[Entraineur] Claude Puel

La conférence de presse de Claude Puel

Trois jours après avoir abandonné le Trophée des Champions à Bordeaux, comment analysez-vous cette rencontre ?
C’est une défaite. A ce moment de la saison, dans notre progression, même si nous avions gagné aux tirs au but, le constat aurait été le même : il nous manque encore du physique, ce qui est normal puisque certains joueurs n’ont que 15 jours d’entraînement. Pour ceux-ci, tenir les 90 minutes d’un match avec du rythme, c'était pas mal. Il nous faut retrouver le rythme de la compétition avec un peu plus d’agressivité dans notre jeu. Face à Bordeaux, on a perdu pas mal de duels. En première période, on a été sous pression et on a eu un peu trop de déchets techniques. En seconde période, on a retrouvé des espaces et de la vitesse. On a des paliers à passer pour être opérationnels, on est encore en construction. On a une grosse marge de progression pour être performants dans tous les registres.


Quel type de rencontre vous attendez-vous à disputer dimanche contre Toulouse ?
On aura une semaine d’entraînement supplémentaire, ce qui n’est pas négligeable. On sera encore plus compétitifs. On retrouvera face à nous une équipe toulousaine très regroupée, solide, qui jouera le moindre coup à fond et nous posera beaucoup de difficultés. Ce sera un match à domicile classique face à une formation aux bases défensives très basses. C’est le type de match où il faut être patient et mettre du rythme pour fatiguer l’adversaire et éviter les contres bêtes. De plus, Toulouse est une équipe qui, en général, démarre très bien le championnat.


Quel regard portez-vous sur le championnat 2008/2009 ?
Ce sera un championnat encore plus disputé que les saisons précédentes parce que tout le monde progresse, que la marge que pouvait avoir l’Olympique Lyonnais se réduit constamment. C’est un championnat très difficile, très homogène. Il faudra être, à chaque match, à 100% de ses moyens pour s’imposer et faire du jeu. Cette année, les prétendants sont nombreux. Il y a Lyon mais également d’autres équipes ; Bordeaux va être très costaud. Ce n’est pas « Lyon et les autres » mais c’est « Lyon et pas mal d’autres équipes qui vont lui disputer le championnat ». Par essence, ce qu’a fait Lyon ces dernières années - se remettre en question après les titres et avoir toujours faim - est déjà quelque chose d’extraordinaire. Cette année, il y a beaucoup plus d’adversaires et de qualité.


L’effectif actuel de l’Olympique Lyonnais vous convient-il ?
L’effectif est bien. Par essence, on voudrait toujours avoir mieux mais l’effectif est déjà compétitif. Par la suite, il faut avoir une vraie équipe et développer une vraie force collective. On n’est pas très loin de disposer de l’effectif qui sera le nôtre au 31 août. Pour moi l’objectif est de donner une identité de jeu, pour que l’on ait des repères et des réponses collectives. Et il y a du travail ! J’aimerais que l’on ait une meilleure maitrise collective, plus de lien dans le jeu. Une équipe qui se veut dominatrice doit dominer dans tous les paramètres du jeu : elle doit savoir évoluer contre un bloc bien en place, jouer des contres de qualité, bien défendre… Tout cela, tout ce qui peut mettre du liant, c’est une âme ; cela ne se décrète pas, cela se voit dans la difficulté. Il faut avoir faim, faim de titres, de jeu. On en est aux balbutiements.


Où en sont des joueurs comme Sandy Paillot ou Romain Beynié ?
Ce sont des joueurs qui ont besoin de temps de jeu, qui ont déjà fait le tour de la CFA.


Avez-vous décidé du système de jeu que vous utiliserez en priorité ?
Les systèmes de jeu vont évoluer durant un match selon que l’on veuille garder ou aller chercher un résultat et selon les joueurs disponibles. On sait que Juninho est plus à l’aise dans un système en 4 – 3 – 3. Si un jour il n’est pas là, il faudra être capable d’évoluer dans un autre système de jeu. On n’est pas enfermés dans un seul système. On travaillera tous les systèmes pour savoir quoi faire dans n’importe quelle situation.

