Roussey Limogé ???

Laurent Roussey ne devrait pas résister aux quatre défaites de suite concédées par l’ASSE. D’autant que le coach stéphanois ne bénéficierait plus de l’appui de Romeyer. Son destin semble tracé.

A l’issue de la défaite à Valenciennes, la deuxième en une semaine, la quatrième d’affilée, Laurent Roussey trouvait encore la force d’ironiser. Ainsi, lorsqu’un confrère du Progrès lui demandait s’il avait entendu les « Roussey démission ! » s’abattre sur lui en fin de match, l’entraîneur des Verts répondait d’un ton très sarcastique : « Vous avez les oreilles bouchées, ils ont réclamé ma démission avant le coup d’envoi ». Pour parler plus sérieusement, il faut que Roussey s’habitue à ce souhait grandissant des supporters de le voir faire ses valises. Car du côté des fans, les plus fidèles soient-ils, la présence de l’actuel coach stéphanois est de plus en plus contestée. Mais l’homme ne semble pas de nature, même dans ce contexte hostile, à rendre les clés.

Il faudra donc les lui reprendre. Et s’il y a bien un homme qu’il ne faudrait pas beaucoup forcer pour qu’il retire les commandes à Laurent Roussey, c’est Bernard Caïazzo. Ce n’est un secret pour personne : le co-président des Verts ne porte pas l’ancien adjoint de Claude Puel à Lille dans son cœur. Après le départ d’Hasek en mai dernier, Caïazzo ne faisait pas partie des partisans de l’ex-enfant prodige stéphanois. Aujourd’hui, il souhaiterait tout simplement s’en débarrasser. « On ne peut pas continuer comme ça, il faut faire quelque chose », répétait celui qui a déjà pris contact avec Luis Fernandez, Didier Deschamps et Vahid Halilhodzic dans l’optique d’un prochain turnover aux commandes de l’équipe.

L’autre co-président de l’ASSE, Roland Romeyer, a, lui, toujours soutenu Laurent Roussey. Au contraire de Caïazzo, avec lequel il ne partage pas du tout le même point de vue au sujet de l’entraîneur en place, l’homme d’affaires est pour beaucoup dans la prise de fonction de Roussey cet été. Mais aujourd’hui, Romeyer et Roussey ne semblent plus aussi proches qu’ils l’étaient il y a encore quelques mois. Au sortir de l’élimination à Auxerre en Coupe de France samedi dernier, les deux hommes en seraient même venus aux mains. En tout cas, leur dialogue aurait pris des allures très houleuses. Il semble donc que Laurent Roussey ne bénéficie plus en 2008 d’aucun soutien. Ni d’un co-président, ni de l’autre. A Nungesser, il se pourrait même qu’il ait pris place pour la dernière fois sur le banc stéphanois. Car même un sursaut contre Rennes ne devrait rien changé à son sort. Visiblement déjà scellé.

source : 365football.fr

Roussey «connaît le milieu»

Laurent Roussey, entraîneur de l'AS Saint-Etienne, a laissé entendre au micro de Canal+ qu'il se savait fragilisé par la série de quatre défaites consécutives enregistrée par son équipe, toutes compétitions confondues. «Je connais le foot, je connais le milieu, je connais beaucoup de gens et je sais ce qui se dit, a-t-il déclaré. On verra. On va déjà essayer d'assimiler cette défaite (0-2 à Valenciennes). Demain est un autre jour. »

L'un de ses deux coprésidents, Ronald Romeyer, a juré sur la même antenne qu'il y avait encore de la «sérénité dans le club». «Je ne vois pas ce que ça changerait, a-t-il indiqué face à l'hypothèse d'un départ de Roussey. Remplacer les fusibles, c'est facile. Il n'en est pas question. On ne va pas changer l'équipe, et l'entraîneur non plus.» Mais Romeyer n'est pas le seul à avoir le pouvoir de décision chez les Verts.

L'autre coprésident, Bernard Caïazzo, n'a pas souhaité s'exprimer samedi, lâchant juste devant quelques journalistes : «On ne peut pas continuer comme ça.» Selon les informations de L'Equipe, cette phrase visait plus l'entraîneur que l'hypothèse de renforts au mercato. Les noms de Vahid Halilhodzic, Didier Deschamps et Luis Fernandez sont murmurés à l'intérieur du club stéphanois. Les trois hommes ont assuré à L'Equipe n'avoir pas été approchés.

source : lequipe.fr

Un adjoint pour Roussey ?

Les deux co-présidents de l'AS Saint-Etienne, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, auraient décidé de faire appel à un adjoint de poids pour épauler leur entraîneur, Laurent Roussey.

Même si Laurent Roussey a toujours clamé haut et fort qu'il ne souhaitait pas que l'ASSE opte pour une solution « à la lensoise », où Daniel Leclercq est venu seconder Jean-Pierre Papin récemment, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo auraient décidé dimanche de rester sur leur position.

