pas souhaité réagir à ses informations. Le patron de la Ligue est actuellement au congrès de l'UEFA à Tel Aviv, où Michel Platini a annoncé qu'il briguait un deuxième mandat à la tête du gouvernement européen du football.

msn.fr

Escalettes jette l'éponge

Jean-Pierre Escalettes a démissionné lundi de son poste de président de la Fédération française de football (FFF). Sa position était devenu intenable depuis les récentes déclarations de la ministre de la santé et des sports, Roselyne Bachelot, qui jugeait son départ "inéluctable".

C'est par un sobre communiqué que Jean-Pierre Escalettes a rendue publique sa démission, qui sera effective le 2 juillet prochain, après le Conseil fédéral. Après un ultime week-end "de réflexion", le président de la FFF a décidé de tirer les conséquences du fiasco des Bleus au Mondial 2010. Il quitte la tête de la Fédération.

Digne comme il l'a toujours été, Escalettes précise qu'il reste disponible pour l'analyse des raisons de l'échec de l'équipe de France. Bénévole, titulaire d'une modeste pension de retraité de professeur de l'éducation nationale de quelque 2.200 euros par mois, Jean-Pierre Escalettes n'aura commis qu'une seule faute, mais lourde de conséquence : maintenir sa confiance à Raymond Domenech après l'échec de l'Euro 2008.

Depuis quelques jours, la démission d'Escalettes ne faisait plus guère de doute et ce malgré la sortie de la FIFA contre "l'ingérence de l'Etat dans les affaires sportives". Roselyne Bachelot avait indiqué mercredi dernier que la "démission" du président de la FFF lui semblait "inéluctable". Elle est désormais effective.

Qui pour remplacer Escalettes ? Là est la question. Le collège des votants laisse à penser qu'une autre représentant du football amateur lui succédera. Un "Escalettes bis" comme l'avait suggéré Eugène Saccomano dans sa célèbre émission de débat "On refait le match".

Reste qu'Escalettes ne pouvait légitimement conserver son poste après le drame sud-africain. La nomination précoce et préventive de Laurent Blanc au poste de sélectionneur ne lui aura finalement été d'aucun secours.

Les têtes pourraient continuer de tomber. Noël Le Graët, influent trésorier de la FFF, ainsi que le DTN Gérard Houllier, tous deux fidèles supporteurs de Domenech depuis deux ans, gagneraient en terme de crédibilité à emboîter le pas à Escalettes...

BACHELOT "PREND ACTE"

La ministre des Sports Roselyne Bachelot a pris "acte" dans un communiqué de la démission de Jean-Pierrre Escalettes. Mme Bachelot avait eu de mots très durs envers le dirigeant fédéral, estimant dès jeudi, deux jours après la défaite contre l'Afrique du Sud (2-1), que la démission de M. Escalettes était "inéluctable". Ces propos avaient toutefois fait réagir la Fédération internationale de football (Fifa), opposée à toute "ingérence politique" dans la gestion des fédérations. "On a dit à son ministère (de Roselyne Bachelot, ndlr): +faites attention, il y a des mots qu'on ne doit pas employer. Ce n'est pas à vous de demander sa démission, c'est à lui de donner sa démission+", avait déclaré samedi le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke.

REACTIONS

Gervais Martel, vice-président de la FFF sur France24: "C'est une décision qu'il a prise de manière très personnelle (...). Je suis un peu surpris qu'il ait pris cette décision aujourd'hui. On ne retient que les derniers jours de l'équipe de France. On a oublié le travail effectué par Jean-Pierre à la tête de la Fédération (...) notamment de ramener l'Euro 2016 en France.(...). S'il l'a fait c'est qu'il pensait que c'était dans l'intérêt général du football".

Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel: "Cette décision honore Jean-Pierre Escalettes, un homme juste et intègre. Le désastre de la Coupe du Monde ne doit pas faire oublier les éléments positifs de son action: l'Euro 2016, le redressement des finances de la Fédération et la solidarité entre le football amateur et le football professionnel. Cette solidarité doit rester plus forte que jamais au moment où il s'agit de reconstruire ensemble un nouveau système de gouvernance pour le football de demain."

Bixente Lizarazu sur RTL radio: "Ca me paraît être une décision logique, compte tenu de tout ce qui s'est passé ces derniers temps en équipe de France. (...) Je pense que Jean-Pierre Escalettes a pris ses responsabilités et c'est tout à son honneur. L'erreur qu'il a faite, et qui l'a mené à prendre cette décision, est en 2008 lorsqu'il aurait dû se séparer de Raymond Domenech (...) Je pense qu'il a fait le mauvais choix (...) Il n'a jamais eu d'autorité sur le sélectionneur (...) il n'a pas su recadrer les joueurs, notamment lors de cette mutinerie. Ca fait un peu beaucoup."