BV - olweb.fr

Puel profil bas

A quelques jours de recevoir à Gerland son ancienne équipe de Lille pour le compte de la 9e journée de Ligue 1, Claude Puel s'est longuement livré lundi dans les colonnes de La Voix des Sports. Un entretien dans lequel le coach de l'Olympique Lyonnais estime que son groupe est "en reconstruction", et qu'il lui faudra du temps pour prétendre remporter la Ligue des champions.

Claude Puel est un homme peu bavard et hautement pudique, on le savait. Sa parole est rare, ses phrases-chocs quasi inexistantes, et lorsqu'il élève la voix, c'est uniquement devant ses joueurs et dans l'intimité du vestiaire, l'homme n'étant pas du genre à étaler ses états d'âme en public ou par voie médiatique. S'il s'est longuement livré dans les colonnes de La Voix des Sports de lundi, à quelques jours des retrouvailles face à une équipe de Lille qu'il connaît sur le bout des ongles, l'ancien Monégasque n'est pas pour autant sorti de sa réserve naturelle, refusant d'exposer ses sentiments. Ainsi lorsqu'il lui est demandé tout simplement si le Nord lui manque, l'intéressé semble gêné aux entournures, répondant: "Euh... comment je pourrais dire ? Ce sont des choses personnelles, intimes. Je résume tout quand je dis que je fais les choses avec passion. Quand je fais les choses avec passion, ça veut dire que j'aime. Et c'est sans calcul. On s'identifie à un club, à une région, c'est normal. Je n'ai pas envie d'en dire plus, dans la mesure où moi, en tant qu'entraîneur, je ne peux pas me permettre de me retourner. Je dois avancer. Là, le présent, c'est Lyon et le futur, c'est Lyon. Je suis passé à autre chose."

Ce n'était pourtant pas la question-piège ! Difficile de tirer les vers du nez de Claude Puel, encore plus lorsqu'il s'agit de revenir sur les sujets qui fâchent, comme celui de son départ de Lille, mal passé auprès des supporters et de certains dirigeants nordistes. L'intéressé reste fidèle au discours tenu à l'époque, expliquant avoir senti au fond de lui être arrivé à la fin d'un cycle, d'où la nécessité de passer à autre chose: "Même lors de la dernière trêve hivernale, où on était à un point de la relégation, je n'ai pas répondu à des sollicitations étrangères. Cette fois, pour moi le groupe était en état de marche, compétitif, il y avait un centre d'entraînement, le stade était quasiment acté... Le club était sur des rails." Reste que Puel reconnaît à demi-mots n'avoir guère apprécié que "certaines personnes", qu'ils refusent bien évidemment de nommer, aient songé à lui trouver un remplaçant. "À un moment donné, je ne me voyais plus fonctionner avec certaines personnes. Il faut savoir tirer un trait. Je savais que s'il y avait une proposition en fin de saison, pour moi, c'était acté."

"On est tout le temps à minorer les performances des joueurs"

La proposition lyonnaise est rapidement arrivée, la décision de franchir le pas tout aussi rapidement prise, voilà Claude Puel "passé à une autre aventure" et peu enclin à parler d'autre chose que du rendement actuel d'une équipe qui vient de subir à Rennes sa première défaite de la saison (3-0). Un revers que l'intéressé, interrogé sur le site du club rhodanien, espère d'ailleurs bénéfique: "Il est toujours intéressant de vivre une situation comme celle-là. On aurait préféré l'éviter mais ce genre de match nous permet de remettre les choses dans leur contexte, surtout de tordre le cou à tout ce qui a pu être dit autour du championnat: qu'il était plié... Une telle gifle ne fait jamais plaisir mais peut être salutaire." En clair, le technicien estime que certains ont sans doute vu ses joueurs trop beaux trop tôt, mais surtout que contrairement à ce qui est dit dans les médias, leur marge sur la concurrence n'est pas si importante que ça, ce qu'il confirme dans les colonnes de La Voix des Sports: "Le challenge n'est pas aussi évident que les gens le présentent. On fait la fine bouche sur chacune des prestations, à tort ou à raison. Lyon dérange un peu, entre guillemets. On est tout le temps à minorer les performances des joueurs, alors qu'ils font des choses extraordinaires. Autour d'eux, on rend les choses banales."