Les deux co-présidents stéphanois devraient donc rapidement recruter un adjoint de poids pour épauler Roussey.

source : football365.fr

c'est une mauvaise série, mais limogé l'entraineur c'est un peu facile. Faut pas que l'ASSE tombe dans les travers du PSG ou de l'Om et autre

Ça chauffe chez les Verts

Marqué par la défaite des siens à Strasbourg (0-3), l'entraîneur de Saint-Etienne Laurent Roussey était énervé samedi soir à La Meinau où l'ambiance était plus que tendue dans le vestiaire. «Vous me demandez si je suis menacé : moi je vous réponds que j'ai été engagé pour 38 journées. De toute façon, on verra demain matin », a-t-il répondu sur sa situation personnelle avant de lâcher : «Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage».

Le technicien des Verts a clairement visé le responsable de la cellule recrutement Omar da Fonseca, avec lequel il est en conflit. Longtemps accusé d'avoir savonné la planche d'Ivan Hasek la saison passée, Roussey pointe aujourd'hui du doigt Da Fonseca. Au micro de Canal Plus, l'Argentin s'est défendu : «C'est assez triste et assez limite. Je ne comprend pas. Dans un club, les intérêts doivent être communs».

Ca sent le roussi....

La maison verte brûle

11/02/2008 - 11:14

Par MICHAEL BALCAEN
De Sports.fr

Les Verts sont dans le rouge. La descente au classement semble désormais aussi inexorable que l'implosion du club. Depuis samedi et les propos de Laurent Roussey qui ont mis le feu aux poudres, toutes les composantes du club tentent de limiter la casse. Tout du moins publiquement... Car en interne, les propos de Roussey mettant notamment en cause Da Fonseca n'ont fait qu'attiser un climat de suspicion existant entre deux camps opposés. Sans une union sacrée improbable, cela risque de coûter cher au club.

Laurent Roussey ne sait plus sur quel pied danser. (Reuters)"Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage." A peine les Verts venaient-ils de prendre une correction samedi soir à la Meinau (0-3), que Laurent Roussey s'est lâché. De l'arbitrage, qu'il a trouvé "suspect", en passant par ses joueurs, "il est clair que ce groupe ne joue pas sur sa valeur, tirez en les conclusions que vous voulez", ou encore Omar Da Fonseca, tous en ont pris pour leur grade lors de la conférence de presse d'après match. En filigrane, on imaginait déjà que ce nouveau résultat négatif combiné à des propos mettant en cause plusieurs membres du club censés "être ravis par ce résultat" agiraient comme un détonateur.

De fait, après avoir annoncé l'arrivée d'un directeur sportif, ce dont Roussey ne veut pas entendre, puis demandé une cohésion de tout le club, qui ne semble pas venir non plus, les présidents (Roland Romeyer et Bernard Caïazzo) se retrouvent dans l'impasse. Ou plus exactement, ils divergent quant à la marche à suivre. L'un (Romeyer) souhaite conserver l'entraîneur en place jusqu'à la fin de la saison, l'autre (Caïazzo) voudrait faire venir Luis Fernandez, ou du moins placer un directeur sportif au-dessus de Roussey. Faute d'accord entre les deux, rien n'est venu.

Sportivement, c'est le trou noir

Au-delà de ces désaccords il y a... d'autres désaccords tout aussi cordiaux. Pour en revenir à Roussey, il souhaitait enrôler un latéral gauche au Mercato qui n'est jamais venu, c'est en partie pour cela qu'il s'en serait pris à Omar Da Fonseca, en charge du recrutement. Une attaque d'une virulence extrême qui a contraint l'ex-attaquant de Monaco, forcément touché, à répondre au micro de Canal + pour stigmatiser l'attitude de l'entraîneur du club et rappeler qu'une union sacrée est nécessaire. Plus généralement, les deux hommes ont rarement été d'accord et ne possèdent pas les mêmes soutiens en interne.

Enfin, Roussey se sent lâché par une partie de ses joueurs dont il juge le rendement au mieux inconstant, au pire inconséquent. Dans ces conditions, et même s'il n'a pas souhaité répondre à la question "vous sentez-vous menacé ?" préférant répéter qu'il était là "pour 38 journées", l'avenir de Roussey s'inscrit en pointillés. La situation semble tellement gangrénée qu'un retour à la normale paraît totalement illusoire.

La direction n'a pour l'heure pas modifié son fusil d'épaule et compte toujours sur l'entraîneur en place pour aller au bout de son contrat, c'est-à-dire en juin prochain. Mais aujourd'hui, les Verts n'ont plus que deux points d'avance sur le premier relégable. Sportivement, il y a aussi le feu, c'est une évidence. Avec une victoire et un nul lors des sept dernières journées, "Sainté" n'a pris que quatre points sur 21 possibles. Une plongée vers les bas-fonds plus qu'inquiétante et qui participe grandement au climat délétère. Une réaction de l'ensemble des parties prenantes est aujourd'hui impérative.


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