Rama Yade (communiqué): "Madame Rama Yade, secrétaire d'Etat chargée des Sports, prend acte de la décision de Jean-Pierre Escalettes de remettre sa démission au Conseil fédéral qui se tiendra le 2 juillet prochain."

Denis Masseglia (Président du CNOSF): "Je connais Jean-Pierre depuis 12 ans. Il a donné sa vie au football et a consacré toutes ces années à son activité. Concernant les difficultés rencontrées en Afrique du Sud, il faut se poser la question de savoir si elles sont de son seul ressort. Dans la décision impopulaire de conserver Raymond Domenech après l'Euro-2008, il y avait également l'avis favorable des joueurs et de la DTN (direction technique nationale). A travers cette décision, il veut qu'il n'y ait pas une cristallisation sur sa personne. Je le prends comme un acte de passion. Il a analysé, avec justesse, que son départ allait dépassionner le débat. (Pour sa succession) On a parlé ces derniers jours de gouvernance. Or c'était la même gouvernance il y a 4 ans (lorsque la France a atteint la finale du Mondial). Passion et compétence sont deux éléments nécessaires pour ce poste. Depuis 4 ans, l'Assemblée générale a voté pour que son successeur soit rémunéré. C'est à dire que la passion et la compétence pourront être complétées par la disponibilité. Si on peut résoudre cette équation, le problème de gouvernance pourra être résolu".


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la semaine dernière il ne voulait pas abandonné le bateau qui coule... la pression d'en haut a dû être trop forte...

Le synthétique pas encore fantastique

Nice et Rennes s'en faisaient tout un monde. Finalement, les deux équipes visiteuses de Lorient et Nancy se sont imposées lors de la deuxième journée de Ligue 1 sur les nouvelles pelouses synthétiques des clubs breton et lorrain. Et si l'avantage n'était pas pour les équipes qui reçoivent ?


En Bretagne, l'OGC Nice s'est imposé 2 buts à 1. En Lorraine, le Stade Rennais l'emporté 3 à 0. Gênées les équipes visiteuses par les pelouses synthétiques ? A première vue, moins que les équipes qui recevaient. Après la rencontre Nancy-Rennes, les acteurs n'étaient pas emballés par ce revêtement dit de "nouvelle génération". "La pelouse n'est pas une excuse même si les appuis sont différents, que tout est différent", juge Reynald Lemaître, l'arrière gauche nancéien. "Il nous fallait prendre les trois points. On s'y est mal pris", estime Chris Malonga, milieu de terrain de l'AS Nancy-Lorraine, entré en cours de match. Michaël Chrétien n'aime pas cette pelouse. "C'est notre terrain, il va falloir faire avec", regrette le défenseur."Il faut s'appuyer sur cet outil de travail pour progresser et pour que ça devienne un avantage", se reprend après le joueur lorrain alors que son club a déboursé 1,5 million d'euro pour s'offrir ce nouvel équipement.

"Si on avait joué sur une mauvaise pelouse, peut-être qu'on aurait eu une chance", a lâché l'entraîneur Pablo Correa. Pourtant, les Lorrains s'étaient entraînés toute la semaine à Marcel-Picot. Mais ils s'étaient montrés dubitatifs sur le type de crampons à utiliser et gênés par les rebonds, la vitesse et le comportement du ballon.

Les Rennais s'étaient également entraînés toute la semaine sur une pelouse synthétique. Malgré leur large succès, les joueurs ont fait part de leurs réserves. "Je suis content de ne pas faire toute la saison là-dessus", a lâché Stéphane Dalmat. "C'était un petit plus facile pour nous car on a des joueurs assez techniques. Je suis content de retrouver les pelouses dès mardi." L'entraîneur rennais Frédéric Antonetti prédit quant à lui que Nancy fera machine arrière. "J'avais l'impression que c'était plus lent que sur une pelouse. Le terrain me gêne énormément", a dit le technicien. "J'étais sceptique avant, je le suis encore plus après. Je vous parie que Nancy va revenir à la pelouse rapidement. Peut-être qu'il faut s'habituer. On n'a pas assez de recul. Mais moi, je n'ai pris aucun plaisir. Et ce terrain me laisse un goût d'inachevé."

"On ne pourra même pas tirer de conséquences à la fin de la saison, reprend Correa. Ce se fera sur des années. Dire que ce terrain ne convient pas à Nancy, c'est n'importe quoi. Il faut s'adapter au terrain. On a joué l'alternance avec les dangers que ça comporte." L'entraîneur de l'ASNL pointe un fait important. On présente le terrain synthétique comme un avantage pour l'équipe qui reçoit. Pourtant, ses joueurs devraient alterner synthétique et gazon avec des paramètres différents à intégrer à chaque rencontre.


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