[4] Alou Diarra

ALOU DIARRA SIGNE 4 ANS



Le FC Girondins de Bordeaux annonce officiellement la signature de l’international français Alou Diarra pour quatre saisons. Diarra arrive de Corée du Sud où il disputait la Coupe de la Paix avec l’Olympique Lyonnais. Il a passé avec succès la visite médicale ce matin et a paraphé son nouveau contrat. C’est un renfort de poids pour l’équipe bordelaise. International français (12 sélections), Alou est un milieu défensif de haut niveau. Champion de France la saison dernière avec l’OL et finaliste de la Coupe du Monde 2006 avec les Bleus où il avait remplacé Vieira en cours de match face à l’Italie, le néo-bordelais de 26 ans rejoindra ce soir le groupe bordelais en stage à Port Crousty.

Le FC Girondins de Bordeaux est heureux d’annoncer la signature d’Alou Diarra. Passé par le Bayern Munich, Liverpool, Lens ou encore Lyon, l’international français a passé sa visite médicale ce matin et a paraphé dans la foulée un contrat de quatre ans. Le joueur sera officiellement présenté en conférence de presse à 16h00 au Château du Haillan. C’est un renfort de poids pour la maison marine et blanche. Le milieu récupérateur apportera sa densité physique, son expérience et son talent aux Girondins de Bordeaux. Une nouvelle qui ravie le club et ses supporters qui accueillent un joueur de très haut niveau.

Alou Diarra est né le 15 juillet 1981 à Villepinte. Il vient donc de fêter ses 26 ans. Il débute sa carrière à Louhans-Cuiseaux lors de la saison 1999-2000. A cette époque, l’équipe de Saône et Loire évolue en Ligue 2 et Alou dispute trois rencontres professionnelles alors qu’il n’a que 18 ans. Possédant des qualités indéniables, il est rapidement repéré par les grands clubs et notamment le Bayern de Munich qui l’engage à l’orée de la saison 2000-2001.

Alou va vivre au quotidien dans un des plus grands clubs d’Europe et y parfaire son apprentissage du football professionnel. Durant deux saisons, il a la chance de pouvoir progresser au contact de grands joueurs. Il part ensuite dans une autre institution : le Liverpool FC. La première saison, il est prêté au Havre pour trouver du temps de jeu et s’impose rapidement comme un élément clé de la formation alors promue en Ligue 1. Il joue 25 rencontres et commence à se faire connaître au plus haut niveau.

La saison suivante, il est de nouveau prêté mais cette fois à Bastia. Avec l’équipe corse, il va faire une saison complète, jouant 35 matches de Ligue 1. Il ouvre également son compteur but dans le championnat français (4 buts). Ses prestations de grande qualité vont attirer Lens qui le recrute au début de la saison 2004-2005.

Il réalise un bon début de saison et attire l’œil de Raymond Domenech. Il devient international français le 9 octobre 2004 lors de France-Eire en qualification à la Coupe du Monde allemande. Jolie coïncidence puisque Diarra devient international en même temps que Mavuba. C’est à partir de cette époque qu’Alou va véritablement exploser aux yeux du grand public. En deux saisons à Lens, il s’impose comme un des meilleurs milieux défensifs de France. Comparé à Vieira pour sa stature et son abattage, il dispute 66 matches de Ligue 1 (4 buts) en deux saisons, découvre la Coupe d’Europe avec les Sang et Or et compile 11 sélections avec les Bleus.

Dès lors, les plus grands clubs européens vont tenter de séduire Alou. Ce dernier choisit Lyon et remporte le titre de Champion de France. Il va jusqu’en finale de la Coupe de Ligue avec le club rhodanien mais échoue face aux Girondins (0-1). L’an dernier, il a participé à 20 rencontres toutes compétitions confondues (15 en L1 et 5 en Ligue des Champions).