Un discours qui colle parfaitement avec celui des dirigeants rhodaniens, qui usent souvent de ce registre de la «victimisation», Claude Puel affirmant d'ailleurs que les gens se font souvent une fausse image de l'Olympique Lyonnais: "De l'extérieur, on pense souvent que Lyon est peut-être hautain, froid, alors que les rapports au sein du club sont très conviviaux. Il y a un esprit familial, qui est intéressant. On sent que les employés aiment le club, et se mettent en quatre pour que ça roule." Et pour l'instant, ça roule plutôt bien pour le septuple champion de France, en tête de la Ligue 1 et toujours en course pour la qualification en huitièmes de finale de la Ligue des champions après deux nuls face à la Fiorentina et au Bayern Munich. Mais selon le coach, son équipe est encore loin de son niveau optimal. Que lui manque-t-il ? "Pas mal de choses. Je ne parle pas de joueurs, bien sûr, mais d'un collectif fort, qui demande du vécu, une vraie philosophie de jeu, des repères, des affinités. Tout ça prend du temps. On m'a demandé en début de saison si Lyon était capable, en l'état actuel, de gagner la C1, et bien je réponds non. Les choses ne se décrètent pas."

Et l'intéressé d'ajouter, à propos de son groupe: "Je trouve qu'il est à un tournant, en reconstruction, avec pas mal de joueurs qui sont partis et d'autres arrivés. Tout ça, ça m'intéresse, parce que justement il y a à construire." En clair, Claude Puel prévient les observateurs, mais aussi ses dirigeants: qu'on n'attende pas de Lyon des miracles cette saison et surtout, qu'on lui laisse le temps d'imprimer sa patte sur l'équipe et le club en général. Ce discours sera-t-il entendu ? A Lyon comme ailleurs, ce sont souvent les résultats immédiats qui dictent les conduites, Claude Puel le sait bien, lui qui aborde une semaine importante avec la réception de Lille suivie d'un décisif déplacement à Bucarest en Ligue des champions...


orange.fr

Puel pas spécialement soulagé

Bien que Claude Puel s'en défende, c'est avec un certain soulagement que les Lyonnais ont battu Sochaux, dimanche soir (2-0). Une première victoire depuis un mois après quatre défaites consécutives, toutes compétitions confondues. Il y a eu le traumatisme Barcelone au Camp Nou (2-5). Il y a eu aussi la gifle infligée par Auxerre à Gerland (0-2). Renouer avec le succès fait forcément du bien aux Lyonnais. «Il n'y a pas spécialement de soulagement. Ça permet surtout de casser une spirale très négative. Avant quinze jours de trêve internationale, c'est très bien. Les internationaux vont pouvoir rejoindre leur sélection libérés», explique l'entraîneur lyonnais, ravi tout de même de voir son équipe «retrouver ses repères, goûter de nouveau à la victoire et reprendre confiance».


Tout n'est pas encore parfait. Au-delà de la satisfaction comptable, il subsiste beaucoup de doutes dans le jeu. Après avoir agi en première période avec Delgado et Ederson (placé avant-centre) inspirés, les Lyonnais sont retombés dans leurs travers et n'ont dû leur salut qu'aux arrêts de Lloris. «Hugo nous a maintenus dans le match. Ça a tourné dans le bon sens», commente Puel. «Lyon est peut-être encore un champion en convalescence, mais l'essentiel, c'est d'avoir pris les trois points», affirme Anthony Mounier, qui en a profité pour inscrire son premier but en L1. «Après la défaite de la semaine dernière contre Auxerre, il fallait réagir. On est encore là », enchaîne-t-il. Rentré à la 67e minute, Mounier fait partie des remplaçants qui ont, avec Keita et Pjanic, donné satisfaction à Puel. «Ils sont rentrés dans l'esprit. Je l'ai déjà dit, il n'est pas question de réduire le groupe. On comptera sur tout le monde pour la fin de saison.»