Doté d’une stature impressionnante et d’une grande expérience malgré ses 26 ans, Diarra est sans nul doute un renfort de poids pour les marine et blanc. International en activité ayant participé à la Ligue des Champions et à la Coupe du Monde, il a montré qu’il pouvait réaliser des prestations de haut niveau dans des grands matches. Son entrée en jeu à la place de Patrick Vieira lors de la finale de la Coupe du Monde montre bien qu’Alou sait supporter la pression. Son solide abattage, ses qualités physiques au-dessus du lot et son impact sur l’adversaire permettront au marine et blanc d’avoir plus de poids dans l’entre jeu. Le jeune homme va désormais rejoindre ses nouveaux partenaires à Port Crouesty pour se préparer. Notons que Diarra a disputé la Coupe de la Paix avec l’OL en Corée du Sud. Il est donc apte à jouer des rencontres officielles.

L’ensemble du club et tous les supporters bordelais se réjouissent de l’arrivée d’un joueur de haut niveau. Nous lui souhaitons la bienvenue à Bordeaux et le meilleur pour ses futurs challenges avec les Girondins.

La fiche d’Alou DIARRA
Né le 15 juillet 1981 à Villepinte
Nationalité : Française
Taille et poids : 1m90 – 79 kg
Poste : Milieu défensif
Clubs précédents : Louhans-Cuiseaux, Bayern Munich (Allemagne), Liverpool (Angleterre), Le Havre, Bastia, Lens, Lyon.
Fin de contrat : 2011

141 matches en Ligue 1 – 9 buts
11 matches européens (6 en C3, 5 en C1) – 1 but
International A (France) – 12 sélections

Palmarès
Finaliste de la Coupe du Monde 2006
Finaliste de la Coupe de la Ligue 2007
Champion de France en 2007

bienvenue en gironde !!!

john a écrit:

bienvenue en gironde !!!

+1 en espérant qu'il trouve vite sa place!!

Il y a jouer 45min est a péser beaucoup sur la récuperation en match amical.

Un tres bon joueurs rien a dire. Quand il sera plus complice avec Fernando la doublette a la récuperation va faire très mal.

Réduits à dix et menés au score, Bordeaux a obtenu le point du nul face au LOSC. « Comme d'habitude, nous sommes mal rentrés dans notre match. Mais nous avons su réagir. Prend un point, c'est déjà bien et nous nous contenton de ce match nul », a expliqué l'ancien lyonnais. Diarra souligne par ailleurs l'importance de tout le groupe avant les nombreuses échéances qui attendent son club : « Nous avons besoin de tout le monde. Et nous comptons sur tout le monde. D'autres joueurs vont avoir l'occasion de s'illustrer, et il faudra que tout le monde réponde présent. »

Okay merci BB65, j'avou que Diarra est aussi innatendu mais aussi indispensable que Bellion !!
Comme le dit Diarra, l'équipe forme un tout, est chaque joueur est indispensable, donc, FCGB EN FORCE, ET UN POUR TOUS, TOUS POUR UN ^^

A. Diarra : « On compte sur moi »

Présent ce lundi dans nos bureaux pour l'enregistrement de l'émission ''Match Retour'', sur L'Equipe TV, le milieu bordelais Alou Diarra s'est entretenu avec nous de son actualité, celle de son club et celle des Bleus, même s'il n'a pas été retenu pour Féroé - France (samedi) puis France - Lituanie (mercredi 17 octobre). L'ex-joueur de Lens reprend ses repères progressivement avec les Girondins, après une saison en pointillé à Lyon. Diarra n'est «pas encore à 100%», mais il met tout en oeuvre pour retrouver encore l'ivresse des grands matches avec l'équipe de France.

« Alou Diarra, quel regard portez-vous sur le début de saison de Bordeaux, qui reste sur trois résultats négatifs ?