Auteur de la première banderille en début de match, Ederson souligne que cette victoire «fait du bien dans les têtes». Le Brésilien a dédié son but et ce succès à son président, qui fêtait ce dimanche ses 60 ans. Il retient surtout que l'OL reste leader. «On s'est réveillés dimanche matin troisièmes (derrière Marseille et Bordeaux). Ce soir, on est de nouveau premiers.» Touché à la cheville et à la cuisse gauche, Ederson aura bien besoin des quinze jours de trêve pour récupérer. Avant cela, le goût de la victoire lui a fait, comme à tous ses partenaires, pensé de nouveau très fort au titre. «Un huitième sacré d'affilée, personne n'a jamais fait ça en Europe. On a très envie d'y parvenir.»

S.L., à Lyon - msn.fr

Puel : « Ça fait du bien »

Claude Puel estime que l'Olympique lyonnais a fait «un match courageux» sur la pelouse de l'Olympique de Marseille (1-3), dimanche. Le technicien retient que cette victoire offre au septuple champion de France quatre points d'avance sur le Paris-SG. «C'est une bonne opération».En bon perfectionniste qu'il est, il regrette tout de même que ses joueurs se soient parfois «trop précipités, notamment en première période». «A un moment, on aurait pu avoir plus de maîtrise pour faire encore plus mal à cette équipe marseillaise, explique-t-il. On a voulu aller beaucoup trop vite, ce qui nous a coûté des pertes de balle et permis à l'OM de se procurer des occasions. Cela a été beaucoup mieux en deuxième période.»

Lyon s'est remobilisé
Réduit à un simple rôle d'observateur dans la lutte pour le titre, Claude Puel estime que Marseille aura ses chances tant que «mathématiquement ça restera jouable». Il reconnaît malgré tout un avantage aux Bordelais. «Dans une fin de parcours comme ça, ce n'est jamais évident de prendre un gifle comme celle-là. La dynamique est bordelaise. Ils renversent des scénarios, gagnent des matches dans les arrêts de jeu. Ils bénéficient de beaucoup de réussite. Mais ça, désormais, c'est leur problème».Concernant son équipe, le technicien se réjouit simplement de voir son groupe «s'être remobilisé». « On s'est refixé un objectif, ce qui était difficile après la Coupe d'Europe. On a eu beaucoup de mal à ce recentrer. Cela fait du bien de répondre présent à ce moment-là et de ne pas galvauder tous les acquis qu'on avait cette saison». - E. T. (à Marseille)

msn.fr

Puel : «Deuxième, je prends»

C'est peut-être la première fois qu'il s'avoue vaincu. Montré du doigt et critiqué par les supporters après une fin d'année 2009 catastrophique en termes de résultats pour l'OL, Claude Puel a reconnu à demi-mots, dimanche dans Le Parisien, que le titre était devenu inaccessible. «Si Lyon termine 2e ou 3e, je prends, a-t-il déclaré, avant d'ajouter qu'il reste «du chemin à faire».

Pour lui, il existe «un vrai décalage» entre Bordeaux, «une équipe très mature», et une formation lyonnaise «en reconstruction». Sans compter les erreurs de parcours et contre-performances en tout genre. Tout ce que le septuple champion de France entre 2002 et 2008 avait appris à éviter. Résultat, l'OL pointe à la sixième place à la trêve, bien loin de ses ambitions annoncées de reconquête du titre. «Il y a eu de très bonnes choses pendant deux mois, a pourtant estimé le coach rhodanien. Et puis ensuite, une mauvaise gestion, notamment après les trêves internationales. Nous avons perdu notre jeu.» Sur certains matches, ses joueurs ont «fait preuve de suffisance», a-t-il regretté. Ils sont retombés dans les travers de la fin de saison passée où «par moments, il n'y avait plus de vie».

Bref, Lyon est malade, son entraîneur est lucide. Néanmoins ce dernier est loin d'être résigné. Conforté à son poste par Jean-Michel Aulas, Puel veut saisir sa deuxième chance. «Les compteurs sont remis à zéro, a-t-il conclu. Pas mathématiquement malheureusement», mais «les objectifs sont toujours là, à condition qu'on ait retenu les leçons.»

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Puel : «Il faut parler !»

En stage avec ses joueurs en Tunisie, Claude Puel se livre mercredi dans L'Equipe à un large tour d'horizon des freins qui ont handicapé l'OL dans la première partie de saison. Il insiste sur les blessures mais pointe aussi «un groupe en majorité introverti» qui doit prendre la parole pour rebondir, donnant au passage raison à Cris qui a parlé de «manque de caractère».