Inconsciemment, contre Lyon (1-3), on a lâché prise sur des fondamentaux, la concentration, la rigueur et l'envie. On ne peut pas se le permettre. Il fallait bloquer la première relance nous avons lâché. C'est terrible de se prendre un but au bout de cinq minutes. C'est sans doute parce que nous étions satisfaits de ce que nous avons fait avant. Nous sommes dans une position (quatrième à 4 points de Lyon) qui nous convient, mais il faut espérer mieux. Le match de Lyon va beaucoup nous apprendre. Nous avons deux semaines pour repartir et prendre des points à Strasbourg.

Quelle est votre ambition ? Pensez-vous pouvoir vous mêler à la course pour le titre ?

Non, on ne peut pas parler de titre aujourd'hui. On vient de s'étalonner contre les Lyonnais. On espère jouer les premiers rôles, mais ça implique aujourd'hui une remise en question totale. Si on joue avec nos valeurs, ce sera possible. Sinon, on sera à la portée mêmes des équipes faibles.


A titre individuel, vous vouliez retrouver du temps de jeu avec ce transfert. Comment sont les sensations ?

Bonnes. Le club compte sur moi. Je ne suis pas forcément à 100% de ce que je peux faire, mais je fais le maximum. J'ai mon rôle d'essuie-glace devant la défense chargé de la relance, celui que j'ai toujours eu. Je suis un peu fatigué, mais ça me fait vraiment plaisir de rejouer.

Vous n'avez disputé que la fin du match France - Grèce (1-0) depuis la Coupe du monde 2006. L'équipe de France reste-t-elle un moteur ?

C'est la cerise sur le gâteau, une honneur et une fierté. J'ai envie de revivre les moments exceptionnels de cette Coupe du monde. La finale contre l'Italie (NDLR, il est entré à la 60e à la place de Vieira) m'a montré que j'étais capable de jouer ce genre de rencontre. C'est de loin la rencontre la plus intense que j'ai jamais joué. Il y avait une telle pression, une vraie opposition... C'était une prise de conscience. Depuis, mon temps de jeu ayant baissé à Lyon, j'ai été moins retenu, c'est évidemment frustrant.

Avec le recul, considérez-vous que votre saison à Lyon, avec un faible temps de jeu, a été une saison perdue ?

Non, j'ai reçu mon premier titre, et j'ai pas mal appris. Mais on n'a pas voulu m'accorder la confiance nécessaire. C'est toujours délicat de savoir qu'un coach ne compte pas sur vous. Je l'ai vite compris. Je n'ai disputé mon premier match que plusieurs semaines après mon arrivée. J'ai été recruté après les autres, ce n'était pas les meilleures conditions pour m'imposer. Je n'ai pas pu donner mon maximum. Mais ça a été voulu. A Bordeaux, je me sens davantage concerné.

Raymond Domenech a dit que vous étiez « le clone » de Patrick Vieira. Qu'en pensez-vous ?

Sur le plan de la morphologie, on a des similitudes. Mais j'ai un style beaucoup plus défensif. Vieira a un jeu plus porté vers l'avant. C'était peut-être une figure de style. En tout cas, il n'a jamais employé cette expression devant moi. »

Diarra est ambitieux

Sans faire de bruit, Bordeaux, revenu à trois points de Lyon, se présente aujourd'hui comme l'un des concurrents les plus sérieux pour l'OL dans la course au titre. Alou Diarra reconnaît l'ambition des Bordelais.

Alou Diarra, contre Le Mans samedi dernier peut-on parler de trois points « précieux » pour Bordeaux ?
Oui, d'autant que Nancy, qui n'est pas très loin de nous, a chuté. Nous leur reprenons trois points et nous leur prenons aussi cette deuxième place, donc c'est une très bonne opération. Même si nous avions très bien entamé le match, ça a été très difficile. Car ensuite nous avons encaissé un but que nous pouvions éviter, et ça les remet dans le match. Après, il y a cette expulsion (ndlr : de Frank Jurietti). A ce moment-là, le jeu fait que nous devions protéger le score, donc nous avons reculé malheureusement.