L'entraîneur lyonnais s'interroge encore sur les blessures à répétition qui ont affecté son groupe cet automne. «Ce qu'on a mal géré, ce sont toutes ces blessures aux adducteurs. Pourquoi autant ? Difficile à dire. On a fait des entraînements intenses en pleine chaleur, cet été, dans le sud de l'Espagne. C'était très éprouvant. Après, nos internationaux ont joué huit matches en août et les premiers symptômes de pubalgie sont apparus à la mi-septembre.» Ces blessures ont eu un impact durable sur le rendement lyonnais, justifie encore Puel. «Du coup, on n'a pas pu soulager ceux qui pouvaient jouer et on les a usés. On a tiré la langue, le mental a fini par être touché et ça s'est désagrégé.» Le coach cite le cas de Toulalan, «trop sollicité, c'est évident».

Le manque de caractère pointé par Cris ? «C'est vrai, notre caractère n'est pas à la hauteur de notre niveau footballistique. On a montré du caractère quand on était bien. Mais on a manqué de vécu dans les moments difficiles (...) Au lieu de cela, on a perdu le fil.» Pour le retrouver, Claude Puel insiste sur le travail mental et la communication. «On a des compétiteurs, Cris, Lloris ou Toulalan, mais pratiquement aucun joueur ne s'exprime. Dans le vestiaire, c'est pareil, il faut parler (...) Dans un groupe qui ne s'exprime pas, au moindre grain de sable, le premier baisse la tête, tout le monde suit et on subit. J'attends de certains joueurs qu'ils véhiculent des messages positifs et tiennent les caps. (...) On a un groupe en majorité introverti, c'est comme ça. Mais il faut que les joueurs sortent de leur coquille.» Comment se sent-il avant la reprise ? «Je me sens batailleur. Je NOUS sens batailleur.»

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QUAND PUEL RELATIVISE...

Grâce à son succès à Rennes (2-1), Lyon est leader. Mais Claude Puel a tenu à relativiser. «Ce n'est pas important.»


Grâce à son succès acquis à Rennes (2-1), Lyon est devenu le leader du Championnat. Mais Claude Puel a tenu à relativiser. «Ce n'est pas important, a-t-il dit. Le championnat, avec son calendrier, est galvaudé. Pour nous, le plus important était de gagner ici. Il était important de continuer à avoir de l'ambition dans ce championnat. C'était un match coincé entre deux rencontres de Ligue des Champions, alors je dis bravo aux joueurs, ils ont été très costauds, ils ont montré de la qualité et de l'ardeur dans le match.»

Alors que Bastos et Lisandro ont de nouveau sortis Lyon de la galère, l'entraîneur de Lyon préfère retenir et mettre en avant la notion de "groupe". «On n'a que des finales à jouer, des matches décisifs, on a un groupe et il présente toute sa valeur sur des matches comme ce soir. Il n'y a pas qu'une équipe à Lyon, l'équipe, c'est le groupe. Cissokho était blessé, Makoun aussi, donc le turn-over obligatoire. Cris, Réveillère devaient souffler. On est dans la dernière ligne droite, on ne va pas la faire à 11. Je suis heureux pour eux, quand il le faut. On peut tout considérer car on a beaucoup donné ce soir. Bordeaux va peut-être être vexé. C'est une bonne opération mais mercredi c'est un autre match et une autre compétition avec un match difficile.»

Frédéric Antonetti ne pouvait de son côté qu'être «très déçu» par le résultat final. L'entraîneur de Rennes a trouvé que le match avait pris «une tournure bizarre». Il s'explique : «Quand on avait le match en mains on a pris les 2 buts, c'est terrible. Dans les matches où il y a des individualités très fortes en face, comme à Lyon, il ne faut pas laisser passer sa chance. Il y a deux faits de jeu importants : la blessure de Bodmer qui fait que Lyon se repositionne mieux avec Toulalan qui prend beaucoup de place au milieu. Puis il y a l'occasion de Sylvain Marveaux, et s'il met le 2e but on a de grandes chances de l'emporter. On perd sur 2 actions où on n'est pas déstabilisés. Je suis très frustré car ça aurait pu être en notre faveur. La tête de Lopez surprend tout le monde, même eux. Il faut savoir être plus réalistes et plus efficaces.» (avec AFP)


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Puel est «venu pour reconstruire»

Claude Puel est venu à Lyon «pour reconstruire après 2008», a dit celui qui doit gérer l'ultimatum de son président.

«Si j'avais voulu des titres, je serais venu bien avant quand Aulas me voulait déjà à l'époque d'Essien, Diarra, Malouda, Juninho, Wiltord. Mais je ne suis pas pilote de Formule 1. Je suis venu pour reconstruire après 2008. C'est ce qui m'intéresse à Lyon.» Ces paroles ont été lâchées par Claude Puel dans un entretien au Progrès, à paraître jeudi. Sous contrat jusqu'en juin 2012, le technicien est sous le feu des critiques depuis quelques semaines et les mauvais résultats de l'OL. «Je savais que je prendrais des coups. Je n'ai pas peur. (...) Mais sincèrement, je n'ai jamais songé à démissionner», a-t-il assuré. Si l'ancien coach de Lille et de Monaco paraît très serein, la carapace se fissure un peu lorsque l'on évoque la date du 24 octobre. C'est à ce moment-là que son président Jean-Michel Aulas fera un premier bilan de la saison : «Ce n'est jamais facile à gérer. (...) Pour le moment, cela ne m'intéresse pas. Jean-Michel Aulas gère sa communication comme il veut et il ne m'appartient pas de la commenter.» 17e en Ligue 1, Lyon est néanmoins en tête de son groupe en Ligue des Champions avec deux victoires en autant de matches. (Avec AFP)


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Puel maintenu !

Le président de Lyon Jean-Michel Aulas a annoncé mercredi soir le maintien de Claude Puel, lequel était sur la sellette depuis plusieurs semaines.

Dans la foulée de la défaite contre le PSG (2-1 ap), mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, Jean-Michel Aulas a choisi de...conserver Claude Puel, qui doit son sursis aux résultats en C1.

Jean-Michel Aulas a donc rendu son verdict. Et, malgré la défaite concédée contre le Paris-SG (2-1, ap), le président lyonnais a choisi de maintenir Claude Puel, lequel était sur la sellette depuis plusieurs semaines en raison d'un début de saison très décevant. «Il y a eu un conseil d'aministration (mecredi) après-midi qui a analysé l'ensemble du début de saison, avec un début de Championnat difficile et un début de Ligue des champions pertinent (9 points en 3 matches), a expliqué Aulas, accompagné en conférence de presse par Bernard Lacombe. Nous avons, au travers de cette réflexion, pris la décision de maintenir le staff en place tel qu'il est constitué. Le conseil d'administration m'a demandé de me rapprocher du terrain comme je l'ai fait depuis maintenant quatre semaines pour faire avancer les choses.»

Avant d'être tenu en échec en L1 le week-end précédent à Arles-Avignon (1-1) et de s'incliner contre le PSG, l'OL restait sur quatre victoires de rang et avait presque assuré sa qualifications en huitièmes de finale de la Ligue des champions. «Il y a une amélioration très sensible des résultats, de la qualité du jeu malgré la défaite (contre Paris). On pense que les choses sont en voie d'évolution positive et nous sommes là pour conforter les joueurs, qui ont besoin de confiance. J'ai dit que Claude devait s'ouvrir plus sur l'extérieur. Il y a beaucoup plus d'entraînements ouverts au public. Claude s'est mieux exprimé, ce qui nous a permis de mieux le comprendre».

Pour "JMA", ce maintien n'est pas l'affaire d'un jour, ni une annonce visant juste à éteindre un incendie. «C'est une décision qui vaut pour la saison et qui sera, le cas échéant, adaptée si des éléments nouveaux viennent perturber ou modifier les décisions prises. Claude n'a jamais été manager, il est entraîneur général. Il n'y a pas de modification, mais on va tous apporter l'ensemble des idées, des compétences et de l'expérience. Il n'y a pas de défiance particulière par rapport à ses méthodes.» Après dix journées de Championnat, l'OL est seulement 14e au classement de L1. (avec S. L., à Lyon)


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