Etait-ce un match difficile à conduire ?
Nous jouions à ce moment avec un seul attaquant, donc c'était difficile c'est vrai. Mais nous avons affiché un bel état d'esprit, nous avons été solidaires et avons montré beaucoup de rigueur. Avec en plus de la concentration, nous avons réussi à prendre ces trois points très importants. Ce match a été difficile. Mais des matchs comme ça où il faut être solide et aller chercher des points, il y en a beaucoup.

Et revoilà Bordeaux à seulement trois points de Lyon, donc parfaitement relancé dans la course au titre…
Oui, mais nous, nous continuons à travailler sur nos matchs. Nous les prenons les uns après les autres, sans se préoccuper du reste. Nous sommes ambitieux, mais si une équipe du standing de Bordeaux ne l'est pas, il faut se poser des questions. On ne nous attend peut-être pas, mais nous allons chercher des points. Nous avons très bien commencé l'année 2008. Ce mois de janvier va être très important pour toutes les équipes du championnat car beaucoup de choses vont se jouer. Il y aura beaucoup de matchs, il faudra donc être performant.

A. Diarra : «Solides défensivement»

Alou Diarra, qui a beaucoup donné dans l'entrejeu bordelais, mercredi soir, face à Galatasaray (0-0), a trouvé pas mal de motifs de «satisfaction» dans le contenu de la rencontre. Optimiste avant le match retour, qui se déroulera jeudi prochain en Turquie, le milieu de terrain international est ressorti de la rencontre avec une belle blessure au nez, qu'il fera rapidement observer.


« Alou Diarra, après avoir concédé un résultat nul sur sa pelouse, quel est le sentiment qui prime ?

Nous sommes satisfaits de ne pas avoir encaissé de buts. Nous avons été solides défensivement, ce qui n'était pas si simple, face à une bonne équipe de Galatasaray. Nous avons fait preuve d'un bel état d'esprit, avec une envie affichée, à la différence du match face à Grenoble (1-1). Nous avons l'expérience pour cela. Je crois simplement qu'il nous manque un peu de lucidité dans le dernier geste devant le but. Mais ça va revenir, car nous avons confiance en notre potentiel offensif.


Avez-vous été surpris par la stratégie défensive mise en place par l'adversaire ?

Oui, car nous nous attendions à une formation jouant son va-tout offensif, avec des joueurs très techniques. Finalement, ils ont évolué bien regroupés, ce qui nous a plutôt surpris.


Quel type de match cela peut-il augurer au retour ?

C'est du 50/50. Il nous faudra impérativement marquer là-bas (pas obligatoirement : il peut y avoir 0-0 et tirs au but, NDLR). Ce sera dans une atmosphère encore plus chaude qu'à Chaban-Delmas, car on se serait cru, ici, à Istanbul (près de 6 000 Turcs étaient présents dans le stade). Mais nous avons fait abstraction du contexte, et avons eu des situations dangereuses. Il faut persévérer dans notre philosophie de jeu, et cela va finir par payer.


Le contexte stambouliote a fait fléchir plus d'une équipe...

Au retour, nous jouerons effectivement dans un stade réputé comme étant bouillant. Mais nous sommes des professionnels, et ferons là encore abstraction de tout cela. Nous avons une qualification à jouer. Et ce n'est pas dans les gradins que la différence se fera, mais bien sur le terrain. A nous d'y être performants. Le championnat est notre priorité, mais la Coupe d'Europe nous tient à coeur. Nous y jouerons notre chance à fond.


Pouvez-vous nous expliquer ce qu'il s'est exactement passé sur l'action qui vous a laissé un moment au sol ?

Je ne sais pas vraiment ce qui est arrivé ! On m'a juste dit que c'était Wendel, sur un contact malheureux, qui m'avait mis un coup de coude, ou un coup de tête. Cela fait partie du jeu... Il y a plus de peur que de mal. Je vais passer une radio jeudi, et je verrai si mon beau petit nez est cassé ou pas. »


Recueilli par Laurent BRUN, à Bordeaux - msn.fr